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l’âge, rapporte Scudo, aveugle et pouvant à peine se remuer, la baronne de Sonnembourg avait conservé une profonde admiration pour celui qui avait été son frère selon la chair, disait-elle avec un respect qui touchait à la piété.

— Des six enfants que Mozart avait eus de sa femme, deux fils seulement lui survécurent. L’aîné, Charles, né à Vienne en 1784, était on 1817, à Milan, fonctionnaire au service du gouvernement autrichien. Bien qu’il ne cultivât la musique qu’en amateur, il possédait toutefois un talent remarquable sur le piano ; il est mort à Monza en 1861.

— Le second fils de Mozart, WoLFaANGAmëdée, né à Vienne en 1791, mourut à Cnrlsbad en 1844. Sa mère, ayant remarqué en lui un instinct musical fortement développé, lui lit enseigner le piano et le contre-point. En outre, Haydn, qui avait déversé sur le fils l’affection qu’il portait au père, lui donna d’utiles conseils dont l’enfant fit son profit. En ^1805, à Tige de quatorze ans, il se produisit

en public dans un concert. La position précaire de sa mère le força d’accepter une place de maître de musique chez un noble gallicien en 1808. Cinq ans plus tard, l’artiste alla se fixer à Lemberg et se iivra à l’exercice du professorat. De 1820 à 1822, Mozart sortit de son obscurité volontaire pour entreprendre des excursions dans les principales villes de l’Allemagne. Ses talents comme pianiste et comme compositeur furent très-sérieusement appréciés. "Eu 1840, il vint à Vienne, dont les artistes et amateurs lui firent une réception des plus flatteuses. Puis le bruit cessa autour de son nom, et il mourut ignoré à Carlsbad, a l’âge de cinquante-trois ans. On a publié sous son nom : six trios pour flûte et deux cors, deux concertos pour piano et orchestre, trois sonates pour piano, violon et violoncelle, un rondeau pour piano, un quatuor, dix thèmes variés et des polonaises mélancoliques pour le même instrument, et enfin des chansons allemandes avec accompagnement de piano.

Moian (lettres de), recueillies et traduitesen français par I. Goschler, sous le titre de t Vie d’un artiste chrétien au xvnie siècle (1857, in-12). L’auteur s’est borné à les extraire de la lourde biographie de l’Allemand Nissen ; encore ne les a-t-il pas données toutes. I. Goschlerj qui est un chanoine, a fait cette compilation dans unbut spécialement clérical, et, ne prenant que les lettres’qui lui ont convenu, il a quelquefois manqué de perspicacité dans ses choix, et il est curieux de rapprocher ces paroles de sa préface : « L’Eglise a toujours aimé, protégé, tendrement accueilli, noblement récompensé les artistes fidèles, » de la lettre suivante de Mozart, qui montre comment l’archevêque de Salzbourg savait noblement récompenser le plus grand génie musical de son temps et, on peut le aire, de tous les temps : ■ À onze heures et demie on se met à table. C’est hélas ! un peu trop tôt pour moi. La’se trouvent les deux valets de chambre, le contrôleur, le pâtissier, deux cuisiniers et votre très-humble serviteur. Les deux valets de chambre sont au haut bout de la table, et j’ai du moins l’honneur d’être assis avant les marmitons ; que voulezvous ? je me figure que je suis à Salzbourg, A table, on fait de sottes et grossières plaisanteries ; personne ne plaisante avec moi parce

