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NOMË

Il suffirait ensuite de changer la terminaison de ce mot pour avoir les noms des diverses fonctions dérivées de la benzine. Le phénol serait du pentasexol, l’aniline de la pentasexylamine, etc. Cette nomenclature, au point de vue de l’enseignement, serait évidemment supérieure à la masse de noms, véritable chaos, que nous avons aujourd’hui. On lui a objecté qu’elle ne rend pas compte de l’isomérie ; ce reproche n’est peut-être pas très-juste. Quand l’isomérie tient à une différence de fonctions, rien ne serait plus facile que de l’exprimer par une désinence particulière. Le toluène C7H8 devenant du pentheptène, il est évident qu’on pourrait employer des désinences différentes pour indiquer le phénol et l’alcool, l’ammoniaque primaire phénique et l’ammoniaque primaire alcoolique, qui en dérivent. On désignerait, par exemple, le phénol crésylique CH.80 par le nom de penthepténol, et l’alcool benzylique C1180 par le nom de penthepténéthol ; de même la toluidine C7H, AzHs deviendrait de la penthepténoline et la benzylamine serait delà penthepténéthofine, etc. Resteraient les isoméries qui ne se traduisent pas par des différences de fonctions, comme celles des divers cumènes. Mais, déjà aujourd’hui, on ne désigne pas les corps par des noms différents, mais par des lettres grecques que l’on met après ou par des explications. Ainsi, pour exprimer les deux cumènes, on ne dit généralement pas triméthylbenzine et propyl-benzine, à moins qu’on ne veuille montrer en quoi consiste leur isomérie ; on dit cumène de l’essence de cumin, ou cumène du goudron. On dirait de même pentaxorène de l’essence de cumin ou pentaxorène du goudron. On dit encore cumène a et cumène p ; on dirait pentaxorène a et pentaxorène p. Enfin, si l’on voulait exprimer la composition de ces deux corps par des noms analogues à propyl-benzine et triméthyl-benzine, la benzine étant du pentasexène, le méthyle étant du monoprotyle et le propyle du monotéryle, on dirait monotéryl-pentasexène et trimonoprotyl-pentasexène.

Une telle nomenclature pourrait être adoptée sans inconvénient. Les mots qu’elle donnerait ne seraient certainement pas beaucoup plus barbares que la plupart des mots adoptés, comme hydrate de méthyl-éthyl-di-butylammonium, d’autant plus qu’on pourrait convenir de certaines abréviations.

— Hist. nat. La nomenclature, en histoire naturelle, est cette partie de la science qui a pour objet l’art d’assigner à chaque être ou à chaque organe, ainsi qu’a chacun des groupes établis pour la classification, le nom qui lui est propre, d’après les principes usités dans les méthodes. « En remontant à son étymologie latine, dit T. de Berneaud, ce mot signifie renonciation des mots en usage dans une langue, et, scientifiquement pris, c’est le catalogue des expressions convenues pour noter les faits, les rendre palpables à l’esprit et les transmettre à la postérité, pour caractériser nettement les productions de la nature et leur assigner une place positive, invariable., dans une méthode, dans un système adopté. » Dire que la nomenclature n’est qu’un jeu de mémoire, ou croire qu’elle constitue toute la science, c’est tomber de part et d’autre dans un excès et une confusion regrettables. La nomenclature n’est qu’une clef qui donne accès dans la science ; c’est un des moyens de connaître ce qu’ont fait nos prédécesseurs et d’aller plus loin qu’eux.

Tous ceux qui se sont occupés, à un point de vue quelconque, des êtres animés ont senti le besoin de donner un nom à chaque espèce, soit pour fixer et favoriser leur mémoire, soit pour pouvoir communiquer avec les autres hommes. Mais, comme le même être vit ou croit dans des pays habités par des peuples divers, il en est résulté que chacun de ces êtres a reçu différents noms dans l’usage vulgaire. « L’incohérence de ces noms, dit de Candolle, a été sentie dès les premières époques de la science, et tous les naturalistes se sont accordés sur la nécessité d’une nomenclature unique et universelle ; mais, s’ils ont reconnu unanimement le principe général, ils n’ont pas été si facilement d’accord sur ce qui devait déterminer cette nomenclature universelle. » Aussi, la distinction positive dos espèces dont parlent les anciens, des faits qu’ils ont recueillis et étudiés, "n’est ni facile ni certaine, parce qu’ils n’écrivaient que pour eux ou pour leurs compatriotes, et cet état de choses, qui s’est prolongé pendant de longs siècles, n’a pas peu contribué à exercer la patience et la sagacité des érudits et des commentateurs.

