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ensuite le commandement des îles Sainte-Marguerite, puis se distingua successivement à Rivoli, dans le Tyrol, à Vérone, où sa belle conduite lui valut le grade de général de brigade (1799), à Novi, où il fut blessé et fait prisonnier. Nommé général de division en 1803, et peu après comte de l’Empire, Partouneaux passa en Italie en 1806, se signala de nouveau aux batailles de Véronette, de Saint-Michel, de Caldiero, parvint à pacifier les Abruzzes, la Pouille, les Calabres, et passa en 1S12 à la grande armée, qu’il suivit en Russie. Pendant la retraite, attaqué par 80,000 ennemis sous les ordres de Platow et de Wittgenstein, il ne put traverser la Bérézina et dut mettre bas les armes. En 1814, Partouneaux recouvra la liberté. Sous la Restauration, il remplit divers commandements à l’intérieur et représenta pendant plusieurs années un canton du Var k la Chambre des députés. Il succomba à Menton, près de Monaco, à une attaque d’apoplexie. On a de lui quelques écrits ’dans lesquels il s’est attaché à justifier s» conduite lorsqu’il fut contraint de capituler en Russie, notamment : Adresse et rapports sur l’affaire du 27 au Î8 novembre 1812, qu’a eue la 12e division du se corps de ta grande armée au passage de la Bérézina (Paris, 1815, in-4o).-Son fils, le comte François-Maurlce-Emmanuel Partouneaux, général, né en Piémont . en 1798, mort en 1865, entra dans la cavalerie sous la Restauration. Chef d’escadron en 1833, il devint colonel en 1841, général de brigade en 1850 et général de division en 1853. Pendant la campagne d’Italie en 1S59, il commanda une division de cavalerie et fut promu grand officier de la Légion d’honneur.

PARTOUT adv. (par-tou — de par, et de tout). En tous lieux, en tous les lieux dont il s’agit dans le discours : Aller partout. Passer partout. Partout on entend des cris ; partout on voit la douleur, le désespoir et la mort. (Boss.) Le travail est partout et la souffrance partout. (Lamenn.) Pius ou moins, il y a du. droit partout, et partout le droit doit élre respecté. (Guizot.) Un frais visage est toujours et PARTOUT le bienvenu. (J. Sandeau.) L’art est toujours et partout l’expression du beau. (Vacherot^) Je l’évite partout, partout il me poursuit.

Racine. Partout, en ce moment, on me bénit, on m’aime.

Racine. 11 est si naturel dTe3tiroer ce qu’on aime, Qu’on voudrait que partout on l’estimât de même.

Corneille. Partout, partout le corbeau noir becqueté ; Partout les vers ont des corps a manger. A. Barbier.

— Dans toutes les situations ou les conditions : Chez les grands, chez les petits, partout on a besoin les uns des autres.

En tout et partout, En toute chose et dans toute circonstance : Je voulais en tout et partout procéder modérément. (Boss.)

De partout, De tous les côtés, en tous sens, en toute manière : On souffre de partout, il y a cependant du bon dans la vie. (Volt.)

— Loc. fam. Se fourrer partout, Fourrer son nez partout, Se produire en tout lieu indiscrètement ; se mêler dans toute sorte d’affaire.

— Jeux. Aux dominos, Se dit, en annonçant un point, lorsque ce point se trouve à fa fois aux deux extrémités du jeu ; Blanc partout. As partout. Cinq partout. Il s. m. Faire ini partout, Amener le même nombre aux deux extrémités du jeu.

PARTOUT (F.), dit Boyer, vaudevilliste français. V. Boyer.

PART-PRENANT, ANTE adj. Ane. pratiq. Se disait d’une personne qui prenait une part dans un héritagé : Tous tes héritiers partprenants. Il Substantiv. : Tous les part-prenants.

