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che (Moravie). Elle naît dans le district de Prernu, sur la frontière de Hongrie, et va se perdre dans l’Oder, après un cours de 61 kilom. nu N.-N.-O.

OSTHÉA s. f. (ostré-a — mot lat. formé du gr, ostrukon, huître). Moll. Nom scientifique du genre huître.

— Encycl. V. HUÎTRK.

OSTRÉA1RE adj. (o-stré-é-re— du lat. ostrea, huître). Zool. Qui vit sur les coquilles d’huitro.

— s. m. Antiq. rom. Parc où l’on engraissait les huîtres.

OSTRÉICOLE adj. (o-stré-i-ko-le — V. ostréiculture). Qui a rapport à l’ostréiculture : Industrie ostréicolb.

OSTRÉICULTURE s. f. (o-stré-i-kul-tu-re — du lat. ostrea ; huître, et de culture). Ensemble de procédés à l’aide desquels on cherche à favoriser la production des huîtres : De 18G0 à 18Q3, rosTRÉicuLTUKK a produit un bénéfice de près de 150,000 fi : aux habitants de Vile de lié,

— Encycl. V. huItru.

OSTRÉIFORÎWE adj. (o-stré-i-for-me — du lat. ostreu, huître, et de forme). Moll. Qui a la foi nie de l’huître : Mollusques ostréiformes.

OSTRÉINE s. f. (o-stvé-i-ne — du lat. ostrea, huître). Chim. Matière particulière extraite de la chair de l’huître.

OSTRÉITE s. f, (o-stré-i-te — du lat. ostrea, huître). Moll. Ancien nom des huîtres fossiles.

OSTRÉOCARPE s. m. (o-stré-o-kar-pedu gr. ostreon, huître ; karpos, fruit). Bot. Syn. d’ASpinospERMB.

OSTRÉOÏDE adj. (o-stré-o-i-de— du lat. ostreu, huître, et du gr. eidos, aspect). Hist. nat. Qui ressemble à une huître.

OSTRÉOPECTINITE s. f. (o-stré-o-pè-ktini-te — du lat. ostrea, huître ; peclen, peigne). Moll. Ancien nom des terébratules fossiles, appelées aussi hystérolithes.

OSTRÉOPHAGE s. (o-stré-o-fa-je — du lat. ostrea, huître, et du gr. -phago, je mange). Néol. Mangeur d’huîtres : D’autre part, Cuurtenay ne laisse rien à faire comme ostrkophage.Ça veut dire avateur U’huitres, traduisit Christian avec bonté. (P. Féval.)

OSTREVANT, ancien petit pays de France, province de Flandre ; Bouehain en était le ch.-l. ; il est compris aujourd’hui dans le département du Nord.

OSTRO s. m. (o-stro — lat. auster, même sens). Mur. Nom donné au vent du sud, sur la Méditerranée.

OSTRO, cap des États autrichiens, sur la côte de Dulmatie, à l’entrée O. du golfe de Gattaro, par 42<> 23’35" de lat. N. et 16° II’ 15 de long. E.

OSTROG, ville de la Russie d’Europe, gouvernement de Volhynie, ch.-l. du district de sou nom, sur la rive gauche de la "Villa, près du confluent du Horyn, à 180 kilom. de Jitomir ; pur 50° 19’ 52" de Iatit. N. et 24» 9’ 42 de long. E. ; 9,500 hab., dont 8,000 juifs. Siège de l’archevêché gréco-russe de Volhynie. On

remarque : un vieux château, une église iàtie au xve siècle et plusieurs fois restaurée. Une autre église plus ancienne et le vieux château sont à moitié ruinés. La ville contient une douzaine de fabriques, dont une moitié sont des tanneries. Une foire aux chevaux se tient h Ostrog le 6 décembre de chaque année. Ostrog appartint primitivement à de petites provinces indépendantes. Soumis à la Pologne en même temps que le reste de la Ruthénie, il prit, à partir du-xv<* siècle, un grand développement sous les princes Ostrogski, qui en tirent la capitale de leurs vastes domaines. Ostrog devint alors une ville florissante, fortifiée, industrieuse, ayant plusieurs écoles et imprimeries. C’est là que fut imprimée, en 1581, la première Bible en langue slavonne. Les guerres et les incendies mirent fin à la prospérité de la ville. Depuis le premier partage de la Pologne (1712), Ostrog appartient à la Russie.

OSTUOGOJSIi, ville de la Russie d’Europe, gouvernement de Voronej, ch.-l. du cercle de son nom, sur la rive gauche de la Sosna, par 510 40’ de Iatit’. N. et 36» 23’ de longit. E. Commerce de chevaux, do bestiaux et de suif. On y remarque plusieurs églises et un grand nombre de vastes magasins.

