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MONT

des>coàcertôs, des brunettes, des ’motets ret une messe de Requiem. Comme théoricien, Montéclair a été longtemps réputé pour sa Nouvelle méthode pour apprendre la musique par des, démonstrations faciles, dédiée à Couperin. Il a été moins heureux dans, ^attaque anonyme qu’il dirigea contre, Rameau, au sujet de In Basse fondamentale. Rameau riposta par une réplique écrasante qui lit rentrer l’agresseur dans un silence jprudent. Vj

MONTECORVINO - ECGLIANO, — -bourguet commune du royaume d’Italie, provincéde la Principauté Çitérieure, -distr ; i.et et à.18. ?kjjpm*. N.-E. de Salérne, ’ mandement.de^Montéçôr ;viho-Rovélla ; 4,761 hab ?, -’ ■- ! : c.jf MONTECORVINO-ROVELLA, viile d’Italie, province, -, de. la, Principauté• Çitérieure, jdïs"trict et à,17 kilbm. E. de Salernéj chéfriieu. do mandement ; G,2G4 hab.1, ,.’", ’•, , / : ;, ’

— MONTECORVINO (Jean.de) ; missionnaire italien, né vers 1247, mort.eaChine vers, 1.330.

Jl entra dans l’ordre des, frères ^mineurs, 4fut envoyé en Orient par’Nicqlàs IV en1288 pour y prêcher la foi, parcourut’d’abord.laPersè, puis l’Inde, pénétra ëhsûifédans la Grande-Tnrtarie et y éprouva.beaucoup de persécutions de la part dès chrétiens’ schi’siriatiq’ùës qui avaient fait de grandslprogrès’dans’cëtte •contrée :1 Au’ bout de onze.ansdelséjour.dans ce pays, Jean doiMontecorvinoi fut-rejoint par un franciscain depologne ; nppMftéArnold, avec, qui.’il travailla avec, une*nouvelle, ", ’ardeur.àla-propagation du càtboiicisme.’Cbmme

il connaissait bien la langue des Tartares, et qu’il écriyait.et^prêchait.foTt bten.en mongol, il opéra "un g’rand nombre" de" c6nve’rsions, dont la plus importante fut celléd’un prince ; de la tribu des Kéraïtes’, nommé Georges ;*il instruisit beaucoup de jeûnes- enfants /dans les lettres grecques et lâtihes/, composades psautiers, çles hymnes, et traduisit^ a l’usage clés néophytes’ le Nouveau Téstamentet l’es psaumes : Enrecompènsè de son zëlé, -le ; pape Clément V érigea pour lui, en 1303, le siège archiépiscopal dé Khan-Balikh/auqûêl-il attacha de grandes prérogatives, et’ lui envoya pour l’aider’idans ses travaux ^apostoliques André do Pérouseet quelques autres religieux qu’il créa ses suffiagants. On a de Montecor—vino une lettre qu’il écrivit aux’ religieux de son ordre eh. 1305’et qué Waddiiig a insérée dans ses Annales ordinisMinorum’.i, i ■.. •■

MONTECOSABO, bourg ’ et commune., ’du royaume d’Italie, province et district de Macerata, mandement de. Civitanova ; 3,000 hab.

MONTECROCE (Ricoldo. de), dominicain italien, né UFlorence ; ; il vivait(vers la-fin.’du xtiie siècle. En 129S, il reçut ’du p.âpé Êpnirface. VI U. la mission ^d’aller, prêcher l’Evarir gile chez les Bulgares, les Russes, les Tartares, et écrivit ia, relation de ses, .voyages sous le titré dé'riiheriarum’péregrinatio’nis. Le texte décet ouvragé est’perdu ;’mais il eh resté une traduction ’française par1 Paul Lélong, traduction qui à été imprimée dans

VHistoire merveilleusé, 1 plâisan’tè et récréative du grand empereur dé 2’ariarïé’(Paris, 1529, in-fol.). •.■’, «■ -, ■>■■■ -, ;

