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iu’grl eiiio’s, itspfët). ’Chiini’N’dra’

MTJRI

"’ - ■ l’-vt". A n" ii’t r.~ J 'f "^ fir, = f»*", j

belle coulwr pourpre nommée précipité défias^ tins. (Fourcroy.) Il On dit àùjourd huiCHLOR-rj hydratehydhochloratk. H Muriates SeÇSfi Nom donné autrefois aux chlorures., ^..-, ,

MURIATÉ, ÉB adj. (mu-ri-a-té — rad. »»uriate). Miner, Se dit d’une base.combinée

avec l’acide muriatique. Il On dit aujourd’hui,

CHLORHYDRATE. .’■•>. i ’..- !’

MURIATIFÈRE adj. (mù-ri-a-ti : fé : rë—J du lait, muriâ, ’ saumure ; fero, je porte). ’Mi- " nér. Se dit des corps’ qiir contiehriènt^dii"5 chloré ou liii’ comriosè âè’cHloreJ ■■■> -"»

MURIATIQUE adj. m. (mu-ri-a-ti-kë’^ H%, muridté).’ Chhtu Se ’dit d’un acide"’gazjs’ux. formé d’une combihàVsôn’déx’hlorè éc’d’tiydiogéne.’U On ditaujourdlliui-’daLôEUïDBitjUE

ou HYDROCHLORIQUË ; Il Acide rmtriatiqueroxy-i gêné, Ancien nom du chloré : Bertholet a lieu- reusement appliqué fAciDK’muriatique oxy- !’ Gêné 'au blanchissage dit. lin, du chanvre et dut colon.. (Chnptul.) Il Acide muriatique.sur.-oay ?i gêné, Ancien nom de l’acide : hloriqiie ;""r M

^— Molli > Paludine muria’tiqué, Paludin’e^ainsi appeléé parce -qu’elle vit dânsUés ’eaûxs SauriiâtieS. • i ’ ■■ ’-f •• ’■'■" >'• îi’J !-1-*-i1 muriax s ; W. ’(mu-ri’àkss)1.’ ! An’c, ’, a’ré :1 m’ili ; Machine dé guerre qu’on’ plaçait sur lès miirailles. ’ ' " : ’ " ’Y ’-["’"'■ ■’""’""t MURICAIRE s., f. (niu-ri-kè : re). Bqt., Qenrej de plantes, de la fainiilédes crucifères., t : ; •

MUR1CALCITE 3. f.’ (mu-ri-k’al-site —de> muriuleèi de culcite). Miner. Variété de chauxcarbonatée magilésifère.1..." -..-"■-.

MURiCHE s. m’, (mu-ri-che). Bot. Espèce, dé palmier d’Amérique.. " ’ '

MURICIE s. f. (mu-ri-sl). Bot. Genre.deplantes, établi pour un arbrisseau de la Çoehinohine.,, ....., ,—, ,.-, -vl..., -•

MURICIER s. m. (mu-ri-sié — radi murex)’.* Moll. Animal qui habité les-’mui’èx. Il Vieux ’ mot... !, .. ! ■. ■ i."■■ - -/ i’.-i. ^-Bot. Syn. de MirRiciE. ■ ’ ■’ l ■’ -’ MURICITÈ’s.* f. (mû-ri-si-te -fr r&d.murex)’, j Mol). Murex fossilé..H Vieux mot...[, ."[, i M’, ,

. MURICULÉ, ÉEadj ; (mu-ri-ku-dé-r-r.du’lat. muriça, petite pointe).-’1301,10111 est.garni.de.] petites pointes mousses ; •, ’ 1 m t." •.

•—"Moll. Mitre mu’riculée, Espèce du genre ■ mitre, qùiestgarnie de petites- "pointés. '■■ i- : ;

■jMÙRIDE s !

sauiiiuré[ é’t’d „., ., ,, ,

primitif du.brome/ corps extrait, des eaux, nleres des sahues., .

