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si étonnant et si vulgaire. » C’est cette absence de sens moral que M. Barni a essayé de constater dans Napoléon. « Je le dis en terminant, après ces vingt volumes et en dépit de leur immense succès, l’histoire du Consulat et de l’Empire est encore à faire. Exoriat aliquis ; que quelqu’un paraisse qui élève enfin un monument vraiment historique à la place de la légende reproduite et accréditée par M. Thiers ; il aura bien mérité, non-seulement de la France, mais de l’humanité. » M. Lanfrey, nous allons le voir, a répondu à l’appel de M. Barni et a dit peut-être le dernier mot sur le caractère et la moralité de Napoléon.

Napoléon Ier (histoire de), par P. Lanfrey (Paris, 1867, 4 vol. in-8o). M. Lanfrey comprend l’histoire en philosophe et en moraliste : il ne se contente pas de rapporter les faits ou d’en chercher l’enchaînement, il ne cède pas à ce parti pris trop commun et trop commode de regarder les hommes et les choses comme des produits des antécédents et des circonstances ; il se préoccupe du bien et du mal, de ce qui pouvait être et n’a pas été, il peint les caractères, juge les actes et les pèse dans la balance de la justice et de la morale.

Après les vingt volumes de M. Thiers, l’ouvrage de M. Lanfrey était nécessaire. Chacun connaît l’aveugle patriotisme de l’historien du Consulat et de l’Empire. M. Lanfrey a eu le courage de nous présenter Napoléon tel qu’il était, avec ses grands vices de cœur et l’effrayant égoïsme qui fut presque son unique mobile. Ce n’est pas que M. Thiers lui-même n’ait été forcé à la fin de faire violence à ses préventions et de nous montrer dans son héros un joueur enragé, c’est-à-dire une manière de fou furieux. Mais ce jugement, rapproché de la masse des admirations et des flatteries qui déparent son beau livre, a le tort de détonner sans arriver à corriger l’impression produite. Chez M. Lanfrey, tout se suit et s’explique. Ajoutons que les mérites du moraliste n’ôtent rien, dans son œuvre, aux qualités de l’historien proprement dit. Les grands drames de la vie du conquérant donnent lieu à des récits fort remarquables et profondément étudiés. M. Lanfrey a donc rendu à son pays un service éminent en rétablissant les traits vrais d’une figure dont l’éclat réel ou factice a produit tant de fascinations et amené tant de désastres. Si les libéraux de la Restauration n’avaient pas fait la légende napoléonienne, si M. Thiers ne les avait pas imités, la France n’eût pas connu le second Empire.

Napoléon (mémoires pour servir à l’histoire de France sous), écrits à Sainte-Hélène par les généraux qui ont partagé sa captivité, et publiés sur les manuscrits corrigés de la main de Napoléon (Paris, 1823, 8 vol. in-8o ; nouvelle édition, refondue et augmentée, 1830, 9 vol. in-8o). Par une bizarrerie singulière, ces Mémoires, qu’on peut considérer comme dictés par Napoléon et qui contiennent tout le récit de ses campagnes et de son administration, sont assez peu connus et rarement cités ; c’est presque en pure perte que Napoléon a écrit son autobiographie, et l’autorité qu’on cite le moins sur son compte, c’est la sienne.

