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(l’indignité. AJors Monte-Cristo se démasque ; le* faux Morçèrf, épouvanté, fé’cori ri a !"t’siï victime et, saisi de désespoir, sébrûlé la1 cervelle. Son fils s’engage dans les spahis et’sa femme retourne à’iMarseille pour y en’sqvelir ses infortunes et ses tristes souvenirs. Quant k Villéfort, il était heureux et semblait à l’abri de la mauvaise fortuné, lorsqu’il ’perd successivement, son beuu-père, sa bélle-hlère •et un dé ses domestiques, morts empoisonnés. Alors la terreur entre ; dàns la maison du îrià fistrât. Valèntine, sa fille ; est’ menacée dé evenir la quatrième victime des assassins mystérieux ; mais elle est là fiancée de Maxïmiiien Morrel, fils du bienfaiteur de Monte-Cristo, elle ne mourra pas. Monte-Cristo là sauve en l’endormant à l’aideId’urie potion qui lui donne toutes lès’apparences’de là mortl si bien qu’on là dépose dans léè’aVèûu funèbre dé la famille. : uauteur ’dé ces’eiiij ’ p’oisotinèm’ertfs, c’est Mme dé’Vijlefqrl elle-même, la’seconde fenimé’du procureur du roi. Elléà donné a soh’màri ùri fils, et, "dans l’intérêt de cet enfant, ’ elle a’.conçu Tiiléè monstrueuse de tuer quatré’p’èrsonhes ;’ Là encore apparaît Monte-Cristo, qui, devinant lés desseins de cette femme, ’lamise Vin’ème "de les réaliser en l’initiant à tous’lés secrets de la toxicologie. La’hàiiïé’ du comte n’est satisfaite ’que ’ lorsque au Valais’dé jùstic’ë', en pleine cour d’assises, il îfiet Villéfort ’è’n b face dé ce Behedettp, son enfant naturel ;’ le voleur’, lé’faussaire et lassûss’in’,1’qu’il est forcé de reconnaîtré publiquement pour son hls. Villéfort rentre chez lui, et’il y trouvé les cii’daVres’d.é si feirimè’ét désdh autre Ris empoisonnés. La malheureuse s’est fait jus !ticé elle-même, et son è’n font a partagé son sort. Alors, ’au milieu ’de. ceîte désolation, s’avance, sous le nom de l’abbéBusoni, Edmond Dantèïf ; Villéfort- reconnaît son’ ancienne victime et devient ’fou’.'1 ; ;J " "’ L’œuvre terrible de Monte-éristo è’stiabcomplie ; Dàiuës quitte : Paris, visité le cnfl1, téau dif, dù’irse retrempe dàns"’ses lointniris souvenirs, puis fart voila vers sttri’îlé de Monte-Cristo, où, i’auend Maxiiniliêh Morrel, auquel il ’fait retrouver Valéntin’é de Villéfort. Mohte-Cri’sto’dit adieu ; aux deux fiancés et vogue versdes rivages ignorés^ eu compagnie d’H’àj’dée. ’■■ "’ ' ■ ’ " Le Comté de Monte-Cristo obtint un irritniense succès ; seul, il eût suffi à établir une réputation solidé’de romancier. Oh y trouvé au début uneéiude fort exacte de ces haines politiques par lesquelles la France entière a été troublée sous la Restauration, et Certains èaraetères ; notamment celui ’.dé Villéfort, Sont tracés dé main de" maître.’ L’épisode dé 1 abbé Faria est d’un grand charme, et tous

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tremélent, se îiouèrit et’sè déiioueht’uvec ùn’è

aisance remarquable ; "les complications rïè font qu’accroître l’intérêt. Ce qui est érfcôre pin* digne délogés,1 é’èst’qii’e tous’ les personnages, maigre leur’multiplicité, ont une physionomie ; ils sont vivants.’Pas un qui ne soit utiléil l’action ; qui ne représente un Vice, une vertu, une sottise, une passion-. Au-dessus de fous planécette grande figuré dé-Monte< ; risto ; aussi invraisemblable, il 'eit vrai, dans son impossibilité que dans sa haine et dans ses itidyéns mystérieux dél’assouvir. Mais’ tel est d’art du romancier, qu’on ne veut înême pas s’étonner de toutes les impossibilités et de toutes les invraisemblances, f ; MONTE.GIBELLO, . nom italien de I’Etna.