MONTECUCCOLI et non MONTECUCCULI, (Sébastien, comte de), gentilhomme de Ferrare. Il servit Charles-Quint dans sa jeunesse, puis fut amené en France par Catherine de Médicis et attaché au dauphin, fils de François 1er, en qualité d’échanson. Dans l’été de 1536, il accompagnait ce jeune prince dans un voyage sur les bords du Rhône; lui ayant donné à boire de l’eau très-fraîche après un exercice violent, le dauphin fut atteint d’une pleurésie et mourut quelques jours après. On accusa Montecuccolli de l’avoir empoisonné. Un Traité des poisons qu’on trouva dans ses papiers parut une preuve suffisante. La torture lui arracha quelques aveux et il fut condamné à être écartelé. Cependant rien n'est moins certain que ce crime.

MONTECUCCOLI (Raimond, ’çpmterDK), g’e- ; néralissime.des armées^’ autrichiennes, né dans le Modénais en l’608. 11’ servit d’abord comme volontaire dans l’armée impériale ; fut fait prisonnier à Hofkirch ? (1639)’ et erftplôya les deux ans de captivitéqu’il’sùbit aétudier les meilleurs-ouvragés, sur l’art de la guerre. À peine eut-il recouvré sa liberté, qu’il trouva l’occasion de venger sai/défaite. ’Rentréeen Silésie en 1646, il reprit l’offensive et parvint à chasser les Suédois de. ia Bohême. La paix dé Westphalièlui laissa dés’loisirs qu’il sut utiliser au profit de son instruction militaire. En-,1657, il fut nommé, maréchal de camp etenyoyé au secours de Casimir, ., roi.deiPologne, .attaqué par les Suédois. Il reprit Çraçoviê etitputes les villes dont l’ennemi s’était emparé, vola ensuite au secours de son allié le roi de Dà,nemark, débloqua Copenhague ; et chassa les Suédois du Jutland et de l’îlej’de. Fiionie. En 1661, il’alla battre lesTurfasen Hongrie. Dans la campagne de 1672, il fut envoyé.anséçours des Hollandais, attaqués, par la France, et se maintint honorablement contre le.grand Turenne. Opposé de nouveau au grand capitaine français (1675), Montecuccolli manoeuvra habilement.pendant quelques mois ; une bataille décisive allait décider entre ces deux grands généraux, quand Turenne fut tué.par un boulet de canon. Montecuccolli eut la noblesse de pleurer son rival. Il poursuivit ensuite les Français en Alsace, investit Haguenau’et. Saverne, qui furent débloquées par

le grand "Condé. Cette campagne termina s’a

xi.

MONT

...■■’.'. :’ - iïî"7/i", ’-l, iUJ 3I’,1 f’1 !’. :* -jf- -L1.’ ■ :".’, ■

cai’nere. NCombled honneurs, il passa sa ; yieiilèsse. dans un. repos honorable et mourut, à Lintz en.l6Sî, âgé de soixante-douze ans. On lui a reproché.d’être peu entreprenant à. là guerre et d’avoir pris pour modèle le : tropprudent Fabius je. Temppriseûr. Il a iaissé des Mémoires militaires, Çommentariifièllici (VienneJ 1718), qui l’ont fait surnommer ;, le

Vcgèeo moderne. v i, ’ T V 1.’-.’ ■ iK)

l’ MONTEDOItO ; bourg’et comm. du royaume ■dj’ltaliéVdahs l’île-’de Sicile^ province, e, ti district dé^altanisettaj mandement dé- Serra’idifalco ; 2,145-hab.’ "i, . ■■' a> i  : n- -. !*•■ -■■<{

’.'.MONTEE ’s. ^.^(nrion-rtè1’^ rad ;’mon’ff’rj. Terrain/, cheminr]qni’ va : è^’montant’.' d’une ■fnaniè’re it^-ixn^Ueli^’^^Bypi^^ru’àe, ■pëniblé’.'doucèt’aiséé. Gravir, ta montée ? l ! ! t, —f Açtion^de monter^l£es<chevauxlpnt qr,- ^dinairément pLûs, de, pèijiè a’Va, montée jju’à^la iïçscèiuè’.j’A.càdl) ydyfâfeiçiïëîUfi’^FÏoreHÇfi, le^’D’dntgïet’çpmme, lui est dure'^«^ÔNTÉE^ae 'l’psçalieriéirang’éfofêi-^^