table mise ; chacun reçoit trois ducats ; pour la saison, on va loin avec çàt MSr l’archevêque se fait gloire de sa maison ; il vole les services de ses gens et ne les paye point. » Ouvrez la Jie des peintres de Vasari, vous verrez les moines, les abbés, les évêques faire la même chose avec les artistes qui ont couvert leurs églises de peintures merveilleuses ; pour un Léon X, il y a eu mille archevêques de. Salzbourg. Ce côté est un des plus curieux des lettres de Mozart ; il nous l’ait connaître la vie des artistes à cette époque, l’impertinence et la générosité de l’aristocratie, qui seule pouvait distribuer les faveurs et la réputation ; les lettres datées de France sont surtout fort curieuses k ce point do vue. Un autre passage à noter est le suivant, nonTseulemant parce qu’il peint la naïveté d’âme ut la simplicité charmante du musicien, mais encore parce qu’il nous remet sous les yeux la vigoureuse et despotique constitution de la famille dans l’ancienne société : « Cher, très-cher père, écrit-il, je viens vous supplier par tout ce qu’il y a de saint au monde, donnezmoi votre consentement à mon mariage avec ma chère Constance. Ne croyez pas qu’il ne s’agit ici que du mariage même. J’attendrais volontiers encore à cet égard, mais je vois que ma. santé et mon état’moral m’en font une nécessité. Mon cœur est inquiet, ma tête est troublée. Comment dès lors pourruis-je penser et composer’quelque chose de raisonnable ? » 11 y a là une précieuse naïveté qu’on ne, trouve pas chez tous les grands hommes. Quant au caractère exclusivement chrétien que le chanoine Goschler veut trouver à ces lettres, il n’existe qu’en apparence. Le père Mozart et son fils étaient des maîtres de chapelle ; ils en avaient le langage, et ce recours incessant à Dieu n’est qu’une vaine formule, un langage purement conventionnel. Il ne faut pas chercher dans ces lettres un livre de dévotion, on commettrait une grosse bourde

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comme l’a fait le traducteur ; mais on peut les prendre comme une lecturé instructive ei intéressante. ■

Mo.nri (MONtjMBNt de), par Schwanthaler et Stiglmaier, sur la place Saint-Michel, a Salzbourg. Ce monument, qui a été érigé en 1342, se compose d’un piédestal surmonté d’une statue de bronze de 4 mètres dé hauteur. Mozart est représenté avec le costume de son temps, couvert en partie de soii manteau, la tête légèrement tournée de côté, les yeux le vés vers le ciel, la figure animée par l’inspiration et rayonnant de l’éclair du génie. Cette statue fait honneur à Schwanthaler, qui l’a modelée.

Le Monument de Mozart a été gravé au burin par Samuel Amsler.

Au Conservatoire de musique de Paris est le bùs’té en bronze dé Mozart, exécuté par M. L.’-A. Eude et qui’ a été exposé au Salon de 1814. Des bustes en marbre de Mozart décorent la façade du nouvel Opéra de Paris, t’orchestre de i’Odéon de Munich, etc. Une gravure de J.-B. La Fosse, datée de 1764, ’représenté Léopold Mozart avec son fils, âgé de huit’ans, qui touche du clavecin, ’et sa fille qui chante. M. J. Laure a peint, Mozart, âgé de quatorze h quinze ails, rémettant a Clément XIV la copie qu’il a faite de mémoire du Miserere d’AUegri ; ce tableau a paru au Salon de 1841. M. L.-P. Roux ! à exposé, en 1850, un tnbleau intitulé : le Premier opéra de Mozart. M. Hamman a peint Mozart exécutant son Don Juan pour la première fois devant les artistes de Prague : cette composition a été gravée en manière noire par Cornilliet (Salon de 1859). Une gravure de M. Léopold Schmidt, l’Apothéose de Mozartt a été.exposée au Salon de 1861.

MOZDOK ou MQSDOK, ville de l’empire russe, gouvernement et a 225 kilom. S.-E, de Stavropol, sur le Terek ; 3,500 hab. Elle communique à Tillis par le passage du Dariel à travers la chaîne du Caucase, et termine la ligne militaire formée le long.de cette chaîne. Fabrication de maroquins. ;

MOZÉRIEN, IENNE adj. (mo-zé-riain — de Mozer, physicien allem.). Physiq. Se dit’des images qui se forment sur les plaques de verre placées en présence d’une gravure ou d’une médaille. ;

MOZETTE s. f. Y. MOSETTK. ’ '

MOZ1N (l’abbé), grammairien français, né à Paris en 1771, mort à Stuttgard en 1840. Il émigra à l’époque de la Révolution, donna pour vivre des leçons de français en Allemagne, composa plusieurs ouvrages élémentaires pour l’étude de cette langue et se fixa à Stuttgard, où il mourut dans un état voisin de l’indigence. Nous citerons, parmLses ouvrages : Dictionnaire complet des langues française et allemande (Stuttgard, 1811-1812,2 vol. in-,40), très-estimé ; Dictionnaire de poche allemand-français et français-allemand (Stuttgard, 1817), souvent réédité ; Anecdotes fraw çaises-allemandes (Stuttgard, 1827, 4" édit.) ; Nouvelle grammaire allemande ’(Stuttgard, 1836) ; Grammaire française (Stuttgard, 1840, il» édit.), etc., -.-, .., .

