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et d’enthousiasme, tant il avait besoin, dans son aveugle bonté, de se réconcilier, d’aimer ses ennemis et d’être éternellement dupe. Les ennemis de la Révolution n’en reprirent que plus d’audace et d’insolence, dès qu’ils cessèrent de craindre. Ils s’attachèrent à représenter ces journées comme un acte de brigandage, à persuader à la France et à l’Europe que Louis XVI n’était plus que le prisonnier de l’anarchie, l’otage d’une cité rebelle, entouré d’assassins et de bourreaux ; ils firent insérer dans les papiers anglais une relation pleine des plus vils mensonges, tels que la fable hideuse du perruquier de Sèvres contraint de raser et de friser les têtes coupées des deux gardes du corps, etc. Il est inutile d’ajouter que ces ignobles historiettes ne sont corroborées par aucun témoignage ; elles ont été inventées après coup, et des écrivains royalistes même ont eu la pudeur de les rejeter de leurs récits.


Octobre 1870 (JOURNÉE DU 31), un des épisodes révolutionnaires du siège de Paris. Cet événement sert ordinairement de thème à ceux qui, après avoir entravé la défense par leur pusillanimité, voudraient mettre sur le compte de l’agitation parisienne l’échec de lu résistance de la capitale. C’est le cas, par exemple, de M. Jules Favre, qui, dans son livre : le Gouvernement de la Défense national* ;, a donné da cette journée un récit, ou plutôt une esquisse beaucoup trop partiale, et empreinte surtout de préoccupations personnelles.

Sans approuver les mouvements tumultueux, les dissensions intérieures en présence de l’ennemi, nous nous attacherons à rétablir la vérité, à rechercher les causes, k faire en un mot la part de chacun dans ce drame révolutionnaire et parisien. Outre les documents officiels et les récits divers, nous consulterons les Notes pour l’histoire du 31 octobre 1870, publiées dans le journal la République française des 28 et 31 janvier 1872. Cette relation, d’un haut intérêt et qui n’est pas signée (comme tous les articles de ce journal), est de M. Charles Floquet, qui était, lors des événements, l’un des adjoints au maire de Paris et conséqueminent bien placé pour voir. On sait que M. Floquet, nommé représentant de Paris après l’armistice, donna sa démission par suite de l’attitude antirépublicaine de la majorité de l’Assemblée, fit les plus courageux efforts pour amener une transaction entre Paris et Versailles, à l’époque de la Commune, et fut nommé, en 1872, membre du conseil municipal de Paris.

La journée du dimanche 30 octobre avait été pleine d’émotions patriotiques, remplie par les enrôlements volontaires pour les bataillons de marche de la garde nationale. La masse de la population croyait encore que Trochu et les chefs de la Défense étaient sérieusement résolus k une résistance a outrance, et Jules Favre en avait encore donné l’assurance dans la dernière réunion des maires. Cependant il y avait de l’agitation dans les esprits ; une minorité clairvoyante accusait le gouvernement, et des bruits d’armistice, même de capitulation, troublaient cette admirable population, dont le patriotisme n’avait pas été attiédi par les effroyables-privations du siège et qui ne demandaitqu’a souffrir encore et k livrer le combat suprême contre les Prussiens.

Cette journée du 30 fut attristée par la perte du Bourget, enlevé le 28 par d audacieux volontaires et qui fut repris par les Prussiens, par suite de la négligence de l’administration militaire, qui n’avait su ni fortilier ni armer suffisamment cette importante position si vaillamment conquise. D’un autre côté, M. Thiers était arrivé à Paris avec des projets d’armistice ; enfin le gouvernement avait reçu la nouvelle de la capitulation de Metz, annoncée deux jours auparavant par Félix Pyat dans son journal le Combat, et qui avait, alors été violemment démentie par le Journal officiel.

Toutes ces nouvelles lamentables, annoncées à la population pur l’Officiel du 31, causèrent une vive émotion. L’instinct populaire avait deviné l’importance de l’affaire du Bourget ; en outre, on sentait que la reddition de Metz allait permettre aux Prussiens d’amener sous Paris des forces considérables et un immense matériel de siège ; enfin l’armistice n’apparaissait fort justement que comme la préface d’une humiliante capitulation. L’incapacité, la tiédeur de Trochu et des autres chefs de la Défense éclataient de plus en plu3 k tous les yeux, et quelques-uns même attribuaient à la trahison ce qui n’était que le fait de l’ineptie et du manque d’enthousiasme et de foi patriotique.