" !, — Rampe, .dpuce„, placée, au ^devant^d’unédifice. ^ia^MONTÉE du^Çâpùolé, à^Ûonie^a .bequçoupideryiàjesté., (A.CBià-.)t, rlj u< ;, | Vl, 3 ;, -, — Petit, escalier ;. d ; une.maisonj.pnuvre ! : .Montée étroite, roide : Monter, ? descendre* la uomÛE ;.Nettoyer, balayer ia’montée..t.ivu

’.—’Chacunedesmàrches-d’un escalier^m "Deux’servantes, diSjà’largement’soufflettes, '. "avaient ii’coups’de pied1 descendu-les, m<in^iisV’J’ 1, ji ; i ;(f.u..J.jt -.■MlliL, i-.-J !-t ■’■tf-t '"Boil’EÀU."1"

MôNi :

—1107

Il Escalier en bois, dans unLmpulin a yent., . '^-iPop. Faire sauteplss, montées.à quelqu’un, Le chasser honteusement et, jfiolemment de

^ChOZ-SOl., , r, j, ^, ,(v. ^fv T^ijL-’f ^1,11,1 -f W.J J bJ. *>.

ii—Montéeidu ïat’i, .Nomi ; quepjlesinourrices donnent.à ila, sensation qu’elles, éprouvent I lorsque i le lait sa ^produit ray.ee abondance dans leurs1 seins : La, formation et, comme<on dit, , la montée -dusiLMTLont <detgrands, raprports avec les fonctions.de-, la, n !atr1içe, ..(Four ;- : croy.’), * ’, .-"i- <>. ’.'■> i- !".’•>■■ Jl -ji.n o n !«.—ijn3 ■ i—• Archit. "L’auteur, d’une ; voûte^ll Montée •d’arche, -L’auteur perpendiculaire.depuis. ! le niveau de. la naissance dé-la voûte jusqu’Wla clef. wMontée de pont, Différence du niveau du’pavô sur le milieu dé’la.maîtresse arche avec le niveau du n’ez-de-chaussée déla culée, —t -A Fàûcorin. Vol du faucon •s’élèvant "par m’ngres et eh’s’éiahçah’t, qu’aud’il p&ursuit’-le gibier.1 ■%Montée)’d’essor, Action » dufauco>n qui> Aiontc à- perte dé vue pour.’chercher-.une atmosphère plus’ fraîche : «’Montée >p’ar fuite, Vol rapide du faucon, quand’irapëur.^ '"> lrt : —’ Navig.’fiuv. Barqué de ’montée ;, 'Barque chafcéédé’niaVcbàhdisès, qui’était’employée k rèm, ontérlavGir6hdé." ’" ;’ III’u’n'"’V’l’e"

— Techn-. Ascension, de la fonte jdans.le fourneau* déterminée pai* undéyélopuèrncht

de gaz-, ,. -, v-, , a m, - :.

—, ., — Econ. rur.., Action duMver, àr..soie, .gui monte.dans les|bruyéres ppuri, y..filèrisign, cpr con ;, : ites temps d’orage sont’funestes] ’pendant /o.M.onték.., ;..u-, :, ;, ; i, i. t., r. À ù.twi.’.A ii.

~- Ichthyol : Petites anguilles qui remontent en troupeles rivières ; et qu’on’pèche.eniimr mense quantité jdaos, des, paniers, pour, en faire des.fritures. r ’ 'r ;’ ! i’ ■ - ’■. .’i-ji.liluiii