OSTROGOT ou OSTROGOTH, OTE s. (ostro-g-> — du germanique ost, et de goth). Géogr. Habitant de la Gothie orientale : Les iijoasion des Ostrogots.

—Fan.. Barbare, homme ignorant ou bourru : C’eit un ostrogot, un véritable ostrogot. Il faut êtrt une ostrogote pour viore ainsi loin de toute société. Le roi de Prusse trouve (es Pélopidjs une très-bonne pièce très-bien écrite ; l dit expressément que celle de Crébiltun eu d’un ostrogot. (Volt.)

— Aijectiv. Qui appartient, qui a rapport aux 0, ’trogots : Les rois ostrogots. La race ostregoti ;.

— Farn. Sauvage, barbare, dépourvu de eulbre, île politesse ou de goût : Une façon oSliiogote d’accueillir tes gens. Est-on assez rl’terminément ostrogot pour ne pas jouer

Jules César ? (Volt.) Je me mis d’abord à la méthode latine de Port - Royal, mais sans

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fruit ; ces vers ostrogots me faisaient mal au cœur et ne pouvaient entrer dans mon oreille. (J.-J. Ruuss.)

— Rem. Nous avons suivi ici l’orthographe de l’Académie ; elle écrit Ostrogot sans h, bien qu’elle écrive Goth avec un h, au mot gothique.

— Encycl. V. Goths.

OSTKOGOlIllE, partie orientale de la Gothie, en Suède, qui forme aujourd’hui la province de Linkoping. V. Gothie.

OSTROGOTIQUE OU OSTROGOTHIQUE

adj. (o-stro-g6-ti-ke — rad. Ostrogot). Kain. Sauvage, barbare : Il n’y avait dans ce salon que quatre ou cinq figures ostuogotiques jouant gravement au reversi. (G. Sand.)

OSTROGSKI (Constantin, prince), général polonais, né en 1403, mort en 1533. Il débuta dans la carrière militaire contre les Tatars et les Russes, fut fait prisonnier par ces derniers et parvint au bout de huit ans a s’évader. En 1514, il remporta sur les Russes la grande victoire d’ûrcha, ne put s’emparer de Smolensk, mais s’avança au nord jusqu’à Pskovet, parcourant le sud et l’est de la Russie ; il fit preuve d’une hardiesse, d’une vigueur et d’une activité extrêmes. Ostrogski ne fut pas moins heureux dans les campagnes suivantes. En récompense de ses services, Sigismond 1er iQ nomma hetman et généralissime des années polonaises, maréchal de la Volhynie et membre du sénat lithuanien. Cette dernière nomination fit grand bruit. Jusque-là aucun Ruthène n’avait été élevé à de hautes fonctions en Lithuanie ; mais le roi, désireux d’éteindre les rivalités des différentes provinces polonaises, crut l’occasion bien choisie en récompensant le mérite d’un homme qui avait remporté quarante victoires. Grâce à sa haute position, Ostrogski devint le protecteur et le bienfaiteur de ses coreligionnaires de l’Église grecque dissidente. — L’ainé de ses trois fils, Elib, eut pour fille la célèbre Ilalszka d’Ustrog, dont l’existence agitée et malheureuse a été le thème des’ drames de Kraszewski, de Przezdziecki et de Szujski.

OSTROGSKI (Constantin-Vasili, prince), général polonais, fils du précédent, né en 1527, mort en 1008. Il fut nommé, en 1560, voïvodede Kiev. Ostrogski exerça une grande influence dans les délibérations des Ruthènes et dans celles de leur Église (grecque Unie). Les victoires qu’il remporta sur les Tatars, dont il repoussa plusieurs invasions, lui acquirent une grande renommée. Il devint un des personnages les plus influents et les plus respectés de la Pologne. Possesseur d une fortune immense, dont les revenus s’élevaient à environ 10 millions de florins de Pologne, il en fit l’usage le plus noble. Grâce à. lui, Ostrog devint un foyer de lumière ; le prince y établit une imprimerie, fonda des écoles, fit venir des savants étrangers et fit éditer des ouvrages en ruthène et en polonais. Ostrogski mourut dans un âge avancé. — Son fils, Janvier, hérita de sa colossale fortune qui, après sa mort, passa à un paient de la famille Ostrogska, nommé Zaslawski. À la mort de ce dernier (1673) commença le procès de la succession Ostrogski, lequel dura plus de cent anseteutun immense retentissement ; l’ordre des chevaliers de Malte parvint enfin à entrer en possession du peu qui restait de cette succession, grâce à l’appui de la Russie, après le premier partage de la Pologne.