Dans l’origine, les naturalistes se contentèrent de décrire les hommes et les animaux connus du peuple, et de leur donner les noms vulgaires qu’ils portaient en Grèce et en Italie ; les savants de la Renaissance suivirent cet exemple. Mais donner un nom particulier à chaque être, c’eût été rebuter la plus vaste mémoire. D’un autre côté, ces noms, n’ayant aucun rapport entre eux, ne donnaient aucune idée des ressemblances frappantes qui existent entre certains animaux ou eertairts végétaux.

Lors donc qu’il s’agit de nommer un être très-analogue à un autre déjà connu, on eut l’idée de lui donner le nom de ce dernier, en y ajoutant un mot pour le distinguer. Ce fut la première idée du genre, et c’est ce que font encore instinctivement les personnes étran NOMË

gères au langage exact des sciences naturel- ’ les. « Mais, ajoute de Candolle, à mesure que le nombre des espèces connues augmenta, on fut obligé d’allonger ces noms comparatifs et on les changea peu à peu en véritables phrases. La longueur de ces phrases augmenta encore dans la suite, quand on voulut y faire entrer l’indication des caractères précis ; alors un nom se trouva occuper jusqu’à deux et trois lignes. De pareils noms ne pouvaient plus être usuels ; leur longueur était telle que la mémoire la plus habile ne pouvait les, retenir qu’à peu près’ leur texture ne les rendait accessibles quà ceux qui possédaient le latin ; enfin, surtout, le moindre livre, le moindre catalogue devenait tellement vaste, que la science courait risque de s’ensevelir sous des tas de volumes. »

En 1753, Linné créa la nomenclature binaire, qui consiste à désigner chaque être par deux noms, l’un générique, commun à toutes les espèces d’un genre, l’autre spécifique, particulier à chaque espèce ; exemple : mésange charbonnière, mésange à moustaches, chêne rouvre, chêne yeuse, etc. On peut comparer ce genre de dénominations à ce qui existe dans les nations civilisées pour les noms des individus, le nom générique étant en quelque sorte le nom de famille, et le nom spécifique se rapportant au prénom. Les avantages de cette méthode, qui permet de désigner tous les êtres avec un nombre de termes relativement restreint, ont été facilement appréciés, et aujourd’hui la nomenclature binaire ou linnéenne est généralement admise. Sans doute, elle a quelques inconvénients ; comme elle prend pour base le genre, plus arbitraire et moins bien défini que l’espèce, il arrive souvent qu’un être doit changer de nom lorsqu’une étude plus approfondie fait reconnaître qu’il appartient à un autre genre déjà connu, ou qu’il doit former le type d’un genre nouveau. D’un autre côté, quelques auteurs ont cherché à perfectionner dans quelques-uns de ses détails la nomenclature linnéenne ; mais en général ils ont peu réussi ; on s’en tient et ou s’en tiendra probablement toujours aux principes formulés par le naturaliste suédois.

« Le but de la nomenclature de l’histoire naturelle, dit encore de Candolle, est d’être universelle, -commune aux savants de toutes les nations et, un jour peut-être, aux nations elles-mêmes ; il faut d’abord, pour parvenir à ce but, que cette nomenclature soit établie dans une langue commune à tous les peuples civilisés, et cette langue est le latin. Tous les noms des êtres naturels et tous les termes de la science sont donc en latin ; tous les noms et les termes admis dans les diverses langues doivent être considérés comme des traductions du véritable nom. » Celte règle, admise par tous les naturalistes sans exception, a épargné à la zoologie et à la botanique l’embarras qui se retrouve dans la géographie, la minéralogie et les autres sciences, où les noms sont établis par chaque peuple dans Sa langue.