~ MONTÉFALÇÏ6NE, -boùjrg ’et commune^dù royaume d’italiel^rô’vi’nce.dé là’.'Pririci’^'auté Uitérieurét’ ' district d’Àvèllino’, ^ mandement d’elMôii, teiV.irifjtô’ ;1S, ’899 hàb.’, -’.' "’, ’ ' •■■’"•’■

t...MONTEFALCO, .ville du-.royaume) d’Italie, provincéde l’Ombrie, district et a 22)kilom. N.’-O. de. Spolète, chef-lieu de r mandement’ ; 5,000 habii ,1 ; il.-.’ "-.. !•-> •>’, — -i i. : u>nq ’i-iîi ■ MONTËFA-LCÔNE^Bl-VAL^ORTÔRÈ.’bdùrg et’-commune du-royalimé d’Italie ? province "dé Béné’vêrit, district ’déL’Siin-Bârtplome6 in Gai’db, mandemént’, dé’Castelfranco in^Mis*1cano ; ’J3,39S hab.’ ' ’ ' ■■’ , "i"1, -, : " v ’"'" :"1

—.MOINTEFALÇONE-NEL-SANMO., i ; illeidû royaume, id’Itaiie„iprovince ide. Molise, -idisr trict.etjà 26.kilom.tN.-’0.’de, La’rind, < ; hefJieude inandemènt ; 3,201 hab. Commerce de fruitset.de céréales... ■ |.. jr % ^ : -j.v... ■ ;■■-■, ; —’SÏONTEFANO, ’bourg et CommVdû ; royaume d’Italié, ’province, district ét^’à' 12 Kiloni’. N.’de Màcérata-, ’mandement ’do Recariati ;

;3’,678 hab : ;" " ’"•"’ "'J ’ ;•f- - -’H.■•-’.

"fMONTEFELTRO, ’ancienne1 familfe d’Italie1,

qui^doit son nom ; à. un chàteau, situé. dans la marche d’Ânçôtié.-Ellé "desçêndàit dés^omtes

IdéCarpégna, devint, la, souçhe.déJapreinière maison des, çqmtes, d’, yrbin, commanda.à^.rrblii, à Pisé, ’etc., et se mit^à là.téte, ’dés’gibélins auTxm ? et’auixiye siècle..-Le, premier membre de cettê[fàmiUe qui ait ;.laissé un.nom dans l’histoire esVMoNT/yyiLTRiNp, mort avec

la réputation d’un vaillânVcapitaine.*^- Son

fils, Boiicbntè DVMôSftEPÈLTOoV’déYrmri’dàen

1228’à ; l’a républiquéde Rimini- sa’ protection

ipôùr’sôuméttré-leshàbifahtS’-d’UrbinV’qûi’s’é taient révoltés contre lui. En’1247’ le pape

Innocent IiVj l’excommunia’pourfs’être déclaré

en fâVeur du parti-gibelin, et il.transmitàses

descendants sa haine contre les.guelfes,-

—Soi-"petit-filsf Guidb, comteDB SIoStefeltho,

seigneur dé Pise et d’Urbin, ’mbrt eri’-1298, fut un des plus célèbres ’horaraésdë-gaèrrre

de son temps. Sa bravoure et ses talents uiii ■litaires.le firent choisir pourichef.par/les.’gibelins du pays situé entre Aricôné ét^Bplp. gne, .lors de la, guerre qui éclajta eni-127B^à

