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plus serrées que les précédentes et disposées sur trois rangs également en diagonale. Le peigne étironneur est celui qui, dans les peigneuses circulaires, sert à enlever les blousées ou parties de laine non peignée qui se trouvent en dehors des broches. Le peigne pareur employé dans les mêmes machines a pour but de teiller la laine peignée qui se trouve sur les roues peigneuses.

Le peignage que l’on fait subir aux matières filamenteuses a pour but de trier les filaments, de les épurer, de les redresser, de leur enlever les nœuds et boutons apparents ou microscopiques, de réunir parallèlement entre eux ceux d égale longueur, enfin de les diviser et de les affiner lorsque la matière le comporte. Comme on le sait, les substances textiles sa présentent avec des caractères variés et dans divers états ; tantôt, comme dans le coton, ce sont des organes formant un duvet épais composé de fibrilles éminemment flexi-Ijies ; tantôt, comme dans le chanvre et le lin, ce sont des fibres longues, peu élastiques et divisibles à l’infini ; tantôt, comme dans les laines, les brins sont rugueux, vrillés et tellement tassés et adhérents, qu’ils présentent une résistance considérable à la pénétrnbilité ; tantôt, comme la bourre de soie et les duvets animaux, ils possèdent une propriété de glissement considérable.

Le peignage se faisait autrefois à la main et ce n’est qu’à partir de 1830 qu’on tenta le peignage mécanique.

Pour opérer le peignage à la main de la laine longue, on se servait d’une paire de peignes, d un poteau auquel on pouvait fixer l’un ou l’autre peigne et d’un pot à peigne ou d’un petit poêle pour en chauffer les dents. Kn cardant la laine, on la sépare par poignées de 120 a 125 grammes chacune et, après l’avoir arrosée d’huile, on la roule dans les mains pour l’en bien imbiber partout également. Après avoir attaché au poteau un peigiie chaud dont toutes les dents sont tournées en haut, on jette sur ces dernières la moitié de la quantité de laine que l’on tient à la main et on la passe au travers de la denture, en recommençant cette opération plusieurs fois, jusqu’à ce que toute la laine y reste adhérente. On place alors le tout dans le poêle et on procède de même pour le second peigne. Lorsque ces deux instruments sont bien chauffés, le peigneur, assis sur une petite chaise, en prend un de la main gauche, qu’il appuie sur son genou, et avec l’autre, qu’il tient de la main droite, il carde la laine sur le premier en.y introduisant les pointes des dents de façon à tirer la laine dont il est chargé. Cette opération se réitère jusqu’à ce que les libres soient rangées parallèlement. La laine courte qui reste la dernière sur les peignes et que les dents ne peuvent atteindre s’appelle laine pignon ; elle forme environ le huitième de la laine neuve. À la sortie du peigne, cette matière forme un boudin ou ruban continu dont les fibres sont droites et parallèles, que l’on prépare de nouveau à une température moins élevée avant de lui faire subir les opérations préliminaires qui doivent précéder son passage au métier à filer.

Pour le peignage à la main du fin et du chanvre, on emploie ordinairement trois, quatre et quelquefois cinq peignes différents, armés d’aiguilles qui varient de grosseur et d’écarteinent. On commence toujours l’opération du peignage par attaquer la mèche vers le bout, pour la démêler et la dégager de ses ôtoupes ; on avance ensuite graduellement vers le milieu, en ayant soin de ne pas la promener sur les peignes, mais de lu piquer pour ainsi dire et de l’eu retirer presque immédiatement pour la repiquer de nouveau, de façon à détacher aisément les étoupes sans aucun embarras.

Jusqu’en 1846, on pratiqua le peignage à la main. À cette date, un Français, Josué Heilmann, inventa Une machine très-ingénieuse qui permit d’exécuter rapidement et dans d’excellentes conditions le peignage de toutes les matières textiles. Cet appareil, connu sous le nom de peigneuse lleiimann, est aujourd’hui employé dans toutes les filatures et, bien qu’il ait subi quelques modifications indiquées par l’usage, il est resté sensiblement ce que l’avait fait son inventeur.

On appliqua d’abord la machine au peignage du coton ; le succès fut complet et eu mourant, eu 1848, Heilmann put prévoir quel avenir était réservé à sa découverte.

