Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 11, part. 2, Molk-Napo.djvu/60

Cette page n’a pas encore été corrigée

MONO

de leur fondateur et premier patriarche, furent appelées jacobites. Entraînés par leurs principes, les monophysites arrivèrent les uns au sabellianisine, les autres au docétisme, d’autres au panthéisme, et un abbé de leur secte en vint à écrire que toutes les créatures sont consubstantielles avec Dieu.

Les monophysites, constitués en Église séparée, sous la protection des califes, ont subsisté jusqu’à nos jours, et les Coptes, les Abyssins, les Arméniens et les jacobites de Syrie se rattachent k la doctrine de Cyrille, rejetant le concile de Chalcédoine comme un concile d’hérétiques et de fous.

MONOPHYSITE s. (mo-no-fl-zi-te — du préf, mono, et du gr. phusis, nature). Hist. rclig. Sectaire qui ne reconnaît qu’une seuie nature en Jésus-Christ.

•— Adj. Qui appartient aux monophysites : L’emploi de mots grecs est très-sensible chez les écrivains monophysites. (Renan.)

MONOPHYTANTHÉ, ÉE adj. (mo-no-fitan-té

— du préf. mono, et du gr. phuton, plante, anthos, fleur). Bot. Qui porte des fleurs mâles et des fleurs femelles distinctes sur un même pied.

MONOPHYTE adj. (mo-no-fl-te — du préf. mono, et du gr. phuton, plante). Bot. Qui ne renferme quune seule espèce de plantes : Genre monophyte.

MONOPIRE s. f. (mo-no-pire). Zooph. Genre de polypiers coralligères.

MONOPLASTIQUE adj. (mo-no-pla-sti-ke

— du préf. mono, et de plastique). Qui est fait d’une seule pièce : Dentier à base monoplastique,

MONOPLEUROBRANCHE adj. (mo-no-pleuro-bran-che

— du préf. mono, et du gr. pleura, côte, bragckia, branchies). MolL.Qui n’a des branchies que d’un seul côté du corps.

— s. m. pi. Famille de mollusques, offrant le caractère ci-dessus énoncé.

MONOPNOÉ, ÉE adj. (rao-no-pno-é — du préf. mono, et du gr. pneà, je respire). Erpét. Qui conserve le même mode de respiration pendant toute sa vie.

— s. m. pi. Classe de reptiles^ chez lesquels le système respiratoire ne subit aucune modification durant toute la vie.

MONOPODE adj. (mo-no-po-de — du préf* mono, et du gr. pous, podos, pied). Zool. Qui n’a qu’un seul pied.

— s. m. Tératol. Monstre qui n’a qu’un seul pied.

— Antiq. Table qui n’a qu’un seul pied. MONOPODIE s. f. (mo-no-po-dî — du préf.

mono, et du gr. pous, pied). Tératol. Conformation des monopodes.

MONOPODIEN, IENNE adj. (mo-nopodiain, iè-rie — rad. monopode), Tératol. Qui a rapport au monopode ou à la monopodie : Monstre monopodien.

MONOPOLE s. m. (mo-no-po-le — lat. monopolium ; gr. monopôlion ; de monos, seul, et pôlein, vendre). Privilégo exclusif de vendre une ou plusieurs choses : Exercer un monopole. Obtenir un monopole. Le gouvernement s’est réservé le monopole du tabac et de la poudre à canon. (Acad.) Le monopole du labac produit plus de 100 millions, bénéfice net, à l’État. (A. Karr.) Le monopole est, pour ' l’homme qui ne possède ni capitaux ni propriété, l’interdiction du travail et du mouvement, l’interdiction de l’air, de la lumière et de la subsistance ; c’est la privation absolue, la mort éternelle. (Proudh.) Le monopole sest enflé jusqu’à égaler le monde : or un monopole gui embrasse le monde ne peut demeurer exclusif, il faut qu’il se républicanise ou bien qu’il crève. (Proudh.) Le monopole gène la liberté industrielle sans, prétexte et sans raison. (E. Laboulaye.) Il ne doit y avoir de monopoles que ceux réservés d l’État dans l’intérêt gêné' rai. (E. de Gir.) H Commerce exclusif, fait par un ou plusieurs marchands, d’objets qu’ils ont réussi à accaparer : Le monopole du commerce du monde, par l’empire britannique, éprouve chaque jour de nouveaux échecs. (M. de Dombasle.)