Pour calmer l’émotion publique, le maire do Paris, Étienne Arago, et ses adjoints, Floquet, Brisson, Hérisson et Clamageran, résolurent de convoquer, dans la journée même, — une réunion des maires d’arrondissement pour leur proposer une résolution tendant k demander au gouvernement de -décréter des élections municipales.

On sait que la restitution des libertés municipales à la ville de Paris avait été l’une des revendications les plus énergiquement soutenues par l’opposition démocratique sous l’Empire. Jusqu’alors on avait hésité k appeler au scrutin une population entièrement occupée k s’armer et k s’exercer militairement • d’un autre côté, les hommes de la Défense

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craignaient probablement qu’une municipalité élue ne devint trop puissante et ne contre-balançât leur autorité.

Beaucoup de citoyens pensaient que dans une ville investie, séparée du reste du monde, une administration communale, issue du suffrage universel, appuyée sur la population, agirait, plus énergiquement sur la direction militaire et contribuerait k pousser vigoureusement la défense. Cette idée gagnait chaque jour du terrain, et déjk les plus ardents ne se bornaient plus k demander une municipalité, ils voulaient une Commune souveraine remplaçant le gouvernement de la Défense. C’est cette idée qui devait triompher le 18 mars, alors que, Paris étant rentré en communication avec le reste de la France, elle n’avait plus d’autre raison d’être que la résistance aux projets avérés de restauration monarchique. Les hommes sensés voyaient bien qu’il y avait urgence pour le gouvernement k donner satisfaction à ce courant d’opinion, sous peine de le voir déborder et amener les plus grands malheurs. Cette nécessité était signalée comme impérieuse par la presse et par les citoyens dévoués qui remplissaient les fonctions municipales dans les arrondissements. Nous n’en citerons qu’un exemple. C’est une pièce officielle adressée k la mairie centrale par un homme énergique et clairvoyant, M. Lafont, adjoint au 18« arrondissement (Montmartre). Dans cette pièce, qui traito surtout de questions administratives, et qui est datée du 4 octobre, M. Lafont montre Je mécontentement s’accentuant de plus en plus, par suite du peu d’énergie des chefs de la Défense ; il signale les progrès de l’idée municipale dans son arrondissement, si important comme population {et qui devait jouer un rôle si considérable dans le mouvement communal) ; enfin, il adjure le maire de Paris (Étienne Arago) de faire tous ses efforts auprès du gouvernement pour qu’il soit porté remède au mal par une attitude plus patriotiquement énergique et résolue ; et il ajoute : < Tel est aujourd’hui chez nous l’état de l’opinion. Il est de mon devoir de vous le signaler, du vôtre de porter ces observations, dégagées de tout parti pris, k la connaissance de qui de droit. On ne demande plus qu’une chose en ce moment : une Commune éiue par le suffrage universel. Soyez ^certain que ce desideratum ne tardera pas k se traduire par des faits. •

On ne pouvait parler plus judicieusement ni mieux prévoir 1 avenir. Mais ces avertissements si graves restaient sans action sur le gouvernement qui, après avoir antérieurement décrété les élections municipales, les avait bientôt ajournées, malgré l’avis des maires de Paris. Cet antagonisme entre le gouvernement et une partie considérable de la population ne pouvait manquer de produire un éclat.

