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MONT

taire ; s’il n’est dégagé que dans les quatorze jours qui suivent, on paye pour ce dernier mois. Après cela il faut payer pour les trente jours. La reconnaissance est donnée gratis si la somme prêtée est inférieure à 5 shillings ; mais si elle est supérieure, elle est d’un demi-penny par chaque fraction de 5 shillings.

Aux termes de ces mêmes règlements, celui qui, sans y être autorisé, engage des effets appartenant à une autre personne, est passible d’une amende allant de 20 shillings à 5 livres sterling, plus la perte d’une valeur égale à celle desdits objets. À défaut de payement, le coupable peut être condamné a trois mois d’emprisonnement et au travail forcé, et de plus à être fouetté.

Tout objet non dégagé peut être vendu à l’expiration d’un an, à moins que la reconnaissance n’en soit renouvelée par le payement des intérêts.

Quand la somme prêtée est supérieure à 10 shillings et n’excède pas 10 livres, la vente des objets doit être faite publiquement, et le propriétaire peut en suspendre la vente pendant trois mois si, par un écrit en présence d’un témoin, il demande un sursis.

Ces ventes doivent être fidèlement enregistrées, et l’excédant entre le produit des ventes et la somme pour laquelle les objets étaient engagés est à la disposition du propriétaire, pourvu qu’il en fasse la réclamation dans le cours des trois années qui suivent la vente.

Les boutiques des paion-brokers sont faciles à reconnaître. Elles portent toutes pour enseigne trois boules métalliques disposées do manière à former un triangle. Ceux qui les tiennent sont des marchands qui trafiquent sur les vieux objets, vêtements, argenterie, meubles, etc. Ils sont fort nombreux. Tous les quartiers, depuis le riche voisinage de Regent-Street jusqu’aux rues ouvrières de Marylebone, possèdent le leur.

MONTDIDIER, en latin Mans Desiderii, ville de France (Somme), chêf-lieu d’arrond. et de canton, sur le flanc d’une colline baignée par le Don, à 3G kilom. S.-E. d’Amiens ; pop. aggl. 3942 hab. — pop. tôt. 4238 hab. I, urrond. comprend 5 cantons, 144 communes et 65,960 hab. Tribunal de première instance, justice de paix, collège de lazaristes. Fabrication débonneterie, calicot, sergé, bas ; filature de coton, tannerie, corroièrie, chapellerie ; pâtés renommés.’Commerce de grains, légumes, bestmux, charbon de terre, tourbe !-Une partie des anciens remparts subsiste encore à l’O. de la ville ; le reste de l’enceinté a été détruit ; les fossés ont été remplacés par des promenades. Les rues sont généralement étroites et sinueuses. La plus belie place est celle dé l’Hôtel-de-Ville, d’où l’on découvre un joli panorama et que décore la statue en bronze de Parmentier. On y remarque quelques édiriees dignes d’attention, notamment 1 église Saint-Pierre, construite au xvp siècle et classée parmi les monuments historiques. Le porche est couvert de sculptures malheureusement mutilées. De chaque côté s’élèvent des tourelles réunies par une galerie à jour et terminées eu coupole. La tour, qui date du XVe siècle, est couronnée d’une lanterne de mauvais goût. Les principales curiosités de l’intérieur sont : le tombeau de Raoul III, — comte de Crépy-en-Valois, -*mort en 1074 (le comte y est représenté en demi-relief, couché sur la dalle ; sa tête repose sur un coussin soutenu par un ange ; à ses pieds sont un chien et un lion, beau spécimen de l’art au xie siècle) ; un caveau contenant un Ensevelissement du Christ ; une verrière du XVe siècle, représentant la Transfiguration ; de beaux vitraux modernes ; de curieux fonts baptismaux du XIe siècle ; les statues des saints Lugle et Luglien, et les boiseries qui régnent autour du chœur et des chapelles.

L’église du Saint-Sépulcre date des XVe et XVIe siècles. Le portail, récemment reconstruit, est orné de statues. Les statues de saint Firmin et de neuf apôtres sont adossées aux piliers du chœur. La principale curiosité de cette église est un saint sépulcre dont les personnages sont grossièrement sculptés.