Voici, d’après Al. Feray, la description de la machine Heilmann ; • Elle se compose, dit-ii, d’une combinaison d’un appareil alimentaire avec un appareil peigneur et avec un appareil à la fois arracheur et réunisseun L’appareil alimentaire est fait de manière à délivrer successivement et à intervalles égaux de petites quantités de filaments à peigner, préalablement réunis en ruban ; le bout du ruban est saisi par une pince a, double mâchoire, qui s’ouvre et se ferme, et il est présenté à, l’action de l’appareil peigneur, composé d’une séria de peignes travailleurs montés sur un cylindre tournant autour de son axe. Ces peignes travailleurs séparent les filaments courts et les boutons, puis les entraînent ; une brosse et un cylindre garnis de eardes les retirent ensuite de czspeignes sous forme de nappes. Le bout du ruban alimentaire ainsi peiîé est alors saisi par l’appareil arracheur.

gnê est alors saisi par l’appareil arracheur, composé de deux cylindres ; ces deux cylindres détachent du ruban alimentaire les fila PEIG

ments saisis par un bout, en arrachant l’entre bout à. travers un peigne appelé peigne fixe. Ce peigne fixe pénètre dans l’extrémité peignée des filaments au moment où l’arrachage doit se faire et où la pince s’ouvre et lâche l’autre extrémité. Par cet arrachage à travers le peigne fixe, cette autre extrémité des filaments déjà peignés à l’autre bout se trouve être peignée aussi, de manière que les filaments détachés du ruban alimentaire sont peignés par les deux bouts et prêts à être rattachés à ceux précédemment détachés, et ainsi de suite. Cette soudure des mèches successivement peignées s’obtient au moyen d’un mouvement en sens’inversa des cylindres arracheurs. Les extrémités des inèches sont superposées de manière qu’il en résulte un ruban continu que la machine délivre régulièrement.

" » Dans cette courte et aride description, dit M. Feray, nous avons tâché de résumer les principes fondamentaux de la peigneuse Heilmann ; ces principes se retrouvent dans la peigneuse pour coton, dans celle pour laine, dans celles pour étoupe de fin et pour la bourre de soie ; il n’existe entre ces diverses machines d’autres différences que celles résultant de la longueur des filaments qu’il s’agit de travailler. Ces modifications sont infinies, de manière qu’étant donné une certaine longueur de filaments on peut immédiatement, en suivant les règles posées par Heilmann, créer une machine convenable pour les peigner. On change à volonté la finesse des peignes suivant la nature des filaments et aussi suivant le degré plus ou moins avancé de peignage qu’on désire obtenir. L’ensemble mécanique inventé par Heilmann pour traduire son invention en une machine que l’industrie pût employer comme les autres machines de filature est un chef-d’œuvre presque aussi admirable que l’idée éminemment originale de l’inventeur. » Nous entrerions dans de plus longs détails sur l’heureuse combinaison des divers mouvements de ce mécanisme, si la peigneuse Heilmann n’était pas aujourd’hui parfaitement connue. En 1849, elle commençait à peine sa glorieuse carrière : « uujoura’hui, disait M. Feray en 1855, 1 expérience a proclamé son succès de la mauière la plus éclatante. Il n’y a plus qu’une voix dans toute l’Europe industrielle pour dire que < c’est la plus belle invention faite depuis quarante ans dans l’industrie de la filature. »

Depuis son invention, la machine Heilmann a été souvent perfectionnée, notamment par AI. Schlumberger. D’autres peigneuses ont été inventées : les peigneuses Lisler, Holdén, Noble et autres ; niais c’est à Heilmann, un Français, que revient l’honneur d’avoir trouvé le premier la solution du problème.

Le3 Anglais, de leur côté, n’ont pas voulu rester en arrière ; mais jusqu’en 1867 ils n’avaient pu rivaliser avec les Français. Voici comment s’exprime le jury de 1867 à cet égard (compte rendu de l’Exposition universelle) : « Les peigneuses, qui toutes se trouvent réunies dans la section française, sont remarquables par la perfection de l’exécution et la précision du fonctionnement.