Les maires avaient répondu k l’appel qui leur avait été adressé, et, le 31 à une heure, ils étaient réunis k J’Hotel de ville, sous la présidence d’Étienne Arago. À l’unanimité, ils votèrent la résolution proposée par la mairie centrale, c’est-à-dire la demande d’élections municipales immédiates, comme stimulant et auxiliaire pour la défense, et, en outre, comme moyen légal de calmer l’émotion publique. Ce vœu fut aussitôt porté aux membres du gouvernement. Mais déjà de nombreux rassemblements étaient formés sur la place de l’Hotel-de-Ville, et des députations nombreuses se présentaient devant les membres de la Défense pour leur faire part des inquiétudes, des irritations et des vœux de la populution. Au milieu de ces scènes tumultueuses, le gouvernement put cependant délibérer sur la proposition des maires, et il l’adopta k la majorité, quoi qu’en dise M. Jules Favre dans son livre. (Floquet.) La promesse d’élections municipales à bref délai fut annoncée à la foule ; mais déjk cette concession ne suffisait plus ; le palais était envahi par une multitude frémissante. Trochu se voit reprocher sa mollesse et son incurie, Jules Favre est accusé d’énerver la défense par ses négociations d’armistice. Pas d’armistice 1 Le peuple do Paris veut la lutte k outrance ; le gouvernement a donné assez de preuves de son impuissance : il n’avait plus qu’à se retirer pour céder la place k des citoyens plus énergiques. Au reste, il était comme prisonnier de fait, par suite de l’envahissement progressif.

Un tumulte inexprimable régnait dans tout le palais, et, dans chaque salle, la foule discutait confusément des listes variées pour la composition d’un gouvernement nouveau. Sur presque toutes les listes figurait le nom deDorian, justement populaire, quoique membre de la Défense, parce qu’il avait fait de son ministère (travaux publics) le centre actif de l’armement parisien. Dorian, homme loyal autant que républicain énergique, ne pouvait accepter d’être porté contre ses collègues. Il consentait seulement a présider une commission chargée de poursuivre la réalisation des élections municipales.

Vers quatre heures, Flourens, après avoir sans succès tenté d’entraîner les cinq bataillons de Belleville qu’il avait commandés jusqu’au 5 octobre, descendit sur l’Hôtel de ville k la tête du corps qu’il commandait alors, un bataillon de marche connu sous le nom do tirailleurs de Flourens, et composé de ■100 hommes. Il les disposa sur le quai, pénétra dans le palais communal, acclamé par la

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foule, et proposa lui-même une liste de citoyens devant former un comité provisoire chargé de remplacer le gouvernement, de faire procéder aux élections d’une commune et de tenir l’intérim du pouvoir dans l’intervalle. Cette liste comprenait : Dorian, Flourens, Mottu, Victor Hugo, Louis Blanc, Delescluze, Blanqui, Miliière, Raspail, Félix Pyat, Rochefort et quelques autres. Il va sans dire que la plupart de ces citoyens n’avaient pas été consultés.

Pendant toutes ces scènes, Blanqui était arrivé k l’Hôtel de ville vers six heures. Invité par des gardes nationaux à prendre possession de son poste, il s’assied à une table et signe des ordres pour assurer le succès de la nouvelle révolution ; mais la plupart ne purent être exécutés.

La plus grande confusion régnait d’ailleurs dans le palais comme sur la place, et le moindre incident pouvait amener les luttes les plus sanglantes. Jules Favre, Simon, Tamisier, Le Flô étaient gardés k vue dans une salle par des tirailleurs de Flourens ; Trochu, Ferry, Pelletan, Garnier-Pagès, Emmanuel Arago étaient parvenus k sortir de l’Hôtel de ville ; quant k Ernest Picard, il s’était esquivé dès la première heure, et, du ministère de la guerre, il essayait d’organiser la résistance.

Cependant la municipalité et les maires d’arrondissement continuaient a s’épuiser en courageux efforts pour trouver une issue pacifique au conflit. Fort du consentement de ses collègues, Dorian continuait k offrir son concours pour faire procéder- dans le plus bref délai aux élections municipales. Miliière lui-même cherchait k faire prévaloir cette idée au milieu du tumulte de cette journée. Vu l’urgence, il fut décidé que la convocation des électeurs serait faite pour le lendemain, les maires s’engagoant à mettre tout leur zèle pour rendre possible cette opération extraordinaire. Une proclamation convoquant les électeurs pour le 1er novembre, fut rédigée, imprimée et affichée dans la nuit, par les soins de Floquet, Brisson et Georges Avenel, chef de la correspondance à la mairie centrale. Elle était signée de Dorian, comme président de la commission des élections municipales, de Schœlcher, vice-président, du maire de Paris et de ses adjoints.

À dix heures du soir, les maires, réunis au 2» arrondissement, s’occupaient des moyens pratiques de l’élection, pendant que Dorian et Edmond Adam, préfet de police, faisaient tous leurs efforts pour obtenir sur cette base l’évacuation de l’Hôtel de ville.