Bologne"ëntréles’pàrtisans-de l’empereur et

■. il-.-. .LVi.aifm (in/ ; r. ^f. :è.iif orr ceux.^du.pap.e. iPendantj.cette guerre, Monte^ feltrô montra les talents d’un grand capitaine, battit complètement au pont de SanrProcolp les guelfes, à qui ilflt 4,000 prisonniers, s|empara, ’l’année ’ suivante/de ’Bâgna’-Cavallo, remporta dé nouveaux succès sûr lès guelfes, bolonais’àqùi le. roi de ÎSiaples’Charles d’Àn—jouaTait énvoyé’des secours, ’mit en(1277 en déroute les Fiorentinsenvoyés contre lui. Déuxians plustard :, lalp ai x-par ùt-s’ê : rétablirentreilesipartisiennemis^èt les Lambertazzi1, •chefs’ des gibelins.à Bologrie^.purentirevénir dans cette ville. Mais, après l’avénementidupape, Martin.j.iyi, la[ ; luUgiretçjimmei)çar.ayec plus d’ach’arnêment.^nçorel(1281)., Qbligé.de (ifo^iv’ëâalde recourir aux armés, Mpntefeltrô jb’attitJéSj.gûelfè^àiFaénzjiJët â’.Ràvenn.ô, s’enferma à Fofli, où il se vit.assj’égé pariine., armée du pape et du roi^déNaplêsj’ei tijUaé’n piècès^l’énnemi.p’en’âànt une sortjeJ1282). ; "mâis-’p’eu’aprës-uriè’noûvellè’armèédè guelfes vint attaquer Forli. Cette ville, hors d’état tdè : sputeriir»ûntnd’u.veau siôge, seffidumUTârois au pape, et Guido dé, Montefeltroséretira)à rAstiuen Piémont 1(1233).-^3é.(git jenççre)dans cette..ville ; rlorsqu en, 129*0.lwi’jbab’itantSfde Pise, acfjatïéâjpar’jèsVfprcia’s supérieures.des Florentins’^ dés’Làôquois’ét’dés.Géiipis^.’llin-vitèrSnt’à’se rnettré !là leJfJtete^reprirent ■sdbs’sàièon’diiité’letécritôiréetl’es^orts’^qû’ils —avàiètït ’pérdûsvUé nôrnm’èfetit- seigneur5 Se Illëûr’villé"êt^’^aëé, àtfeh, cbttragë.^’a’Mâ-’ràp’if’ I ’ dïtè1- de)sés, Jmatiôeûv’rés’i’ ob’tin’réti11 eï ’ i 293 uhé’-p’ai’x’-, partLlaqùëllé1’ils) fecôuvraiérittëûçs anciennes frontières. Guido de Monteféltrb ; ts’èmparacpeu açrèS’dejlftï.vil.lQ, d’ ;Urbin’fquideyint parjlaisuite.la capitale des États-.desïafamille, fit laipàixiayec BonifaceiVlILqtiiilui rendit ttousjlesubiensi qu’il avait’.possédés, àForli ;, et, se retira enjl^se.à.Ançpnej.dans.un ^couvent de..ïrancisçains, uTj. Spn^fils.iFréjié.jric, lpr, .comté, ’tpÉVM.QNTEi ;ELTBpj, (mort, /enJ322, lui’sùçcéda^en 12961, o>ins/.laiiposse !Ssiondé, sésLseigrieurigs, et, ..comme, lui, eulnla/dir T.è’çtibnd.u.part^