Mais ces noms latins doivent être formés d’après les règles de la grammaire générale ; ceux qui sont empruntés au grec ou aux lanfues modernes reçoivent, autant que possile, une forme latine, et il n’est pas permis de l’aire des noms hybrides, c’est-à-dire moitié grecs, moitié latins. « Pour qu’une nomenclature puisse devenir universelle, ajoute de Candolle, il faut qu’elle soit fixe, et la fixité de celle de l’histoire naturelle est fondée sur ce troisième principe, qui, pour avoir été souvent méconnu, n’en est pas moins certain : c’est que le premier qui découvre un être ou qui l’enregistre dans le catalogue de la nature a le droit de lui donner un nom et que ce nom doit être nécessairement admis, à moins qu’il n’appartienne déjà à un autre être ou qu’il ne pèche contre les règles essentielles de la nomenclature. »

Les noms génériques des êtres et, en particulier, des végétaux ont des origines très-diverses, que l’immortel auteur du Pantagruêlion, François Rabelais, a parfaitement exposées dans son vieux langage : « Je trouve, dit-il, que les plantes sont nommées en diverses manières ; les unes ont pris le nom de celui qui premier les inventa, congneut, monstra, cultiva, apprivoisa et appropria, comme mercurialis de Mercure, panacée de Panace, fille d’Escuiapius, etc. Les aultres ont retenu le nom des régions desquelles furent ailleurs transportées, comme pommes médices, ce sont poncitres, de Médie, en laquelle furent premièrementtrouvées ; pommes puniegues, ce sont grenades apportées de Punicie, c’est Carthaige, etc. Les aultres ont leur nom par antiphrase et contrariété, comme absinthe, au contraire de pinthe, car il est fâcheux k boire ; holosteon, c’est tout de os ; au contraire, car herbe n’est on nature plus fragile et plus tendre qu’il est... Aultres sont nommées par leurs vertus et opérations, comme aristolochia, qui aide les femmes en mal d’enfant ; lichen, qui guérit les maladies de son nom, etc. Les aultres par les admirables qualités qu’on a veues en elles, comme héliotrope, c’est solsy, qui suit le soleil, car le soleil levant, il s’épanouit ; montant, il monte ; déclinant, il décline ; se cachant, il se clost ; adianium, car jamais ne retient humidité, quoiqu’il naisse près les eaux, etc. Aultres par métamorphoses d’hommes et femmes de nom semblable, comme daphné, c’est l’arbre de Daphné ; myrte, de Myrsine, etc.

NOME

Aultres par similitude, comme hippuris (c’est preste), car elle ressemble à queue de cheval ; alopecuros, qui ressemble à la queue de renard, etc. Les aultres, de leurs formes, comme trefueil, qui a trois feuilles ; pentap/iyllon, qui a cinq feuilles, etc. »

Les noms de genres doivent toujours être des substantifs et ne pas exprimer une idée contradictoire avec le caractère générique ; ils doivent aussi, autant que possible, exprimer le caractère essentiel ; mais cette règle n’est pas toujours facile à observer. Quelquefois, ces noms sont allégoriques ; ainsi, on appelle naïade une plante d’eau douce ; danaïde, un genre où les organes femelles étouffent les mâles. Adanson avait une singulière manière de former les noms génériques ; il tirait les lettres au sort ; ainsi ont été faits kalanchoe, lolpis, talinum, etc. Beaucoup de noms de genres ont été formés en latinisant les noms propres des naturalistes ou des hommes qui, à des titres divers, ont rendu service aux sciences naturelles ; tels sont les noms d’eup/ioriia, magnolia, cuvieria, péronia, linnéa, virgilia, strelitzia, etc. Très-souvent aussi on a conservé, avec plus ou moins de bonheur, les noms donnés par les anciens : bos (boeuf), equus (cheval), prunus (prunier), quercus (chêne), etc. ; mais, d’autres fois, on les a appliqués à des genres différents. Enfin, on a emprunté un certain nombre de noms aux idiomes étrangers ou même aux dialectes et aux patois, comma gingko, aucuba, yucca, limbarda, etc.

Les noms d’espèces sont plus faciles à établir et on a plus de latitude à cet égard ; on peut prendre à volonté des substantifs ou des adjectifs, quelquefois même des verbes, comme noli tangere (ne touchez pas). L’essentiel est que ces noms n’impliquent aucune contradiction avec les caractères de l’être. Ces noms peuvent rappeler un caractère, une propriété, un trait de mœurs ou d’organisation, le port, la patrie, la station ou 1 Habitation, la forme, la couleur, les usages, le nom de l’inventeur ou du descripteur, etc. On donne aussi quelquefois des noms latins aux simples variétés, mais seulement quand elles présentent un caractère assez fixe et assez important. Quant aux innombrables races produites par l’homme chez quelques animaux domestiques comme parmi les fleurs, les fruits ou les légumes, la plus grande latitude est généralement laissée à cet égard aux obtenteurs.