— Droit exclusif d’occuper certaines charges, certaines fonctions, de faire certains actes rétribués : Les agents de change ont à peu près, en droit, sinon en fait, te monopole de toutes les négociations de ta Bourse. Proudh.)

— Droit quelconque possédé exclusivement par un petit nombre de personnes : Le monopole du pouvoir n’implique pas celui des lumières, (ti. Const.) Tous les monopoles sont détestables, mais le pire de tous, c’est le monopole de l’enseignement. (Bastiat.)

— Usage exclusif, Faculté qu’on s’arroge de faire seul certaines choses : Cet écrivain semble s’être réservé le sionopole de l’injure st de la calomnie. (Acad.) La censure est la calomnie en monopole exercée par la bassesse au profit du pouvoir. (B. Const.) Chez les canaris, la femelle abandonne au mâle le monopole de l’éducation primaire et l’office de la becquée. (Toussenel.) Aucune communion n’a (e monopole assuré de la vérité et de la piété. (E. Sckerer.)

— Adj. f. Myth. gr. Epithète de l’Aurore, dont le char n’était attelé que d’un seul coursier.

— Encycl. Ce mot reçoit, en économie so MONO

ciale, une acception plus étendue que celle indiquée par son étymologie. Il s’applique non-seulement au cas où le droit do vendre est entre les mains d’un seul, mais encore a tous les cas où des causes naturelles ou artificielles restreignent la concurrence et mettent la production et la vente entre les mains d’un certain nombre d’individus à l’exclusion des autres. On distingue ordinairement trois classes de monopoles : les monopoles naturels, les monopoles fonciers et les monopoles légaux.

Monopoles naturels. Tous les hommes ne sont pas également forts, également adroits, également intelligents, capables d’une égale volonté, d’une égule moralité. Or, la capacité productrice se composant de ces diverses facultés, et la justice voulant que chacun reçoive en échange de ses services une rémunération proportionnelle à leur valeur, il en résulte^ au bénéfice des travailleurs les mieux —doués, un monopole qu’on appelle naturel. La plupart des écoles socialistes se sont élevées contre ce monopole ; sans oser tenter la réalisation immédiate de la fameuse devise « dé chacun selon ses forces, a chacun selon ses besoins, > des ateliers fraternitaireâ ont essayé de mettre en pratique le principe d’égalité des salaires et de supprimer ainsi la prime réservée au talent, k l’habileté. Ce système a eu, partout où il a été appliqué pendant un certain temps, le résultat inévitable de faire déchoir l’industrie et de ruiner l’association. Le talent, pour s’éveiller, pour produire, a besoin de stimulant et, s’il n’entrevoit pas une récompense de ses efforts, il finira par dépérir et s’annihiler complètement.

La diversité des professions offre un correctif aux monopoles naturels, un moyen de les balancer les uns par les autres et d’atténuer ainsi les inégalités qui existent naturellement entre les hommes. Il y a des états qui exigent de la force musculaire ; d’autres demandent surtout de la dextérité, de l’adresse, de la souplesse, de la patience, du goût, de l’intelligence. Chacun se classe suivant ses facultés, et une certaine compensation s’établit. Ce qui aggrave, dans la société actuelle, l’importance apparente des monopoles naturels, c’est la difficulté où se trouvent la plupart des producteurs de choisir la profession qui convient k leur nature, c’est aussi la grande différence de culture intellectuelle et morale donnée aux individus. À mesure que la société, dans sa marche progressive, aplanira pour tous ces barrières, la prime, exorbitante parfois, quoique légitime dans sa cause, payée aux monopoles naturels diminuera graduellement et ne fournira plus matière à récrimination.