MOZIN (Charles-Louis), peintre, né à Paris en 1806, mort dans la même ville en 1862. Élève de Leprince, il a continué durant toute sa carrière les traditions surannées du vieux paysage français, dont la fabrique était le motif indispensable, ou tout au moins le plus précieux ornement. Parfois cependant, il a peint d’après nature, et là vérité a modifie alors, dans une certaine mesure, les idées préconçues qu’il avait reçues à l’atelier. H débuta au Salon de 1831 avec une Fabrique au bord d’un canal, où. l’on pût constater un certain goût d’arrangement, un sentiment juste des plans en perspective et une science de dessinateur que les paysagistes possèdent rarement.

En 1853, il exposa une Vue d’Anvers, ûri Naufrage de chasse-marée, diverses études maritimes ; en 1834, une Marine, Pécheurs kalant leurs filets à bord, un Groupe d’enfants au bord de la Somme ; en 1835, le Baptême d’une barque de pêche, le Naufrage du Frédéric, la Bascule, intérieur d’une cour d’éelusier, le Tonnelier, une Vue des- galeries de SaintValery-sur-Somme ; en 1836, la Cavalerie française prenant d’assaut la flotte du Texel, l’Entrée du port de Fécamp, En 1837, le Combat de Mouscfoti, tableau actuellement placé dans les galeries de Versailles, signala chez l’artiste une assez heureuse tentative dans une autre voie. Ce tableau, qui ne manque pas de mouvement, est pittoresque d’ensemble et possède des qualités sérieuses, ainsi que le Passage de ta Meuse exposé au même Salon. Dans le même ordre d’idées, M.’Mozin exposa encore le Combat d’Altenhoven (Salon dé 1838), puis, revenant à ses marines et paysages, la 'Plage de Cayeux (Salon de 1838), lès Cotes du Calvados, Vue de Caudebec, Vue déTrouville, Souvenir du Itliiii (Salon de 1840) ; le Canal de Rotterdam, Plage hollandaise, Contrebandiers (Salon de 1841) ; le Gué, un Pâturage (Salon de 1842) ; le Gué de Diouville, Paris’ Hohjlèiir (Salon dé 1844) ;’ Louis XVI à Cherbourg, lé. Rentrée au port (Salon dé 1845) : le Marais de Cramayeux (Salon de 1846) ; Y Embarquement, le Naufrage du H. Helen (Salon de 1847) ; Souvenir de Gênes, le Marais de Diouville, ('Entrée de la Toucques (Salon de 1850) ; Utrecht, l’Hiver (Salon de 1852) ; le Port de Houfleur, la Marée montante (Salon de 1853) ; le Port de Rouen, XEntrée du port de Trou-

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ville (Salon de 1856), la" Visite à tord, vue de la-Meuse (Salon de. 1857) ; Rade de Trouville, Côtes de Normandie (Salon de 1859) ; un Afoulin près de Saint-Malo (Salon de-1861). Les Vues de M. Mozin sont généralement exactes, mais sans poésie., , ;,

MOZINNA s.’m : (mo-zi-na). Bot. Genre de plantes, de la famille des eùphorbiacées.

MOZZI- (Marc-Antoine), en latin Mnilu*, littérateur italien, rié à Florence en.1678, mortà Venise en 1736. Douéd !une intelligence viv.e et facile, il mena de front l’étude de la théologie, de la jurisprudence, des belles-lettres, de la poésie, de l’éloquence, de la musique. Le talent remarquable avec, lequel il, jouait du téorbe et de la mandoline le fit ; appeler à la cour par Jean- Gaston de Médicis, qui, se, plaisait.à l’entendre.., En. 1700 ; Cosme III le nomma chanoine de la cathédrale de Florence, et, deux ans plus tard, . l’Académie de cette ville lui donna la, chaire dé littérature, toscane. Mozzi devint.membre, et archicpnsul. de l’Académie de la Crasca, théologien, de.la princesse ViolatUe-Béatrixde Bavière et acquit beaucoup de réputation comme prédicateur. Ses principaux écrits.sont : Squetti sapra i nomi dati ad alçune dame florentine dalla principessa Violanta (Florence, Î705), recueil, de 45 sonnets ; Isioria di san Cresci e dé santimartyri suoi compugui (Florence, 1710) ; Discorsisacri (Florence, 1717), etc., ,., ■