— MONTE-HERMOSO, villéd’Ëspaghe, prov.

et a 78 kilom. N.-E. de Caceres, juridiction de Pla.ses ;, 3,800 hub. Usines, a. fer, pour la fabrication des ustensiles de labour et de inér nage. Aux environs, mine d’or découverte en 1825., ., ,., -i !* ■..

MONTE ROSA, nom italien du mont Rosé.

V. Kose (mont). '.. ■,

MO.NTE-ROSSO, montagne volcaniqué dé, Sicile, faisant partie du système de I Etna, j V. Etna. - - ’. ; -•

MONTE-ROTONDO, autrefois. .Eretwn-, bourg des États de l’Église, à 16 kilom. N.-E. de Rome ; 1,200 h’ab. Beau palais. Théâtre d un combat.entre les garibaldiens et les troupes pontificales en 1807. ■., ;

MONTE-SAN-C1ACOMO, bourg et commune du ruyaunie d’Italie, province dé la Principauté Ultérieure, district de Sala Cousilina’ mandement de Teggiano ; 2,136 n’ah ;.

MO.fiTE-SAiS’-GUÏLlANO, ville du royaume d Italie, l’ancienne liryx, dans l’Ile de Sicile, province, district et.à 9, ltiloin. N.tE. de Tra- ’ PV-ni, eh.-l. de mandement ; U,681 hab. Exploitation de marbres.

MONTE-SAN-GIUSTO, ’bourg ’et commune du-rôyuume uRalie, provincé et "dis’triii’t de Mucemia, mandement dePausula ; 2,754 hab*

MONTE-SAN-PIETRANGELI, bourg et commune du royaume d’iiaiie, province ; d’Ascoli Fiyeiio ;. district, et mandement >de Ferinu • 2,21,4 Jiab., ., v -., ., , ’, ’., -, ,

/ MONTE-SAN-P1ETRO, bourg et •commune .’du royaume d’Italie, ’province et.distriet’de •Bologne, mandement de Bazza’no ; 3,394*hab. "’"MONTE=SAN&ÀVIKO vilj.e du’rjjyauine dTtatie, province et district d’Arézzb, ch.-l.- do mftBdeaient ;M7,473/hàb’. ;Foirè3’iiripôrtâHte3, i ’ — II. Par-unë heureuse coïncidence, c’est

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lieu dé mancleraènt, sur le"’ morit’Garganb ;

17,936..hab.’ :', ;, ;.’ ; ;, ,.’. ; " j "’, ., :,

MONTE-SAN-y Ito, bourg et commuûfi du royaume d’Italie., :’ province et district d’Ancoire, mandement de Moiitemarciano ; 3(,910hab. < ■ i ; - ~-t.■.’ ! ■»■-■•■ u •

►’ MONTESABCHIO ;’«lle du royaDmé d’Itâ’ 1 :1....„.. :—^’et ; district’dé’Béhév ; L ’ ' """

l’^jôél fiab. C’était

principàuÉé qui âpti

inàisoii ’d’-Avalosl’, ’"' " Ju "’" ’ ^ B’a ’"" i

architeete.floTp’ntih..ymJfi’i’ccio^DA Monte-

ÇpfiR-’-..’■ ;. :: !, ""-Vïa-j.huï’.'-LV^1 :V."’V MONTE-AU-CIEL s.im.t’Bot. ’Nom vulgairede lu persicaire orientale, unoii j, j. ; iv

’ MONTEB’ARO’CCIO, ; bourg ét’.cdmfhunè’du royaume1 d’Italie, ’ iiroviricé’, district : et "lu

l’3 : knom’.*Si.-<5.’ dé’Pésâfbr2 ;G22uhàb.’ • ""l

—’ : ’ - ■ ■■’ -.’ -"’f' 1 ■ •.’ ' ’ -il. — : ji. i ■ !•{ «, MONTEBELLO, t bourg» et.commune, , dju

royauinp.fl’UrUitt, province id^ePavie, ’.districtet k !,8 kilom. N.-E. de. Vogl-réraljmàirdement de. Casteggip ; i,82ÎKaK Ce.bôurgéstdevenu qelèbre pujvdeux victoires.remportées par les Français sMur les Àutriliiens.lVoirjratticle sujy. ? w—t„.ii’.i *.. ;> ’., ’..., ,, ,■’/, ; ; ?. :.’ :"