Monopoles fonciers. Ces monopoles résultent ! de l’appropriation privée du sol. Là où la population est très-clair-semée et le territoire exploitable très-étendu, la valeur de ce monopole est minime. C’est ainsi qu’en Amérique, le sol inculte s’otfrant en quantité supérieure à la demande qu’on en fait, il suffit, pour en acquérir la propriété, de payer au gouvernement une somme représentant, k peu de chose près, les frais de "mensuration. Mais cette valeur s’accroit d’année en année, k mesure que la population augmente. Il y a, du reste, des différences dans la valeur de ces terrains, suivant qu’ils sont plus ou moins bien situés, plus ou inoins fertiles. Lorsque toutes les parties d’un territoire sont occupées et exploitées, toutes les propriétés, sans exception, se trouvent avoir une valeur plus ou moins supérieure au travail engagé. C est cet excédant de valeur qui caractérise le monopole foncier, excédant qui s’élève forcément avec le chiffre de la population, la demande devenant ainsi de plus en plus considérablé. Diverses circonstances, cependant, peuvent atténuer quelquefois cet effet de l’accroissement de la population sur la valeur du monopole foncier ; ainsi, le perfectionnement des moyens de transport, ie développement des transactions internationales auraient pour résultat, dans les pays les plus peuplés, de ralentir le mouvement de hausse, par la concurrence qui s’établit ainsi avec les pays moins peuplés. Mais l’équilibre ne tarderait pas à se faire au bout d’un certain temps.

La hausse de valeur des propriétés territoriales a pour conséquence une hausse correspondante dans le prix des produits de la terre. Cependant cela n’a pas toujours lieu. Si, par exemple, des perfectionnements apportés dans l’exploitation agricole permettent de tirer du même territoire une quantité de produits plus grande de moitié et qu’en même temps la population se soit accrue également de moitié, alors le produit n’aura pas varié de prix, bien que la valeur de la terre se soit élevée.

Les avantages résultant des monopoles fonciers peuvent être accaparés- par ’un, petit nombre d’individus, comme en Angleterre, où un nombre restreint de familles détient la propriété des terres depuis des siècles, voyant leur valeur grandir a. mesure que la densité de la population augmente. Dans d’autres pays, en Suisse par exemple, en France depuis la Révolution, ces avantages sont répartis sur un grand nombre dé tètes, composant la majeure partie de la population. Ainsi, il y a en France actuellement plus de cinq millions de familles propriétaires, .-.-j.,

Monopoles légaux. Cette troisième catégorie renferme les monopoles proprement dits,

MONO

les seuls qui doivent rentrer dans une définition rigoureuse et pratique du mot ; car le véritable caractère d’un monopole^ est do n’exister qu’en vertu d’un acte de l’autorité légale. Les monopoles légaux se divisent en deux olasses, suivant qu’ils sont exercés par le gouvernement ou par des particuliers. Les premiers sont établis quelquefois au point de vue de l’intérêt général, le plus souvent dans un intérêt purement fiscal. En France, ces monopoles sont fort nombreux. Nous allons rapidement indiquer les principaux.

La fabrication des monnaies est le plus justifiable des monopoles que l’État s’attribue. La sécurité publique exige que l’instrument le plus usité des échanges, la monnaie, offre des garanties incontestables et soit soustrait k toute possibilité de fraudé. L’unité de titre, de poids, une empreinte commune qui fasse connaître la valeur de la monnaie, à la simple inspection, sont indispensables ; si la fabrication de la monnaie était laissée à la concurrence, il en résulterait une confusion qui ferait perdre au numéraire tous les avantages qui le font rechercher, et qui détruirait Ta confiance. Aussi, bien que les gouvernements se soient souvent rendus eux-mêmes coupables de faux-monnayage, toutes les nations ont jugé nécessaire de leur attribuer ce monopole qui, soumis a un contrôlé sérieux, ne présente pas d’inconvénients et ne donne prise k aucune critique fondée.

Dans beaucoup de pays, le privilège d’émettre des billets payables au porteur et à vue est réservé soit au gouvernement, soit k des compagnies. Ce monopole a été et est tous les jours très-vivement attaqué. Nous renvoyons le lecteur à l’article banque.

Dans la plupart des États de l’Europe, l’industrie des poudres est monopolisée dans les mains de l’État. Des considérations de sécurité et de police motivent ce monopole, ainsi que des raisons’d’intérêt fiscal.