PARTR1DGE (sir Richard), chirurgien anglais, né vers 1805, mort à Londres en 1873. Il fut reçu au Collège royal des chirurgiens en 1827 et débuta dans l’exercice de sa profession à l’hospice de Charing-Cross. Elu membre honoraire du Collège royal des chirurgiens d’Angleterre en 1843, il lit partie du conseil de ce corps neuf années plus tard. En 1862, il fut appelé à la Spezzia, en même temps que Nélaton, pour examiner la blessure reçue par le patriote Garibaldi k Aspronionte. En 1866, il devint président de l’Académie royale de Londres, où depuis quelques années il était professeur d’anatoniie. En 1SG7, il fut nommé chevalier de la. Légion d’honneur.

PARTROUBLÉ, ÉB (par-trou-blé) part, passé du v. Paitroubler :

On est si partroublé qu’on ne sait ce qu’on fait.

Reshard,

PARTROUBLER v. a. ou tr. (par-trou-blé — du préf. par, et de troubler). Jeter dans un grand trouble. Il Vieux mot.

. PARTULE s. f. (par-tu-lé — de Pavlula, déesse des accouchements). Moll. Genre de mollusques gastéropodes pulmonés, formé aux dépens des bulimes, et comprenant des espèces dont les œufs éclosent. À l’intérieur du corps. PARTURATEUR s. m. (par-tu-ra-teur — : du

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lat. parturire, accoucher). Ane. chir. Instrument dont on se servait dans les accouchements difiiciles.

FARTURE s. f. (par-tu-re). Syn. de jeux partis.

PARTE1UENT MONTES, NASCETUR RIDI-CULDS MCS (La montagne est en travail, un rat ridiculenaitra), Vers d’Horace (Artpoét., v. 139). Le poëte recommande à i’écrivain de ne pas commencer par un début ambitieux et exagéré : « Ne commencez pas comme ce poêle d’autrefois : « Je vais chanter la fortune de Priam et la fameuse guerre de Troie I » Que donnera-t-il après cette pompeuse promesse ? La montagne est en travail ; elle enfantera un rat ridicule : Parturient montes, nascetur ridt’culus mus.

Cotte spirituelle hyperbole d’Horace a été imitée k 1 envi par nos poëtes.

Nous tiendra-t-il, ce chantre à large bouche, Ce qu’il promet avec tant d’apparat ? Oh ! non vraiment : la montagne est en couche ; Grande rumeur ; et que natl-il ? Un rat.

André Ciiénier. N’allez pas, dès l’abord, sur Pégase monté, Crier a vos lecteurs, d’une voix do tonnerre : «Je chante le vainqueur des vainqueurs de la terre. » Que produira l’auteur après tous ces grands cris ? La montai/ne en travail enfante une souris.

Boileau. Quand je songe a cette fable, Dont le récit est menteur Et le sens est véritable, Je me figure un auteur Qui dit : Je chanterai la guerre Que firent les Titans au maître du tonnerre. C’est promettre beaucoup ; maisqu’en sort-il souvent ? DU vent.

La Fontaine.

« S’il faut en croire quelques correspondances, le conseil de l’empire d’Autriche examiné en ce moment s’il y a lieu d’élaborer un projet de constitution : Parlurienl montes. » E. db La Bédolliébb.

« Thomas Morus propose un roi couronné d’épis, Pénelon établit une magistrature de viejlla’rds, i’abbé de Saint-Pierre rêve la paix universelle, Fourier rêve des phalanstères. Mais les rois gardent leur couronne d’or ; le silence se fait autour de la vertueuse mémoire de Fourier, et le monde va toujours comme par le passé, avec ses éternels retours de bien et de mal. Faut-il conclure de lk que le monde est incorrigible, et qu’il en est quelque peu de la réforme sociale comme de la réforme des prisons : Parturient montes ? Non, certes... »

(Revue de Paris.)

Souvent aussi on se contente de rappeler le Jiidicutus mus.

« Plusieurs séances publiquement annoncées par les magnétiseurs ont, dans ces dernières années, avorté au dénoûment. Au lieu de ces prodiges qui se préparaient avec tant de bruit dans les flancs mystérieux de la montagne, on n’a guère vu sortir qu’une imperceptible chose, le ridiculus "mus du satirique latin, k la grande réjouissance des adversaires officiels du magnétisme, qui trouvaient dans cette nouvelle fausse couche un nouveau sujet de triomphe.»

Alph. Ksqciros.

