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morte à Paris en 1812. Elle épousa successivement le baron rie Princen et Grandin de Montnnclos, qui a traduit en vers la Jérusalem délivrée (1780). Devenue veuve pour la seconde fois ei se trouvant sans fortune, elle essaya de chercher des ressources dans les lettres et reçut de l’empereur une modique pension. C’était.une femme d’un esprit cultivé, d’une sensibilité douce. Outre une foule d’articles et de pièces fugitives dnnsle/ournal des dames, dans VAlmannch des Muses, on a d’elle un certain nombre de pièces de théâtre : le Choix des fées par l’Amour et l’Hymen (Paris, 17S2, in-8<>) ; Robert le Bossu ou les Trois sœurs, vaudeville (Paris, 1799, in-8o) ; le Fauteuil, comédie (Paris, 1799’, in-8») ; la lionne maîtresse (Paris, 1803) ; Alison et Sylvain, opéra en prose (Paris, 1803), etc. Un recueil de ses Œuvres diverses, en vers et en prose, a été publié à Paris (1791,2 vol. in-12).

MONTANDON (Auguste - Laurent), théologien protestant français, né à Clermont-Ferrand en 1803. Il est devenu pasteur de l’Eglise réformée, à Paris, et s’est à la fois fait remarquer par son talent comme prédicateur et par ses ouvrages. C’est lui qui a présidé les conférences de pasteurs qui eurent lieu à Nîmes en 1867. Outre de nombreux sermons, on lui doit, entre autre écrits : Étude élémentaire du Symbole des npotres (S44. in-12) ; Étude élémentaire du Décalooue (S4f>, in-12) ; Étude des récits de l’Ancien Testament (184g-1858, 2 vol. in-12) ; Étude sommaire de la religion chrétienne (1852, in-12) ; l'Exclusivisme considéré au point de vue de l’Église protestante (1853, in-8«) ; Citants relii/ieux (1860, iîUl8’ ! Ecote Galn-Pars-Chevé ’l 1.861, in-18) ; Orthodoxie et la nouvelle école (1864, in-12) ; lEylise réformée en 1884 (1865, in-8»), etc.

MONTANE adj. (mon-ta-ne). V. montain.

MONTANELLI (Joseph), homme politique et littérateur italien, né à Fucceechio (Toscane) en 1812, mort en igps. Fils d’un simple musicien de cette petite ville, il cultiva tout jeune, et avec succès, la musique et la poésie ; mais son père l’ayant, détourné de la carrière musicale, il étudia la médecine ; puis, pour obéir à ses parents, il se tourna vers le droit, et se livra à l’étude de cette nouvelle science avec une si grande ardeur, sans négliger ni la philosophie, ni la littérature, ni les arts, qu’il devint promptement le premier avocat du barreau de Pise, puis professeur de droit commercial, en même temps que métaphysicien et orateur académique à 1 Athénée de Florence.

Après une courte conversion au saint-simonisme, Montanelli redevint orthodoxe et s’éprit d’une véritable passion pour Pie IX à son avènement. Bientôt, par sa popularité, par sa parole, par son dévouement, par son journal VItalie (1847), Montanelli fut l’âme du mouvement toscan et de la résistance à la politique réactionnaire du grand-duc. En 1848, il combattit dans les rangs du bataillon universitaire formé d’étudiants et commandé par les professeurs. C’est cette.légion qui résista si héroïquement à l’armée autrichienne a Curtatone. Blessé grièvement, Montanelli tomba, épuisé par la perte de son sang, en s’écriant, dunsun élan d’enivrement patriotique : ’ «Oh ! che bella lamortesulcampo !(Ohlque la mort est belle sur le champ de ’bataille ^«Relevé comme mort par les Autrichiens, il fut . transporté à l’hôpital de Mantoue et resta prisonnier plusieurs" mois. À peine guéri, il revint à Florence et entra au parlement, où il ne tarda pas à conquérir assez d’influence, soit comme gouverneur et pacificateur de Livourne, soit comme orateur politique, pour succéder, en qualité de président du conseil des ministres, à M. Gino Capponi. Il eut en même temps la direction des affaires étrangères. /

