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- ’" MUE

Le moment venu, ils parviennent, à la.suite do violents efforts, a se débarrasser de leur carapace, remplacée par une peau mince1 et molle qui finit Bientôt par se durcir à l’égal, de celle qu’ils ont perdue. Les arachnides sont également soumises à la mue. Mats c’est par^ ticulièrement chez les insectes, que se manifeste le phénomène dont nous nous occupons. Il se produit dans l’espace de temps qui sépare la naissance du moment.de la, première métamorphose. C’est donc surtout, chez les larves et spécialement chez les chenilles qu’on a.pu l’étudier le mieux, : notamment sur, la ver à soie., La plupart ;.des chenilles renouvellent leur peau trois, quatre et jusqu^à neuf fois, avant leur métamorphose en chrysalide. Un jour ou deux, avant.cette opération, qui pajatt être douloureuse, la, chenille s’isole, né mange plus e’t se débarrasse de l’ancienne

Ïieau, qui, se, dessèche graduellement, puis se end par suite des violentes contractions’qu’qp’eréra’njmal malade !’ ' ’""" " "’ "J

., ., £es végétaux eux-mêmesne sont pas étrangers au "ppénqmène, de |a mit ?, car c’est bien a^çel’ordre de faits physiologiques qu’on peut’ rattacher la défoliation.des arbres, ainsi que la chute de leurs, fruits, "et de, leurs graines. Là chute des feuilles, particulièrement, parait être la manifestation la plùs.comulète de là mue. végétale, tant par le mode suivant lequel elle s opère que par sa généralité. OnsSit, en effet, que Jes arpres verts perdent aussi leurs feuilles, bien que d’une manière moins rapide et à peine sensible, en ce- sens que, chaque feuille étant successivement remplacée par une feuille nouvelle, ces arbres ne sont jamais entièrement dépouillés.de leur verdure..

«.1- Physiol. et mus. La mue se produit dans la. vois’ lorsque l’enfant ’atteint Mage de^là

fiuberté, que cet enfant soit du sexe mascuin ou du sexe féminin. Mais.tandis que chez l’homme ce phénomène transforme absolu ? ment le caractère, de,1a voix, il.n’agit-, point ordinairement d’une manière aussi radicale chez là femme. On sait, en effet, que les enfants des ideux sexes, indistinctement, ont une, voix de soprano’ ;(mais, tendis, qùp.les femmes conservent généralemqnt, ’cétte vqix fcar celles dont la voix passe à l’état’dé contralto ou de mezzb soprano peuvent être considérées comme des exceptions), la nature et ’ le timbre : de la voix des hommes ; se. transforment comp !étement. ;Castil-Blaaeafait’à ce ëujet’t quelques, observations-, intéressantes,

« On peut à peu.près conjecturer, dit-il, avant, la mue de la voix-d’un enfantidej’un- ou.de l’autre sexe, quel caractère prendra la.voix qjx’il aura, après avoir mué ; tSi un garçon, et une jeûné fille, par exemple, ont l’un et l’autre une voixiétendue et sonore, le résultat de la, mue donnera au premier, une voix.de té- : rior et à.la seconde une voix de premier dessus ou soprano. Mais si l’un et l’autre ont une voix h’laquelle il soit plus aisé de descendre que, de monter et dont les sons graves aient plus de force et de timbre que les sons aigus ; dans ce cas le résultat de la mue donnera unevoix de basse ou de baryton au premier et une voix de contralto <ou de second dessus àila seconde. Telle est la marche de la nature lorsqu’elle n’est point.arrêtée jii.contrariée par des maladies^ par des excès’ ou par unexercice forcé pendant’la- mue. «, i

nLa mue est d’aiileurs très-capricieuse et né se produit pas toujours-dela nlème1 manière1 : parfois elle fait disparaître entièrement la Voix ; d’autres fois, elléen conserve un’certain nombre de- notes. Dans de certains cas, elle s’opère très-lentement, tandis quoi dans d’autres elle se produit d’une façon pour ainsidire instantanée, et tel enfant qui ’ s’est couché le soir avec une voix, de soprano’ou do contralto se réveille le lendemain avec’une voix de ténor ou de basse.