OSTHOLENKA, Ville de la Pologne russe, gouvernement de Ptock, sur la Narew, à 120 kilom. N.-E. de Varsovie ; 3,500 hab. Les Français y remportèrent un succès sur les Russes le 16 février 1807, et c’est devant cette ville que se livra une des plus importantes batailles entre les Russes et les Polonais, en 1831. V. ci-après.

Oatroicnku (bataille d’), livrée le 20 mai 1831. Lors du soulèvement de la Pologne contre la Russie, le général polonais Skrzynecki avait pris la Nurew pour ligne de défense et donné l’ordre à son armée, forte de 40,000 hommes et établie sur la rive gauche, de repasser sur la rive droite. Ce mouvement, commencé le 25 mai, devait se continuer dans la journée du 26 ; mais le 26 au matin, l’année russe, sous les ordres de Diebitch et forte de 65,000 hommes, attaqua la partie des troupes polonaises qui était encore restée sur la rive gauche. Skrzynecki, à qui de faux rapports avaient représenté le gros de l’armée de Diebitch comme beaucoup plus éloigné, pensa que quelques régiments suffiraient pour contenir ce qu’il croyait être l’avant-garde russe. La division Lubienski et la brigade Boguslawski se trouvèrent donc seules en face de toute l’armée russe. Elles ne purent tenir dans Ostrolenka, car Skrzynecki, qui n’avait pas l’intention de défendre cette ville, ne l’avait pas fortifiée. Peu à peu, acculés par les Russes à la Narew, les Polonais durent repasser cette rivière, que les Russes, profitant de la confusion, commenceront à traverser à leur suite. 4,000 Russes avaient déju passé sur la rive droite, sans que Skrzynecki se doutât du danger. Les soldats polonais, qui n’avaient pas mHngé depuis vingt-quatre heures, prenaient leur repas ou se reposaient lorsque le bruit du canon vint leur donner l’éved. Revenus de leur surprise, ils coururent aux armes. Langermann chargea les Russes, qui avaient passé sur la rive droite,

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avec tant d’énergie qu’un grand nombre do grenadiers jetèrent leurs armes et se rendirent prisonniers. Mais de nouveaux secours ne cessaient d’arriver aux Russes par les deux ponts. Lorsque Skrzynecki arriva sur le champ de bataille, 12,000 Russes avaient déjà passé la Narew. Profondément troublé, il ne donna que des ordres confus et sans ensemble. Les batteries polonaises finirent cependant par s’établir et foudroyèrent l’ennemi, qui débouchait des ponts sur la rive droite. Dès lors le sort delà bataille changea ; les Russes, après s’être maintenus au prix de grands sacrifices, furent enfin obligés de repasser le pont et de se retirer dans Ostrolenka. Le champ de bataille resta aux Polonais. Us avaient perdu 7,000 hommes, y compris quelques centaines de prisonniers et les généraux Kicki et Kaminski. Les Russes perdirent 9,000 hommes.

On reproche à Diebitch de n’avoir pas su profiter rapidement de la surprise des Polonais et de leur avoir donné le temps de se reconnaître. Quant à Skrzynecki, le peu de capacité stratégique dont il fit preuve à cette bataille, où il montra du reste un grand courage personnel, fut un des motifs qui déterminèrent sa destitution, le 18 août de la même année.

OSTROPE s. va. (o-Stro-pe). Bot. Genre de champignons, formé aux dépens des sphéries.