MURIDE adj..(mu-ri-de — dulat. mus, rat ; -, et du gr. cidus, aspect). Mamm. Qui ressemble à Eisouris. u. ’, -’ ■., — -, v -,

— s. m. pi. Famille-de mammifères ron- ■ geurs, qui comprend les rats et les souris ; - j

MURIDISMEs. m. (mu-ri-di-sme). Réforme religieuse introduite dans l’islamisme depuis, cinquante ans, chez les tribus du Caucase oriental. ■ - > "

— Encycl, Le muridisme se foride, comme l’islamisme pur, sur la révélation contenue dans le Coran. Sa1 profession de foi est la, même que celle des orthodoxes : il n’y a dé, Dieu qu’Allah, ei Mahomet est son prophète ;. mais il distingue dans l’explication du tex te sa- ’ cré deux sens, l’un littéral, l’autre allégorique ; deux doctrines, l’une èxotériqué poiir le coin—. mun des tidèles, l’autre éSotôi’ique pour les initiés’. Il admet dans l’éducation religieuse ’ de l’homme quatre degrés, qui conduisent des ’ préceptes de la rnbrnlo’si’inple et.’usu’élle jusqu’à) extase et l’absûrptioii en Dieu. Ces dè^’ grés.s’ont : laschdryat (la loi’exté’rieurej/ïè1 lharikai (la voie), le hàkikai (là vérité), léi’ marifal (la science). « Le premier degré, d’après le savant Ed. Dulaurier, est celui Ou lé croyant acquiert le simple mérite que procure l’observation stricte des préceptes rerifermés dans le Coran ou dans les par les traditionnelles du Prophète. Dans le second

degré, le néophyte s étudie à devenir aussi vertueux que Mahomet, en hnitant’én tbuv&â manière d agir. Il y parvient par une suité d’exercices enseignés aux disciples (murides) par le professeur ou le guide (mourschid) ; il s’élève peu k peu, par une force et une vertuspirituelles, jusqu’à l’adoration intellectuelle

de Dieu, au lieu de s’astreindre simplement aux observances légales. Le troisième degré est celui où l’àmo se puritie au point de devenir, semblable à l’âme pure du Prophète etj par . suite, capable de penser et de sentir comme lui. Une méditation constante de la nature, la connaissance, acquise par l’étude et la réflexion, de la substance dés choses prêtent à l’homme des notions surnaturelles et ie plongent dans une vision exiatîque (Ad ;)’, où il entrevoit la vérité’ (hakilcat). (Jet état d’exàï ;-’ tation s’accuse de plus en plus jusqu’à ce qu’enfin l’initié entre en conlnmnication directe et immédiate avec Dieu. Il touche alors au plus haut terme de la, science. Dans ce dernier état, l’âme rompt les liens qui-l !àttâ"chent k la terre : elle est stispendiJé entré’, l’être et le non-être ; la paupière charnellé-’ est close, mais le regard intérieur vientidonner a l’homme l’intuition sans voile.et complète de la divinité. La, partie essentielle de cet’ensemble de préceptes est, à proprement parler, le tliarikat, qui’indique la." àiréc’iiori vers la perfection. Pour atteindre a cè’ppiiit culminant, il y a dans cette voie, suivant les théologiens musulmans, ’cinq sta’tions corres MÛR11

, ■ - m-, ■•' >-i -, ï.-, — ■ ;»4- ri’i ’ .y ;•.-^ ? *r«o pondant à cinqippriodesidejl’histoire-de l.hurmanité, én marche vers.si..gérféctiBi)ité ; mb-., raie. Ces cinq périodes ont eu châçiiho p.our r législateur un prophète "mal-qîié (, lu.seéau divin et élu parmi, leurs’contemporains l’es, r mieux doués des", grâces" d’en "haut^ : Adam, t Abraham, "Moïse", Jésus et Mahomet. Ce..dernier’estr le, type.d’une, perfection ’telJ^vqu’au’T delà il hé resté plus qu’à’s’idéntilier.a l’essènee de "Dieu’."-, ’, "^, .', ’"', . ’]■’ ], ’, ’, ’., ’,

« Du 'mtiridisrriè découlent, dans l’ordre sociàret’pplitique, le dogme.de l’égalité absolùéde