Après la fuite du grand-duc à Gaete, Montanelli devint triumvir de la Toscane avec Guerrazzi et Muzzoui ; mais peu après il renonça à ses fonctions en faveur de la dictature de Guerrazzi, et accepta de représenter la Toscane en France, où il arriva au printemps de 1849. Il n’en devait plus sortir que dix ans après, pour prendre un fois de plus le mousquet du volontaire contre l’ennemi de son pays. Condamne par contumace, après la restauration du grand-duc, aux travaux forcés à perpétuité, Montanelli subit l’exil avec beaucoup de résignation et de dignité, et inspira en France les plus vives sympathies à nos personnalités les plus hautes, telles que Lamartine, Lamennais, Michelet, aveo lesquels il se lia intimement. C’est, pendant ces dix ans qu’il a écrit ses Mémoires sur les événements politiques et militaires de l’Italie de 1847 à 1849, lecture on ne peut plus attrayante par le mérite du style, l’entrain et l’intérêt du récit, et l’un des meilleurs documents à consulter sur cette période si féconde en promesses aujourd’hui réalisées. Il aborda aussi le théâtre et donna une excellente et poétique traduction de la Médéè de M- Legouvé, qui eut pour admirable interprète Mme Ristori au Théâtre-Italien. Ce fut pour la même tragédienne et pour le même théâtre qu’il écrivit Camma. On a aussi de lui quelques écrits politiques : Eclaircissements sur te procès contre te ministère démocratique toscan ; l’Empire, la papauté et la démocratie en Italie.

L’affranchissement de l’Italie lui rouvrit les portes de son pays, et son premier soin

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fut de faire la campagne dans les chasseurs des Appenins ; mais, ayant soutenu avec opiniâtreté ’a parti de la fédération, et s’étant vivement opposé à l’unité de l’Italie avec Victor-Emmanuel, il tomba dans une impopularité profonde, et, aux élections pour le parlement italien, il se vit écarté, même dans sa petite ville natale. Enfin, par un effort suprême, il tenta de se relever. Il fonda à Florence un nouveau journal, où, reconnaissant son erreur, il adhéra au principe unitaire dans des pages éloquentes. Aussitôt une vacance permit, quelques mois plus’tard, de lui donner un siège au parlement italien, et peut-être eût-il repris à la longue, avec le concours de circonstances favorables, une partie de son ancienne importance, si la mort n’était venue l’enlever en 1862.

MONTANER, bourg de France (Basses-Pyrénées), éh.-l. de cant., arrond. et à 36 kiloin. N.-E. de Pau, sur un coteau qui domino la rivière de Junca ; pop. ag^l., 83 hab.— pop. tôt., 845 hab. Tour carrée de 37 mètres de hauteur sur 13 mètres de côté, construite au xivc siècle par Gaston-Phébus.

MONTANINE s.’f. (mon-ta-ni-ne — du lat. montanus, de montagne). Chim. Principe amer de l’écorce de Sainte-Lucie, qu’on emploie comme, succédané du quinquina.

MONTANINI (Pietro), peintre italien de l’école romaine, né à Pérouse en 1626, mort en 168.9- Il fut un très-médiocre peintre d’histoire, mais il fit preuve de talent dans le paysage et s’attacha à imiter le style.de son mulire, le fameux Salvator Rosa. Parmi les, tableaux qu’on voit de lui dans sa ville natale, on cite particulièrement la Fuite en Égypte et la Prédication de saint Jean-Baptiste.


MONTANISME s. m. (mon-ta-ni-sme). Hist. relig. Doctrine prêchée au IIe siècle par Montanus : Le rôle de l’Évangile est décisif dans le montanisme et dans la querelle des quartodécimans. (Renan.)

— Encycl. V. montaniste.


MONTANISTE s.(mon-ta-ni-ste). Hist. relig. Partisan du montanisme.