Pendant ce temps, à travers les rues obscures de la ville assiégée, sous une pluie glacée, les bataillons se dirigeaient sur l’Hôtel de ville et s’amoncçlaient sur la place et aux environs, les uns pour le mouvement, .les autres contre. D’une minute k l’autre, un choc terrible pouvait avoir lieu. M. Ch. Ferry, frère du membre du gouvernement, avait amené le lOfie, du faubourg Saiut-Germaiu ; ce bataillon avait envahi l’Hôtel de ville et maltraité Blanqui, qui fut sauvé d’un danger réel par quelques tirailleurs de Flourens. D’un autre côté, Jules Ferry, délégué par Trochu, accourait vers minuit avec d’autres bataillons, essayant de pénétrer par le derrière du palais. Delescluze vint rengager k suspendre toute attaque, dans l’intérêt de ses collègues prisonniers, s’engageant lui-même k faire tous ses efforts pour amener l’évacuation de l’Hôtel de ville. Il avait, ainsi que Félix Pyat, une intelligence assez nette de la situation pour voir que ce mouvement désordonné ne pouvait aboutir et que la force revenait de minute en minute au gouvernement. Aussi se contentait-il de la promesse des élections municipales et ne donna-t-il aucune signature. Il avait été compris dans la commission provisoire sur les listes variées dressées confusément dans les diverses salles ; mais en réalité cette commission, noyée dans la foule, ne put se constituer. Quelques membres seulement parvinrent k se réunir un moment et votèrent une déclaration proposée par Delescluze et dans le sens indiqué ci-dessus ; puis ils rejoignirent Dorian dans le cabinet du maire, et il fut convenu entre eux que l’Hôtel de ville serait évacué sous la condition des élections du lendemain, et qu’en outre il n’y aurait nulles représailles, nulles poursuites k l’occasion des faits accomplis. Cet accord était imposé par les circonstances, en prévision des malheurs qui pouvaient arriver dans cette nuit tumultueuse, quand tant d’éléments divers étaient en présence.

La majorité de la garde nationale n’était pas opposée, dans l’origine, à une manifestation destinée à donner plus d’énergie k la défense ; mais, outre qu’elle était peu disposée k abandonner la direction gouvernementale k Blanqui, Félix Pyat, Flourens, Delescluze et autres chefs du radicalisme, elle entrevoyait en ce moment le spectre menaçant de la guerre civile, qui lui apparaissait comme Te prélude de la capitulation. Il résultait de ces dispositions que la situation des hommes de la Défense s’était en quelques heures notablement améliorée.

Un incident fort grave vint rendre plus critique la position des ’hommes du mouvement. Deux bataillons de mobiles bretons, pénétrant par le souterrain qui relie l’Hôtel de ville k la caserne Napoléon, envahit le palais ; Ferry y pénétrait également avec ses

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gardes nationaux pour délivrer ses collègues. orian et d’autres citoyens s’interposèrent courageusement pour éviter l’effusion du sang. Mais, d’ailleurs, l’évacuation était déjk commencée, sur la foi des engagements pris, et auxquels il est certain que les membres présents du gouvernement avaient souscrit. Blanqui était sorti donnant le bras k Tumisier, général en chef de la garde nationale ; d’autres membres de la Défense sortirent également avec dés chefs du mouvement, en signe de réconciliation et pour éviter tout conflit ; Flourens repartit paisiblement pour Belleville k la tête de ses tirailleurs. Il était environ quatre heures du matin (1er novembre).

Quant aux conventions qui avaient facilité cette solution pacifique, le gouvernement no se crut pas obligé k les tenir, bien que la plupart de ses membres y eussent adhéré verbalement. Il interdit les élections annoncées pour le îer novembre, désavouant ainsi la mairie centale, les municipalités d’arrondissement, le ministre Dorian, le préfet de police Edmond Adam, le général de la garde nationale Tamisier, le commandant de l’artillerie Schœlcher, etc. Dans une première proclamation, il promit de consulter les citoyens de Paris sur la question de savoir s’ils voulaient nommer une municipalité et un gouvernement. Mais il oublia aussitôt cette promesse et décréta, le 2 novembre, un plébiscite sur l’existence du gouvernement tel qu’il était, et l’élection, non d’une municipalité centrale, mais simplement des maires et adjoints d’arrondissement. Il triompha naturellement

Far le procédé plébiscitaire, tant reproché k Empire ; toutes les dissidences s’effacèrent dans la crainte de provoquer une crise funeste, et il obtint une très-forte majorité, en faisant voter les soldats, les mobiles étrangers k la cité, etc. Mais ce consentement, en quelque sorte forcé ; ne pouvait raisonnablement passer pour une adhésion formelle k tous ses actes.