Dérivées du principe Heilmann, les unes ont été modifiées complètement, aussi bien dans la disposition générale et le volume des organes que dans la transmission des mouvements. Les autres ont reçu des améliorations de détail qui ont accru la quantité.de travail effectué, sans préjudice pour la qualité du produit. La machine qui s’écarte le plus du type primitif par sa construction et l’importance de sa production figure dans l’exposition de M. Mercier ; elle est connue sous le nom de Noble, son inventeur. Cet appareil a peut-être les défauts de ses qualités ; le grand nombre des bobines de préparation, disposées autour du cercle alimentaire, rend l’ensemble un peu confus et nécessite des soins proportionnés a la complication qui résuite de l’accumulation des organes. La peigneuse Prouvost, d’origine anglaise, se distingue, au contraire, par la simplicité et l’économie des mouvements. La machine Alorel, destinée, comme la précédente, au travail des laines communes, présente d’heureuses modifications de l’appareil alimentaire du système Heilmann ; de plus, la transmission tout entière étant logée à l’intérieur d’un tambour métallique, sur la face interne duquel les chemins excentriques sont venus de fonte, la machine est dégagée et le travail devient aussi commode qu’il est satisfaisant à l’œil. »

Les praticiens sont unanimes aujourd’hui à recommander l’emploi des machines à peigner, tant pour le coton que pour les autres matières filamenteuses. > Quand il s’agit de coton, dit le jury de 1867, las produits atteignent une perfection et une valeur auxquelles n’atteignent pas les préparations de la carde. Il serait donc désirable que le travail irrationnel du cardage pût être toujours remplacé par le peignage. » M. Alichel Alcan a publié en 1873 un Traité du travail des laines peignées, de l’alpaga, du poil de chèure, du cachemire, etc. (iii-B°, avec atlas in-4» de 41 pi.).

— Moll. Ce genre a pour caractères : animal orbiculaire, épais, souvent aplati ; manteau bordé par une ou deux rangées de filets très-lins et de quelques petits globules perlés ; la bouche entourée d’appendices tentaculaires, branchus, irréguliers, remplaçant les feuillets labiaux ordinaires ; les branchies

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assez grandes ; le pied petit, conique, canaliculé, portant habituellement un byssus ; te canal intestinal terminé en dessous ; la coquille assez mince, à tissu serré, libre, régulière, inéquivalve, équilatérale, auriculée, presque constamment rayonnée, a bord supérieur droit ; les sommets contigus ; la charnière sans dents ; une fossette triangulaire interne pour recevoir le ligament, ainsi qu’une membrane ligamenteuse ; l’impression muscufaire presque centrale. Peu de genres d’acéphales sont plus nombreux que celui-ci et peu renferment autant d’espèces remarquables par l’éclat et la variété des couleurs, l’élégance des formes, la régularité des côtes et la finesse des stries dont les valves sont ornées.

Les peignes, que l’on a pu observer en si grand nombre, ne semblent point adhérents ; us sont entièrement libres et ont la faculté de changer de place sans qu’ils aient un organe saillant bien prononcé qui puisse leur servir de pied. Ils se meuvent avec agilité dans l’eau et même, lorsqu’ils sont à sec, peuvent regagner facilement le rivage ; c’est en agitant vivement leurs valves qu’ils y parviennent. On assure même, mais ce fait aurait besoin d’une confirmation positive, que, lorsqu’ils viennent à la surface de l’eau, ils entr’ouvent leurs coquilles de manière que la valve supérieure serve de voile, tandis que la valve inférieure fait l’office de nacelle. Comme les moules, ils ne s’enfoncent pas dans le sable et se trouvent k la surface du fond de la mer, habituellement à peu de distance du rivage.

On mange les grandes espèces sur le bord de la mer et plus rarement dans les villes de l’intérieur ; leur chair, d’ailleurs, est assez dure, mais la cuisson la rend meilleure. Leurs coquilles figurent parmi les plus’belles de nos collections et on tes emploie parfois pour faire de petits objets de fantaisie, des bourses, des pelotes, des boîtes. Depuis longtemps la valve creuse des grandes espèces sert aux pauvres gens, dans quelques endroits, comme une espèce de plat susceptible d’aller au feu, et ce n’est que depuis quelques années que cet usage est passé de mode chea les restaurateurs de Paris, surtout pour uno certaine préparation de champignons. Las pèlerins qui visitaient jadis les lieux de dévotion, dans le voisinage de la mer, avaient l’habitude d’orner leurs habits et leur chapeau avec les valves de ces coquilles, et c’est cela qui leur a fait donner le nom de pèlerines.

