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MULL

l«s Boatans célèbrent au commencement de l’automne.

MULLE s. m. (mu-le — lat. mullus, même sons), Ichthyol. Genre de poissons, de la famille des percoïdes : Dès le commencement du printemps, les mullks vont faire leur première ponte non loin de l’embouchure des rivières. (Vulenciennes.)

— Anat. Franche mulle, Ancien nom de l’estomac des ruminants appelé aujourd’hui caillette.

—*- Comm. Garance de qualité inférieure ;

— Adj. : Garance mulle.

— Encycl, V, rouget et surmulet.

MULLEN s. m. (mu-lènn). Miner. Variété de basanite.

MULLEN-BELLERI s. m. (mu-lènn-bèllé-ri). Bot. Genre de plantes, de la famille

des eucurbitacées.

MULLENHOFF (Charles-Victor), archéologue allemand, né à Marne, pays des Dithmarses méridionales, en J818. Il étudia la philologie, prit ses grades à Kiel en 1842, et, après s’y être fait recevoir agrégé l’année suivante, fit pendant plusieurs années des leçons publiques sur Homère, Horace, Properce, Tacite, Strabon, ainsi que sur la statisLique et sur l’ethnologie. Depuis lors, M..Mullenhoff s’est consacré entièrement à l’étude de la langue, de la littérature et de l’histoire de l’Allemagne. Professeur de langue, dé littérature et d’archéologie allemandes h, l’université de Kiel en 1846, il est passé, en 1S5S, en ia mémo qualité à Berlin. On a de lui : Étude critique sur le Kudrun (Kiel, 1845) ; De anliquissimaGermanorumpoesiachorica{li.ia, 1847) ; Sur la science des runes (1852) ; Sur l’histoire du Niebelung Nôl (Brunswick, 1855) ; Sur ia carte du monde et la chorographie de l’empereur Au/juste (Kiel, 1856) ; De Carminé Wessefoutano (Berlin, 1861) ; Echantillons de la langue allemande ancienne (Berlin, 1864) ; Monuments de la prose et de la poésie allemandes du viiic au xiie siècle, avec Scherer (Berlin, 18G4). Il a, en outre, publié dans divers recueils littéraires un grand nombre de dissertations et de monographies intéressantes.

MULLEQUIN s. m. (mu-le-kain — du gr. moloche, mauve). Comm. Autre forme du

mot MOLHQUIN.

MULLEQU1NERIE s. f. (mu-le-ki-ne-rïrad. mullequin). Fabrique de mullequin ou molequin.

MULLEQUINIER S. m. (mu-le-ki-nié — rad. mullequin). Fabricant de mullequin ou molequin.

MtÎLLER (Jean), célèbre astronome allemand, plus connu sous le nom de Rcgiomoulaiius, né à Unfind, près de Kœnigsberg, en 1436, mort à Rome en 1476, do la peste suivant les uns, et, suivant d’autres, assassiné par les fils de Georges de Trébizonde, dont il avait critiqué les écrits. Il étudia l’astronomie et les mathématiques avec Purbnch, qu’il seconda bientôt dans ses travaux, dont il devint ensuite l’associé et de qui il hérita la faveur du cardinal Bessarion, qui l’emmena en Italie. Il ouvrit à Padoue un cours d’astronomie qui attira beaucoup d’auditeurs (14G3). De retour en Allemagne, il vécut quelque temps à la cour de Matthias Corvin, roi de Hongrie, alla ensuite fonder une imprimerie à Nuremberg (1471) et fut enfin attiré par le pape Sixte IV à Rome, où il mourut bientôt après.

Le premier ouvrage de Regiomontanus dont nou3 ferons mention avait été commencé par Purbach ; c’est une traduclion de la Syntaxe mathématique de Ptolémée ; Purbach n’était arrivé qu au septième livre, lorsque, se sentant près de mourir, il chargea son disciple de compléter son œuvre. L’onvrage est intitulé : Joannis de Monte-Reqio et Georgii Purbachii Epitome in C. Ptolemei magnam compositionem, continens proposiliones et annotationes quibus totum Almagestum ita déclaratur et exponitur, ut mediocri quoque indole et éruditions pr&diti sine negotio iittelligere possint. L’auteur y substitue les sinus aux cordes ; il fait l’obliquité du l’éeliptique égale à 230 28’ et donne a l’année une valeur beaucoup plus approchée que celles qu’avaient données ses prédécesseurs.