Quelques économistes ont combattu le monopole des postes. Des entreprises privées, ont-ils soutenu, transporteraient les lettres k meilleur compte et aussi sûrement. De plus, il c’y aurait pas à craindre que des intérêts politiques sollicitassent le pouvoir k violer le secret des lettres. On peut répondre que, sous un gouvernement absolutiste, le régime des entreprises privées ne réussirait probablement pas k mettre les lettres k l’abri de l’inquisition policière, et que sous un gouvernement libre l’administration des postes serait indépendante du pouvoir exécutif.’Quant k la question purement économique, il paraît certain qu’avec le système delà concurrence, la campagne et les régions reculées du territoire se verraient privées dés avantages que le monopole leur assure, car l’État exécute pour elles son service k perte, ’ et l’industrie privée n’établirait le transport que 1k où ello trouverait une rémunération. Dans !e cas qui nous occupe, le régime du monopole semble donc plus conforme k l’intérêt général et donne de plus équitables résultats. Ce qui serait désirable, ce serait que ce service public important s effectuât à prix de revient et perdit tout caractère de fiscalité. C’est ce qui existe aux États-Unis, où L’on abaisse, lu taxe k mesure que son produit dépasse le montant des frais du service. Dans la plupart des États européens, au contraire, ’en Angleterre, en France, le fisc bénéficie de la taxe."

La vente du tabac constitue en France un monopole d’État. La culture de cette plante ne peut avoir Heu sans autorisation ; elle est restreinte k un petit nombre de départements et soumise k une réglementation très-minutieuse. La tabac est travaillô.duns des manufactures appartenant k l’État. Les prix de vente aux débitants et au public sont réglés par des ordonnancés. Des considérations purement fiscales motivent seules ce monopote, établi sur un objet de consommation réputé inutile et même nuisible "k la santé publique. A proprement parler, l’État n’a p’as~"eu France le monopote de renseignement, puisque des institutions privées peuvent se fonder à côté de celles de l’État et leur faire concurrence, ù la condition toutefois d’obtenir une autorisation préalable. Cependant bon nombre de publicistes ont attaqué cet état de choses, en se basant sur ce que cette concurrence était illusoire, impossible, et.quo du moment où l’État, avec ses ressources immenses, se mêle d’enseignement, un monopote de fuit se constitue entre ses mains, les particuliers ne pouvant pas lutter contro un pareil concurrent. D’un autre côté, on a vivement critiqué, au nom do la liberté et des progrès de l’enseignement, le programme d’études imposé par l’autorité et l’exclusion d’une foule de professions k ceux qui n’auraient pas acquis les connaissances indiquées par ce programme. Noua ne faisons qu’indiquer la question que nous n’avons pas à examiner k tond ici. Citons encore, parmi les monopotes exercés par l’État, la loterie k Rome, la distillation et la vente des alcools en Russie, l’exploitation des raines de mercure en Espagne, le service des messayerios en Prusse, etc.

Les travaux d’intérêt collectif appartiennent à la direction de l’État. Quelquefois l’État les exécute directement ; d’autres fois, il en confie l’exécution à l’industrie privée, sous certaines conditions, et alors il se réserve toujours une part d’autorité, un.pouvoir assez considérable sur les compagnies concessionnaires, afin que ces compagnies,

MONO

465

investies d’un monopole, ne sacrifiant pas l’intérêt public à leur intérêt particulier. Un monopote étant concédé, l’État doit rigoureusement tenir la main à ce que les compagnies remplissent toutes les obligations qui leur incombent d’après le cahier de3 charges ; mais, en fait, la puissance de ces compagnies paralyse souvent le contrôle et annule l’action du pouvoir public. C’est ce qui arrive notamment pour les compagnies de chemins de fer. Les monopoles de ce genre nous semblent absolument nuisibles k l’intérêt général.

Les mines étant considérées comme une dépendance du domaine national, l’État en concède également l’exploitation k des compagnies, De graves abus se glissent dans la manière dont se font ces concessions, qui sont tellement étendues qu’elles constituent dès monopoles monstrueux, inaccessibles k toute concurrence et faisant la loi aux consommateurs.