Pour les enfants que l’on’destihé’à là’carrîère du chant, les’ précautions apprendre pendant l’époque de la mue s’ont t’rè’s-minutieuses ; mais les professeurs’ne sont pas-tous d’accord sur la nature1 même de ces précautions, des’soins qu’exige la voix1 à1 cette1 époque. La plupart interdisent complètement 1 exercice du chant dès que la1 mue commence à se déclarer. • ■ î "J ’ " t ■■’

— Parfois on’obvié.àTiriéonvé’niéritpnssager de la mue, mais au prix ’d’un inconvénient plus grave encore au point de vue de là’pratique de l’ait : On ne forme des élèves.chanteurs que lorsque ce phénomène s’est opéré’, lorsque la voix estfonriéè. C’est là sans doute un grand tort, et là situation qui.-en résulté a été très-biéu ’caractérisée ’ par M. Fétis : Chez les rares enfants qui ont’été favorisés par’le sort, dit-il, on’n’est pas-toujours certain d’en rencontrer un qui réunisse à la beauté de son organe un sentiment assez’ vif ; assez profond pour qu ; il devieuriéce- qu’on appelle à juste- titre un^chànteùri Ce sentiment se manifeste dans l’enfance dé’manière à être facilement-aperçu par ùri’màltré pourvu des qualités nécessaires à l’exercicé de son art ; deux sous sufli^ént*poùr’lë ; faire reconnaître. Mais celui chez lequel on le découvre sera-t-il un de ceux qui conserveront leur voix ? Voila ce que nul-signe extérieur nefait apercevoir. C’est cette incertitude qui a été l’Origine de la castration des individus du sexe masculin. Rebuté par une multitude d’essais infructueux faits sur dés enfants des deux sexes, on a pris Je parti de ne plus admettre dans les écoles publiques de-chànt que

MUET, .

id J.I..’ !

des adultes, avec lesquels on n’a point les mêmes risques à courir. Mais ici une" nouvelle difficulté se présente, difficulté plus grandeparce qu’elle est ; sans remède presque ’toujours : c’est que lés1’individus qui arrivent à l’âge de puberté sans avoir posé les bases de leur éducation musicale par’de longues études né deviennent presque jamais musiciens, soit, sous le rapport de la lecture de la musique à’prémière vue, spit sousncelùi du sentiment de la’mèsure.’Qu’ellé que soit la beauté.de la.voix, sa flexibilité, son timbre, et même quel que soit le sentiment dé justesse d’intonation et d’exprèssion’dont un chanteur commencé dans l’àdolescençè, soit pouryujjl ne ser’ajjàmais, jû’un artiste1 incomplet, dont l’exécution n’offrira, pbfut "de’sécurité ; parce qu’il, në. sera, guidéjique, par, une sortéd’instinct qui peut être souvent en défaut. ’»

MUE àdj : f.’ (mû—’làt. muta ’même sens). Muette ; né s’emploié1 qu’ayee le nwttroj«, pour1 désigner unééspèeed’hydrophobie.dans laquelle le chien malade h’iibqié point.1

« i 1.’..’.r ! i’ •-•-. !■■-1 <■ ’ '. ■ ;■ ’i' -I.J— !

7WOt, EE(mù-é), part., passe, du y., Muer. Changé : -., ,.-, „ir, (., , ; :, ,...’, ,. s !v, . ;.i "’Qui de Méduse eût*vu-jadis la’têté-’

’ Était en roc^ué soudainement. ’ ' !■•’■•■’ ''

" ■■<•■■■. ■ ’. ;, ■-’, -’■■)’ Voltaire. ! -.*

, — Qui Vsubi la mue -.’.'Oiseau, mué. Voix°

MUEE., ., . ■ i, ...1.-., ,-

, rr Ane. légis)., Xoi, coutume^mùée, .Loiou coutume ançiennémodifiéel..., ,., ., ’,