côngjet laJRp^nagne^.I^LatfaquaiCéséne.en ’ J3Ô2, remporta sur^les^guelfesid^Ancône-une I Téclà’tante..v.iqt, ôire. en,1309^, joigni.tr kjSesjÉtats ljrècariati, ’, àppiete, "Âssise., iFario, ietc., ré j —spjis, sâ domina’tjo«>un jterritpireiplus é.te.ndu : iquéiP’épjgûrent, jamaiSjises.. successeurs, fut ’excommunié, par, le papeiçt fut, .inaasacrè, ipar ’ ré’peuple -dans ^ uns, ré.v.qlte qui j éclata kMtr buij’tau sujetVdel, ré3ablissementLd’uni nouvel impôt..■^jSbn.fiîs^Nolfo Îdb-, Montepeltro, emprisonné au, moment d.e.jla. iinort, denac-u père^fùtuTéliyré^et^prp.clamé seigneur d’.Ufribin ^nLi32,2.,111part’ageaf1d’abpr di ; le pouvoir avéçr’sqrï cousin^Speranzajjquijdès, -l’année précédente"âyiait.rangô..sous spn^autoritédes ’.v)llèV^d ;Osimo, ’|del, ±i’ermp.et.jdevFabriano, i « poursuivit lesimeurfriera de son péro, ienleva jen.1335.ea’ part|de, pouvoir à, Speranza, -iqui.lùi-rnêmé, avaitjvqulu ; le.renyers.er et.soutint ^é lpàgues^guerres en Rpraagne.[En 134.1, vil cpinmanda.leS ;Pisansndaiis, rla campagne.que ; ceux-ci, entreprirentjiCpnire Jes/iFlorentins, combattit une seconde fois ces. derniersjàdatête des troupes-, de ; Jean..Visconti, ine, .put p’rôser.yèrVjesfÇointésrsdiUrbin.ietj.de Monter ielfrodesi dévasta tionsjdes^venturiersàlleinâldsiiS^ fût’plus tard dépossédé.d-’uné, partie "d’ejSesÉtats p, ar. ; le cârdin.al. Albornoz, aunom du pâpe.t-rr Son petUrtiis, iActonio^corateiDE MpNTE¥KLTltp, jmort-, en) Ù04, prorita ; après neuf ans, d’eiil, de : la-guerre.qui éclata entreGrégoire" Xi et^les^Florentins^poururevenir à^ !lUibitiJet(r.eco.uvrer| l es.|.ppsse.ssions déses unçêtres ; qu’il conserva malgré tous les efforts d, u//pape. :, En, ôutie, til, réunit, à ses, États Mozzano et. ;.Gubbip, puis 1soùtint ^plusieurs guerresLcontrej ; les, jMuiatesti,5chefs duuparti guelfe, et gpuyerna, aveo sagesse. ^-Sonitils, Guii’ikiitoiiiOj.dup pE.MpNTEFELTROj.mort.eh 1143, ’ta.cïiefa latyitle, dîAssise en 140S, -.se.mit ait service", duapapei Mar.tiri Vi (141-9)jiqui, lui donna le-titrei.de/duc, lutta ; avecides^ilternajtiy.eSidejSuççps et ; dè revers contreile célèbréçpndbuierej^Braccio. de^Montpnej reçutjidusouverain, pontife, l.dpnt, -il -.avait t épousé -la liiécé) plusieurs châteaux du.territoire.deRimini’(1430), i, prit, cetteiinème.année le : com.înandeiiienc des, troupes*.florentinesudans,1a

guerre iconti : e, Lucques (et ; futr entièrement Refait. —jSon fils^Odd’ Antonio^de-Mokte- i.-ELTUO, rjé’erî’i42f, mbrtien 1444, — -s’adonna iie bonnpj heure a, une débaucheLeffrénée. ilevenumaître du pouvoir, il ; continua, déplus beileiSa yi, e : licencieuse, .fit périr.les maris qui résistaient à renlèyemeiitde leurs femmes et ■futimassacre.par.des conjurés.-r-jll eut pour ■successeur son.frère, inaiurel.., Erédéric’ III, comte DEtMoNTEPKLTRO-.et : premier.duc diUrbiu, né^yers 1410, mort ; en, j1482. Péndàntisa jeunesse, Frédéric reçut’les’leçonsdu. fameux g.LamraairieD., VictorUi de. Eeltre et devint un des.princes les ; plus remarquables : de l’Italie,

; nptirseu !emeiit., par ; son.savoir^son éloquence

et.son esprit, majs-.encorépari sa-’irauchisé, ■su loyauté et son’ affabilité, quiïluifgagnuient tous les cœurs. AppelôparleSi habitants d !Urbin à, succéder k : son frère, il orna cette ville

de beaux..édifices, , y fonda ; une riche bibliojthè’que^seiplutià

protéger et à appeler à sa

cour des savants et des lettrés ; et, s’occupa avec zèle : de la prospérité de ses sujets :’Désireux d’apprendre le. métier ides armes, il se rendit avec, un corps ide troupes auprès du , ’fameux ;Frunçois Sforce/s’allia étroitement avec lui et l’aida à triompher de ses-adver» ..saires, ..(i,446), ..puiB, à devenir, duc.de Milan. "Frédéric eut ensuite "â~ soutenir plusieurs