to’iis’lë’s hommes^ entrés tlànVIu voiejj. du sâiui et, ’par.’suitej’lé.néant, de toute dis- ; l tirictiÔrt.’ou ; prérogativé, èntre eux.L’esprit j r|publib’ain’de ;’, ce ; ddgme ’se prêtait trop.bien.. aux habitu^ès^déinperatjqiies ’des1 dans mon-.( tàgifà’r’dé’, pour| ne "pas gagner rapidement paimi.’eux dë, n’omb’rèux’prosçlyles. -En quelqués a’iihéës, il les r.allia’ tousv dans la iti^m^jt pensée religieuse et ^ans un même sentiiileiit^. dé liainp çèiitre l’e^^i^.bùry’r.usses. Àjù.classincation-’des1 rangs’ détérmi.iîéé’ pur la liaiji-., ’ sah’ce^’Jé.p’pu’Vjdir^ouJa. riçhess’e, il ^ùbstitu’à’r ui’è.h^iéVarçhiex’p^ùré/iient, ’t.h|éo^à lés degrés cprrèsp’bnd’àient îli.’ceux do I àvtin’-’ ceméht d’ans l’initiation Vie icfiaryâï était ré-J serve" au ’pëii^léj qui a besôiri.dù’fi’ein’de l’autorité’éxtériéùrê’j }éiihùrilcal aux ’dlsdi- ■ plés’bu’muridés’ ;, qùi, ’pdùr àcèo’n’ip’lir’dés actes^ rné’rltà’n’t’s, " peuvent, se1 pas’sei- dé.ia’sà’n’ctibn. dè"laJl’oil ; le 'hdfiikui aux htiibs ou vicairesJdé rimànj’et éhfln le iritivifà’t’b. l’iman’oupoiitifé subtêmè. • •" L ■'"-, ’• ’ '. ■"’"

irill., — -, L, L- ’ j. ». :.■ J ! I 11. ; -, ’ '., .-..

—MURIEL (André), littérateur espagnol, né. à Abeserj ; près de-Soria (Vieillé-Castille), en 177S ; Il entra dans les ordres, devint proies.- ; seuri de philologie îet Mé’théologie., à’Osraa ;> censeur’de la Société économique de cette ville, abbé^de-Sainte-Croix, !et accepta du roi<, Joseph Bonaparte les fonctions d’archidiacre I dei l’église métropoliinme deSéville ; Nommé1’ préside» t-.d’une-junte chargée de- surveillerles-établissements-d’instruction et de bienfaisan.ee :

dans l’Andalousie, ’il trouva, leimoyen > d’aiïecter •à, i :èntreûen >des- hospices et, desn collègesdesimmeubles proveiiantdelaiV.ente I desibiens^du.cleigé. Après la ohut6)du.roi, t Joseph-, ilîse i réfugia en.-’.Frahceeti consacrai les dernières années de ’sa. vie à’iû’culturéi de8ilettrei., Nous ignorons la date ; dé sutinort.-’, ’ Nous^citerons -de :, luit : ; les- 'AfrancesadosnowÀ Une Qùestionrderpolitigue(Paris, -&20 ;, ii-&9) ;’.n Notice-sur., O’Far.rilt’, — lieutenantjgéiwi-Ul ides*, armées d’Espagne etwiiriisire de.la guerre de ;} CharlesJ^V (Paris ; i 1831) ; le Gouvernement.de 1 Charles IIJ ou Instruction j politiqué pauri la : junte.de>-lEiati créée*ipar>', ce priHC«i(Par.is, ni 183S), ’en espagnol-et en français, etc.’On lui ;. doitt.ans8i des traductions ien français’ de : < l’Histoire de. la. révolte de l’Espagne des A 830 i à 1823, par S. de. Miflartô (Paris, 1824,2 -voL : in-sa), —et ; de-yiSspugne sous les rois de là maison de. Bourbon (f àrisj 182T,6 vol. i%8">), par ; l’AnglaisiAVilliain Coxéi —- - ■■.-’, ... ’•.1

MÛRIER s.’ra.’fmu-rié -r rdd1^ mi2j-e).B6tl. Gèhrede plantes, ; de la’ familledès inorêés, ’, coiii^rènant’des arbr’çs et des arbrisseaux qui’ croissent spontanément dansles4 régions, chaudis’dë toute la ^erre : Avec le temps et. là patience, la feuille du mûrier’ deviejil *o- ’ tin. (Pr’oy.persiin.) Les baies noires et Wniiches dumûrier sontuii fruit exquis. (Ra’spail.)’ ' ^a nymphes d’alentour lui dorme-rent des ^ar.aies, . Et du sang.des amants, teignirent par. des charmes t Le. fruit d’un mûrier proche et.blano jusqu’à ce jour.

1 i m ’1., -’ 1 ]f 1 ■ H J"1 4’OMTAIMB., .,

Il Mûrier ;’nuHe, Mùrier d’Amérique, dont lé bois, est j employé, dans la teinturè.-uJl/iln’e)à papier j Grand arbrô’de la Ghiné’et dut Jilppn^.avec ries nlanwnt’s.i duquel ^on. fait 1 dos’étoiles et-du papier. iMûrierde renard, Noni> vulgaire d’une espèce de ronce à’fruits bleus.