MIÏELNAERË "(Félix-Armand ; • comte"DB) ; homme politique belge/né’à Pittheihj’Flandrè occidentale ; en 11793, mort en’ 1862.’ Peu àprè3 avoir achevé ses études de droit/il fut nommé’ procureur’du roi à Bruges, entra comme député’à la seconde Chambre dès états " généraux en 1824 ;-s’y ht remarquer-par son talent et par son* indépendance >êt’ devint, après la révolution de 1830, gouverneur de la. Flandre ocçjdentale, puis membre :^u-.cpngres national.’ Dànst cette assemblée, Muelr naére se prononça pour l’élection du duc de Nemours, puis pour celle de Lébpold, iit, ensuite pârtie.’dè làidéputatio’n envoyée, à Lôn ; dfes, auprès, ’déçla, prince, -fut chargé peu après, du portefeuille, des affaires étrangères qu’il conserva jusqu’en septembre,1832, puis occupa succëssiivcmun’t le mêmu’-jpstc de 18^,4 ^’1837.et’de/l’841 ;à 18Î3. Membre, de, là Chambré’idés députés pdepuis, 1830, ministre d’État depuis.1831, ijl, dut en, 18^9, par suite déla^loi sur les’incompatibilités, se dèinéttre de, ses fonctions" de gouverneur" de :lal Flandre et continua à’siégéràla’CHaràbrê’dans les rangs, dtî^^part, i.’càth*oTiqu’élibérar jusqu’à l^époqiièdg sa mort’., M., Muerriâere avait reçu du pape le dltr’édo, cpm tét, enJ’1837.".’ii’, ,.. ;■’, -ku’l MUENZER (Thomas) ;’un des principaux chefs delà secte ’dès anabaptistes : V. MCre ZER.’ ' ■’ •■’ V-’ ■’.■■■ • li • ■• -l ■• ; -....’» ’.l .J’ ■. t : ’.  ;, au ■>■ •■ *iv’ '-i.

MUER v. n. ou intr. (mu-e — lit. muiafc, changer, mot qui se rattache au’même ràdicarque muj«us ;’ëtvqûélë sïciljëiilmôï/ojy^avoir laracinesariscrite tnêl changer, ’ qui’rië se trouva plus en sanscrit que ’combinée avec lès’^rëflkeS’ïijia’ et ni. Elléest’alïiéé dé près b’ixâ’, mesurer, et le csusatif’niapùjf leur appartient en commtini’Ve mue, tiimuesj’ilmue) nous mupns, "vous muez, ’ils muent ; je muais’, nous muions, vous muïéz ;’je muerai j’nous muerons ;J je ’rouerais’, nous muerions’- ; mue, muons, muez ; ’que jé mue ;’tjùe tyou’s’mùïôhs : gué je muasse, qué nous muassions ; muflnt ; niuéj’ ée). "Subir. la mue1 : "C’est" ordinairement vers’ 'là fin de l’été et en aulàmrieqiié lès’ojs’oàitcç muent. (Acàd.) Tous les Jaris, vers la fin de février, les gros cerfs -muent et’ jettent -leurtéte.-(13 ; Chàpus-) ■ A ’ • ■’■■>’• h ■"' !- ’■ V’— Un paon muait, un geai prit son plumage, , j.,

’ ' Puia après se l’accommoda. ’"'.." "

Il, >. U1"* FONTA1HR.

. -riDevenir, plus graj-e^en parlant de/la voix des.jeunes.gens arrivés à r&ge, !dè.pu, T berté  ;’Sa voix â.mdÉm ■., .^, ,, ,, „.) "

—, Ane. mus. Exécuter une muance. „ f.-ry.a., ou tr.-Changer : Croirait-on quelle ïroÀf’fdus lès ànimàutt’gûè ’bon lui’semblait ?

(Muret ;)L1’"" ; "’■"’«■"• : .u., m-.-.-, .,-

•r.1.j "ï. 0 Dieu, pire paterne, ’• , i’ir3. '', b. r |. -. Qui muaff l’eau ép.vin. ’ :- - t’

lu..m lu. ’ j,1 ■ w n r’ii. U (-nu. RADEMU. II.