Les Mémoires de Napoléon ne ressemblent en rien à des confidences ou à des confessions ; les morceaux qui ont quelque rapport à sa vie privée y forment des épisodes peu nombreux. Les campagnes d’Italie, d’Égypte et de Syrie, les guerres de Jules César, les campagnes de Turenne et de Frédéric, les affaires civiles et religieuses, les grandes mesures qui ont décidé des destinées des peuples, tels sont les sujets traités par le captif de Sainte-Hélène. Ce qui frappe l’esprit tout d’abord dans l’examen des idées politiques de Napoléon, c’est une certaine largeur de vue doublée d’utopie, une insensibilité complète, une extraordinaire fécondité en ressources d’imagination. Il n’exprime aucun regret sur tel ou tel acte de son gouvernement absolu, sur les erreurs de son aveugle ambition. Il s’attache plus d’une fois à des idées bizarres, comme celle de préparer la liberté des noirs, dans les colonies, en autorisant les colons à prendre deux femmes, l’une blanche, l’autre noire, ce qui lui paraît un moyen sûr d’établir l’égalité entre les enfants blancs et les enfants mulâtres. Les raisons qu’il donne de la reconstitution de la noblesse en France sont à noter. Il prétend qu’une noblesse nationale n’est pas contraire à l’égalité, les titres acquis par des services rendus à l’État sortant toujours d’une source honorable. Et quand même cette raison serait aussi vraie qu’elle est paradoxale ?… Il assure bravement qu’il avait donné l’égalité tout entière à la France et, de plus, qu’il avait résolu de rendre le peuple français le plus libre de tous les peuples de la terre. Et pourquoi n’a-t-il pas rétabli, au retour de l’île d’Elbe, la République ou le consulat ? La réponse est assez curieuse : « L’Empire était plus populaire en France que la République. ! » Lorsque Napoléon parle de ses premières campagnes d’Italie, il n’épargne rien pour faire mieux comprendre ses vastes et hardies combinaisons. Comme César, il décrit avec soin le théâtre de sa gloire. Il embrasse tout : les divisions formées par la nature et la configuration du sol ; la force des diverses frontières, les différentes lignes de défense, tant aux frontières que dans l’intérieur ; le genre de guerre qu’exige telle ou telle partie, les ressources militaires du pays, les places fortes, la puissance maritime que pouvait acquérir la nation italienne une fois réunie.

Il nous est impossible de suivre Napoléon racontant, exposant ou discutant ses plans, ses vues, ses idées, ses campagnes, ses actes politiques. Il faudrait s’arrêter à chaque pas, et là où sa conduite présente des ambiguïtés qu’il cherche à expliquer, après coup, d’une manière favorable à sa gloire, on n’aurait pas beaucoup de peine à le réfuter. Même à ce point de vue et pour montrer les subterfuges d’un génie aussi grand que peu scrupuleux, on trouvera profit à étudier le recueil de ses Mémoires.

Il a été longtemps à la mode de faire de Napoléon un grand écrivain. Sans le connaître, l’Académie de Lyon, dans un concours, avait décidé qu’il n’écrivait pas en français ; son style a dû gagner depuis ; mais, en dépit de ses admirateurs, il est resté à la fois médiocre, sec et pompeux. Nous ne parlons pas ici des Mémoires, où la part de Napoléon, comme rédacteur, est d’ailleurs incertaine ; puisqu’on ne sait ce qui appartient au juste à ses secrétaires, Marchand et Montholon. Ce style des Mémoires a été jugé avec cette partialité dont il est difficile de se défendre quand il s’agit de Napoléon. Nous trouvons, quant à nous, quelques exagérations dans les lignes suivantes : « Le style de Napoléon, dit Sainte-Beuve, offre un digne pendant aux styles les plus parfaits de l’antiquité en ce genre, à Xénophon et à César. Mais, chez ces deux capitaines si polis, la ligne du récit est plus fine ou du moins plus légère, plus élégante. Napoléon est plus brusque, je dirais plus sec, si de temps en temps les grands traits de son imagination ne faisaient clarté. Il a reçu, on le sent, une éducation moins attique, et il sait plus d’algèbre que ces deux illustres anciens. Sa brièveté a un cachet de positif. En général, la volonté se marque dans son style. Pascal, dans les immortelles Pensées qu’on a trouvées chez lui à l’état de notes et qu’il écrivait sous cette forme pour lui seul, rappelle souvent, par la brusquerie même, par cet accent despotique que Voltaire lui a reproché, le caractère des dictées et dès lettres de Napoléon. Il y avait de la géométrie chez l’un comme chez l’autre. Leur parole, à tous deux, se grave à la pointe du compas, et, certes, l’imagination non plus n’y fait pas défaut. Tout hommage rendu au grand style du moderne César, à ce style où dominent, dans une forme brève, la pensée et la volonté (imperatoria brevitas), et où l’imagination se fait jour par éclairs, il me sera permis de ne pas le considérer tout à fait comme le style modèle qui doive faire loi aujourd’hui. Prétendre imiter le procédé de diction du héros qui sut abréger César lui-même, ce serait risquer d’être sobre jusqu’à la maigreur et de paraître tendu ou heurté. Il convient d’avoir fait d’aussi grandes choses pour avoir le droit d’être aussi nu. » Nous trouvons excessif de comparer Napoléon à Pascal comme écrivain et aussi, nous devrions peut-être dire et surtout, comme géomètre. M. Thiers n’est guère moins louangeur : « Jamais l’intelligence de Napoléon ne fut plus lucide, plus nette que dans son exil. Ses Mémoires portent ce caractère au plus haut degré. Pas un mot vague, inutile ou insuffisant. Il explique, il raconte en même temps. Quand tel esprit donnera dix raisons d’une chose, il n’en donnera qu’une, et elle est décisive. Quand il raconte une bataille, il le fait en une page ; il ne cite pas plusieurs circonstances pour expliquer le succès ou le revers, il en détache une, une seule, mais c’est celle qui a tout décidé. S’il peint un homme, il le fait en quatre traits, qui font cet homme grand ou petit, bon ou mauvais, lui enfin, et non un autre… Une qualité surtout est remarquable dans ses Mémoires, c’est le style. Il est moins brillant que lorsque Napoléon descendait en Italie, écrivait du pied des pyramides ou des bords du Jourdain ; mais, il est plus serré, plus concis, plus correct surtout. Chose étrange, qu’auront peine à croire ceux qui n’ont pas lu les Mémoires de Napoléon, le style est, sous le rapport du métier, l’un des plus parfaits qui existent. Bon goût, simplicité, pureté, correction, propriété de langage s’y trouvent au plus haut degré ; sa phrase est construite avec un soin extraordinaire ; il y a ce souci de la forme et de la belle forme qui dénote l’homme qui aime l’art pour lui-même et qui s’en inquiète. On sait qu’il parlait belles-lettres avec une supériorité de goût remarquable, mais, nous n’aurions jamais imaginé, si nous ne l’avions lu, qu’il écrivit avec cette profonde habileté. »