On trouve des peignes dans toutes les mers et ils y sont assez également répartis. On en décrit une centaine d’espèces vivantes, qui sont difficiles à caractériser, et nos mers d’Europe en recèlent plus de vingt. Parmi celles-ci, nous citerons : le peigne à côtes rondes, le peigne de Saint-Jacques, le peigne flagellé, (^peigne gris, le peigne du Nord, le peigne bigarré. Parmi les espèces des autres mers, nous nommerons seulement le peigne . sole, le manteau blanc, le mantelet, le double face des mers australes, l’hépatique des mers d’Amérique. Les espèces fossiles se rencontrent dans presque toutes les couches marines au-dessus des phyllades ; elles sont très-nombreuses et ont conservé leur test dans presque tous les terrains. Beaucoup ont été signalées en France, en Angleterre, en Hollande ; nous n’indiquerons comme type que le peigne à côtes inégales des couches de la craie de àieudon.

PEIGNÉ, ÉE (pè-gné ; gn mil), part, passé du v. Peigner. Nettoyé ou -démêlé avec le peigne : Chevelure, perruque bien peignée. Une femme mal phignée a toujours l’air sale. (Boitard.)

— Fig. Soigné, léehé, recherché : Slyle peigné. Des vers peignés.

Loin donc ces froida jardins, colifichet champêtre, Insipide réduit dont l’insipide maître Vous vante, en s’admirant, ses arbres bien peignés.

Deulle.

11 Propre, soigné, bien tenu : Un jardin bien peigne.

— Pop. Battu, maltraité : Avoir été rudement PEIGNÉ.

Malpeigné, Malpropre, mal vêtu : Comme le voilà faitl débraillé, mal, peigné, l’œil hagard, (Regnard.) Nous sommes un peu mal peignés pour coudoyer de si belles toilettes. (G. Sand.)

— Pèche. Harengs peignés, Harengs privés de leurs nageoires ou d’une grande partie de leurs écailles. Il Morue peignée, Celle qui a perdu une partie de sa peau.

— s. m. Genre peigné ; ce qui est peigné, soigné, léché :

........ Gardez-vous bien

D’imiter te faux goût qui mêle en son ouvrage L’inculte, l’élégant, le peigné, le sauvage.

Deluxe.

— Comm. Laine peignée, tissu en laine peignée : Le peigné se fabrique surtout à Reims.

— s. f. Quantité de matière textilo que l’ouvrier met à la fois sur son peigne.

— Pop. Action de battre ou de se battre : Donner une peignée à quelqu’un. Recevoir une peignée. 5e donner une bonne peignée.

PEIGNÉ (Étienne), littérateur, né à Paris en 1748, mort dans la même ville en 1S22. Il s’adonna à l’enseignement et composa divers ouvrages : Précis de la vie de Jésus-Christ,

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extrait de fÉvangile et des meilleurs auteurs gui ont écrit sur cette matière, avec desnoles /it’sioriqv.es, géographiques et chronologiques, etc. (Paris, 1821, in-ta) j le Vrai disciple de JésusCàrist ou Explication des principales prières du chrétien, etc. (Paris, 1825, in-12) ; Ambroise ou ie Triomphe de ta foi sur l’incrédulité (Paris, 1S27, in-12) ; Harpe d’Israël ou Chants de la Bible en vers français, par nos meilleurs poètes, avec le texte en reyard, recueillis et mis en ordre (Paris, 182S, 2 vol. in-S°). Ces trois ouvrages sont posthumes, ainsi qu’un Traité de mythologie.