, ’guprres, contre Sigisrnorid Malatesfe, qui avait conçu uné yip|énteinimitié contre lui parce qu’il s’était, emparé.do Fossombrone, fît, alliance, en l’fss^ayec Alphonse, , roi de —Nàples’.ét^IÀrago’n, enleva à Malatesta cinquanté-sép’t. ïlè ses meilleurs châteaux, sedéclara en 1460 pour Ferdinand de Naples contre Jean ’d’Anjou, fut obligé de battre en rétraitea la^iiite.d’une.san’glanté bataillé qu’il livra dans les.Âbruzzes âiPiccin’ip, général de ce dernier, mais reprit bientôt l’offensive et.tailla fl’n^ièJBeSvWes^dft.^on.dplfOj.ën/UBï^Malfttestaqui s’était déchire contre le duc.dJAnjou, lui^nïéya presque, toutes ; ses. Jposse, ssions, et’ îë*créduisit, a, jSigher une, paix. Honteuse. La guérr|e ayant écliUèlentréFiorénce.et Venise, en.1467jles’Florpntins dpnnçrent^lèiCoi.iimanïderoent, de, lëur ?arméô à’FIr.éderic.de, ’Sfpntefèrtrôj.qui^livjra.jaUi’fameukfCopdpttiQrei.Çolïphi’uné, ba*aiilé*d6.ni ^résultat fut, indécis. En.’,1472, ’lés Florentins lé’ chargèrent ;àé soumettre :V’olterré, ’, nu’i, s’était révoltée. Il ne

enri^jtplàilbibliqthèq^d’flrbin., A.la.suife dit jiriariàgâ^ej’sa ’, ïillp’a, yçç, Jean ; de La Rp-Ivëré, nèyeu du pap.’^Éixte I, V, il reçut, do.ce pontife" lè ;-, titre’ap dic.d ; prbin (1474j ;., Quatreans, p’iùs’tard’, ’ Frédéric ’ reçut, lé, ’conimande, -mehtjde^^àrmée^que je^p’apéjenyoya en Tpsi*ané1vpour, ’.r.ënyA’péi^%aur, enÇ, ldei Médicj ?, ravagea liçItèrr, itôire/spnp’n|ôi, i ; enippVta.^^^ sieurs^àvan’tag^S.’il, 1|venait, ld’èptre., niis ;- à jlp.têtetle [l’armée, env’pyée/par le roi, de Naples, je, duc rude^MÏlan, Vet :’larrépubliqu’e, |de0 F, lo,r’enc’s’. po’u’r déféndi’e, ’coritre les Vénitiens ; l.educ, ’de it ; erraré’, jlorsqu’il mourut. "—[Son, fils, Gùid’, tlbâld6i..cpm’t, e de. Montefeltro, , duc d’Urbiji, hélen 1Ï472, mort’eri ;15(JS, ’ eut, pour maît’r’élesavant. Ma^tijiingo, s’pus ; ladireçtioa duquel iljfltjde^progr’es/étonnants^ét, s !il ; fut liifériêurjâVés aïeux pa’.sés’talents militaires, iries’surpassà1 tous, par spn[’éla, quén.ce, par rétêna’iie.âé son savoir, ’ par son, amour, pour les lettres ’ et îles’ [’arts / par. Jàj douceur, de son gpuVérnéniént.’iAge.dé/idix, ans à la, niort..d» sou pèi-’ê, il ’fut place, spuj ’, la, tutellè.d’.O.cttt"viàho’d’pgliÙbâldinijet, par la sui.te, il.épousaElisabeth dé* Gonza’gue, . princesse, également réimarquabj.ç-.par, les-dqris.’d’s r.es’pn.t, qui contribua à ^faire.de^’la.cpurid’Urbin la..cour,1ap’lus’nb^illanté d’é.ritàiïè* Bipn, qu’il, eût, beau"■cbïïp/mbins^Iégo’ut po.ûr ’la. guerre que, pourlês’, Jé, ttr|eVM|G]ùjd, lÙbttldoll ne., se battit, pas ■"mojnsspj^pour^pn prbprpçpmptç ; soit comme cb’iidôttiéré, "aù sërvicé’"d’autrçs princes, Mispâr’lë’pàpé^Ale.xandreVi’ala tçte.dè troupes dés’t’iiiéèsl’â]soumétti ;é’ les, barons romains iré"vditésJ, (i4à7), | il jfu’t.battu. ; et [fait, prispnnier parll’é, ’cpn’dptUere, Vitel, li’et, ne, recouyralarlibVrté’qu’en, ijayaht.unë ràinçpn de.,40,000 ducatt, .jyann’éé1’siuj’yay^