Le second ouvrage de Kegioniontarius, intitulé : Joannis de Monte-Jiegio tabulx directionum profectionumque, etc., est dédié à un archevêque de Strigonie, l’auteur y professe sa croyance à l’astrologie. La première table est celle des déclinaisons des planètes, pour tous les degrés de l’écliptique et pour les huit premiers degrés de latitude australe ou boréale ; la seconde est étendue à toutes les latitudes. Vient ensuite (a table que Regiomontanus appelle féconde ; c’est la table des tangentes pour tous les degrés du quart de cercle. Regiomontanus est le premier qui ait en Europe employé ces lignes trigonométriques, moins souvent toutefois qu’on ne serait disposé à le croire eu songeant à la peine qu’il a prise de les calculer. Le reste de l’ouvrage est consacré à l’astrologie.

Le principal ouvrage de Regiomontanus n’a été imprimé qu’après sa mort par les soins de Daniel Sàmbech ; il a pour titre : Joannis Jtcgiomontani de triangulis planis et sphericis libri quinque una cum tabulis sinuum (15G1). Son plus grand mérite est d’être le plus au MULL

cien traité complet de trigonométrie publié en Occident ; les ArabesThèbith, Albateguius, Ebn Jonnis, Aboul Wéfa étaient allés plus loin. Regiomontanus ne s’y sert même pas des formules où entrent les tangentes, dont il avait cependant calculé une table trop peu complète pour être utile, puisqu’elle procédait dé degré en degré ; en revanche, on y trouve une foule de problèmes intéressants au point de vue théorique, où un triangle défini par des données indirectes est résolu par l’algèbre du second degré combinée avec la trigonométrie.

On a encore de Regiomontanus trois ouvrages posthumes : ses Observations recueillies par Willebrod Snettius, son livre de la Comète et son Kalendarium pour les années 1475,1494 et 1513, dont l’intervalle est de 19 ans ou d’un cycle, et qui donne pour chaque mois les phases de la lune, ses longitudes et celles de son nœud, les longitudes du soleil elles ligures des éclipses. L’auteur y réclame une réforme du calendrier qui, comme on le sait, n’eut lieu que plus de cent ans après lui. L’ouvrage se termine par la règle de construction du fameux carré horaire ou analemme recliligne universel, que Regiomontanus avait probablement empruntée aux Arabes, qu’il donne sans démonstration, et qui a si longtemps exercé la sagacité de ses successeurs.

Un grand nombre de lettres de Regiomontanus ont. été recueillies par Théophile de Murr et publiées avec d’autres dans un volume intitulé : Hemorabilia bibliolhecarum publicarum Norimberyensium et universitatis Allfordianm. Ces lettres sont très-intéressantes, en ce qu’on y trouve des indications précises sur l’état des connaissances mathématiques à l’époque. Elles sont pour la plupart adressées à Bianchini ; l’auteur y propose ou résout un grand nombre de problèmes de trigonométrie abstraite ou appliquée à l’astronomie, de géométrie et d’algèbre. Sa manière" en algèbre est celle de Diophante, dont au reste il avait le premier retrouvé les six premiers livres dans une bibliothèque de Venise.

■ Regiomontanus, dit Delambre, était sans contredit le plus savant astronome qu’eût encore produit l’Europe (chrétienne). Mais si l’on excepte quelques observations et ses travaux pour la trigonométrie, on peut dire qu’il n’a guère eu le temps que de montrer ses bonnes intentions. Comme observateur, il ne l’emporte certainement pas sur Albategui ; comme calculateur, il n’a pas été aussi loin qu’Ebn Jonnis, ni surtout qu’Aboul Wéfa. Il avait’constaté les erreurs des Tables Alphonsines et se promettait de les améliorer ; mais il n’eut pas le temps de s’en occuper efficacement. >

, La bibliothèque de Nuremberg possède trois astrolabes de 5, 6 et 10 pouces de diamètre qui lui ont appartenu.

  • mOllER (Laurent), historien allemand, né

dans le comté de La Marck, mort en Livonie en 1598. Le roi de Pologne le chargea, en 1581, de se rendre en Suède et en Danemark pour amener les gouvernements de ces pays à s’allier avec lui contre la Russie. On a de lui, sous le titre ù’Histoire de mon temps (Francfort, 1595, in-4o), un ouvrage dans lequel on trouve d’intéressants détails sur les mœurs des nations qu’il avait visitées.

MILLER (Hermann), graveur hollandais, né à Amsterdam. Il vivait dans la seconde moitié du xvie siècle, était bon dessinateur, graveur habile et se fit éditeur. Parmi ses estampes, -nous citerons : la Création, les Vierges sages et les vierges folles, la Chute et la rédemption, le Jugement dernier, etc., d’après des dessins de lui ; les Dix commandements de Dieu (10 pi.), Histoire de Josué(12 pi.), d’après van Keems Kerké.