Lll-Vieux mot. |.-, :.-n, ’i, t-^, — -.’tu i’i n-. ■

=— ’Vérier.’ Muer société, Se dit d’uri’cérf qui quitte son bois :1 ’ ' ’ ' ’-'." ’" ’ rjl ■

I. ’ I.. .^. ’.t. ■, . !» !- ’■'.’.'ï’.1 >:•’■' ïir’i

.. MUESON s. m. (mu-zon), Âne. coût, Droit

suc la vin. :, ., ., ! ;.., ! „, ,, ., ,., :, ,". uya

—•’ MUET, ETTEadj : (mù-è’,1 è-’te.1-^-’ Ce moj rviehf du latin nïuius, ’que Wèb’ër dériv’e avec raison du sanscrit ’niit’, ’.lier, ’dé sorte ’qu’é’ là significatioh originaire tdè’ cé ! mot aurait’ èîé qui1 a la languétiéé). ; Privé"de ?l’usage^dé’l’a parole : Moi, ’je touche du but, du^premier coup] et je vous’.apprends. que votre fille est muktte. (Mol.) ’- ’■" "

•’-i’r-. Par ext..Se dit des<pèrsonhèsi’qu’une raison-quelconque empêche momentanément de parler- : La honte-le rendit MjjBUi-’Jille.demèura muette d’étannement. Que de gens resteraient muets, s’il ilêur était défendu de dire du bien d’eux-mêmes ou-idu mal•■<&autruiI (Mmo’Cottin ;)/i n’y avait point-de gensplus muets que les juges de l’Aréopage. (Bouhours.) Les peuples muets n’en sont, pas.plus fidèles. (B. Const.) "",

MUET-

■i.(iijj’#-.

Et le triste orateur

Demeure enfin’tnueJ’aui yeux du spectateur. ’ *

***&■ ’ '^ ’ '"■ ’ B01LEAU.

’ y— Qui n’écrit.point : Cet auteur ne reste pasmubt '^qùand on l’attaque. Il m’écrivait toutes les semaines, niais il est "muet depuis trois mois’. ’, ,"’ ', ...

— Qui ne se, manifeste point par, dés.çVis ou des paroles  :, [One grande, émotion est toujôùrs, muette. La douleur.est souvent muette. Je nie défie des suites d’une, douleur, muette, ; je, n^ redoutégitçre une affliction à fracas.. (Descuret.) Un mépris, muet, est, la. meilleure réponse aux railleries. (Slobëe.) La véritable afflictionest muette.. (Boitarçi.^ Là bêtise muette est supportable. (Balz.)’ii, Qui a, sans parler, sans se manifester par la parole, une signification, déterminée : Une, protestation I muktte. La peinture.est un^langçtge muet, Cèï(e épée trouvée ^dànSyàes mains, était uh<«Ft nipiVi MVET.de son crime.’ SèsWegàfds, sesprésénts étaient de muets interprètes det son em<ii<r.’(Âcàd.) il Q^ui.ne décidej, où n’exprimé rien -., Quand.ia loi’est mjjette, les juges n’ont pas lefiroit^ de^condamnér.^Sans l Homme, la nature] est’ MUETTE.’ (Du8’i ?V) ï**’. documents « oJii’MyÉTSpoîir.’j’iii ne sait’p.as les animer.de cettélumineuse conscience du passé, qui ’certes n’est, .pointt exclué par l’érudition, mais que l’érudition ne suppose pas, de toute nécessité. (Renan.), ’, „, ., ; '>, ,., ;.., .’. -, ■ ;".> i l.iarch’e sainte est muette et ne renS ’.plus d’orhclcs.

1 m ■ Racine."

J’entendrai des regards ’que vbus-crolreï mùels.

— 1»1-.’. :..’. 1 v’". : ■ ’ ;. Aomî’ Le zHe, lo devoir, la pitié, tout se tait ;1 i - J. "’.l’ ■ Ljamour lujrmême est sourd et le sang est rmiptJi

"" J’-.1]’ L ! •.. " -’ I. <-’U , PPf-’S-LEV..