— Adj. Qui appartient au montanisme ou aux montanistes : Doctrine montaniste. Secte montaniste.

— Encycl. Dans le milieu du IIe siècle, au moment où la tendance ascétique se manifestait dans le christianisme avec beaucoup de force, surgit la secte des montanistes. Leur chef, Montanus, né à Ardaban en Phrygie, mort en 212, n’était point un esprit philosophique ; mais il avait l’imagination ardente, mystique, et son enthousiasme l’entraînait souvent jusqu’à l’extase. Il ne changea rien aux articles du Symbole, et rien ne démontre qu’il se soit donné comme étant Dieu, ainsi que l’en ont accusé ses adversaires ; mais il parait définitivement établi qu’il a cru, ou du moins prétendu, qu’il recevait des révélations particulières du Saint-Esprit. Dans des extases que Tertullien a décrites dans son Traité sur l’âme, et qui offraient des analogies remarquables avec les phénomènes du somnambulisme, il croyait entendre la voix de Dieu et il affirmait que le Paraclet, promis par Jésus à ses disciples, au moment où il allait les quitter, s’était manifesté en lui pour conduire l’Église à sa perfection virile avant l’établissement du royaume millénaire. À la vue des fléaux qui désolaient l’empire et des persécutions qui frappaient continuellement l’Église, Montanus pensait que le grand jour du jugement était proche et que la fin du monde allait arriver. Il fallait donc que l’Église se préparât à recevoir le Seigneur et qu’elle pût se présenter sainte et irrépréhensible devant lui ; il fallait aussi que les chrétiens, pour se rendre dignes des délices du millénium, dont la capitale devait être, non à Jérusalem, comme on le prétendait, mais dans la ville phrygienne de Pipuza, il fallait que les chrétiens se sanctifiassent dans leurs corps et dans leurs âmes. Aussi les montanistes se faisaient-ils remarquer par l’austérité de leur ascétisme, la rigueur de leurs jeûnes et la sévérité de leurs pénitences. Ils se refusaient les plaisirs les plus innocents de la vie, s’interdisaient les secondes noces, attachaient un mérite extraordinaire au martyre et au célibat, excluaient à jamais de leur Église les incontinents, les meurtriers, les idolâtres, s’élevaient avec force contre l’indulgence qu’on témoignait à ceux qui avaient failli en face de la persécution, déclaraient souillée et déchue l’Église qui les recevait, et condamnaient avec la même énergie l’amour de la parure et des plaisirs et l’étude des sciences.

Les montanistes distinguaient trois âges et trois périodes dans l’éducation divine du genre humain : le premier âge, celui de l’enfance, répondant à la dureté du cœur, était celui de la loi et des prophètes ; le second âge, celui de la jeunesse, répondant à l’infirmité de la chair, était celui du Christ et des apôtres, et enfin la manifestation du Paraclet, qui devait achever d’instruire l’Église de la vérité et lui annoncer les choses à venir, âge viril, répondant à la sainteté spirituelle, période du vrai christianisme ouverte par Montanus et devant durer jusqu’à la fin du monde. Aussi les montanistes s’appelaient-ils volontiers chrétiens pneumatiques, tandis qu’ils qualifiaient ceux qui n’étaient pas leurs adhérents du titre de chrétiens psychiques. Cette doctrine rabaissait le christianisme du rang de révélation absolue et définitive à celui de religion transitoire. Elle eut partout beaucoup d’adeptes. Des femmes en grand nombre embrassèrent ce parti. Il y eut parmi elles des prophétesses et des visionnaires. Le peuple suivit avec empressement les nouveaux prophètes. De la Phrygie, où il était né, le montanisme se propagea avec rapidité dans les autres provinces de l’Asie Mineure ; puis il fut porté en Gaule, où il eut des adhérents parmi les martyrs de Lyon et de Vienne. À Carthage, Tertullien s’en fit le défenseur, et en Espagne le concile d’Elvire semble s’être inspiré de son esprit. À Alexandrie, au contraire, les doctrines montanistes furent combattues avec beaucoup de fermeté par Origène, surtout à cause de leurs rêves millénaires. Les évêques, dont Montanus ruinait le crédit, dont il décriait l’autorité, se hâtèrent d’intervenir et poursuivirent avec acharnement les montanistes. Des synodes, les premiers dont l’histoire fasse mention, se rassemblèrent pour les condamner. À la fin du IIe siècle, sur les sollicitations d’Irénée et de Pranéas, ils furent anathématisés par trois évêques de Rome. Cependant, en dépit des proscriptions, les montanistes, qui s’étaient constitués en Orient en communautés séparées, se maintinrent jusqu’au VIe siècle. En Occident, ils ne rompirent jamais avec l’Église et, grâce à l’influence de Tertullien, il y eut un moment où ils furent extrêmement nombreux. Leur esprit inspira le schisme de Novatien au milieu du IIIe siècle, et ces deux sectes fusionnées comptèrent des partisans dans l’Église d’Occident jusqu’au VIe ou au VIIe siècle. On donne quelquefois aux montanistes les noms de cataphrygiens et de pépuziens.