iMoiiiciVciio (batailles du).- Deux bataillesde ce noiri ont été gagnées’ par les. Français ■sur les Autrichiens, ; la premièréen,1800, ’la secondé pendantdà.campnguesde-1859.’• <-n ■ ’ — I.’À peine descendu en Ittilie. ; â’firèS le passage des’Alpesî Bonaparté fit-prëndre à ses divers corps les p’ositio’ris qu’ils’devaient occuper’ pour concourir’aux’ vastes résultats qu’il méditait. Lé général Lan’hës’ reçut ordre d’aller S’établir à ’la"Sti-â’deUà^avec la division Watrinj afin de barrer le passage au général OttAqui revenait dusiégè1 dé Gènes k —là tête de-17 ;000 bu-’18,000411(jmmes pour serallier.à l’arméé’de Mélâs. Ott, ; en èfl’et, arriva le 9’juin (1800) k l’a Stra’dellai’ rameilailt •’avec lui en avant les généraux GottesKèim et. O’Reilly, déjà refoulés par nos troupes sur d’autres points. Il voulut se porter sur Plaisance ; ne croyant pas trouver une àrméè française échelonnée dans le défilé de l’a Stradella qu’il avait à franchir. Latines n’avait en ce moment autour de lui què’7., d00 à 8,000 hommes ; mais il allait’être rejoiht’par 5,000 bu’6,000 qui : avaient ’ reç*u - de ’Bonaparte l’ordré dé inaix’her pour le renforcer.’Là gauche dû général français se déployait sur’les hauteurs de l’Apennin, lécèntrésur la’châ’ùsséè, ’ vers-le bdurgf de Casteggio ; là droite dàrisla pltfiiwdu Pô :1 Lànnes eue létort désé porter uu.péfi trèp en avant de là Strâdellâ-, là où la route, vers Casteggio et Montebello, débouche dans uneplaine*’étenduë’et cessé de former un défilé. — ■’■■  !’ ■- 3’" <-’■ ■ ■ ■•

Lejour paraissait Û peine ? lè’lÈjuin, que Lannè’s lança la’division’Wiitrinsur’Casteggio et’força les1 avant-postes d’O’Reilly à se réplier^jusqu’àRivetta1, -’ que l’énn’éiiii Occupait

en force avecuriénombrfeuse artillerie établie sur la i-oute ôt’battant le tei’râin en tout sens. Deux bataillons dé ltt6*’légère sépbrtèrênt alors sur la droitépour’touniercéttéartillerie meui !iriére, i tandis ’que les’ ba’taillons dé laJ4oe, afin de tourner le bourg de Casteggio ; s’eniparaient ’ des ’hauteurs qui le : doniinerit. En : même temps ; le reste de la’division’.Wa’r trin marchait’sur Casteggio’ même, où était établi le centre des AatriohièrisVLii’luttédevint acharnée, sanglante sur tous lès points ; Les Français àllaiéiiB’s’enipûrer des !positions attaquées, ! lorsque-’le général -Gottesheim’i accourant i-àvec son in’fantérie-poùr soutenir O’Reilly, culbuta les troupes qui avaient gravi les hauteurs :’Laiines-, au ’înilieu’d’un féù épouvantable ;’retenait ses soldats et’l’es1 empêchait de céder au nombre. Eh ce1 moment arrive la division Chambarlhac, du corps du général Victor. Le coinbàt’recommehce àvèô une nouvelle fureur. Legénéral Rivaud, entrainanc : la’43e, s’élance dénôiiveau sur les hauteurs, rallié les troupes qui’en ont été repoussées’-et réussit enha à’s’y maintenir au prix d’héroïques et sanglante" efforts. Au centre, la ’90^ se-porta au secours’du général-Watrin, luttant pour entrer dans Casteggio, tandisqu’à droite la 24e essayait de tournerila gauche de l’eiinemi et défaire tomber sa. redoutable artillerie. L’élan des soldats français- devint’ alors ! terrible, irrésistible ; partout les Autrichiens, dont l’opiniâtre-résistance est enfin1 lassée, plient sous les efr forts des bataillons qui se précipitent sûr eux.’ Lainitraille, vomie à’bout portant ;1 aug1 mente encore-’lédésordre qui règnédans leurs rangs ; bientôt la déroute est complété ’.etils s’enfuient à, Montebello, -laissant sur-ie champ de bataille 3,000 hommes tués ou blessés, 5,000 prisonniers entre : nos’ mains’et 6 pièces de canon.t L’action avait’duré’depuisonze heures du matin-jusqu’à huitLheuresJdùsoir. et 12,000 Français au plus avaient com•battu 18 ;000 Autrichiens.. La victoire de Lanaies inaugurait brillauxmeiit l’iinmort’elletcamip’agne de Marengo, uet elle- asb’urait’à sa fa—iniile uneàlldstration que deç fils’ilevraieiît être fiers de continuer. — ■.■■.■ 1 ’ i ■ ■ -ri.