Nous citerons aussi : le Palais de justice, ancien bailliage, dont plusieurs parties remontent au xuc siècle (la salle des Pas-Perdus est ornée de trois magnifiques tapisseries, représentant la Sortie a"Égypte, AJoise faisant jaillir l’eau-du rocher’ et  !'Adoration du veau d’or)  ; l’Hôtel de ville, l’Hôtel-Dieu et l’ancien collège.

Quelques historiens prétendent que Montdidier a été bâtie sur les ruines de Braluspana, ancienne ville gauloise ; ils attribuent son nouveau nom à Didier, roi des Lombards, qui y fut détenu avant d’être confiné à Corbie. On affirme aussi que plusieurs monarques de la troisième race y ont résidé. Philippe-Auguste y tint sa cour en 1218, et Charles VI y convoqua, au mois de janvier 1113, ses fidèles sujets de Picardie. Cette ville fut prise en 1523 par les impériaux et vainement assiégée par Jean de Werth en 1636. Ajoutons que Montdidier, avec titre de comté, eut des seigneurs particuliers dès le xe siècle, seigneurs issus de la maison de Ponthieu.

MONT-DOR s. m. Fromage renommé, que l’on fabrique au Mont-Dor, dans le Lyonnais, dans le Doubs et dans le Puy-de-Dôme.

— Encycl., V. NEUFCHÂTEL.

MONTDORGE (Antoine-Gauthier de), littérateur français, né à Lyon, en 1701, mort à Paris en 176S.11 remplit les fonctions de maître de la chambre aux deniers du roi, devint membre de l’Académie de sa ville natale et employa à encourager les artistes une partie de sa grande fortune. On a de lui : l’Ile de Paphàs (Paris, 1727) ; les Fêles d’Bébé ou les Talents lyriques (Paris, 1739, in-4"), opèrabnllet dùiit la musique est de Rameau et qui eut un grand succès ; Ilé/lexious d’iui peintre sur l’Opéra’(Piwis ; 1741) ; l'Art d’imprimèr’les tableaux entrais couleurs (Paris, 17’5G, in-8o’ ; l’Opéra de société en un acte (1762) ; Quelques lettres écrites en 1743 et 1744 par une’jeune veuve au- chevalier ’ de Luzeinc’ouf'■’('Paris, 1761).

MONTDRAGON, bourg de France (Vaucluse), canton de Bollène, arrond. et à 15 kilom. d’Orange, sur la rive droite du Lez, au pied d’un rocher que dominent les ruines d’un ancien château ; pop. aggl., 1506 hab. - pop. tot., 2643 hab. On y a découvert la belle statue de guerrier gaulois qui se voit au musée d’Avignon.

MONTE s. f. (mon-te — rad. monter). Accouplement des animaux domestiques ;

Accol

époque de cet accouplement : Monte 'eti liberté. Monte en main. L’époque de la monte est déterminée par celle à laquelle lès femelles entrent en chaleur. (Raspail.) La monte, commence en avril et finit en juin. (Acad.)

— Pêche. Grand filet, dont on se sert pour pêcher dans le lac Lémàri.. ■ ’

— Teclin. Outil en usage dans certains

métiers.., !

MONTE (Piero dal), célèbre.canoniste italien, né à Venise au commencement du

xvo siècle, mort à Rome en 1457. Il prit le grade de maître es arts à Paris, celui’de docleur en droit à Pttdoue, fut nommé protôriôtaire apostolique en 1433 et chargé, l’année suivante, par Eugène IV, d’assister au concile de Bâle, De 1434 à 1439, dal Monté habita l’Angleterre en’qualité de collecteur des’ redevances à lever au profit de la cour pontificale, puis devint successivement évêque de Brescia (1442), légat du saint-siége en-France et gouverneur de Pérouse.’Il alla passer les dernières années de sa vie à Romé.’ Dal Monte était aussi instruit que vertueux.1 On a de lui, entre autres ouvruges : Bepêrtorium juris utriusque (Bologne, 1465 :, 3 vol. in-fol.) ; ■ Monarchia i>i qua généràliuin conrtliorupi matéria de poteslate et prxstantià fiomanipontificis et imperatoris discutitur (Rome, 1496, in-4o) :’Il a laissé, en ’outre, des’discours, des lettres, etc. ’ ■ :’

MONTE (Jean-Marie Giocchi del), pape. V, Jules III. ■ " ", H

MONTE (Hersilie Cortese del), dame poète italienne. V. Cortese. j

MONTÉ, ÉE (mon-té) part, "passé du v. Monter. Gravi, franchi, atteint en montant ■ Degrés montés péniblement, ’n Qui a gravi’ qui est arrivé à roi certain point’culminant ’ A peine monté, il est redescendu.