« Mais après un tel préambule, voilà que

je tremble de ressembler à la montagne de

La Fontaine, qui jette une grande clameur

pour accoucher d’une souris : Ridiculusmus. »

Victor Ducange.

PARTURITION s. f. (par-tu-ri-sion — lat. parturitio ; de parturire, être en parturition, de parère, enfanter, mettre au inonde, que Delâtre rattache à la préposition.sanscrite para, grec para, vers, centre, k côté. Cette hypothèse est assez difficile à accueillir. Eiehhoff inclique la racine sanscrite par ou pur, fournir, remplir, ou la grande racine aryenne bhar, porter, produire, grée pherô, gothique baizan, latin fero). Accouchement naturel, mise bas, action par laquelle le fœtus sort du sein de sa mère.

— Encycl. Chir. V. accouchement, au tome Ier et au Supplément.

— Art vétér. La parturition, chez’les diverses espèces domestiques, a reçu différents noms usités dans la pratique vulgaire. Ainsi on dit, d’une manière générale, que les femelles ont mis bas lorsqu’elles ont expulsé leur fruit ; que la jument & fait son poulain ou qu’elle a pouliné ; que la vache a vêlé ou qu’elle a fait veau ; que lu brebis a agnelé, que la truie a fait ses gorets, etc. De là, les expressions de vêlage et d’agnelage, pour désigner la parturition ou le part de la vache et de la brebis. Chez toutes les femelles, la fonction est la même ; elle s’annonce par les mêmes signes et réclame les mêmes soins. Ces femelles accouchent ordinairement d’elles-mêmes, par les seuls efforts de la nature, quand elles sont bien nourries, bien gouvernées et soumises k un exercice ou un travail modéré ; cependant, dons certains cas, il se présente des obstacles qui nécessitent les secours de l’art, sacs lesquels la parturition

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ne pourrait s’effectuer, ou du moins ne pourrait s’opérer que d’une manière funeste, soit pour la mère, ’ soit pour le petit sujet, soit •quelquefois pour tous les deux ensemble. De là, deux grandes divisions : la parturitton naturelle et la parturition laborieuse ou contre nature. Enfin, suivant l’époque où elle a lieu, la parturition est dite prématurée, à terme ou retardée.

La parturition naturelle, la plus ordinaire chez les’animaux, présente une série de plié" nomènes distingués en signes précurseurs éloignés ou prochains et en signes qui accompagnent l’accomplissement de la pavturition.

Les phénomènes précurseurs commencent k se montrer quelques jours avant la parturition et se reconnaissent surtout au gonflement et à la sensibilité des mamelles, qui deviennent de plus en plus volumineuses, sensibles et dures. Elles prennent quelquefois un développement remarquable ; ainsi, dans certaines juments, ce développement est parfois si grand, que l’engorgement se propage sous l’abdomen et simule l’œdème, ou remonte entre les cuisses, jusqu’à la vulve, en formant un bourrelet assez saillant. D’un autre côté les lèvres delà vulve se tuméfient, l’ouverture qu’elles circonscrivent se dilate, s’agrandit et donne issue de temps en temps à une matière muqueuse ressemblant à un liquide séreux. La femelle se campe souvent pour uriner et rejette peu d’urine à la fois. Fuis le ventre s’a’ffaisse, s’avale, descend ; les flancs se creusent, deviennent concaves ; lu colonne vertébrale semble se plier, se courber en bas ; les hanches paraissent s’écarter l’une de l’autre ; en trayant les mamelles on en fait sortir un liquide séreux, qui devient lactescent et constitue la matière du colostrum ; enfin, la marche de l’animal devient lente et pénible, et parfois les membres s’engorgent. Ces signes précurseurs, très-manifestes dans la vache, la brebis, la chienne et la truie, sont presque nuls dans la jument.