Napoléon, comédie politique de Ruckert (1816, in-8o). Ce n’est pas une œuvre dramatique, à vrai dire, mais plutôt un ensemble de chansons lyriques, bouffonnes, réunies dans le cadre fictif d’une comédie en trois actes. On y remarque surtout les chansons des batailles de Rossbach et de Katzbach, où l’auteur joue sur ces mots signifiant, l’un rivière des chevaux, et l’autre rivière des chats ; puis encore la chanson anecdotique du perroquet. Le seul défaut qu’on puisse reprocher à cette comédie, c’est d’être venue trop tard et d’avoir été comme la flèche du Parthe, pour ne pas se servir d’une autre expression empruntée à la Fable, lancée sur l’empereur vaincu et sur la France humiliée.

Napoléon Ier. Iconogr. Nous avons décrit au mot Bonaparte les portraits les plus intéressants et les œuvres les plus remarquables qu’a inspirés aux peintres et aux sculpteurs de son temps le glorieux général de la République française, le vainqueur de Marengo. Nous avons à parler ici des ouvrages du même genre qui ont été consacrés au despote qui fit ployer les peuples et les rois sous sa volonté de fer, qui inonda l’Europe de flots de sang, pour satisfaire une ambition et un orgueil démesurés. Cet homme, qui trouva des adulateurs jusque chez les princes, devait naturellement fasciner les artistes, gens prompts à s’enthousiasmer. Les peintres et les sculpteurs du plus grand talent rivalisèrent d’ardeur et de bassesse pour célébrer le nouveau César qui, il est juste de le reconnaître, ne négligea rien pour les encourager et les récompenser.

David, le farouche républicain, l’ami de Marat et de Robespierre, David se laissa complètement subjuguer par Napoléon, qui, peu après avoir été proclamé empereur, le nomma son premier peintre. Delécluze, qui vivait alors dans l’intimité de l’artiste, nous apprend, dans le livre qu’il lui a consacré (Louis David, son école et son temps), que « David reçut avec une reconnaissance respectueuse cette distinction contre laquelle il s’était élevé avec tant de véhémence autrefois ; » il ajoute : « Avant même que la cérémonie du couronnement eût eu lieu, l’impatient Napoléon fit venir son premier peintre et lui commanda quatre grands tableaux destinés à la décoration de la salle du trône : 1o le Couronnement ; 2o la Distribution des aigles au Champ-de-Mars ; 3o Intronisation de Napoléon dans l’église de Notre-Dame  ; 4o l’Entrée de Napoléon à l’Hôtel de ville. Cet ordre de l’empereur remplit de joie le cœur de David, et l’artiste était si impatient d’obéir à son nouveau maître, qu’une semaine était à peine écoulée que l’idée des quatre compositions était déjà dessinée sur le papier. » David employa trois ans à l’exécution du Couronnement de Napoléon ; la description que nous avons donnée de ce morceau capital au mot couronnement nous dispense d’en parler plus longuement ici ; rappelons seulement les paroles du soldat triomphant, en présence de ses courtisans, lorsqu’il eut vu pour la première fois le tableau dans l’atelier de l’artiste ; après un long et minutieux examen fait avec une gravité calculée, il se retourna vers le peintre, et d’un geste théâtral, se découvrant : « David, dit-il, je vous salue. » Après le Couronnement, l’artiste peignit la Distribution des aigles ; les deux toiles sont aujourd’hui au musée de Versailles.