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aussi à Montehello que fut remporté le succès qui ouvrit la campagne de 1859’contreTes nier mes énriemisJ L’emperéurNapoléon’IIÏ tenait tbutéla li^n’e^du’Pô ; laissant lé- général autrichien Giulay dans l’incertitudé àû : sujèt du point qu’il" choisirait pour franchir ce neuve. Giulay sévit donc contraint d’ojjérér une. grande reconnaissance ; avec des forcesconsidérables ; sur nôtre ligné la plus avancée, et c’est ce qui amena Te second’coriibat "de Montebello, livré-le 20 mai 1859. iLe-général ■Forey, -cominandantla division du 1« corps (maréchal Baraguay d’Hilliers) la plus rapprochée de l’ennemi, fut averti à midi qu’une forte colonne autrichienne avait occùpé, Ças-teggio.’et repoussé ’déMôntébello’^les’ g’rand’"gardes^de cavalerie piéihbniaise, lise portaimmédiatement’ aux, ayant-postes avec deux bataillons dujic dé ligné et ordonna au restedé^sa’-diviSion déprendré les armes’ ;Turie’bat-terié’d’artillérié du se^régiment marchait en faln * I /in « nmï ’m.nît «lAîîi nÀii i>c>û ’*1n. Mn.itl.

grande route ; l’autre par là : chaussêè du che"mirî’de fer.’Le général Fdrey ord’onnàaiiss’itôt au bataillon de- gauche du 74e de couvrir la : ehnussée à’ Cascina-Nuova, et à l’autre bataillon de se porter à droite de la route en arrière dédeux bataillons, du’84e. Ce mouvement-était à peine ; terminé, qu’une vive fusillade éclata sur toute la ligne entre nos tirailleurs ; et eeux.de l’ennemi, que celui-ci soutenait par des têtes de colonnes déboiïehanfde Ginestrellp. En, même temps, les deux, artilleries1 tonnaient l’une contre "l’autre..1 Le généràffran’ç'ais’porta alors sa droite-eh avant,

et i’énriemi dut se retirér’dévant l’élan de rtos soldats ; mais s’aperceyant que nqusn’aviohsqu’ûn’seul b’ata’iUonià’la’ gauche de lâroute, il-lariçâ.’contreMui■ une- forte colonne :.Toutefois, grâce à la vigueurîet à la’ fermeté de ce bataillon, commandé parle colonel Canibriels en personne, ’èt’h dès charges^eureuses’de là-cavalerie piémontaise, admirableihent entraînée par le général de Sonnaz, les Autrichiens se virent forcés de battre en retraite sur ce point. En ce moment, le général Blanchard, suivi du 98° et d’un bataillon du 919, rejoignait la division et recevait l’ordre d’ailler releverJe bataillon du 74e chargé de. défendre la chaussée du chemin de fer : et de s’établir fortement à Cascina-Nuova. ■ Rassuré de ce côté, le général Forey poussa de nouveau sa droite en avant et réussit enfin, malgré une vive résistance, à s’emparer dé la position de à Ginestrello., Jugeant alors qu’en suivant, avec le gros de l’infanterie.la ligue, des crêtes et la routé avec son’artillerie protégée par la cavalerie piémontaise il débusquerait l’ennemi de ses positions, il organisa ainsi-ses colonnes d’attaqué sous les o’rdVês’du général Beuret :