Les groupes supérieurs aux genres, tels que les tribus ou les familles, se désignent quelquefois par un caractère général ; tels sont les noms de plantigrades, longicornes, ombellifères, légumineuses, etc. ; mais plussouvent par le nom latin du genre type ou principal, auquel on ajoute des désinences diverses, comme féliens, anaiidés, cancériens, maloacées, etc. Enfin, les groupes de l’ordre le plus élevé, comme les classes ou les embranchements, sont désignés quelquefois par

des noms pris dans le langage vulgaire et introduits avec un sens plus précis dans la langue scientifique, comme oiseaux, poissons, vers, etc. ; le plus souvent par des noms empruntés au grec et au latin et exprimant le caractère le plus général et le plus important ; tels sont mammifères, reptiles, insectes, mollusques, cryptogames, etc.

Nous n’avons parlé que de la nomenclature latine ou scientifique, la seule exacte et rigoureuse. Ce n’est pas à dire qu’on no doive pas employer les noms vulgaires, lorsqu’ils ont une signification nettement déterminée ; mais souvent il n’en est pas ainsi : un mémo nom sert à désigner des êtres fort différents. Enfin, il est beaucoup de plantes ou d’unimaux qui, observés seulement par les savants, n’ont pas de nom populaire ; on y supplée en traduisant dans la langue usuelle les termes scientifiques.

NOMENCLATURE !» v. a. ou tr. (no-mankla-tu-ié

— rad. nomenclature), Néol. Ranger, classer, nommer méthodiquement : No MENCLATURER des plantes. NOMENCLATURER

des mots.

NOMENCLATUR1ER s. m. (no-raan-kla-turié

— rad. nomenclature). Par dénigr. Faiseur de nomenclatures.

NOMÉNOÉ ou NOMINOÉ, comte ou duc de Bretagne, mort à Vendôme en 851. Il tenta de se rendre indépendant des Francs vers 82-1, prit le titre de roi, chassa les pirates normands et soutint une guerre heureuse contre Charles le Chauve. Il laissa en mourant le pouvoir à son fils Erispoé, qui continua la guerre avec Succès et parvint à conserver l’intégrité du duché de Bretagne.

NOMENTAN, ANE s. et adj. (no-main-tan, a-ne). Géogr. anc. Habitant de Nomentum ; qui appartient à cette ville ou à ses habitants : Les Nomentans. La population momkn-

TANE.

NOMENTUM, aujourd’hui Lamentano, ville de l’Italie ancienne, dans la Sabine, à 16 kilom. N.-E. de Rome. Elle donnait son nom à la voie Nomenlana, qui conduisait de Rome à Noinentum et qui passait au mont Sacré.

NOR1ENY, bourg de France (Meurthe-et-Moselle), ch.-l. de cant., arrond. et à 28 kilom. de Nancy, sur la rive droite do la Saille ; pop. aggl., 1,142 hab. — pop. tôt., 1,231 hab. Tanneries, teintureries, draps communs, brasseries, huileries, four à chaux. Vestiges d’anciennes fortifications ; beau pont do sept ai NOMI

1075

ches ; église en partie du xnt" siècle, renfermant de curieuses statues et des pierres tumulaires. Jadis, titre d’un marquisat. Lors de la guerre do 1870-1371, Nomeny a été occupé par les Prussiens jusqu’au 2 août 1873.

NOMIE s. m. (no-ml — du gr. nomios, pastoral). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des carabiques, tribu des braohinites, dont l’espèce type habite l’Orient. Il Genre d’insectes coléoptères trimères, de la famille des aphidiphnges, dont l’espèce type vit aux environs de Berlin.

— s. f. pi. Genre d’insectes hyménoptères porte-aiguillon, de la famille des mellifèresj comprenant un petit nombre d’espèces qui habitent les régions chaudes de l’Europe et de l’Asie.