Gros, Gérard, Girodet, Carle Vernet, Taunay doivent être cités en première ligne parmi les peintres que Napléon eut, de son vivant, pour retracer ses victoires et les épisodes les plus saillants de son règne. Nous parlerons plus loin de ses portraitistes. Il trouva à l’étranger même, dans les pays qu’il avait vaincus, des interprètes de sa gloire sanglante : le Milanais Appiani, pour n’en citer qu’un, lui consacra de nombreuses peintures.

La place nous manque pour décrire les innombrables compositions que Napoléon a inspirées ; nous devons nous borner à signaler quelque-unes de celles qui offrent le plus d’intérêt, en les rangeant autant que possible suivant l’ordre chronologique :

Napoléon recevant à Saint-Cloud le senatus-consulte qui le proclame empereur, tableau de G. Rouget, au musée de Versailles.

Première distribution des croix de la Légion d’honneur par Napoléon dans l’église des Invalides, tableau de Debret, au musée de Versailles ; exposé pour la première fois au Salon de 1812 ; gravé par Chaillot.

Napoléon visite le camp de Boulogne (en juillet 1804), tableau de J.-F. Hue, au musée de Versailles ; exposé au Salon de 1806.

Napoléon visite les environs du château de Brienne (4 août 1804), tableau de Fr. Leroy de Liancourt (Salon de 1806), au musée de Versailles.

Entrevue de Napoléon et de Pie VII dans la forêt de Fontainebleau (26 novembre 1804), tableau de Demarne et de Dunouy (Salon de 1808), au musée de Versailles.

Napoléon se rendant à Notre-Dame, gravure de Leleu.

Couronnement de Napoléon, tableau de David. Dessin à la sépia de J.-B. Isabey. Bas-relief par J.-Ph. Lesueur, pour le Corps législatif. Médaille d’André Galle.

Distribution des aigles au Champ-de-Mars, tableau de David ; dessin de J.-B. Isabey, gravé par Malbeste.

Napoléon reçoit au Louvre les députés de l’armée après son couronnement, tableau de Serangeli (Salon de 1808), au musée de Versailles.

Napoléon reçoit aux Tuileries la consulta de la république italienne, qui le proclame roi d’Italie (19 mars 1805), tableau de Goubaud, à Versailles.

Couronnement de Napoléon à Milan, fresque d’Appiani, au palais Royal de Milan.

Napoléon à Boulogne, tableau de M. Leduc (Salon de 1869).

Napoléon passe le Rhin à Kehl, bas-relief de la colonne Vendôme.

Napoléon reçu à Esslingen par le prince électeur de Bade, tableau de J.-V. Bertin (Salon de 1812), au musée de Versailles.

Napoléon reçu au château de Louisbourg par le duc de Wurtemberg, tableau de Wattelet (Salon de 1812), à Versailles.

Napoléon harangue le 2e corps de la grande armée, à Augsbourg, tableau de Claude Gautherot (Salon de 1808), au musée de Versailles. Bas-relief de la colonne Vendôme, gravé dans la Galerie de Réveil.

Reddition d’Ulm, tableau de Ch. Thevenin (1815), à Versailles. Tableau de Grenier, gravé à l’aqua-tinta par Jazot et au trait par Réveil.

Allégorie sur la reddition d’Ulm, tableau de Callet, à Versailles.

Napoléon rendant honneur au courage malheureux, après la prise d’Ulm, tableau de Debret (Salon de 1806), au musée de Versailles, destiné primitivement au Corps législatif ; gravé au trait par Réveil.

Entrée de Napoléon à Munich, tableau de Taunay, au musée de Versailles.

La Reddition de Vienne ou Napoléon recevant les clefs de Vienne, tableau de Girodet (Salon de 1808), à Versailles ; gravé par Pigeot. Médaille d’André Galle. Bas-relief d’Espercieux, de 26 pieds de long, exécuté pour le Corps législatif.