MOZZI (Luigi), jésuitéet écrivain’ italien, ’ né à Bergaméen 1746, mort près de Milan eh 1813. Après la dissolution de l’ordre des jésuites (1773), Mozzi quitta Milan ; où il s’adonnait’ à l’enseignement, revint dans sa ville natale, y fut nommé chanoine et urchiprêlré ;acquit-beaucoup de réputation parla part active qu’il prit’dahs les controverses contre-les jansénistes, puis’se rendit à Rome, où il dévint missionnaire apostolique et membre de l’Académie des Arcades. En 1804, Mozzi se rendit(dans le royaume de Naples, où la Société de Jésus’venait d’être rétablie ;’niais cette société ayant été peu après dispersée, il alla terminer*ses jours1 chez lémarquis dé Scôtti : On a de lui un grand nombre d’écrits de controverse et ascétiques. Noiis mous bornerons à citer : le Faux disciple de saint-Augustin et de saint Thomas’ convaincus d’erreurs (Venise, 1779, in-8«) ; le Jansénisme dans son beau jour au Idéedit jansénisme (Venise, 1781- ; 2 vol. ia-so) ;’ Bistôire abrégée du schisme de la’nouvelle Église d’Utrecht (Fer’rare, 1785, in-8<>) ; les Projets des incrédules pour la’ruine dé’la religion dévoilés dans les œuvres de Frédéric’^ roi de Prusse (Assise, ’1791, in-8°)’ ; Abrégé historique et chronologique des plus importants jugements du saint-siége sur le balanisme, Ale junsénism’e et le quiélisme (FolU gno, 1792, 2 vol.’in-8°) ; ’ J- ’•■’•'•-i-’

MOZZOUNO (Sylvestre), dominicain et’con^

trpversistè italien. V. Mâzolini." t’, , j

JMRITICA-SNANA s. m.’(mri-ti-ka-sna^na) ;

Cérémonie qui se pratique dans•■ les.funéi railles’des brahmes îndous, ..-.., i,

MROZ1NSK1 (Joseph), ’général’ et écrivain polonais, né en 1784, morfeii1 ’1838. En 1S07J il s’engagea dans l’année française, avec laquelle il combattit jusqu’en 1814, — et entra alors dans l’armée polonaise avec le gradé délieutenant-colonel. Promu général de brigade en 1829, il donna Wdëmïssion’a’ l’époque de la révolution de 1831. On’lùi doit :’ Siège et défenséde Sarayosse pendant les années 1808 ei 1809 [Cracovie/1858, dernièréédit :), ouvrage d’un’ grand.intérêt ; et Éléments de grammaire polonaise (Varsovié, 1822), " qui placèrent dû premier coup leur auteur parmi lès grammairiens les plus éminents ; mais comme cet ouvrage reposait sur dès-principes noùveauXj il excita de vives critiqués ; son système finit par triompher. Mrozi’nski fut membre dé la commission’ chargée parJ la Société dés Amis dès’scièhcés de fixer les règles de l’orthographe pol6naisè, ’et’il a’exposé les résultats de ses travaux :à Cô1’sujet dans lé recueil publié par’ cette commission, sous létitréde Dissertations etcônclusiàns’sûr’iorthographe polonaise (Varsovie, 1830)’.",

MSTA^ rivière de la. Russie. d’Europe, Elle sort du lac Mstino, .situé dans, la partie ; N/-0. du gouvernement, de, Tver, >à [fi ! kilom.l.de Vichnei-Yolotchok ; coule d’abord au N., entre dans le gouvernement de Novgorod, tourne au N.-O., passe à Borovitchi et aboutit à, ia rive septentrionale du lac Ilmenj..après, iun cours de 320 kilom. Cette rivière-est réunie par un canal a la Tvertza, affluent.du Volga.