— Exhaussé, placé en haut :.

Sur leurs tréteaux montés, ils vendent des oracles.

„ „... Voltaire.

li Guindé :. ■, -. [

... " Ses v«rs, et sanB force et sans grâces, [ses. Montés sur deux grands mots comme sur deux échash BOILEAU. i ’ '"

— Élevéj porté : Monté sur le trône. Monte sans ambition au pouvoir suprême, ^Vashingtonénest descendu sans regret. (Guizot.) Il Qui’ a atteint fin plus haut rang, un plus haut titre r : Autrefois, les’dames d’honneur dé la reine étaient des.marquises ; aujourd’hui, tout est duc et maréchal de France, lout est monté. (Mme de Sév.) Il Exalté, poussé jusqu’à certaine limite :■ De représenter à quel point’ l’affliction se trouva montée, c’est ce qui surpasse' mes forces. (La Fout.)

La rage alors se trouve a son faite montée.. ",

, . La FOMTAIME., . ■

— Où l’on s’est placé en montant : Vaisseau monté par cinq cents hommes d’équipage. La flotte retourna en Espagne avec moinstdècent hommes, qui restaient de deux mille sept cents dont elle était montée. (Volt.) Il Commandé, en parlant d’un navire : Vaisseau monté par l’amiral. .

— Accordé, en parlant d’un instrument’ :1 Instrument monté sur le ton d’ut, il Qui parlé, qui s’évertue dans un certain genre, sur un’, certain ton : Il est monté sur. un ton plaisant. Cette société n’esl’pas montée sur le ton de médire. (Acad.) li Qui a atteint-un certain état d’exaltation : Ma tête, ’montée du hon d’un instrument étranger, était hors de son diapason. (J.-J. Rouss.) Une fois monté à ce ton, it m’était aisé de continuer. (P.-L. Courier.) il Irrité '.il est monté contre vous. Il est trop monté pour entendre raison.

— Pourvu, nanti : Être bien monté, mal monté en linge. Leur maison est montée, je puis te dire, sur un excellent’ pied. (Balz.)

— Dont on a élevé les poids ou tendu.le ressort, en parlant’ d’un mécanisme à qui le poids, ou le ressort sert de moteur : Horloge, pendule, montre montée. Touruebroche

MONTÉ.".. ’. ’ +., ., -.,-

MONT

•’ ’tt Réglé, disposé ; suivant un modèle rPlan

monté sur des données incertaines. ■■ i -, •.. —^.Dont ont a assemblé.les parties : ; Machine montée. Bonnet na^TRySquelette habilement MONTÉ.’ '■ i.i !i ;-J<.’n.’L, l.p, . !■ rdj.-i

— Dressé, combiné, disposé f’Une affaire bien montée : ■•. ’" ■ j.. ’• ’ '*’■ ’■' ’1

—’Qui est sur une ’bête ’ dé"’soiiimé ;"q’ùi monte "où possède pune^nidiitiiré ayant’ certaines qualités ou certains’défauts : Cavalier bien :monté, mal MONTÉfïJfréMONTË’ sur un mulet. •" ■" "■■ : ■-’ b "" ■’ ■’■K"’" ;’ -m’Ium

— Qui à desjambés’dàn’s ceVtainès.conditions dé hauteur■’ : 'Cheval haut monté, bas monté. On pourrait dire que lestpr’o’m’éi-6p’s sont des’huppes sans huppé ; miiisl.a’héritéest hWils’sdnt un heù plus’(idiit montés : (Buff.’V*"

ij 4 "I ! > 1 ■ >t i ■’. " > "’• ’ ' » ’

Elfe monté comme un.saint Georges, Être nionîé surùn1 cheval trôs ; boa’ôuMtrèsTbeau.^i — : Coup monté. Chose préparée à.l’av, ance et en secret’^/é vis’que. toutesces défaites étaient, ûn .coup monté’.' (Comulem, ’de 1SÀ’-.