MULLER (Jean), graveur hollandais, né a Amsterdam vers 1750. Il était de la même famille que le précédent, eut pour maître Goltzius, dont il imita la manière, et grava, de 1589 à 1625, un assez grand nombre d’estampes exécutées d’un burin facile, mais « d’une manière outrée, > dit Basan. Nous citerons, parmi ses œuvres : l’Archiduc Albert et V Infante Isabelle, d’après Rubens ; Lot h et ses filles, Vénus servie par les Grâces, Minerve armant Persée, d’après Spranger ; la Fortune distribuant ses dons, d’après Corneille de Harlem, etc.

MULLER (André), orientaliste allemand, né à Greiffenhagen (Poméranie) en 1630, mort à Stettin en 1694. Il remplit les fonctions pastorales à Kœnigsberg, puis à Treptow. De là, il passa en Angleterre, où il resta dix ans et collabora très-activement à la nouvelle édition de la Bible polyglotte, préparée par Walton et Castell. À son retour en Allemagne, il fut pasteur à Bernow, prévôt de l’Église de Berlin, puis, pour s’adonner entièrement à des études sur les langues orientales, il se retira à Stettin. N’ayant pu trouver l’argent nécessaire pour publier un ouvrage destiné à faciliter la lecture des caractères chinois, de dépit il jeta au feu son ouvrage et tous ses manuscrits, qui contenaient certainement des notes précieuses. Désormais, il n’eut plus qu’une passion, celle du jeu des quilles. On a de lui : Excerpta manuscripti cujusdam turcici quod de cognitione Dei et hominis a quodam Azizi Vesephæo tartaro scriptum est, cum versione latina (Cologne et Berlin, 1665, in-4o) ; Symbolæ syriacæ, sive epistolæ duæ de rebus syriacis (Berlin, 1673, in-4o) ; Instruction sur l’écriture chinoise (Wittemberg, 1681, in-8o); Glossarium sacrum, hoc est vocum peregrinarum quæ in Vetere Testamento occurrunt expositio (Francfort, 1690, in-8o) ; Opuscula nonnulla orientalia (Francfort, 1695, in-4o) ; Hebdomas observationum sinicarum (Berlin, 1674, in-4o); Speciminum sinicorum decimæ de decimis (1685, in-fol.); Alphabeta diversarum linguarum, pene septuaginta, tum et versiones Orationis dominicæ prope centum (Berlin, 1703, in-4o), etc.

MtJLLER (Guillaume-Jean), voyageur allemand, né à Harbourg (basse Saxe). Il vivait au xvne siècle, entra dans les ordres, puis se rendit en 1662 en Guinée, séjourna pendant huit ans dans le royaume de Fétu et revint en Danemark, après avoir éprouvé de grandes fatigues et de nombreux dangers. Millier a publié : le Pays de Fétu, situé en Afrique sur la côte d’Or, en Guinée, sincèrement et soigneusement décrit d’après une expérience de huit ans, des observations exactes et des recherches continuelles, avec un vocabulaire de la langue de Fétu (Hambourg, 1673, iu-8°). C’est une très-bonne relation, rédigée avec ordre et avec un esprit critique, dans laquelle on trouve des particularités intéressantes et peu connues sur les établissements européens de la côte d’Or.

MULLER (Jean-Joachim), pubticiste allemand, né à Weimar en 1665, mort en 1731. Il était fils de Jean-Sébastien Millier, mort en 1708, après avoir publié les Annales des lignes Ernestine et Albertine de la maison de Saxe (Weimar, 1700, in-fol.). Jean-Joachim occupa divers emplois à la chancellerie de Weimar, puis remplaça son père comme directeur des archives. Ses principaux ouvrages sont : la Diète de l’empire sous Maximilien I^, de 1500 à 150S (Iéna, 1709) ; Tableau de la diète de l’empire sous Frédéric V, de 1440 à 1493 (Iéna, 1713, 3 vol. in-fol.) ; Tableau de la diète germanique sous Maximilien ier (Iéna, 1718-1719, 2 vol. in-fol.).