MSTISLAVI, ville de la Russie d’Europe, gouvernement’de Mohilèv, à 140’kilbm. N>E. de-la ville dé même nom, sur" la Soja’ ; 6,675 hab. Collège dé jésuites ; ’ commercéde chanvre et de blé.’ Foires importantes. Elle fut fondée en 1186, et réunie a la Russie par Catherine II en’1772. ’ ' ’*'■ ’ *’ ' ■

MTZEXSK, ville de là Russie d’Europe, gouvernement et à 52 -kilom. Ni-E. d’Ôrel, chef-lièu du, district de son nom’, au, conlluent dé la Zoucha et de la Mizeria ; 9,705 hab. Commerce considérable de.blé. et dé chanvre. Elle fut cêdéepar les Lithuaniens àyi Russes en 1509. ’., ’ • ■ < ■ <"

MU s. m. (mû). Gramnii Nom de, la douzième lettre de l’alphabet grec (n), correspondant à notre m. ' ~

MÛ, MUE (mu, mû) part, passé du v. Mouvoir. Mis en mouvement : Des pierres mues

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, ,, . „ ’hS^’A. . slô ?

à grand peine. Un char par des chevaux. Un.train, par la vapeur ; Entre ? un.corps-, MÛ^ef «Ji autre corps MÛ, c’est-suivant’tes, rapports de ta inasse et de la vitesse que les, mouvements sont reçus, *augmentés. (Montesq.), L’homme est une. créature intelligente mue pan des rouages vivants. (Alibert :) L’air atmosphérique, ■«»• masse„ne produit aucun ; son, -à moins qu’il ne rencontre sur son passage un corps qui vibre, (RichetB-nù.), . p

— Fig. Poussé, entraîné, inspiré : Il est>Mû d’une noble et légitime crainte ; l’homme qui, obéissùntà ses convictions, tremble d’enfreindre les’règles sacrées de la morale et de l’honï neu>v(Belouino.)- > i>- ■• ■ < ’■ ’rn ■ ’ ' r-w’

;’ Apparemment’elle leur fit entendré *’ ',  *"-

’ Que ipriçœuf ; mil d’un app«titd’enfant ; f’ * L’avait’portééa tacher d’être sainte.’ ■’ '" ’..’

•g,1""f ;, ">" "• i^foutIh™.’ * URégi, .déterminé, réglé, : Les.evénejmènls^ae c^rnpnde^si. importants qu’ils nous pai ; aissen(, sontqueifiucf9isHMWiPQr, les. plus, petits’xes^ îOi-M. ;.(Mu>c tia ; Sta’el.) ."., ., "., , i !’. ;’, i’..■ MUABltlTE. s-, f. (mu-a-bi-li-téi — radj muuWe) : Caractère de ce qui estmuable :’Xo MUABiLitfii de$4nsiitutions : est une conséquence deda liberté. :• ■■.’■ ■ -’ "riii f n i/’ii

"MUÂble adj - (mu-à-ble— ài.’"mû’abitis}mftiàré, changer).^ Sujet’ au chan^ejheiit, ’ variiiblè.’mco’iista’iit ’ : Jurer1 de ’s’aimer’ toujours, c’est affirmer quédeux, étrès •essentiel-. l’emént’ muables’ n e chahgernn t ja niois.’(Bdisté.’) , Le jeu de damé.fortune, ,.’, ’, ’, , *, .* , ., ,, Est miiablê comme la’I’unê., .i, ,, ,, ’, " „ ’ "... " La Fontainb.

f* "., ..< ’, / i".. ’-, !’ 5 mi]’ '- ii’n’I

MUAGE s.r ni. (mu-arja t—, rad..muer).Ane.

çou.t. Changement, mutation., ,, j •, ’j -L

s— Techn.-Syn. déMUTACE.i ’ ;’ ;, ■•■■ *V

MUANCE’s. f. (mù-ari-sé— rad1.1»muer)’. Mus. anc% Changement d’une ’noté eh’ iin’é autre pour aller au delà ’des’ sixanciénné’3 notes de musique, soit ’en ! montant, soit ’en • descendant  :■ Depuis l’adoption ’dé’là noté si-, çui complète-la gamme, ’on nerse ’sert’plus de MUANÇKS.’fA’c’ad.) il Système des mnaiiies, Ma ?hièrè ’d’appliquer aux’ notes du ’clavier, les riijms où les différentes syllabes ëii’ûs’àgé d’eùuis’puVdOj’dè fàçon’à toujours’faire tomber

lés syllabes ’ "mi, fu ’ sur- les deux deg’rés formant un demi-ton. Il Tablédes muànçês, Table dans’ 'laquelle étaient rangé^,1 en trois cb’^ lorinés, tous les cKàhgéments de ’nom’q’ùç subissaient les’nbtes’ du clavier suivant lè’s muaheesde B rh’ôl’en B naturel, .etc.1 ’* y

^ :"État, d’une.’ voix’ d’.enfaht, qùalid^ellê muél,5a voiic est en moànpe1. ", > Vl ’, !