MONTANO ou MONTI (Jean-Baptiste), en latin Montanus, célèbre médecin italien, né a Vérone en 1488, mort à Padoue en 1551. Envoyé à Padoue pour étudier la jurisprudence, il s’adonna à la médecine malgré la volonté de son père, qui lui retira sa pension, et ce ne fut qu’après avoir subi des privations de toutes sortes qu’il parvint à se faire recevoir docteur, Il exerça successivement a Naples, à Venise et à Padoue, où il occupa une chaire de médecine. La science est redevable à Montant) de la traduction de plusieurs ouvrages de médecins grecs. En outre, il a écrit beaucoup d’ouvrages qui ont eu longtemps une grande vogue. Les principaux sont ; Tabuls in très lioros Artis parvx Galeui (Venise, 1546, -in-fol.) ; Metaphriisis summaria eorum quze ad medicainenlorum doctrinam.attinent in libris Achi Amidenimedici (Augsbourg, 1550, iii-8") ; Consultatioites médical (Nuremberg, 1550, .in-fol.) ; Explientio eorum qum pertinent ad tei’tium partem de conipmieadit medicameittit (Venise, 1553, in :8o) ; Uibellus de i/radibus et facultatibus medicamentorum (Wittemberg, 1553, in-8o) ; De excremenlis libri duo : aller de fecibus, aller de urïnis (Padoue, 1554, in-8o) ; Ùe charaçterismis febrium ; de uterinis a/fectibus (.Venise, 1554, itiiS0) ; In tibros Galeni de artet curanUi ad Glaucanem explanadones (1554, ’ ii)-S°) ; Ex/Uicatio eorum.qus pertinent tumad, qualitates simplicium medicamentorum, . tum ad eorumdem compositionèm (1555, in-8u) ; Opu-, sculupi de uteri affectibus, maxime utile (Paris, 1556, in-16) ; Opuscuta varia ac prxclara (Bàle, 1553, in - 8°) ; Medicina uiiiversa^ (Francfort, 1587, in-fol.).


MONTANO (Jean-Baptiste), sculpteur et architecte italien, né à Milan en 1545, mort à Rome en 1621. Il se rendit j.-une à’Rome, où il devint un sculpteur habile et exécuta, ’ entre autres morceaux, les ornemems d’un fini précieux qui décorent le bulfetd’orgues de Saint-Jean de Latran. Par la suite, Mohtano s’adonna avec uni égal succès à l’architecture. Après sa mort, un de ses élèves, Soria, fit graver ses dessins, qu’il, publia sous le titre de :'Architettura eon diversi orndineu’li càvati d’ail’autico (Rome, 1684, in-fol.).