—tBr.Qu’iRe repdiaucun.son, fquiine#faitie, ntendre ; iàûciin’Vb’ruit -.’Cette ville, autrefois si brùyatite, ! ; est maintenant, muette, Mon- piano est depuis.longtemps muet, t. j^f.iiar ? fJl'— ’Çârïeim’uffti’, , Ca’rte dé. géographie sur laquelle.il’n’y * aucun noin.d’écrit..■" —■ : Fam. .N’étri^pas^muel, Parler avec facilité, parler beaucoup -..Il s’çn faut qu’elle soit

'^S’B’^IlÀ^lu’i >.IOU-U-..-.I i... .iOUu

Etr, e muetfojntne^un potsçon, cpjnmetunq carpe. Né pas prononcer une seule, parole, garder un^silén’eé cqm^let’ :'pfyi’ij’u£ma]toncle causât’"cbmm’è ’wïè1 linotte en’ 'particulier, ’ ïî

ÉTAIT.’ iOly’olÔ, S"MUE’f COMME*UN1 POISSON 6)1

public : (CjSde RetZî)’ "’(-■■>-J’i^-J’-"—> hir, ?. tn'—’• Théâtre ! ; Jéùl miiet’fPàrtie du* jeu’ d’un acteur ; par laquelle- il exprimé, Jsan’s, parlbr ; lès’sèntimënts dont’il’vèutpàrattré’àffecté. il Personnage rnùet’^ Acteur qui joue son rôle iàns pàrlër11v’pers6ririagëi, a’ciièssciirè • nécessairé &

MUET

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— s. m, Erpêt. Espèce de serpent à sonnettes. , ., , i •.

■7- s.1 f.’Çràmm. Nom que l’on donne a neuf des consonnes de là grammaire grecque.

—r(Loc.-adv. A lamuette, Sans parler, sans faire de bruit : Se saluer A- la. muette. S’avancer A la muette, sur, la pointe des pieds.

— Hist. littér. Pièces à la muette, Sorte de farces’dorit l’usage s’introduisit dans les foires de-Paris vers 1710, et où le dialogue était remplacé par-, un- langage. baroque appelé jargon, i-

■^ Jeux. Jouer ’à la muette, Jouer sà«3 compter les points que l’on fuit, en punition

phyrionoinié,1 etc..11 i ?o7e niuèi.Rôlé d’uripér-EÔiinage-mùèt ’ : N’ayant qu’un rôle muet, 'il sait le1 rendre ’éloquent par là noblesse de sàii air et la majesté désés a»iJu’des.’i'(ïh, .’GautV) 3^-r]Nuinisin, ('Monnaie, ’, méqkâilje, !muell£, MonnaiéouTnédaillè^qù^ne pàrle^pôjnt, c’éstj Sf’aîré’qiil ést’depoûrvuéde légënàçl’ii’Onse, sertaùssiydàns le mêine sens ;.des1 mots ÀHÈ ;

PÏfiit’APHÉ’ èt’inANIMB.’^, ’ ' ’ J /, ’ ' iil.’.l., ’, "

Qfamm.’~'LitfrfisjnueltésLon substant’iy. Jl/Keïicî’j^téttres’qûi ne se prononcent pas : T-/îr(fl(est presqué fotyour>'MUET.Jir’Cpris.ûnnes grecques susceptibles d’iîtré" remplacées, ’ dans certainà’casj par : d’autres «onsbh’n’ds’Jet qui sontjau.nombre de-neuf : p, to ;- ?, S, -»’.1’ ; ij, x, x : Il iHcmuette, . Celle ’qui n’est ’point v.sp- réo et.neise^pronorice pas ; commeidaps’Hi’stoir.e, Homme. tt-E muet, .E’qui’ne sepronohçe pas ou, qui n’a : qu’un son- sourd, comme dans joie, patrie, hommejlyrè.• ’"' ’ ■"■’. ’1 : !’ "’ •’" - :-x- Liturg. Semaine miiètieipemdmésà.’inio’, pendant les’derhier’s jours- de^Iag’uèTl’è’b’tf’ne sonnépas’lés cloch’es.’ i) Dëmàh’-muèï, SéditJ dans les-’anciéhnès’ch’arteà ; du trô’isiëmél’dir manchédé carême.’1 ’"" ’J-1 ul ’" J’i’""’■ ; ’ Jiic ’ Vénèr.3 Chien • fAjiêi^Ceiûi’, ’guil|qiiêtéu et suitlé igibiér]sahs’dohhef delà, volxV, ~ •’