OSTROROG (princes), famille polonaise, d’où sont sortis plusieurs hommes de guerre et d’État remarquables. L’un d’eux, Sedzi- ■vvoï, se distingua à la bataille de Grùnwald, en 14io, et à celle de Koronow, où il battit 8,000 croisés teutoniques et fit leurs chefs prisonniers. Il commanda des expéditions en Poméranie (1433) et en Bohême. — Son frère, Dobrogost, général sous Ladislas IV, périt avec ce prince à la bataille de Varna (1444). — Stanislas Ostrorog, mort en 1477^ exerça la régence en Pologne lors du départ de Ladislas IV pour l’expédition contre les Turcs (1444). Il fut nommé voïvode de Kalisz (MM), puis de Posen (1475), remplit plusieurs missions diplomatiques à l’étranger et se distingua dans quatorze expéditions contre les Tartares, les chevaliers teutoniques, etc.-Jean Ostrorog, fils du précédent, mort en 1501, fit ses études à Bologne vers 1450. De retour en Pologne, il devint membre du conseil du roi et fut l’un des instigateurs de la guerre contre les croisés teutoniques. Comme le trésor était épuisé, il proposa des mesures financières qui furent adoptées et grâce auxquelles on put mener vigoureusement les opérations militaires. La guerre se termina par un traité avantageux pour la Pologne, signé à Thorn en 14C6. Mais, comme les chevaliers teutoniques ne pouvaient s’engager par ce traité sans le consentement du pape, Ostrorog se rendit à deux reprises à Rome où, par sa fermeté et son éloquence, il parvint à triompher des résistances du souverain pontife. De retour en Pologne, il présenta au roi un mémoire sur les vices des institutionspolonaises et sur les moyens d’y remédier. Ce mémoii’e, qui dénote une rare sagacité, des vues pleines d’élévation et de sagesse, et qui devait être soumis à la diète de Piotrkow le 6 décembre 1459, n’eut malheureusement pas les résultats qu’il en attendait. Ostrorog travailla k l’œuvre de l’unité nationale et ce fut à ses efforts que fut due la réunion pacifique aux États de la couronne des principautés de Belz et de Plock. Il fut nommé castellan de Miedzyrzec en 1460 et de Posen en 1476.-Stanislas Ostrorog, fils du précédent, devint castellan (1514), puis voïvode de Kaliàch, et fut délégué avec Jean Laski, archevêque de Guesep, au concile de Latran. Il se convertit ensuite au protestantisme et fonda des écoles de ce culte assez renommées dans la grande Pologne. — Jean ostrorog, fils du précédent, né en 1565, mort en 1622, fit ses études à Strasbourg, sous la direction du célèbre Sturmius. Revenu en Pologne, il débuta dans la carrière militaire sous les ordres de Zamoyski, à la bataille de Byczyna, où fut battu Maximilien d’Autriche (1588). Chargé ensuite d’ouvrir des négociations avec l’empereur Rodolphe, il parvint à obtenir le désistement de Maximilien à la couronne de Pologne (1589). Ostrorog combattit ensuite contre les Tartares, à la tête de soldats équipés à ses frais. Castellan (1600), puis voïvode (1610) de Posen ? il exerça par son éloquence et par son esprit politique une grande influence sur les diètes, contribua notamment à apaiser les mécontents de celle de 1613 et fit voter des subsides pour la continuation de la guerre contre la Russie. Il se retira des affaires politiques en 1619 et consacra le reste tje sa vie à des œuvres littéraires, historiques, agronomiques, etc. Il laissa quatre fils. — L’un d’eux, Stanislas Ostrorog, né en 1604, mort eu 1616, fut un enfant prodige. Destiné à la carrière ecclésiastique, il parlait latin à six ans, et k sept ans il possédait la théologie. Lorsqu’il eut neuf ans, son pore le présenta’a une assemblée d’ecclésiastiques qu’il frappa d’clonuemunt et d’admiration par la précocité do son esprit. À l’unanimité, l’enfant fut reconnu digue de recevoir la prêtrise et, avec l’autorisation du pape, il devint, à douze ans, chanoine de la cathédrale de Cracovie en 1616. Il mourut la même année. — L’ainé des fils de Jean, Nicolas Ostrorog, mort en 1652, refusa a diverses reprises un siège au sénat. Pendant

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1547

la guerre avec la Suède, il fut envoyé h Dantzig, qui menaçait de se soulever, et parvint par son éloquence à calmer l’esprit des habitants. Ostrorog se prononça, diins plusieurs discours à la diète de 1640, contre la coutume prise par certains Polonais d’accepter et de porter des titres étrangers. Il commanda en chef dans la guerre contre les Cosaques, remporta la victoire de Bar et commanda l’aile gauche à la bataille de Zbaraz. Potocki, dans sa Centurie, le place parmi les plus remarquables orateurs de son pays,

OSTROSATZ, bourg de la Turquie d’Europe (Bosnie), sangiac de Bagna-I.ouka, sur la rive gauche de l’Ouna ; 1,300 hab.

OSTROTCITATZ, bourg de la Turquie d’Europe (Bosnie), sangiac d’Herzégovine, k 13 kilom. N. de Mostar, sur la rive gauche de la Narenta ; 1,518 hab.

OSTROUMJA, STItOMJEA ou STRODM-N1TZA, ville de la Turquie d’Europe (Roumélie), sangiac de Ghiustendil, ch.-l. de district, près de la rive droite du Radovttz ; 2,000 hab. Nombreuses sources thermales. La colline sur le versant de laquelle elle est bâtie est couronnée par les ruines d’un château fort. On y remarque des mosquées, des bains publics et des jardins.