ment, des’tr’o^pe^^envoyéeséii Toscane par les Vénitiens, ’fut, poursuivi parVitelli, tomba ïnaladéet, rét6urnararUrbin, sans attendre la filiale la ’campagne, ’, ! !, yiv’âit, paisiblement à s^a cçu’r, fort |àini’é„de., ses, sujets, lorsque, ep 1502, ’, César* Borgia, par’.'un de^ çes, actes.deperfidié quj/lui>eta.ièn, tihttbjtuejs, .s’.emparad’à’.ses États. Giiid’ tlbald’o tSeVetira. alors^a Mantouë’ : raâisipéù.dëméjs après, il se joignit aux.’|condottieViL’roirjagnôlsI, conjurés contre Borgia, reprit les’E’t’ats.qu’ildiii abandonnerdê’noiû^eaùjpéu, après’, et, .reûpuyiaidétiniti-ye.nWn^jsonl’d.ucKé, ’e.iv 1503..après la mort

ainsi le fondateur.àde, la^sepondo ! maison des guçs’jd’yrbin.^.j, .’V, ’, .-(-./, .■■, ! -r ■ !.

il jIONTEFIASÇONE, en’ latin Moiis BixUsctfp rum, -ville ’d’Italie ; délégation et à 22 kiloiii. N.-O.^dé-Vitërbè’, ’ sur’Uuecôllin’e fort’élèyëe, près delariveS.-E.du lac Bolsena ; 5,500 bab. Siège id’iiin éyêçhé.qui, a<été :’illustLrépar le cardinal Maury ; récolte d’un’vin muscat’excellent, désigné aujourd’hui dau^le qqiumerces’éus,1ériôib^iugulier de és’t, est’, -est ! répétifiori’très-éiiergiqué qui signifiétrois fois bon.

Voici la curieuse origine de ces liions.., Unprélat.’allemand, ! Jeait ;’dé’<F^ger, fuyant à ■faire* un voyage en’■Italie, chargea sbn sénimèlier-delé précéder sur là rbiitù qu’il’ devait suivre iet3 dé s’assurer’ dés : hôtelleries bu sp trouvait du bon viril Sur’la porte dé cellesqui étaientHbie[i, pourvues, > Jp sqnnnolier-.pla°çait rinscription.ii’5f/, et j pour le.prélat, cela ypuiàitjdirp"-jl y a là de bon vin. & Monterfiàscônej^oÏÏile^sonimplier trouvai.le, meilleur vin qu’il eût encore dégusté, il.voulut, faire fcoihprend’re il !son ihS.Hr© bettéditTéifencè’par flnerépètitiph’éx^ressivè.’ll se rappelait sans ■doutéceïS’môts’-’qu’ùn- sultan’détlàhoré avait fâi’t gra’vé’rJsùr là^pôrté-de sdn sérail’r » S’il est un paradis sur la terre, ’c’est ici’, è’éstici, c’est.icil, », Il.éci’ !, V|it t^oncia, Est !'estil-'est !i ! ’.ce qui signifiait :, I|.y, en a ! il y, en ail il yten " a ! !’ ! Eu arrivant, .le maître comprit, en effet, lè""sèns’de*"cltte’triple recommandation et trouva le1 vin sî bôîl ^é’iFén’ Uut bdti’u’inéé’ura ret qu’il’ mourut sur la’place. Le sommelier lui %Ht : alors cette Ôpitàphe : Est^èH, e$t ! prnptér nimiuni est, hic Joaanes de Fugger, dominas , nieus, morluus est, (Esty est, iest 1 C’est ptu ; ex-cèSid’est que mon.maître, Jean Fugger, est mort ici). C^tte inscription se.lit encore de"— '-’—'— le tombeau de. Fugger, i ^ans à^alontcli ■■*"

nos- jours sur

l’é’gliiiedé Sait

aint-Flavieil, à^lontcluiscoiié1., ...

J-SlONTEElOREDELL’ ASQ, bpnrg et commune du "royaume d’Italie, province d’Ascoli 63