« Se croyant dès lors tout-puissants, les hommes de la Défense crurent pouvoir se dispenser d’être justes. Des chefs de bataillon furent révoqués, des poursuites ordonnées contre les chefs du mouvement. Mis en demeure de faire les arrestations, le préfet de police Edmond Adam s’y refusa, affirmant en face du conseil l’existence de la promesse positivement faite qu’aucune poursuite n’auruit lieu, et il donna sa démission plutôt que de manquer k la parole donnée. On trouva un homme plus complaisant, un avocat obscur du nom de Cresson, ami de Picard, qu’on nomma préfet de police, et qui lança une quarantaine de mandats d’amener. Tibaldi, Vermorel, Vésinier, Félix Pyat, Tridon et d’autres forent arrêtés ; Flourens, arrêté aussi un peu plus tard, fut délivré le 22 janvier (v. janvier). Après plusieurs mois de détention, les uns furent relâchés, d’autres acquittés. Arrêté dans le Midi après la conclusion de la paix, Blanqui, après tant d’événements qui eussent dû désarmer les haines, fut traduit devant un conseil de guerre et condamné k la déportation.


OCTOCARBURE s. m. (o-kto-kar-bu-redu préf. oclo, et de carbure). Chim. Carbure d’hydrogène extrait du gaz de l’éclairage comprimé.

OCTOCÈRE adj. (o-kto-sè-re — du gr. nktà, huit ; keras, corne). Mo ! !. Qui a huit cornes ou tentacules.

— s. m. pi, Famille de mollusques céphalopodes, comprenant le genre poulpe. Il On dit aussi octopodks.

OCTOCORNE adj. (o-kto-kor-ne — du préf. octo, et de corne). Zool, Qui a huit cornes.

OCTOCOSTÉ, ÉE adj. (o-kto-ko-slô— du lat. octo, huit ; costa, côte). Zool. Qui a huit côtes saillantes.

OCTOCULÉ, ÉE adj. (o-kto-ku-lé). Zool. Syn. de octonocclê.

OCTODACTYLE adj. (o-kto-da-kti-le — du gr. oklô, huit ; daktulos, doigt). Zool. Qui a huit doigts.

’ OCTODÉCIMAL, ALE adj. (o-kto-dé-si-mal, a-le — du préf. octo, et de décimal). Miner. Se dit d’un cristal qui a dix-huit faces.

OCTODECIMGUTTÉ, ÉE adj. (o-kto-désimin-gu-té —.du lat. octo, huit ; decem, dix ; gutta, goutte). Entom. Qui porto dix-huit taches en forme de gouttes.

OCTODENTÉ, ÉE adj. (o-kto-dan-té — du préf. octo, et de dénié), Zool. Qui a huit dents.

OCTODICÈRE s. f. (o-kto-di-sè-re — du gr. oklô, huit ; dis, deux fois ; keras, corne). Bot. Genre de mousses, de la tribu des bryacées, comprenant des espèces qui croissent dans les eaux de source des régions tempérées.

OCTODON s. m. (o-kto-don — du gr. octâ, huit ; odous, dent). Mamm. Genre de mammifères rongeurs, voisin des hélamys, dont l’espèce 13’pe habite les environs de Valparaiso.

— Bot. Genre de plantes, de la famille des rubiacées, tribu des colféacées, comprenant des espèces qui croissent en Guinée.

OCTODONTIDE adj. (o-kto-don-ti-de — da ’ octodon, et du gr. eidos, aspect). Mamm. Qui ressemble ou qui se rapporte k l’octodon,

— s. m. pl. Famille do mammifères rongeurs ayant pour type le genre octodon.


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