Lé-i7é bataillon de chasseurs^ soutenu par le 84 ? et le 74e disposés en échelons, s’élancèrent sur la partie "siid de Montebello, -où l’ennemi1 s’était fortement établi. Il s’engagea alèrs un combat corps à corps, terrible ; acharné, à la suite duquel nos soldats restèrent enfin maîtres de :Montebello.-Cependant l’ennemi s’est réservé un dernier refuge-dans te cimetière du village, ’dont il a fait une véritable redoute : il faut l’en chasser. » Allons, mes enfants, crie Forey à, seSjSoldiijts, — arrachons, a l’ennemi" son dernier abri’ !’ Suivez •votre général., » Et.il’ s’élance sur.la’route ! Alors, comme poussé par une force inviàible, un véritable flot humain se précipitésù’r ses tracès !et l’entoure^ : puisiséjette comméun torrent dans le cimetière, laissant derrière lui une longue traînée de corps mutilés. Un des premiers, le général Beuret, qui accom ; pagnaitjjg -général Fpreyvtpniba- iqqrtellement atteint. îMais dii’ uioins sa’inbrt sera vengée :.les murs-du : cimetjère ont été.euvahia.et enlevés, à la baïonnette ;, nps soldats inimolent’a leur fureur tout céqui ne cherche pas son salut dans la fuite.

■ Ilôtait alors" six" heures et demie ; légéhéral Forey, ne jugeant pas prudent de pousser plus loin le succès’de la journée, arrêta l’élan de ses troupes derrière le mouvement de terrain sur lequel est situé le cimetière, garnissant’la crête avec quatre piècesid’artillerjo et des tirailleurs qui refoulèrent les dernières, colonnes autrichiennes dansCasteggio. Bientôt même elles abaindonnèrent cette position et se retirèrent par la route de Casatisma.

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" Nos pertes, dans cette journée brillante, consistèrent surtout en officiers ’supérieurs, qui avaient tous largement payé de leur pèrL sonne ; nous eûmes en outre environ 700 hommes tués ou blessés. Mais celles des Autrichiens durent être bien plus considérables, à en j uger par le nombre des morts trouvés, surtout dans’Montebello.1 ’ ' •’

MONTEDELLO-VIÇÈNTINO, bourget comr mune d’Italie, province et à 14 kilom. S.-O. de Vicence, district et mandemeut de Loiiigd ; 3,717 hab.- ■ -I, ,.... ■„, .. • ;, ..,)

MONTEBELLO (Jean Laknes, due de), ma* Téchàl de-France. V.’ L’annes.. • ■> -’ • ’•'>

7 MONTEBELLO1 (Napoléon-Auguste Lannes, ducbfe)7 diplomate français’. VI Lannes.’, " J.-M.ONTEBELLO (Gustave-Olivier, comte de), général.français-. V ; Lasses.-. -î’.i^j,1.0 :, i

•iMONTEBEL-LUNA’, bourg et commune.’dii to’yaume d’Italie, province et k 22 kilom.1 N.’-O. de Trévise, ch.-l. de district ; C,8i3 hab,

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, MONTEBOURO, bourg de France (Manche), éh.-l.’ décahton, arrond. et à 7 kilom. S. de Vatognes ; pop. aggl., 1,907 hab.— pop. tôt., 2,172’hab. Fabrication de coutils ; tanneries. Commerce de dentelles, de bestiaux et de céréales. Ruines d’une église de bénédictins, construite vers le xne siècle, et présentant un mélange du style roman et du style gothique. Sur la montagne qui domine le bourg, vestiges d’une enceinte retranchée que l’on regarde comme un camp romain. L’église est surmontée d’.un beau clocher pyramidal en pierre.

■ MONTECALVO-1BP1NO, ville du royaume d’Italie, province1 de la Principauté Ultérieure, district d’Ariano ; à 17 kilom. N. E. dé Bénévént, ch.-l : de mandement ; 4,640 hab.

MONTECARLO, ; bourg et commune ("lu royaume d’Ità)îé, ’province et district de Lucques, à 31 kilom. N.-E. de Pise ; ; 7,138 hab. Exploitation d’excellent sable pour/verrerie.

1 IMONTEGAROTTÔ ; bourg du royaume d’I-tàlie, "province et district a’Ancône, ch.-l : de

niaiidemerit -/é,590 hab. ’ '

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MONTECASS1ANO, bourg et commune du royaume d’Italie, province, district et mandement de Maçèrata ; 4,165 hab.