— Grnith.’Nom donné, dans ; quelques-déV (partements, au gobe-mouches et à des bec^ ligues. Il Nom donnéi au- jaseur de Bohème, dans la Nouvelle-Angleterre. 1 1, .’■'■

—^’EncycLBot. :E’es mûriei’s, qu’on rattachait autrefois àlix ù’rticées, sont aujourd’hui ’ raiigëS’dans la petite famille des inorées, à* laquelle ils ont donné leur nom. Leurs feuilles ’ sont alternes, entières ou lobées et accoiupâ-’gnées de stipules ; leurs fleurs sont petites’et réunies en épis axillaires, Unisexuels, qui, ’ serrés dans ïes : niâles, sont oblongs ou cylindriques et,1 dans les femelles, plus courts ;.’ ovoïdes ou presque glphuleux. Lé fruit est un ■ akène sec ; ou treii-peu charnu ; enveloppé par le périaiithe ou calice qui le plus souvent devient charnu et succulent. Chaque akène renferme une seule graine pendante.et crochue. Parmi les espèces de mûrier bien„connues, ( il.eii est trois qui méritent une mention spé^

~^ VfTÎT il

MURF1

1.-  !-.j- î^ r, ’i "-Ti-j ’ ;.. <’- ; «ci.-’-.ii. ij :, l^n tefois^l’oriiignore etbsa’^véritable ; patrie et^i |répqque de sqnjintroduction ^en. Europe.'<Les>7 uns pqnsejit1qu’il-est !or : iginaire, de la. :-r^ersç ; i-d’autres lui donnentï, Chine.cpmmé patrie, /1 primitive. Cette iespaco., est moinsi précieuse et moins, utile que Jes deux.dont ilj.sera.quesition tout à, l’heure ; ; néanmôins, les, usages-de ses diverses, partieSjns ; manqient, ^as, id’ùne, f IcertaineVimportance. ;- Son bois ^est employé t phurplâ’raenuiserie et le.charr’onnàge, et il est, -jas^éz.’appjÇéçié, dans [-.certaines) localités du., i M iÛ i’j phur, .1 àj ifabri cation udes ; fu taU !e^.J.li es’t ; q coloré, .ép fbrunjdans^à parUe centrale éf«n’ :> jaune clair ’dans, ]aIlpartié^ ;éxt.4rieure1ou au, T-|t bierV(La racine" du, mûrier înpir, .se.dislingue, v pac.ûne amertunie.prqnqnçéé, quLl’a faitq^uelTAi qùefoïSjregardey.çomraîs un^febyifpgejjdu’naoi cériaineimport.aûçeVSajfeujUé, ^ et, d|un, ntissu trqp ferme, est’peû estimee/pourélâ, noùi-, j rituré.’des ;érs a soie. Sonr.frujt^t alimen^^j ] taire ; etmédicitial ; pnjl’emploieen[Sirôp.cqhjf,

; tri’les maladies, ’^ là bouçne"êt, de^lajgffrge)S

(a’ph’thesi Vng.in^.etc. J.’L^iyolfiillel-JQ’ maiige( ;| ay ec, ay id i té ;’.'aussi, plan’teV t- ; oiïl àesrmàfiefs. 1de, tempsiiunné.mo, i ; iâl, ’ ; dans, les ; baslesT.cour.s :, .T où ilssqnt, ’déplus, fort utiles.’paivl’ohibrftq épaisse quMls dpnnêiit’.-T „, „ , .A, ^-j.i.|jil.o ^ i ! Le^inÛTiiez blanc (>nQr^alba), qui est, asr.v sez analoguei au.^pré^édeijt.ermimei taille, et... comme.port, ls ; en ; disiingûe„par), se3, jets pi.u&.j npmbrèùxîplûs grêïèsj.et, par, la.côulèûcplus ^ claire de.son éco’rçe.Ses feuiljgs, ; pljls.minqqs, glabres^ï.’luisanles, jSont.id’un’iV^rt^gaijile, plus souvent ççrdifpimès et dentées en, scie, ;, lé fruit, .assez’lojagûêmont pédoncule, est dôi couleur.blànçhâtrp ou rpséejet^ésiyeurdoiiT, ceâire.’Le wiirïer.blantn’exisle.quîen. Chine, à l’état.sauvage ; jn3.1is.ii s’est naturdlisé.da.hs, rÀ’siéMineure, .et.mèmé, ’en’, qiiqlque’s, points d, ei, fl’Europe méridionalevSon jntrod.ùctiQn.dins.v cetté partie de l’ancien cbni, iii’ent, bien autre- !.-, inént importantéque, cejieide-I’espèçé, précér :) dêiite, est beaucoupiplus’récénte ; ce qpi n’èm ;, ., ipêchè pas.que la cuUuréd’ejC^arure n’ait pria, ■dèpuis^ùne., ving£àméd’annéesiêiiyiron, une, trè, s-importahte, .ext.en.sjo1’nî, ’dan3, le, [rttidi, delUrÈurôpertout par !ticulièremept’., ii[êmplôid.es ; afeuilles" de(mûriériMa.ac ppùr^la.nQu’rritui’é.n des vers, à^spiefremôiuèj’jienJChine, "a la, plus, haute antiqjiité, tp, u !sqJùe„suiyaut : les.^n’rqpV.ft jqûésllilu’Çé, JeiBtpi Empire, Ve.s^ruit.ïjjOt) aris^ 1avaiit’J.-Ç.’, ciulçfI, acérame derl’empereui ;, Hp !ig,1(, rissâiei’it dé.ia^fe.uil.l^^’dè^dnVîj, "[aurait. dçSjL lloVà, çliercKé[, à^ûtiliserçette ;Fdéc^