—7, Ecpn. rur. y in muet, Moût., prep^ra„<3 ? façon à né’pôirit’ferméMerV ’, ’|', ", "., ri-"iH ilo’b ., —.’Êjubstantiv., .Personne.qui, est privée de l’usage : dela.parole, ; LesMunismanquentude

celle iri«^«<Va.{(Djé.Bopald.), i..tî, i„, .ij ■ ■, i Le muèf’-parl» au-sourd’ijtonné-dél’entendre ! ’1'1 ; if.-L." 1 .*’ i<L :ûkciÙBÎ^

1. -çr-^Par ëxt ;. Personnequi’ne parle-p’asr, ipôur une raison quelconque : ^aiaiiyi/tf.iiiu.iMbBT vaut miçuxque celle du menteur. (Max. prient.) tye’faites*p^’d’u, ’palais-, du Luxembourg’un 'hôpital pour• les-ûnÈrs et "les valétudinaires. (E. de Gir.) ^ " J H

Z’i^Sburd-miiét /Isburtie-’muei/è^^PéTso’âno privée-’ dép’uis1 ’sa’ riàissancédè l ; jù’3àgè’jâe l’ouïe et qui, n’ayant jamais’enteh’du *pàrleri n’a pu apprendre ; a, pa’rler’ëllë-mêihé. VJ, iai

"— Ironiq. 'Muette, des à AûWesiuHarengère, femme.de la halle., ., i, !.i. ’, , ; u -.. .j. jj -i

1 — Hist. ottom. Nom donnera des hommes attachés au service des sultans etiqui, sans être privés de l’usage, de latparole,)ne :8’exr priment jamais que par signes -.’Desimuets vinrent les servir et leur • apporter à’ manger. (Volt.) i -..’" ’ ■■ ■ u ’-'i : :.’/'

Dans les in’ains désmué/j-viêiis là !voir expirera l ’

— ’ • ’, — BièlMBi-.’

..i :.’.- i., jr-i : rj.. ir>-i.i’i !ojoi»-.-.’ ; j •■J3<i.1- !iJj m.

rien’compter du coup et joue A la muettk, "’— Ençycl..V- sourd-muet^

■.— Allus. littér. Voili pourqnol votre flllo

e*t ri.upiio, ’ Un des passages les-plus comiques dû Médecin malgré lui. Sgànarelie vientd’être appelèen’qualité de médecin auprès de>Gérontei’dônti la fille feint d’être muette. Sgànarelie, . qui’voit’l’Ignorance de Géronte, selivre aux raisonnements les plus- sérieusement bouffons : «Or, ces vapeurs dont je you3

fiarle, venant’à phssér du côté gauche, où est e foie, au’ côté’droit où est le cœur, il se trouve que le poumon, que nous appelons en’ latin àrmyan, ayant communication avec le cerveau, quénous nommons : en grec nasmus, par le moyen’ déla veine cave, que nous appelons en hébreu cubile, rencontre en son chemin lësdites vapeurs qui remplissent les ventricules de l’omoplate ; et parce que lesditesivapéurs... cqmpren’ez bien’cé raisonneirient ; je vous prie-... ; et parce, quélësdites va’peursontcertainemiilignité... écoutez bien ceci.i’jevo’us conjûrelr.’ont une certaine m- ligiiicé qui est causée... soyez attentif, s’il vousplaît.’.'qui est causée par’Vâcretô’des humeurs ’engèndréos dans ’la concavité, du diaphi’àgme, til arrive que ces vapeurs ;., ossabundttSj nèqùeis, nequer, polarinumj quipsami- to.’Voilà justement ce quifait que votre fille est’muette. » ’■, ..’.