MÏÎLLER (Jean-Henri), physicien et astronome allemand, né à Nuremberg en 1671, mort en 1731-. Il fut successivement professeur à l’jEgidianum de Nuremberg, directeur de l’observatoire de cette ville, et professeur de physique et de mathématiques à Altdorf, où l’on construisit sous sa direction un observatoire. Millier a laissé un assez grand

nombre d’écrits, parmi lesquels nous citerons : De sperandis mathèseos incrementis (Altdorf, 1710) ; De exhala tione tanquam proxima me' teorum maleria (Altdorf, 1712)  ; De speculis uranicis celebrioribus(Altdorf, 1713) ; De eclipsibus solis annularibus (Altdorf, 1716) ; Paradoxorum géographicorum semicenturia (Altdorf, 1718) ; Obseroationes astronomie^ Altdorfisab anno 1711 usque ad 1723 habits (Altdorf, 1723, in-4o) ; Ùe scientim comeiica faits et progressu (Altdorf, 1730), etc. — Sa femme, Marie-Claire MOllkr, fille de l’astronome Eimmart, née en 1676, morte en 1705, reçut une instruction scientifique peu ordinaire à son sexe. Elle aida son père et son mari dans leurs observations astronomiques, s’adonna à la peinture de fleurs et de portraits et grava à la manière noire deux cent trente-cinq phases de la lune, observées de 1693 à 1693.

MULLER (Chrétien), facteur d’orgues allemand, qui vivait au xvme siècle. Il alla s’établir à Amsterdam, où, pendant près de cinquante ans, de 1720 à 1770, il exerça son art. Cet artiste fameux a doté la Hollande de plusieurs beaux instruments : outre l’orgue d’Harlem, le plus renomma de tous, on lui doit encore celles de l’église des Jacobins, à Leeuwarden, de l’église luthérienne de Rotterdam, de l’égiise réformée de Beverwijk, de l’église luthérienne d’Arnheim, etc. De plus, il avait commencé, en 1770, la construction, dans l’église Saint-Étienne de Nimègue, d’un orgue qui aurait été le plus considérable de ses ouvrages, s’il avait pu l’achever suivant les plans qu’il en avait tracés ; mais il parait qu’il mourut dans le cours de cette année ou de la suivante, et ce fut un autre organiste, nommé Koning, qui acheva l’instrument en en réduisant notablement les proportions.

MULLER (Gérard-Frédéric), voyageur et historien allemand, hé à Hervorden (Westphalie) en 1705, mort à Moscou en 1783. Son précoce savoir lui valut d’être admis a vingt ans, sur la recommandation du professeur Meucke, à la classe historique de 1 Académie qui venait d’être fondée à Saint-Pétersbourg. 11 s’établit dans cette ville, y professa le latin, l’histoire, la géographie, devint pendant un voyage qu’il fit en Angleterre, en 1731, membre de la Société royale de Londres, prit part, deux ans plus tard, à la première exploration scientifique qui ait été faite en Sibérie, puis fut successivement nommé historiographe de Russie, secrétaire de l’Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, conservateur des archives du département des affaires étrangères, directeur de l’École des enfants trouvés de Moscou ; conseiller d’État, membre correspondant de l’Académie des sciences de Paris..L’impératrice Catherine le nomma, en outre, membre de la commission législative, le chargea de rédiger un recueil des traités diplomatiques de la Russie, sur le modèle du Corps diplomatique de Dumont, lui paya la valeur d’une maison qu’il avait achetée et lui acheta, moyennant 20,000 rou MULL

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blés, sa bibliothèque dont elle lui laissa la jouissance. Mùller était un homme d’une grande érudition, d’une infatigable ardeur au travail, d’une mémoire étonnante qui lui permettait de parler les principales langues de l’Europe et de connaître à fond les moindres événements des annales russes, t Quoiqu’il n’ait point donné une histoire suivie dé la Russie, dit M. Depping, on peut en quelque Sorte le regarder comme le père de

1 histoire de cet empire, tant pour les ouvrages nu’il a publiés que pour le vaste fonds de matériaux qu’il a laissé aux historiens qui viendront après lui, » Ses principaux ouvrages sont : Hecueil pour l’histoire-de Ilussie (Saint-Pétersbourg, 1732-1764, 9 vol. in-8») ; Origines gentis et nomiiiis Ilussorum (Saint-Pétersbourg, 1749) ; Histoire de Sibérie (Saint-Pétersbourg, 1750), dont la première partie

seulement a paru ; Histoire des voyages et découvertes des Dusses (Amsterdam. 17CG,

2 vol. in-8">). II a fondé, en 1755, le premier journal littéraire tusse, et rédigé, de 172S à. 1730, la Gazette cllemande de Saint-Pétersbourg. On lui doit enfin de nombreux mémoires et articles, insérés dans divers recueils scientifiques, des éditions annotées de plusieurs ouvrages, etc.