; sièu, rsJ, sjèclés yl’u^tardJ.-, lkjcult^i ; e^'pp>, yévS||i1

soie- et ! ’par’s’uit^, — celle, "du’j mûrier, ’passèrent, dell^phin’e^’jlaiis l’/nd^ en Éei ; se, etreii, AraT, bip ;’.mais !elles, .demeùrè^eau.léngiemps.en-. cqreyiiiçp’nnues ii[ rÉurppe", |i biei^qu^la in’av. tiVrè.lpréçieùsè., ’q*u : e.’(lAsiy’ers., ..fo.uçins, suj l’ASie [fut pendant ’.dé, longues, , a^’néeslpiayéell aû^phidSj.’dp.’l’or. pur "les^eipp’ere^rs.romains^. dont ; lés prodigalités’ne, teculaién t !" dêvan.t’^ aûquiVe^, d’ép’èn’so., .ToJufefdisîrtYers...le[Jmili^ viei-aiè’p(è.1(5a’5), .deiix ;Ynissipiiûairef û.ppS£^ !-oi refit à Cbnstajitinbple desœu’^dévers^ s[oie, , qu’ils’s’étaieii^pro’cu^és^au^péjn^dé^ Dë, ’, Consiuntinbple, l’anpu^lIê^’et’^'réçieusB, ; iiiflustne n.e, tiuda p, âs alsé^rëp^odrelT’âu !i)s.]’è[/ midi’ jde ;,1’iiuro’pe., , Â.jf ; çomiu, encement ^d’u, yiiiV/jsiëjsje, les’AraBe^rinir^dujs^rent eii Çs-j. pâgiie ;’maîs’.ce fùï(lémûriêçùoivgîtais^ ap, -, "pôrt’è’reùtj.étjle bjànbjrestuifpiinué^à’Ç’qns.tàn^ tinopl.é^et^èn.GreçèVde^n’ést^u’p.u.’xi^ que Rp’jjér, roiide^.Sicïjê^jnlr^di^iâUyla^ul^, tuVé.du-»nûi’ié> :[’blVnç’dâns.jll^,

nait, et..ç’çstJ]de(’ la ’Sicjléiqu[èl)p[passai.d4iis, i l’Italie în’éridioimlél puis dans l’ïtalia du.nord, ,

v " "~ " —

îMï

dâns.céderniér ;.phys, l’à7la s’jiî, te.[d’e i.il, .„.JiJ11J1 tiçu/ué’ ;ç|iJàf ; jés’yinl, enJtalie, Ç’est’^^llàn, ., prqs.de [Mont’éiiin^i’tj’quéfureit/pj’untôsJleSj