OSTROV, Ville de la Russie d’Europe (Pologne), gouvernement de Plock, cercle d’Ostrolenka et k 40 kilom. de cette dernière ville, sur la Narew ; 4,000 hab. II Ville de la Russie d’Europe (Pologne), gouvernement de Lublin, cercle de Radzyn, à 22 kilom. de Lubartow, sur la rive droite de la Tysmienitsa ; 3,000 hab. Il Ville de la Russie d’Europe, gouvernement et k 60 kilom. S. de Pskow, ch.-l. du district de son nom ; par 570 8’ de Iatit. N. et 26" il’ de longit. E., sur la rivière Vélikaia et la petite rivière Lipenka ; 2,600 hab. Elle 5e divise en doux parties : le château, quartier fort ancien, entouré de murailles et situé sur une île de la Vélikaia ; et la ville, sur la droite de la rivière ; un pont de bois établit la communication entre ces quartiers. La division du château renferme la cathédrale, sur le dôme de laquelle on voit une inscription qui annonce qti elle a été érigée il y a près de six siècles. Le district d’Ostrov (100,000 hab,) produit du blé et des bois de construction, dont la Vélikaia et ses affluents facilitent le trunport à Narya.

OSTHOVA, ville de la Turquie d’Europe (Roumélie), sangiac et à 48 kilom. E.-S.-E. de Monastir, ch.-I. de district, sur le bord septentrional d’un petit lac ; 2,500 hab.

OSTROV1TZA, bourg de la Turquie d’Europe (liosnie), sangiac de Bagila-Louka, sur la riva gauche de lOunna ; l,2S3 hab.

OSTROVNO, ville de la Russie d’Europe, gouvernement de Mohilev, cercle de Sennoï, près de la rive gauche de la Dvina du Sud. Fabriques de quincaillerie. Une division russe y fut battue par les Français en 1812.

OSTROWIEC, ville de la Russie d’Europe (Pologne), gouvernement de Rudow, cercle d’ûpatow, sur lu rive gaucho de la Kamienna ; 3,400 hab.

ÔSTRO’VVO, ville de Prusse, pfovince et régence de Posen, cercle d’Adefnau ; 7,210 hab. Gymnase, synagogue, fabriques do draps.

OSTROWSttl (Stanislas-Idzieszek), thôoloien polonais, mort en 1010. Membre de l’orre des cistercierfs, il se signala par son savoir, et le roi Sigismond III l’avait en grande estime. On a de lui une foule d’ouvrages do controverse dirigés contre les ariens polonais, et dont les principaux sont : les Livres de la véritable divinité du Christ contre les anabaptistes et en particulier contre Smiglecki (Posen, 1588) ; De Trinitate liber I, contra impia Simonis Budntfi, Martini Cechovii, Stauislai Darnovii et aliorwn antichristorum anabaptisticorum (Posen, 1591) ; Jiefutatio examinattonis Fausti iufausti Sucim, qua impius antitriniiarius conutus est respondere ad quoddani catholicoruin argumenturn pro trino et uno Deo altatum (Posen, 1594), etc.

OSTROWSK1 (Jacques), théologien polonais, mort en 1637. En 1G06, il devint chanoine de Cracovie, se lia dans cette ville avec le célèbre Pierre Skarga et acquit une grande réputation comme prédicateur. Ses sermons appartiennent aux classiques de la littérature sacrée en Pologne, quoique leur style se ressente un peu du goût affecté du xvtic siècle. On a de lui : Dialogue ou Conversation d’un catholique avec un éoangëlique (Cracovie, 1604) ; Défense du sermon du prêtre f terre Skarga contre Smulcius, miuislre de Jlakow (Cracovie, 1608) ; Vie sur ta terre de Jésus-Christ, le Dieu de justice, ouvrage écrit en prose et en vers (Cracovie, sans date) ; divers recueils de Sermons, etc.

OSTIIOWSK1 (Antoine-Casimir), prélat polonais, né en 1712, inorc en 1784. Après avoir servi dans l’armée de Stanislas Leczynski, lors de la seconde tentative faite par ce prince pour remonter sur le trône de Pologne, il embrassa l’état ecclésiastique, obtint successivement plusieurs canonicats, notamment k Cracovie en 1747, devint, en 1749, chancelier de cette ville, puis officiai de Var sovie, et, par ces dernières fonctions, so trouva mis en relations directes avec la cour En 1752, le roi Auguste III lo nomma évêque de Livonie, et, onze ans plus tard, il passa au

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