Dans i’àpplicption, ces mots servent à caractériser lès explications prétentieuses, obscures ; et qui n’expliquent’rien. C’est une des allusions littéraires les plus fréquemment einployéés’ :, ’ '■. ’

t. : i J.’..• "111 -r -• !..., >., -■ , ’■ !

t L’année, dernière ; en allant à Saint :Do ? mirigueiet en’révenant, j’ai vu les vents’aliêés aussi peu exacts, à’ïeur poste ; en sorte quéjesuïs’peu’étonn’e cette ’fqi’s de leur|absénç’f), d’autant plus que j’ai toujours eu’péu dé, foi a là théorie par laquelle, pp a. voulu expliquer, leur’ constance ;’autant eût valu dire, céme semble1, que c’est la-raison pourquoi votre fille est muette. », ""’- ’•' , ’• • ’ V. Jacquemont. « Qu’est-ce que Je pape ? » demande grosr sièremeiit l’ivrogne Joseph. Le bon François répond : « Uii grand prêtre et un roi. — PÔuri, quq’i un roi ?, .» La’ questiôn’esfidélicate ; on atdejà fmt plus de deux.cents, brochures làdessus, -sans compteivles volumes. Mais François’tranche la difficulté d’un’seul coup : «Le pstpe est un roi’pàrce qu’il a un royaume. » Voilà pourquoi voire fille est muette ! t V1’ ""’f ’ :'" ' " ’ ', ’• E. ABOUT. -,

•l’o’M.Le Verrier, se lève pour répondrd.-Il dit quelques paroles assez décousues et se précipite vérs’.ïè tableau, appelant à son aide les calculs les’plus compliques. Il parle, iongj ; einpS ; desipertu.rba. tions, des tangentes, des molécules, des racines carrées, etc. Les auditeurs soi regardent. Ceci nous a rappelé la sceriésj amusante du Théâtre-Français’ : Et "voilà jusïenïeni^ce qui- fait- quévotre fille est mueitel »"’, ’..’.' :■ M..’".. . ""’, ;., ;., j, ., ’, Victor Bobie...

— ! Ma’ôi d’lngon»ïlle (Liî), drame en deux actes, ’en’prose, par Bayard et D.avesnes (théâtredo 1 la Pone-Saint-Màrtin, 5 octpbre 1836). Deux frères du’nom de Rpuvray habitent un riché domainéau port’ d’ingouville : L’aîné est-marié. L’autre, ; célibataire et désœuvré, quelque peu Lovelace, courtise et’ trompe à dix iieuea. À la, ronde toutes Jes gentilles

f" hàysâifnès qu’il peut rencontrer. JThérèse Vain surtout, un modèle de {jrâce et de candeiir, ià’su le ’charmer.’ IlT !uVjparle.’d’amôur ; elle^ine.répond pas ; d’hymen, elle sourit et J’écoute./Entièrement dépourvue, de» malice, îfAgnès1 villageoise accorde sans difficulté de sécrets-rendez-vous. On, prévoit ce qu’il" enrésultebientôt : elle, devient ’grosse ;’..son amant disparaît, ’ et dés années s écoulent en ^vainé attente (pour Jâ"îcrédule Thérèse. Un joirr<elle apprend que son < amant’est marié. .’Prise dç1 désespoir, ’ l’infortunée s’embarque avec son enfant ;.’mais à.peine sorti du port, le vaisseau est brisé par la tempête et rejeté en débris sur la plage ; Thérèse expire et sonenfant, Georges, frappé, d’épouvante, perd rllusage de la parole. Le hasard lui fait trouver.un abri sous le toit hospitalier de Rouvray blnôV qui i l’adopte et le fait élever avec sa fille Marie.

« Vingt ans sépassent ; Georges, peu à peu, a’chàng’é en amour l’amitié qu’il avait pour