cialé, . ^ , ,, ,, ,, ., -., ..., ,.., i, „ Lé ^mûrier nçir(mortis,)iigrà), arbre, de hau-, ’. teur moyenne.’et tràs-raiiieux, sa distingue, par]unet’é^orce, rudé, épàisséet iijégale. !«Ses ^ feuilles sont fermes, rugueuses en’, dessuà et " un p’eu liêrisséas, en. dessous’, le plus, couvent [ indivises, eprdiforinés et dentées en, scié, [mais, parfois’plus bu’mpins.profondément lotéep’, , et’iiocqinjjagnéés’dê siipufes i’pugeâtres. Sun, " fruit’, agiêgéen syiicaipê et ViU.lgiiirëmeut, ", connu sous la. nom de mûre, est porte sur, un pédoncule ^qbrt’et ovoïde, d’un, rouge, [d’il-, ! buril d’air, pùis’fohçé et presque noir à la[m’à-if turité ; ce fruit, qui Ist long de, om,02 à 0^,05’, ’ est’d’une, saveur agréable -et’ fait cultiyer lo^ îiiilri’er’comme arbre fruitière LeWUrier.noirci est connu depuis la’plus haute antiquité ;’toù pr’qiiiiers.mâwVrs^iritroduits’, ^^^ Ies’s,6ins]duIJs’eignèur’du’.lïe[u.[Guy7, P de Saiiit-À^bàii^orïgii’iair^qçi^yon’.ëtpréçlj’eti pa’fènt’dè, son ’, ’fameux, hoipotiyme, quij.lui- ;, . mçin’e avait accompagné (Çharles[’VilII eii, Ita.-t/ lie. Fâujàs Saintjtjpnd.’, ’a^’s’ui ; e, ’, ’dans y.ne, l^t| ; utre.’du 2G. niypsè a’n^X.’.q’u’i^â vU, «.l, uq de., [ ces1 vieux.gvos mSiïers.l)iàncs’dân.s. une, fer.nie, , nommée la Bégude, .d’éppn^’aïrt^de la jtecre ^ d’Alian. • Quelques-uns, soutiennent, cependant ; que ce Jfut Louis ’XI qui’jintroaùisit’rp,premier en France la culture dii’mi !r7eT, ’si impoitante-pour-»l’industrie ; ils distiiit1 qu’il fit faire des plantatidnà de mûriers "près de Tours et que sùn successeur, ’ Chai-lés VI-lI, en fit faire de semblables1 en Prâvèncaj’da’us le

Languedoc et le Dauphiné, , ^ „r, ,, [, v

; Au reste, dès les premiers temps île l’in-"’

troduction du ma>-ièr’diitî$<notre contrée, de grands efforts furent faits pour en répandre ’ la culture. Plusieurslédits furent rendu’s’pour l’encourager. Puis ; -négligée-■ pendant ’les " guerres de religion, -elle-fuc remise^eirhon-1^ neur par Henri IV.tSo’usson’règne.ien’lsgg, Olivier^e Serres publia^un.traité.qu’il jn ; ti- • tula Cueilleiîe, de ta soie, et, -lé, d[êdià au corps, municipal’ de Parjs ; p[6ur)éxçit.qr, les, habitants, de, cette, yille à^iajCuUui’.é l’dù "^l’iîrîer. Vfl/y, avancé que, .partout qù., crbu la vigpe^.onjpeut, recueillir la.soie", II’ [irétèn’4 q^X ! ?^,4euH îu.^i- ;, sons royales dé Vinceïi.nes et.dë.’Madrid, elèj^, verû’jei !l, ’, seules^36q, ’6o.O .marierai qtie^c.étte [ nouvelle in’dustri^poùv’ait ooèupèr utUenieutji tous les pauvres, de, Rarisi etc., ’, L’puyrtige ; . d’Oliyie^de. Serrè^fitjUneéVand^Hn^r’e^Jbn.j 1 Cepend^atjlajCjifire du muî|t«r guijUnldyerj. ’ sairerobstiné’dans^Sully, qui redoutait tout ce

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iiQ- j-, ’ip ;)-n.>.-, : i f)>i-" - ! ri .i ’col

; qui. pouvait ; fay, orijer, et ; pr, ppag6ï.lB.gAutLduiit

luxei il- failûtnqfip Henri, IV^ iiont- l’espritjo

!éta, it souye*n.t„ : pluq éclairé, ique :.celui-da-.son.h

ministre, ’sé, prpnonçiUjénfaye.qr deQe.tte.inTlq noY.atipnrilli^njToya.de, Se.rres^ans.iqSjprflriii vinces niêridionnl^^e, la.4ï, ronoe, ayec., daw Cèlqnç.es, Buruitëpdant.&é.bè’ral, des-ja ?ilib.s de4 France, pour’itphe ter, desjiçdn’f i^lls. en spsfatf portèrent y5, p.90„à’ 2p, ’qqQ, peds j., qui f, ur, en, t, |j pla.ntés, dans, les j.ar^in^^eSj.TjUJlçqJê^ : bÉRiq m.qin’n, temps, .iïe.nn^iyiçonsacia,) prangpriajpdé^TJiiJei’ie. S. à[é[lçv.er, ilèç’y.è.rs^à1spie ; et, ii../^-ul