L’époque de la parturition étant plus rapprochée, la bête éprouve des douleurs, qu’elle manifeste par l’agitation de la queue ; elle a aussi du malaise, elle trépigne, gratte le sol, se tourmente comme dans le cas de coliques passagères, change souvent de position, se couche, serelève et s’étend quelquefois sur le côté. Bientôt des efforts expulsifs se manifestent, analogues k ceux que font les animaux pour expulser leurs excréments, lorsqu’ils sont constipés. À ce moment, la vulve donne passage k une assez grande quantité de liquide ; d’autres fois, et lorsque les lèvres de cette ouverture s’écartent, on aperçoit une espèce de vessie qui renferme un liquide, qu’on nomme vulgairement poche des eaux. Par suite de la répétition ou de la continuation des contractions utérines et des efforts expulsifs, cette poche se rapproche davantage de l’extérieur et finit par se rompre, en laissant écouler un liquide qui lubrifie les parties et favorise le passage du fœtus. Alors on ne tarde pas à voir le petit sujet qui se présente les membres antérieurs en avant, et la tête et l’encolure appliqués sur ces membres. «Ce sont donc les sabots de devant, dit d’Arboval, qu’on aperçoit d’abord, puis les régions phalangiennes et métacarpiennes, ensuite le haut du nez, de telle sorte que les membres réunis à la tète forment une espèce de cône qui, s’engageant de plus en plus dans le col de l’utérus et présentant un volume de plus en plus grand, dilate cette ouverture d’une manière graduée. Lépetit sujet rencontre une certaine résistance ; il avance successiveinent, sort petit à petit de la cavité utérine, puis tout à coup franchit la vulve et se trouve expulsé par un dernier effort qui complète l’opération. » Alors le petit no tient plus à la mère que par le cordon ombilical ; mais ordinairement ce cordon se rompt pendant la chute, se dessèche et tombe par la suite.

Quelques femelles domestiques accouchent sans de grands efforts et sans de grandes douleurs ; celles qui ne donnent ordinairement qu’un petit, telles que la jument et la vache, accouchent debout ou couchées. Chez les femelles qui ont plusieurs petits, les cornes utérines se vident successivement, et les petits sortent suivant l’ordre de leui’ position. Ils sont placés en travers dans ces cornes, les uns k la suite des autres, et ils ont une cavité particulière pour chacun d’eux.

Lorsque tout se passe bien, que le petit se présente bien et sort facilement, il n’y a rien k faire ; mais s’il reste longtemps au passage il faut l’aider k sortir, en le tirant peu à peu, doucement et seulement dans le temps où la bête fait elle-même des efforts expulsifs.

Ordinairement, chez la jument, les membranes fœtales, délivre ou arrière-faix, suivent de près l’expulsion du fœtus. Chez la vache, les choses se passant de la même manière ; mais en raison probablement de l’engrènement des placentas avec les cotylédons utérins, la délivrance est souvent plus lente. « 11 n’y aurait aucun inconvénient et beaucoup d’avantage, dit M. Sanson, à pratiquer la délivrance aussitôt en introduisant la main dans la matrice, pour désagréger les cotylédons qui ne céderaient pas k une légère traction exercée sur le cordon ; mais si l’on n’a pas cru devoir prendre ce soin tout de suite, lorsque quelques heures se sont écoulées il serait dangereux d’y revenir. Il faut

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se contenter d’attacher au cordon pendant en dehors de la vulve un poids peu lourd qui exercera sur le délivre une traction faible, mais continue, que l’on augmente progressivement si elle est insuffisante. On doit évitersuitoutque l’arrière-fnix demeure assez longtemps dans la matrice pour s’y putréfier, et ne point tarder d’appeler le vétérinaire, dès que se montrent les premiers signes de putréfaction accusés par l’odeur, a

Chez les femelles domestiques, les obstacles k la parturition dépendent des lésions que le travail de l’accouchement détermine dans les fonctions de la femelle, d’un état maladif de l’utérus, des vices de conformation du bassin, del’ndhérence des membranes fœtales avec la peau du fœtus, de la mort de ce dernier ou de son volume disproportionné, de la situation vicieuse du fœtus ou de quelqu’une de ses parties, enfin de l’enroulement du cordon ombilical autour du petit sujet. Si les procédés mis eu usage pour vaincre ces obstacles ne réussissent pas, procédés qu’il serait trop long de décrire ici, il faut se décider à sacrifier le petit ou la mère. Si le premier est mort, ou qlie, par tout autre motif, on soit obligé de le’sortir pour conserver la mère, il faut pratiquer l’embryotomio. V. ce mot.