Cad’) :, •.", ...-.•..., >. ! tl-, UJ-.-^i

— Collet.monté, Personne, .roide.dans, ses manièreSj.alfectant une grande sévérité., morale.,, , ■-■ ;■...-, -. ■■ ■■■•<

— Monté en couleur, Eortèment : coloré -.Visage MONTÉ EN COULEUR : -VïiMMONTÉ EN COU-LEUR., ., ,, ., }....., ,, ^., n, ...„ >, ,..,1. ;

—r- B.Varts..Vigoureuxi : II. est -rare de voir des pastels d’un ton, aussi monté. (Th. Gaut.)

— Théâtre. Se. dit d’une pièce ; par rapport àla’inaniére doiitileseirei8’ylsont, c’ombi[i’és’ : Je n’ai pas encore regardé le programme ; maiâ on m’a dit que la pièce est’ parfaitèment MON-TÉE : (F : Guichardet.) ■ ■ ■ ’ ■" <■’■ ""’ ■’.'

—^Techn. Enchâssé, ’ en parlant’des’diamants, d-es, !pierreries  : ’Brillant’ iâONTÉ sur ar’yent’i’ïï Tordùj’en parlantdes fils de soie."

— Mar. Armé : Légalion s’avançait, MONTÉ de s’oixàute-q

àtrè canons. (Volt’.') il Vaisseau monté eii bois -tors, ’Vaisseau’ dont1, t’ous’les couples, ’tant dé levée ’que dé’ remplissage, sont élevés ; sur là’quillé.’ ' ", ’", ’ '.^’ .^

, — Econ. rur. V«i Wpnie, ’yin, atteint de : la pousse. ’ :, ’., ,’, ’ , " ’ '. |., ’, Jt

— s. m.’Techn. Action démettre un’couteau, un outil en état dé servir. •, i-".-.,

— AllUS. littér : El, moulé sur le fu>lc, ’il

ospîro à descendre, <Un des plus beaux vers de Corneille, dans sa tragédie de Cinna, - auquel on fait de fréquentes allusions. V. aspirer, i

MONTEAGLE (Thomas Spring-Rice, baron), homme d’État anglais, né à Limerick (Irlande) en 1790, mort en 1860. Il se préparait à la profession d’avocat, lorsqu’il épousa la fille du comté de Limerick (1811) et renonça au barreau. Élu membre de la Chambre des communes par la protection du parti whig en 1820, il y représenta Limerick jusqu’en 1832, époque à laquelle il devint représentant de Cambridge. Lors du ministère libéral de lord Goderich, il fut nommé sous-secrétaire au département de l’intérieur (1827), et, après la chute du cabinet de Wellington, il devint d’abord secrétaire de la trésorerie (1830), puis secrétaire des colonies (1834). Nommé chancelier de l’Échiquier en 1835, il montra, en matière financière, une inexpérience qui lui attira de vives attaques de la part des tories ; et, lorsque lord Hôwick sortit du ministère ; il dut remettre son portefeuillè à sir Francis Baring. Mais lord Melbourne, alors président du conseil, le fit nommer pair du royaume et baron de Monteagle et lui offrit la charge très-ambitionnée de contrôleur général de l’Échiquier. Néanmoins, cette faveur, qui obligea le gouvernement à désintéresser son prédécesseur par une pension considérable, fit jeter les hauts cris aux tories, qui ne manquèrent pas de s’élever hautement contre le commerce des places. À la Chambre des pairs, lord Monteagle, tout en restant dans le parti des whigs, fit peu parler de lui. Il entra au conseil privé en 1834 et devint membre de la Société royale de Londres et de la Société astronomique. — Son fils aîné, M. S.-E. Spring-Rice, né en 1814, lui a succédé dans ses dignités en 1866.