« MONTECASTR1LLI, bourg et commune du royaume d’Italie, province de l’Ombrie, district et mandement de Terni ; 4,645 hab.

MONTECAT1NI OI VAL 01 CECINA, bourg et commune du royaume d’Italie, province de Pise, ’district et mandement de Volterra ; 4,317 hâb. " ’- ■ ■ ■

MONTECATINI Dl VA !. DI N1EVOLE, bourg et commune diï royaume d’Italie, province et district de Lu’cques, à,46 kilom, O. de Florence, .mandement de Monsunimano ; 6,1,92. hab., Sources thermales ; salines.et bains, les plus célèbres de l’ancien duché de Toscane et fréquentés ■ annuellement par 4,000 baigneurs. Miné de cuivre aux environs.

MONTECAT1NO (Antoine), philosophe italien, né à Ferrare an 1536, mou dans la même ville en 1599.. Après avoir professé pendant quelque temps la philosophie, il devint secrétaire du ’ duc Alphonse II, qui le chargea de missions diplomatiques à Paris et à Rome, et il paya ce prince d ingratitude, dit Muratori, en prenant une grande part à la dévolution au saint-siége du duché d» Ferrare. On lui doit : Aristotelis Poliiieorum libri ///(Ferrare, 1587-1597, 3 vol. in-fol.), traduction latine ; In octavum librum PhysicB Aristotelis commentarius (Ferrare, 1591, in-fol.), etc.

MONTECCHIO-MAGGIORE, bourg et communedu royaume d’Italie, province, district, mandement et à 8 kilom. S.-O. de Vicence ; 5,080 hab. ’ '

MONTECH, en latin Monlegium, bourg de France (T ; trn-et-Garonne), ch.-l. de canton, arrond. et k 14 kilom. S.-E. de Castel-Snrrasin, sur le canal laléral à la Garonne ; pop. aggl., 1,752 hab.— pop, tôt., 2,753 hab. Papeterie, ’minoterie. Commerce de grains et de vins. Restes des anciens fossés d enceinte. , MONTE-CHARGE s.in. Techn. Endroitd’un haut fourneau où l’on monte le minerai et la castine pqtir les jeter dans le tour.

MONTECHIABO-D’ASTI, bourg du royaume d’Italie, — province d’Alexandrie, distric^ et k 17 kilom. d’Asti, chef-lieu de mandement ; 2,016 hab. Collège communal.

MONTECHIARO-SÏJL-CHIESE, ville du royaume d’Italie, province et k 20 kilom. S.-E. de Brèscia, district de Castiglione, cheflieu de mandement, sur la droite delà Chièse ; 6,933 -hab. Moulinage et commerce de soie.

MONTEÇHIARUGOLO, bourg et commune du royaume d’Italie, province, district et k 15 kilom. S.-O. de Parme, mandement de Traversetolo, sur la Leuza ; 3,931 hab, Importante poudrerie.

MONTECHIO, ville du royaume d’Italie, province, district et k il kilom. O. de Reggio nell’Emilia, ch.-l. de mandement ; 4,384 hab. MONTECILFONE, bourg et commune du royaume d’Italie, province de Molise, district de Lareno, mandement de Guglionisi ; 2jll0 hab.

MONTÉCLA1R (Michel Pignolet de), compositeur et contré - bassiste français, né à Chaumont-en-Baîsigny en 1666, mort aux environs de Saint-Denis en 1737. Il débuta comme enfant de chœur k la maîtrise de la cathédrale de Langres et, après avoir été attaché k plusieurs églises provinciales, entra au service du prince de Vaudemonten qualité de maître de musique. De retour, vers 1707, d’un voyage en Italie qu’il fit k K suite du prince, il entra à l’Opéra, comme musicien d’orchestre, et lit’pour la première fois entendre la contre-basse, inconnue jusqu’alors, dans un opéra de sa composition, intitulé Jephté, L’effet produit par cet instrument fut immense, et Montéclair contracta avec son théâtre, en qualité de contre - bassiste, un engagement aux termes duquel il n’était tenu de jouer qu’une fois par semaine, le sa—medi, jour des grandes représentations. Mis-àsla retraite en 1837, il mourut la même annéek l’âge dé soixante et onze-ans. Outre ~féphtétte compositeur a donné à l’Académie royale de musique l’opéra - ballet les Fêles, de l’été. On connaît aussi de lui des cantates