MOLLER ou MILLER (Jean-Sébastien), peintre et graveur allemand, né à Nuremberg en 1715, mort vers 1785. Son père était jardinier botaniste. Il prit des leçons de Weigel et de Tyroff, puis alla habiter Londres eu 1744. Comme peintre, il a exécuté des paysages et d’autres tableaux, entre autres la Confirmationde la grande charte, les Portraits du roi et de la reine d’Angleterre, et diverses toiles dans lesquelles il a imité avec une rare perfection la manière de Murillo et d’autres grands artistes. Mais ce fut surtout comme graveur qu’il acquit une réputation méritée. Parmi ses planches, dont beaucoup sont signées du nom de Miller, nous mentionnerons : la Continence de Scipion, d’après Van Dyek ; Néron aux funérailtes de Britannicus, d’après Lesueur ; le Passe-temps et la Réjouissance des Flamands, d’après Tenïers ; Paysage, d’après Claude Lorrain ; Paysage au clair de lune, d’après Van der Neer, etc. On lui doit aussi les gravures de l’Histoire d’Angleterre de Sntollelt, les vignettes du Virgile et de Y Horace do l’édition de Baskerville, des Voyages de Hauwoy, ainsi que la plupart des gravures contenues dans le Traité de ta méthode antique de graver en pierres fines, par Natter, dans les Marbres d’Arundel, par Chandler, dans les Iluines de Pmstum. Enfin, c’est lui qui a dessiné et gravé les magnifiques planches de Vllluslrutio systemalis sexualis Linnasi (Londres, 1777, in-fol.). Millier avait eu do deux mariages vingt-neut’enfants. — Un de ses fils, Jean-Frédéric, accompagna comme dessinateur, dans leurs voyages, Banks et Solander.

MULLER (Jean-Martin), éiudit allemand, né à Werningerode en 1722, mort en 1781. li ’ remplit les fonctions de recteur à Altenbourg, à Oiterudorf et à Hambourg. Entre autres ouvrages, il a publié : les Savants du pays de Hadeln, d’Otterndorf et de Hambourg (Humbourg, 1754, in-S°) ; Demercalura veterum llomanorum (Hambourg, 1761) ; De veterum, Romanorum studio^ (Hambourg, 1773).

MULLER (Othon-Frédéric), savant naturaliste et théologien danois, né Copenhague en 1730, mort en 1784. Il étudia la théologie et l’histoire naturelle, et devint, en 1753, précepteur du jeune comte de Seherlin, qu’il accompagna dans ses voyages en Europe. De retour à Copenhague, il fut nommé conseiller de la chancellerie (1769) et archiviste de la chambre des finances de Norvège (1771). Grâce à un riche mariage, il put oienlôt se livrer sans partage h de minutieuses recherches sur les plantes et les animaux inférieurs. Le premier, il les divisa en groupes distincts et fit/aire un grand pas a la science. On lui doit : De Michaele Archangeto probabilius creato quam increato (Copenhague, 1751) ; De prophetisNovi Testamenti (Copenhague, 1753) ; Observations sur les champignons (Copenhague, 1763, in-4") ; Flora Friderichsdalina (Copenhague, 1767, in-4o) ; Fawia inseclorum Friderichsdalina (Strasbourg, 1767, iu-8°) ; Des vers d’eau douce et salée (Copenhague, 1771), avec planches ; Sur la chenille à queue fourchue (Copenhague, 1772), trad. en allemand (Leipzig, 1735) ; Vermium terrestrium et ftuviatium, sive aitimatium infusorium, hetminthorwti et testaccorum non marinorwn succincta historia (Copenhague, 1773-1774, 2 vol. in-4u) ; Zoologis daman Prudromus (Copenhague, 1776, iu-8°) ; Zoologia danica (Copenhague, 1779-1784, 2 vol.’ui-8«), avec planches ; Opuscules d’histoire naturelle (Dessau, 1782, in-8o) ; Entomostraca, seu insecta testucea q«£ in aquis Dauix et Norvegix reperiuntur (<Jopenhague, 1785, in-4o) ; Animulcula infusoria fluviatitia etmarina (Copenhague, 1780, in-4").

MULLER (Jean-Auguste), érudit allemand, né à Nossen eu 1731, mort en 1804. Il s’adonna à l’enseignement, puis devint recteur de l’école de-Meissen. Ses principaux écrits sont : De rerum maie à Smatcatdicis gesiaruni causis (Meissen. 1760, in-4«) ; Essai d’une histoire complète du collège de Meissen (Leipzig, 1787-1789, 2 vol, in-8o) ; Itecensus virorum pace beltoque iilustrium qui oltm Afrana disciplina ust sunt (Dresde, 1793-1790, 7 part. in-4o).

MULLER (Philippe-Jacques), philosophe