; bri<j, u, e, r ; l(j. § oie qu’ib[ipro, dvis, aiiqnt.j^l[, en..ctiUnj(i

gageait les, particu, lie.r, s àiS^p.qçppeij des.ra^mes |j soiii.sjjdes^ commissaire^ parc, ftu, vuiiÇ.Çttiffi !, Iir.r.i

; lé.a){aisi, [laJo.ùi^^, ^l9Xyo[nniiifi.1étj^çQnii5(l,

Inûrênt.que.c^.çpiitré.es^étàieç.t.fayiOraW daacultur, e, ; du1iqârj0 ;[ct1.à l-éd^uça^ipnjtjeSjyprs iù/oi’o.|, P)l, usitar(J7Qolbert’, paya1unelp1rime ; jl^ 124, .sôuSAppjir, cMque «pie.d.A ? S’Miffi’Ph^.ip

dep’, ui[s’ ;1trpisMarj§ .,1GTac, ê[lâ qçsuencourage, —v,

m.antfl ; le§ j>]anjp, tjpns dpjB^iws^buiiics, soi,

; rupandirefltjdajis, p.r.esgùeKt9, uto, lg.yian^pLetj
; c’est :^çpui%jcque, ^pqjqiïe, quejl !influjstnH..s ?>- !, i1

rici’cpl^.^fitD.deyepu’ej i ;ùna ; desunjus, ÀffiB°.r, lul taiiteSi.deLno, fre, pays, LiV, D, ayie.re, la, Rugsia, ;, (en^"J^riméeJ^aSuçdejelieT.même..ont’ essjiyé, Ua^eJçjl^eSjSHÇcès, d.iyiers^nippr, tatiqn|^

Cultlir.e., | j ;. ;.lj’L), ’l-iill. gI, , ll ill. Ii : d :J i i-Jllil» Çp Jij’est guèrejiquejppuriisa feuille, que.[lôj0 m !5in>rrbi[a[ic, est cu !.Uyé ;-, son, bqi.s, .île^t, yra.i ;1I,

; est iuni, peji meillfip.r^jquej celui, du ni^i.’^i ;, n

noir fit^son éqorçe- parait, ppuvp ; r, Mêt, rft, .çm-L, J ploy.ép.comine^.matiè’rë textilej.inais, son.frui$ 3 es’t.d’.une tpile, , fadeûi :, qu’on ne peÛ^l’utjlis.ejÇj.j que pour, jipurrir^lâ.ypiaillei. En qe.qui qo.n.T, , càrne.la.qual.i.té..des feuilles, l, «, ;.»ii}r, ier.^lanfijE, est, incqmpa(-abletnen.t| prâféra.ùlft, -au, P’.#’«' !iu noir, jl.ess p.lus^préqoç.e.’d’acç.rpiœqme^.t plus, ! rapidôj et sësifeuiilp ?, sur ; touj.tquapd.l ;’arbraj, es.^plantéîda.ns-dejs..fp.n)ds1lôge.r3.,1ee, c, s.et, ex- :, n po.sés’.au-, vènt’j, sont, plus.abondantes^ plus^ tendues ot donnent à, la sloie1n.ii.eJ, qualiitej np-, ]Lt tabjenieut sunérieure...Ces, feuilles/ournisseçt, . j à T’analyse chimique, une.nia.ti.èregrasse, unen| substaiiçe çésineûse, de h.gp.mmp, du, suçre^^ et-.une, maliè.i’etex.tractivejàunâ.tre., U|. hJk :.p..ui , ïe mûrie ?). |>lanc.seiin.uljiplie ’ayecjfftcilue, , par ; graihes, par.bquturq^iet.paj-.marpotteç.j.h mjiLs ;.ç’est ; parJticulièr, elme. Bt, .par.1s^mLs. !9u. !.l.)qdqhnp ;|«S : meUleiri1rtésurtats, iysir Jesflouxraril, gés- spéqia, iïx, pour lft, cul.turue.du)»), nî>-i’ ?iî ùÇoSn^ iteJet^lpi^dn’enii-ijjç^.ÇrQgnier^.flç^J-çfie^j, 'historiques ’ei^tatimiques sur.fa -miliii’fijr, M$'el'in ]à soie, etc. ; Ro.n.afcms., ., Traité, de-/W(cqfi0Jfjy 'des- verSjà, $oie et de lajMlture du ?*jyu ?TIf »i«*VL-oa jrf, n<i2) :(’e.i ; imu/(içfitt/ ?>.St.d’imppfjation, touf J récente en.É.urppe, puisque cette, mu)pKtp.jipA, ine*diîtp ; que de : l’aimée 1821. jClest, un.grana ;, ? arbrisseau’ à racines.t^açaiites, .d’pù.ç[éleyeirt, .t plusieurs.tiges rameusesi.à, éepree. parseinéaj f do, lqnticoll6s’flt[.à larges, feuillesi, djiin jver.t^j clair ; flusques) tendres, glabre^etj.çdrmne^.répip pues ; le ; iruitv.d’abord ;’-ljlanc et.qui.ideyientiij noir en mûrissant, lestd’une1sa ; yqur.agriéableJ.j, aciduléaii. Cette espèce : les^ originaire. deJai/, Chine, et senrecoii !mande1par(l’exçe !len, ce, da.iu ses, feuilles, et.la, Migueur, i ; de1sa, !yié£étaUpn,1v Citons ehcpr, eléH !Ûrien de.i ; inde, lei»Jiln’eroq d’I tnlie, .le, n>Ariep ’rouge, .bel ; iirbre.des, Lt^ts-tjp Unis, -dont, les fruits-rouges, sqnt, excelents„13 mais’qu’on nà.çu !tiye ; ;.qh.ez, ; npus1.que :çp !nifl9j.<1 arbre d’agrément ;, lp|JiHto’fi>-llJV ge[nr, e par.ti«uli’er, i le ; brpusson.étia), ;., enlid.la.n wjiirî’e.r^des teinturiers, i, qu’qn- !£fttta çhe ; au. Il, j genre maclure. %, .mvim !, <A ■ '>, -j *’u'i. : i u es’in [ M tilt•iER’J(Gabriel), ’tphilologuéetigrarmir>ai-.s2 rieri’.lV’.Mi !URiER : j ■"" i < -’. l’1 3JJ J «.^7