I’EIGiNÉ (A.), grammairien et lexicographe français, de ta famille du précédent, mort en 1868. IL suivit ta carrière au professorat et se fît connaître par des ouvrages dont quelques-uns ont eu un grand nombre d’éditions. Nous citerons de lui : Méthode de lecture (1831) > Grammaire française (1833) ; Nouveau dictionnaire de poe.àe de la tangue française (1833, in-32), très-souvent réédité ; Méthode de lecture de la Société pour l’instruction élémentaire (1830, in-12), très-souvent réimprimée ; Dictionnaire géographique, statistique et postal des communes de J’rance (1838, in-12) ; Nouveaux éléments de grammaire en 48 leçons (1846, in-12) ; Dictionnaire classique latin français (1848, in-S°) ; Exercices fran- çnw(1856, in-8°) ; Dicliomiuire tapographique, statistique et postal de la France (1863, in-12) ; Romans intimes (1862, in-12) j Nouveau sytlabaire, etc.

PEIGNER- v. a. ou tr. (pé-gné ; gn mil.rad. peigne). Démêler, nettoyer avec un peigne : Peigner ses cheveux, sa barbe, sa perruque, u Nettoyer, démêler avec un peigne les cheveux ou le poil de- : Peigner un enfant. PhiGNEK km cheval, un chien, un chat.

— Pop. Donner des coups à : Peigner quelqu’un comme il faut.

— Fig. Lécher, travailler, finir’avec un soin minutieux, excessif : Peigner son style. Les paysagistes hollandais ont une propension innée à peigner le détail outre mesure. (M. du Camp.)

— Techn. Apprêter avec des peignes, en parlant des matières textiles ou des étoffes : Peigner de ta laine, du lin, du coton. Peignée du drap. Il Peigner des fleurs artificielles, En arranger toutes les parties, afin de les ■ rafraîchir. U Peigner des cordages, En détortiller le bout et nettoyer le chanvre avec un couteau.

Se peigner v. pr. Peigner ses cheveux : Su PKiGNisa tous tes matins.

11 veut partir à jeun, il se peigne, il s’apprête ;

L’ivoire, trop hâté, deux fois rompt sur sa tote.

Boileau. >ll Lisser, nettoyer son poil : Les écureuils se peignent, ils se polissent avec les mains et les doigts. (Buff.)

— Pop. Se donner des coups : Ces femmes se sojst peignées en pleine rue.

Voilà où les chats se peignent, Voilà où est la difficulté.

PElGNERAN s. m. (pè-gne-ran ; gn mil.rad. peigne). Ane. techn. Fabricant do peignes pour préparer la laine et les autres matières textiles.

PEIGNE-SEG s. m. Art vétér. Espèco de gale qui se montre à la couronne du pied du cheval.

PEIGNEUR, EUSE s. (pè-gneur, eu-ze ; gn mil. — rad. peigner).Techn. Personne dont la profession est de peigner la laine ou d’autres matières textiles.

— s. m. Appareil mécanique employé au peignage des matières textiles : PEiGNEURperfectionné. il Peigneur circulaire, Cylindre garni de dents de cardes, qui, dans certaines machines à carder, remplace le peigne alternatif à dents de scie, il On ditaussi peigneuse : Dans la filature mécanique du tin, la France retrouve ta priorité ; c’est à Philippe de Girard que l’on doit ta première peigneuse, (L. Reybaud.)

PEIGNIER s. m. {pè-gnié ; ^u mil. — rad. peigne). Fabricant ou marchand de peignes.

— Adjeetiv. : Marchand, fabricant peignier.

PEIGNOIR s. m. (pè-gnoir ; gn mil. — rad. peigner). Espèce de manteau léger que l’on met par-dessus les habits, quand on se peigne.

— Vêtement de toile ample et uni dont on se sert dans la bain où à Ut sortie du bain.

— Espèce de robe sans taille ajustée, que les dames portent quand elles sont en déshabillé ; Recevoir en peignoik.

— Ane. techn. Trousse dans laquelle les perruquiers mettaient leurs peignes, quand ils allaient travailler en ville,

PEIGNÔN s. m. (pè-gnon ; gn mil. —rad. peigne). Techn. Quantité de chanvre peigné que le cordier met à sa ceinture, quand il file une corde.,

— s. m. pi. Filaments courts de laine peignée.

PEIGXOT (Étienne-Gabriel), littérateur, bibliographe et philologue français, né à Arc-en-Barrois (Haute-Marne) en 1767, mort à Dijon eu 1849. Peignot fit ses classes avec distinction et entra au barreau de Besançon en 1790. L’année suivante, Peignot se fit admettre dans la garde de Louis XVI, puis se retira à Vesoul. Sous le Directoire, U devint