Napoléon, la veille de la bataille d’Austerlitz, tableau de J. Gigoux. V. austerlitz.

Bataille d’Austerlitz, tableau de Gérard (v. Austerlitz), gravé par Jean Godefroy. Tableau de C. Vernet (Salon de 1808), à Versailles.

Entrevue de Napoléon et de l’empereur d’Autriche, après la bataille d’Austerlitz, tableau de Gros (Salon de 1812), à Versailles.

Entrevue de Napoléon et de l’archiduc Charles à Stamersdorff, tableau de Ponco-Camus (Salon de 1812), à Versailles.

Napoléon visitant la manufacture de Jouy (20 juin 1806), dessin de J.-B. Isabey, à Versailles.

Entrevue de Napoléon et du prince primat de la confédération du Rhin à Aschaffenbourg (2 octobre 1806), tableau de Debret et Bourgeois, à Versailles.

Entrevue de Napoléon et du grand-duc Ferdinand d’Autriche, tableau d’Hipp. Lecomte, à Versailles.

Bataille d’Iéna, tableau d’Horace Vernet, gravé par Réveil. Médaille d’André Galle.

Napoléon au tombeau du grand Frédéric, tableau de Ponce-Camus (Salon de 1808), à Versailles. Gravure de Fr. Arnold, d’après Dahling.

Entrée de Napoléon à Berlin, tableau de Ch. Meynier (Salon 1810), à Versailles.

Napoléon recevant au palais royal de Berlin les députés du Sénat, tableau de Berthon (1808), à Versailles ; gravé dans la Galerie de Réveil.

Clémence de Napoléon envers le prince de Hatzfeld, tableaux de Stebuen, Lafitte, Vafflard, J.-F. Dunant, Mlle Marguerite Gérard. V. clémence.

Napoléon visitant le champ de bataille d’Eylau, chef-d’œuvre de Gros, au musée du Louvre (v. Eylau). Une copie de ce tableau par Mauzaisse est au musée de Versailles.

Napoléon à Osterode (mars 1807), tableau de Ponce-Camus (Salon de 1810), à Versailles ; gravé par Chaillot.

Napoléon recevant à Fickenstein l’ambassadeur de Perse (27 avril 1807), tableau de Mulard (Salon de 1810), à Versailles.

Mil huit cent sept, tableau de Meissonier, exposé en 1867.

Napoléon reçoit la reine de Prusse à Tilsitt, tableaux de Gosse et de J.-Ch. Tardieu, dit Cochin, au musée de Versailles ; tableau de Berthon, exposé au Salon de 1810, reproduit en tapisserie aux Gobelins et gravé dans la Galerie de Réveil.

Entrée de Napoléon à Dantzig, tableau de Ad. Roehn, exécuté pour Trianon et placé aujourd’hui à Versailles.

Bataille de Friedland, tableau d’Horace Vernet, gravé par Réveil. Médaille d’André Galle. Aquarelle de Siméon Fort, à Versailles.

Entrevue de Napoléon et du czar Alexandre sur le Niémen, tableau de Claude Gautherot (Salon de 1810). Tableau de Roehn (Salon de 1808), à Versailles. Gravure de Fr. Arnold (1807).

Alexandre présentant à Napoléon les Kalmoukes, les Cosaques et les Baskirs, tableau de Bergeret, à Versailles.

Napoléon décorant un soldat de l’armée russe à Tilsitt, tableau de Debret (Salon de 1808), à Versailles.

Adieux de Napoléon et d’Alexandre à Tilsilt, tableau de Serangeli, à Versailles.

Napoléon visitant l’infirmerie des Invalides, tableau de Véron-Bellecourt (Salon de 1812), à Versailles.

Napoléon recevant à Erfurt l’ambassadeur d’Autriche (octobre 1803), tableau de Gosse (1838),

Napoléon devant Madrid, tableau de Carle Vernet (Salon de 1810), à Versailles.

Napoléon accordant à Mlle de Saint-Simon la grâce de son père, tableau de Lafond (Salon de 1810), à Versailles. Tableau de J.-A. Pajou. Gravure de Bosselmann, d’après Chasselat.

Napoléon, à Astorga, se fait présenter les prisonniers anglais, tableau d’Hipp. Lecomte (Salon de 1810), à Versailles.

Napoléon haranguant les Bavarois et les Wurtembergeois à Abensberg (20 avril 1809),