MUANT s..ni.-(inu-an— rad. muer).jTechri-. Nonvdonné, dans, les marais salants, de, plu.sieurs contrées, de l’0, uest, à la dernièrésérie des bassinsdoritiPehsembleferraetine, saline> ; iitM.UANT reçoit J’.cau de mer i dessablés, -et, la distribue dans les>aires ou œillets, oû’h sel se

dépose, ri -.^i-ji !’ ’.. i -,)i „-i, |., :, ■..■ !< ;,

MUATTALÉ’s. rhv(muiâtt*ta-lé)i Nom’de l’uné des six" classes ’qué" composent1 Mes soixànté-dôuze sectes mànometâiieaV*" ■■■> -■ ;■

^MUBÀp’-MliBApAN s. m. ^mu-ba’-dmu^badan^.Çhéf ’de, la.re.ligipn, ’des^ Perses ;’, avaiit là réfoViiie deZbrpastre.’. t (’. ", , -■<’, '> —MUBASCKIH s., m. (muiba-schir). Comr missaire du gouvernement ottoman-dans’les provinces. » vi, -..

" : ;MUÇA ou’JMijZA, ùii ’des grands capitaines dhibes’qûi, ’pa’r la trahison du’cohitè : ilulién, envahirent ’l’Espagne au vrito siècle, et fondèrent les-dynasties musulmanes’de Grenadeet dé’Cordoùe.’ Les’chroniqueurs le nomment ’Mnca-abou-Zaiil’et’quelquefois Ab’en Zioi. Ses’origines, les bases’dé sa’renommée militaire avant qu’il eût mis le !pièd sur lésol ■’dé -la péninsule sont -totalement" ignorées ; mais, ’ dans l’invasion, il. marqua son, passage par’dés actés’ih’effàçables. ’ " - ! "Eh 715, il’guerroyaitçà’et là en Afriqué|’a la’têté : déses partisans, regardant de1 loin le succès dé ses ! oonïpatrioteS en Espagne, lorsqu’il se sentit-sans’doute, lui’aussi/allèche par les richesses de c’é vaste rôy’auiite ! Tarif, son-eôhipàgnoh d’aniles, -son-rival dé’ gloire, g-agnàït bataille sûr ’bataille ; enlportàit ’"d’assaiit les : villes, mettait’a’sac toute une contrée ; MûçaJ’ a la tété1’ dé’ 12 ;ùO’û"’homines ;, dit-oh, ’débarqùa à Algési’ras.’îlécomte Julien, par h’àiiiéâe Tarif, prêta également •la’inàih a’ce nouveau venu et l’aida Sa’elriparfer’dp •MediriàiSidonia et de Garmone, albr’s une des plus’fortes villes dé l’Andalousie^ Là tactique employée pour s’urprendre ces villes était fort siniple-’lé comté, a là tète d’une petite troupe d’Espagnols,1 feignait1 d’être poiirsuivi^répéé d’ans ’les*rëùis ;’, pa’r-/lè3 ’Arabes ; on ouvrait lés "portés,1 dont il donnait la ’nuit, lai’clef & ses’alliés. Efî"d’autres ■circonstance^’, ilfaisait

rut’touté-la’péninsule ; Valence, ’Dè’nia.j AHca’n’te, Hu’érfà ouvrirent leurs portes ; niais plûs’h’iimain’q’ue son rival Tarif, qui mettait tout à feii èf i’ 'sang’, Mûçâ !’se contentait d’imposerdés contributions aux’^villes et faisait avec elles dès compositions qui’laissaient lés habitants-libres’ de posséder leurs ’biens rèt d’exercer paisiblement leur religion. C’est ce que Tarit lui-même fit pour Toièdè’, Sôville pourtant, soumise par Muça, se révoltapendant une de ses excursions ; il revint sur ses pas, apaisa le tumulte et eut près de Tu»