MONTEALBANO (Nepos de), jurisconsulte, français, lié à Montuuban. Il vivait au xiiiesiè ;. cle et acquit beaucoup dé réputation par son. savoir et par ses ouvrugesî dont le plus estiniè, intitulé Tractàlus de excepiionibus rerum, seù’liber ftigiiiv’ùs (Paris, îôlû), aeu.ùn grand nombre d’éditions., ". ’., ., .*, ,,

MONTEALEGRE, bourg et municipalité d’Espagne, province et à 65 kilom. S.-E.’ d’Albacète, au pied d’une montagne, dans une vallée délicieuse et pittoresque ; 13,5S7 hab. Ce bourg possédait autrefois une magnifique chartreuse, fondée par le pape Nicolas V, et dont le triple cloitre, des précieuses peintures et la riche bibliothèque ont disparu en 1S35, dans la tourmente de la guerre civile. Les cloîtres ruinés, quelques cellules et la belle façade de l’église attirent encore l’attention.

MONTE-À-REGRET s. m. Argot. Abbaye de monte-à-regret ; Échafaud.

MONTE-ARGENTARIO, bourg et commune du royaume d’Italie, province et district de Grosseto, niandement d’Orbitello ; 3,661 hab.

M0NTE-COBNO, montagne du royaume d’Italie. V. Gran-Sasso.

MONTE-CRISTO ; l’Oglata des anciens, petite île du royaume d’Italie, dans la Méditerranée, au S. de l’Ile d’Elbe ; par *42t> 20’ dèlatJ’N’.'êt ~Q 57’ de long.’Ev-Supertloie, 10 kiroirircàrré’sl Elle fut ravagée au xyio siècle par les pirâtesj et, ’comme ëlle-’néprésênté guère qu’un sol rocailleux êt^stérile, elle est restéè’Jdép’diA lors’inhabitée.On’y voitUinii église et-lfes’rëst tes’d’uiié’abbiiye et d’un fort. Alexandré Dumas tudonné’ le nom’ de ’celte1 lie ’.au ’hérift firincipal d’un’deises rèmans’lès p !us’po[yuîaires ;

Monte-Cristo (le comte de), roman d’Alexandre Dumas (l841-1845, Mi£.vol.iin’-80), >lo plus longet ipBUt7étie le meilleure de isesrbï itians d’aventures.’Jamais ceigrand amuseur de notre époque, n[a, ppussè !p !us loin-l’intérêt • dujréçit ; et nii.euxi prouvé ;- là^facilité.d^un’e imaginatipi^(inépuisable..en’.cumbioaisons dé toutes, sortes., -’mil., — , ., if. j.’.n i, i, .ir i à j Edmond’ 'Dantès, ’ sohj héros, ’ est ^un ’pauvre diable de matelot qui se voit jetéjisans savi>ir pourquoi, .dans^’un Cachot’dû château d’If, ’ victime : innocenteidés’machinations té’nébréip ses d’um magistrat ; :M : dé Villefortj d’uii’pêcheur.inomméFernand et d’un cioujMer’dê pharaon, Danglars. Son père en meurt de misère et de chàgrin. Cependant toute ê&fa- rance.n’abandou’iie pas» le pWsontiier’dùrant une longue captivité i de. quatorze ans, pass’êe dans un humide soutenain.’ll y fait la con’naiS-i san’ee. d’un’certain-’abbé Faria’, autre prisonnier d’État, .q.ue l’oncroitfou parce qu’il ôfn :é’ * au gouvernement -des.’.millions qu’il1 sait-êtpé enfuuis quelque part. En mourant ; il lègue à Dantès isoii secrec et là possession dédéà1 richesses incalculables, caché’esdans une grotte de l’Ile de Monte-Cristo par le cardinal Sp’adtif contemporain d’Alexuudre VI. Dantès’s’éva’d’è',1 se meta la recherche dés trésors’de’l’abb, ô et-les-découvre. Le voila.^riehe, ’lévoilà’i’ep doutable. Ici finit son rôle de martyr’et c’6ih1J mence son rôle de grand justicier y il châtiera la féroce ambition de Villefort et la perfidie de tous ceux qui ont été coupables ; dans une mesure inégîle d’avoir causé ses malheurs. Dès lors, le héros cess’e U’être Edinond Dahtès’ pour devenir-tour h tDùr, Selo’h’lés’lbés<jnïs’ pas inoins sensible ’à là recorinaissai}Ce’qù’à' lah’aiué. Son ancien arinatéur, M. MôrrolJ’l’tf comblé autrefois débontés. CéU’excellent ? homme est soiis le coup d’une càtaS’tro^h’è1. commerciale ; uii des tirémiéï’S" Êôïiisi’clépaib ;-'> tes est ; de sauver’ l’homieur dè^.Ia fàmillï Morrel d’une manière ingénieuse et p’ieihé^’da mystère. Quant ’à sarveugéaiîcé, cbminént’ pourra-t-éllè s’exercer ? Cëux’qu’ellè ’mbriajdé’ occupontdes positionS’Lélévéés, ’ à j’éxeeptriiade l’un deux, CadèrouSse, uui-’d’éiaillèuf Usi devenu aubergiste au pont ! du"Gard’. "Fer’-r’ nand, le pêcheur, est niiintèïiàrit’ le g’énéràr comte dé1 Morcerf : pair "dé France. Danglàrà