MONTANO (Leandro), également connu sous ie nom de Léandre de Murci», théologien et capucin espagnol, né à ;’iureie. Il vivait au XVII» siècle, et devint successivement provincial de Camille, qualificateur de l’inquisition et prédicateur du roi. Montano a laissé de nombreux ouvrages, dont les principaux sont : Qtisestioncs reyulares y renia de los meiipres (Madrid, 1645, in-4o) ; (Itisestiones selecue morales (Madrid, 1646, in-fui.) ; Explication de las butas de Innocençio X (Madrid, 1650, in-4u) ; ûisquisitiones morales (Madrid, 1663-1670, 2 vol. in : fol.).,

MONTANO (il), peintre italien. V. Lombar-

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Montana et Stéphanie, Opéra en trois actes, paroles de Dejaure, musique dé Berton ; représenté à l’Opéra-Comique le 15 avril 1799. Le livret est un mélodrame dont le sujet a souvent reparu au théâtre ; la jalousie en forme le nœud ; l’innocence de Stéphanie est reconnue, et le traître Altamont paye de sa vie la ruse infâme qu’il a ourdie. La musique est considérée comme le chef-d’œuvre dé Berton. Elle est dramatique, originale et bien conduite. L’ouverture qui sert de début k l’ouvrage est très-remarquable. Nous rappellerons le bel air de Stéphanie : Oui, c’est demain que l’hyménée. Montano et Stépliuuie n’eut d’abord que trois réprésentations consécutives. Ce ne fut que deux ans après, en

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1801, qu’on reprit l’ouvrage. Le sùccèsfut immense, et cet opéra ne quitta’plus le répertoire. Tout le monde connaît l’air du premier acte. L’absurdité des deux’premiers vers :...

Quand on fut toujours vertueux, ’. On aime à voir lever l’aurore,

est. parvenue jusqu’à nous ; est-ce à.dire que cette seule circonstance doit assurer le succes à une production musicale quelconque ? Beaucoup d’autres inepties ont été lancées à la face du public sur la scène de- l’0(iéraf Comique et sur d’autres ; le souvenir, en est parfaitement perdu. Mais si nous remarquonsl’extrême franchise delà mélodie que Berton a mise au-dessus de] cas stupidités, nous-ne : serons plus surpris que ïq public, ami avant, tout de cette, éminente qualité, chez -un comr positeur, aitgardé le souvenir^e.cette romance. Supposez sur ces deux, vers une phrase gjênée d’allure et ils étaient ensevelis idans 1 oubli. ■ Ce qui ne vaut pas la peine d’être dit, on le chante ; »(il s’agit seulement de Je bien chanter. * " ’ ' " ’",

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ii. 1 ’, :•’(-h !■> ;. MONTANO.ANTILIA, , bourg et commune, du royaume d’Italie, prov. de Iti’.Principauté Ciiérieure, district de Vallo délia Lucaiiia, ; mandement de Laurito ; 2,054 hab.,

MONTANS1EH (Marguerite BRUNET ; dité la), directrice de théâtres, née à Bayonne en 1730, morte à Paris le 13 juillet 1SS0- Sans ’ grande beauté, sans grand esprit et douée seulement d’Un talent très-ordinaire. ItiMontansier sut arriver par son’savoir-faire à la fortuné et à la célébrité. Son pore, qui ap-’" pàrtétmit a’ià’ mariné, lui fit donner quelque ■ éducation dans un ’couvent d’ursulines ; iiuîiS’lajeuneMarguerite s’enfuit et passa en Amérique*. Oti n’a aucun détail sur cette partie de ! sa vie*. De retour en France, elle fut sucéessiveiiient attachée à divers Uu-âtres de province, où elle joua les premiers rôles dé tragédie avec un cenaiii succès, puis débuta ail Théâtre-lfrançais ; mais son accent méridional fut un obstacle h son admission et elle ■ dût y renoncer. Sa vocation était de former et de diriger des troupes d’acteurs. Elle na le cédait en cela à aucun impresai-io. Étant ! devenue directrice du théâtre do Nantes, elle y fit la connaissance d’un M. do Saint-Coiuy^ gentilhomme asses riche, qui lui fit quitter cette direction et lui fournit-les moyens (l’a- •■