n..»« <n(j. /mù-ri-fpr-me — de i

« iîft ;é

fl<W, — ;-.-, w*inpi

MÛRIFÇEMIi, ,, ’., :„, .., l ;[..II, ,’, -, ,..JHJSI

! Munil.|.0’j'{Bar ; tol.omerEsteban), jJllu, çtreiii !

peintre espagnol, né i> ^é.viliejlp 30 déceiahreup 1617, .mort.dans la même ville le -3Ja, vrilIl(î82.1, u Il eut pourimaître Juau.del. Castiliè, son’rSQsinJ cle, mçilieur, dessinateur.que çolpriçte, qui ;)uiUi. inculqua- d, ’exu.elléat& ; priftcipes qt.iTio.iiia au*3h beautés ; du, style, sévère ; ma.isy.qui, noip.ùtrjsrj guider.-longiteinps.-jcar, eh.1634, il, ; qpitta, Sé.-, ^ viileippur itUeEjS’établir ù.Co-dix..Liyréià’.se^jo) propres !’, fprceii, : EstebnnrMurilIo. se^ti-ouya. ;^ réduit^.peindre, ’.sue diversttiss.us ; des sujets^} quelconques, -, surtout d, est, bannières de cpn-nt frérie., etj[divers, autres, objets, dp paqQtilIa. :^ qu[oïi exportai t aJorSia’y ec, succès ! e n, Améri- ;. j., que.jïljavait.eu ppui’jcoiidis.çipley.dans l’atç ;-. -^ liec^do ; Juan del-.0[astiilq, Pedis>i, de M’oya, qujb j avajt, [-.quitté’.le, maître, .pour[, -ypyager, at, qui iq rev.intd’Angleterr’e.ajirqfi ayojr séjourne (mpl-fo que rtémps dans, l’atelier, .del Vani Dyck.iQenp que Pedro, de, ’Mpya rapppiitait., di’é, tude^)(’, d|’aj t| prps.le grand arti, ste, flainajid, i futjUiip, r,4vér, im lati’on poiiivMjuriiip’, , qui ’në^connaissa.it gup£oa, |

que ïo., ra/iniè.re, sè.che.at^dure^q Çasti. Ilpjuftt *. il résoiù’t, de., voyag9r,1aussji., ppuc, apprejjdre.iui Uno’.p^çursion-.en. Italjeilpjtentait, sùiguliè^qn ■ : v

mehtL ;, ij.cpnfeçLipnna, k.|a, fh|Lte, un, grapd.ni «©^« ^^[[ses.des^i.ii^idè PAÇP’.yÇii ;Pfl.-y^°4èlfio") toute^une.’çàrgàisoii.à. un, armateur, let^muni, , !

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, inutile d’aliar-ifjien loin, uour, etu4Jer.14e^1ipal-5tin Ûhoi’iëslï pourvut, d’ailleurs", k tous les bo-