versèlie etie charmé et la distinction de.ses^ ■ mâinêres, i’obj, et’, dé la curiosité dû graiid ; monde, Moilte-Crisi.ô’ lie tai ; d’é, ’pas’a qntfe’r’ : eri’n’elations suivies’avec les’fuiuiiles Daji’-[ glars, ’ dé.Mprceif et de Villéfort. jpàf, q’ujj commencera le châtiinent ? Par tous en.même temps’. Uue inain invisible sèmera là désunion et le remords au sein de ces fumillê ?, i auxquelles, jusmie-ià, le bonheur à souri, et chaque jour leur horizon, s’assombrira. Monte^i Cristo, calmei.et impénétrable à la vue, des ; maux1 nés, ’d’é sa li’iii ne,1 ne se- dé voilera.quj^î latin : Par ’l’intermédiaire d’une.nia’ison Thom-i, so’n et French deRome, il se fait àûyrir.’cbe^t Danglars un crédit illimité et le ruine peu’ji. peu. En outre, DanglârS a une fille, Eugénie[ ; t Monte-Cristo prend pour instr’uméntt’do^’sa vengeance un fils.naturèltde la baronne Dan^, glârs et dè’yillefoi’t, Beiiedettp, . faussaire, ’, voleur, àssassin’et forçat échappé. 11, fait’a^j rtièttrécé ’précoce, scélérat-chez Dàiiglurs, stfùs le nom^i’Andrea Çavàlcanti, jeune, ita, -jt lien d’unéfamille princiére, et le fait ui-rétqrt pour àssassi’nat sur, la personne do, .Càdeji rbùsse, ’au’moineht de la signature dù contrat, dé mariagé"’ entre* Eugénie et cet, évadéÀda7 Toulon. Eugénie s’enfuit de. la niaison paterneile ; Danglais, presque entièrement.ruiùfin se sauve eii Italiéavec.quelques débrisr, d’oça., fortune.’Arrêté p’ar’Luigi Vaiopa, chef^déô brigands au service du comte, il’subit penA-, i dant trois jours, au fond d’un’cacliqt, les tor^y turès de* l’a faim.’ Alors se.montra, .Montênj Cristo. « Je suis’Èd’nibiid Dantès’i», dit-il ’aubanquier. Danglars, revoit.avec, .terreui ; îa, ^ victilné’. dé’ "Ses, machinations er’miu’el’es ; et^ redoute ’de. nouvelles, r.eprèài.illés ; iinais.x Monte-Cristo, touché de générosité, lui rén’dî la liberté et lui laisse 50,000 frênes. Lejchû.-, ; timent de Fernau’d’ n’est pas moins terrible., — ; L’origine de sa, fprtuiié est. une, .iruhisun.ç, Étant au servi’ee’d, ’Ali Tébélen, pacha.de Jur3 nina, il a livré les châteaux de la ville aux-i Turcs ; le pachi^aéiè assassiné ; iluydéo, sa., fille, aihënéé êomjne esclave ù (Jonstaûtinoxi pie. Moiiiè-Crïstol’ai.lieté fort cher et eu l’ait, f l’auxiliaire de sa haine.,11 la conduit, à lu[ Chambre des pairs, quelle révèle l.’iùi’amieçtj ; la cruautédu comte de Morccrf, le.lui6.dé- ; rr clarer coupable de félonie"", de trahison et