— Encyel. Les nomies sont très-voisines des halictes et des sphécodes ; elles en diffèrent surtout par leur languette en forme de soie, velue et beaucoup plus longue, et par leurs pattes postérieures, qui ont, chez les mâles, les cuisses et les jambes très-renflées. Elles se trouvent sur les fleurs ; mais, en général, elles sont rares. On ne connaît ni leurs métamorphoses ni leurs mœurs ; on ne sait même pas si elles vivent solitaires ou en société. Toutefois, leur ressemblance avec les andrènes et les halictes et l’absence chez elles d’individus neutres ont fait supposer que leurs habitudes étaient celles des genres que nous venons de citer. Les espèces, peu nombreuses, de ce genre habitent les contrées chaudes de l’Europe et de l’Asie. On peut citer comme type la nomie difforme, qui se trouve dans le midi de la France et en Italie,

NOMIEN, IENNE ndj. (no-mi-ain, iè-negr. nomius, pastoral ; de nomos, pâturage). Mythol. gr. Surnom de Mercure, de Phébus, de Jupiter et des nymphes.

NOMINAL, ALE adj. (no-mi-nal, a-lelat. nominalis ; de nomen, nom). Qui sert à nommer ; qui a rapport au nom : Il arrive souvent, et surtout en histoire naturelle, qu’une erreur mominale devient une erreur réelle. (Buff.)

— Qui n’est, qui n’existe que de nom : Le pigeon biset, le pigeon de roche et te pigeon sauvage sont trois espèces mosiinai.es qu’on doit réduire à une seule. (Buff.) Si te Corps législatif n’a qu’une autorité mominale, te pouvoir manque de contrôle. (E. Laboulaye.) La royauté constitutionnelle, la royauté mominalb n’est qu’une forme de la souveraineté du peuple. (E. de Gir.)

Appel nominal, Appel des noms de tous les membres d’une assemblée ou d’une troupe, par lequel on s’assure de leur présence : Procéder à /’appel nominal. Demander (’appel mominal, /.’appel nominal, dans les assemblées délibérantes, a pour but d’empêcher tout vote émis au nom d’un absent.

— Philos. Syn. de mominaliste. il Définition nominale, Explication étymologique d’un mot.

— Gramin. Adjectifs nominaux, Adjectifs qualificatifs : Les adjectifs nominaux sont ceux qui qualifient par un attribut d’espèce, c’est-à-dire par une qualité inhérente et permanente. (Dumars’ais.) Il Proposition nominale, Dans la grammaire arabe, Proposition ne renfermant aucun verbe exprimé.

— Liturg. Prière nominale, Prière du prône, dans laquelle le patron d’une église ou un haut justicier avait le droit d’être nommé.

— Comm. Valeur nominale, Valeur inscrite sur une monnaie ou sur un effet de commerce, souvent différente de celle qui leur est attribuée dans la circulation.

— s. m. pi. V. mominaux à son ordre alphabétique.

NOMINALEMENT adv. (no-mi-na-le-man

nul. nominal). De nom ; avec une valeur nominale : Charles-Martel laissa quatre rois mérovingiens régner mominalement. (Beugnot.)

NOMINAMES s. f. pi. (no-mi-na-lî — lat. nominalia ; de nomen, nom). Antiq. roin. Fête domestique, que l’on célébrait le jour où l’on donnait un nom à un enfant.

NOMINALISME s, ta. (no-mi-na-li-smerad. twminal). Philos, scolast. Système de ceux qui niaient l’existence réelle des êtres abstraits, des espèces et des genres : Le réalisme, était opposé au mominalisme.

— Encyel. V. réalisme et scolastique.

■ NOMINALISTE s. m. (no-mi-na-li-storad. nominal). Scolast. l’artisan du nominalisme. Il On dit aussi mominaux au pluriel.

— Adjectiv. Qui appartient au nominalismo ou aux nominaux : La philosophie momina-

I LISTE.

NOMINATAIRE s. (no-mi-na-tè-re — du I lat. iwminare, nommer). Dr. canon, Personne quo le roi nommait à un bénéfice.

— Adjectiv. : Abbé mominataire. Abbesse

NOMINATAIRE.

NOM1NATEUR s. m. (no-mi-no-teur — du lut. nomiiuire, nommer). Celui qui nomme, qui fait certaines nominations : En France, le chef de l’État est te momînatkur des évêques. Le nombre des citoyens éligibles ne sera plus borné aux seuls mominateurs. (Mirab.)

NOMINATIF, IVE adj. (no-mi-na-tiff, i-ve

— lat. noiuinativus ; de nominare, nommer).