Parmi les monopoles concédés aux particuliers figurent les charges et Offices ; les professions de notaire, d avoué, d’huissier, d’agent de change, d’avocat k la cour de. cassation, etc., .ne peuvent être exercées que par un nombre limité do citoyens. Ces monopotes, institués par l’ancienne monarchiéqui, toujours aux abois, battait monnaie avec la création de nouveaux offices, n’ont plus aujourd’hui de raison d’être et devraient être abolis ; ils le seraient sans douté s’il n’était pas nécessaire d’indemniser préalablement les titulaires de ces charges. ’ '

En résumé, si certains monopoles exercés par l’État peuvent avoir une raison d’être et * même offrir au public une utilité réelle, " on doit en bonne science économique se prononcer en général contre ces privilèges légaux. En mettant obstacle k la concurrence, tout monopote industriel ou commercial a pour résultat, en effet, de troubler les échanges, d’altérer le juste prix des choses/dp igèner la distribution naturelle des capitaux, enfin d’être une cause constante d’inégalités so-i ciales.

MONOPOLEUR, EUSE s. (mo-iio-pp-leur, eu-ze — rad. monopole). Personne qùfexerce-un monopolo ; Tous les anathèmes de l’opinion sont réservés aux monopoleurs gui, à force de génie, parviennent à élever de quelques centimes le prix de la toile et du pain. (Proudh.) La France est aux mains des agioteurs, des banquiers, des monopoleurs de la voie publique. (Toussenel.) il On dit aussi monopolisateur, trice.

— Traitant préposé à la levée de l’impôt : L’argent des amendes, purifié par les hono-poleurs, est souillé du sang des pauvres auxr guets ils l’ont arraché. (Galiani :)

— Adj. Qui a rapport au monopole ou aux monopoleurs s En dépit de l’égoîsme monopoleur, les membres d’une même nation sont tous solidaires. (Proudh.)

MONOPOLI, ville du royaume d’Italie, province de la Terre de Bari, district et k 45 kiloin. S.-E. de Bari, ch.-l. de mandement et de circonscription électorale, sur l’Adriatique ; 17,505 hub. Evêchéj fabrication de coton et de toiles. Port de commerce ; exportation de vins et d’huile. Cette ville est l’un des principaux entrepôts des huiles de la Pouillè. Bien bâtie et bien fortifiée, Monbpoli possède une belle cathédrale, dans laquelle on remarque une, chapelle enrichie de fort belles statues, dues au ciseau de Louis Fiorentino. ■

MONOPOLISANT, ANTE adj. (mo-nc-po-lizan, an-te-rad. monopoliser). Quunonopolise, qui exerce un monopole : Tant qu’à la tête de C Université centralisée et monopolisante orç coiiseruera un état-major de sinécurisies tout fiers de se pavaner sous l’hermine à la distribution solennelle, le concours général sera maintenu sans modification. (Du Rozoir.)

MONOPOLISATEUR, TRICE S. (mo-no-pO : li : za-teur, tri-se). V. monopoleur.

MONOPOLISÉ, ÉE (mo-no-po-li-zé) part. passé du v. Monopoliser. Réduit en monopole : Vente monopolisée. Toutes les valeurs étant monopolisées, où la société prendrait-elle de quoi indemniser les monopoleurs ? (Proudh.)

MONOPOLISER v. a. ou tr. (mo-ilo-po-lizé

— rad. monopole). Réduire eu monopolo : Monopoliser une industrie. Ce que la loi a voulu monopoliser, ce n’est pas l’idée, mais le fait ; l’invention, mais l’occupation. (Proudh.)

— Fig. Mettre au service exclusif de quelqu’un  : Il y a des plaisirs qu’il n’est pas donné à la fortune de monopoliser pour elle seule. (Lainart.)

MONOPROTOPUYLLÉ, ÉE adj. (mo-iio-proto-fi-lé

— du préf. mono, et du gr. prolos, premier ; phullon, feuille). Bot. Sa dit des plantes dont l’embrvonne présente dans l’origine qu’une seule feuille latérale et engainante, comme ou io voit dans les monocotylédones ;

MONOPSEadj. (mo-no-pse— dupréf. mono. et du gr. âps, œil). Térutol. Qui n’a qu’un seul œil.

— Substantiv. Monstre qui n’a qu’un œil : Un MONOPSE.

MONO PSI E s. f. (mo-no-psl — rad. manopse). Tératol. Conformation des mouopses.

MONOPTÈRE adj. (mo-no-ptè-re — du préf, jnono, et du gr. pteron, aile). Archit. Qui n’a qu’une seule rangée de colonnes ou uno seule t. colonnade. Il Temple monoplère Temple uni*

59. »