Aussitôt après le part, les femelles lèchent leur petit pour le sécher, et aussi pour faciliter par une sorte de friction l’établissement de la circulation périphérique. Alors le petit éternue, fait quelques mouvements et, s’il provient d’une femelle herbivore, il se soulève après plusieurs tentatives et, conduit par l’instinct, il cherche la mamelle. Si lu, mère ne se prête pas volontiers k ce commencement d’allaitement, ce qui arrive quelquefois lors d’une première parturition, ou qua.nd les mamelles sont très-douloureuses, il faut l’amuser par des caresses. Si elle maltraite son petit, si elle refuse de le lécher, il faut provoquer cette action en répandant sur le corps de la farine ou toute autre substance inoffensive dont on la sait friande. Si aucune pratique de ce genre n’est efficace, il reste k sécher soi-même le poulain ou le veau en le frictionnant légèrement avec une étoffe de laine. On le conduit ensuite k la mamelle. « À cet égard, die encore M. Sanson, nous devons faire remarquer combien il est important de ne pas céder au préjugé, si répandu, qui fait considérer le premier lait comme malfaisant, et qui porte h traire tout de suite le mère pour en priver le petit. Ce lait, au contraire, a des propriétés purgatives, nécessaires pour faciliter l’expulsion des matières accumulées pendant la vie fœtale dans l’intestin du jeune animal. Un grand nombre d’accidents mortels sont la conséquence du préjugé que nous signalons ici, ■

Quant aux soins k donner & la mère après la parturition, ils se réduisent à peu de chose, surtout si elle est vigoureuse ; ils consistent simplement en moyens hygiéniques. Il faut la teuir chaudement, k l’abri des courants d’air et de tout ce qui pourrait l’inquiéter et la troubler. Aussitôt qu’elle a mis bas, ou peu après, on lui présente des boissons tièdes, une nourriture choisie et de facile digestion pendant quelques jours, jusqu’à ce que les organes de la gestation soient revenus à leur état normal. Si la bête est faible, si elle est très-fatiguée du travail, on peut la ranimer avec une rôtie au vin, au cidre ou k la bière. Après la parturition, l’utérus se vide du placenta, des enveloppes fœtales et de quelques matières muqueuses, qui découlent par la vulve pendant un certain temps ; c’est ce que le vulgaire appelle les purgations. Ce qu on nomme fièvre de lait, si commune chez les femmes, ne se rencontre presque jamais chez les femelles domestiques.

PARU, E (pa-ru, û) part, passé du v. Paraître : Edition parub en l’année 1610.

— s, m, Iehthyol. Poisson du genre stromatée, appelé aussi fiatole doréis.

— s. f. Ane. mar. État d’un vaisseau couvert de tous ses pavillons.

PARU ou GOMPAPE, rivière du Brésil, province de Para, dans la Guyane. Elle descend de la serra Tumucvimaque, coule vers le S. et débouche dans l’Amazone, pur la rive gauche, après un cours d’environ 500 kilum,

PARULE s. f. (pa-ru-le — dimin. du lat. parus, mésange). Ornith. Genre de passereaux, intermédiaire entre les mésanges et les fauvettes, et dont l’espèce type habite l’Amérique.

— s. m. Syn. de synaliaxe, autre genre d’oiseaux.

PARUtlE s. m. (pa-ru-lî — du grec para, auprès ; ou/ou, gencive, probablement pour futilon, de la racine sanscrite var, val, couvrir, protéger). Pathol. Inflammation des gencives, dont il est résulté un abcès.

—• Encycl. La plupart des irritations vives et douloureuses des’ bulbes des dents, des membranes qui entourent les racines de ces organes et des cavités alvéolaires sont susceptibles de déterminer l’inflammation et la suppuration du tissu éminemment vasculaire et irritable qui constitue les gencives. Cette phlogmasie est ordinairement annoncée par une douleur intense, pongitive, brûlante, fixée sur une partie plus ou moins étendue de l’arcade alvéolaire. Dans les cas, les plus simples, la maladie reste bornée k la gencive