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pagnie portaient une bombe en l’air tombant sur une ville, avec cette inscription : Quo ruit it lethum ; ceux de la 2e portaient un faisceau de douze dards empennés, la pointe en bas, avec la devise : Alterius Jovis altera tela. En campagne, les deux compagnies de mousquetaires logeaient au quartier du roi, le plus près possible, l’une à droite, l’autre à gauche. Quand le roi n’était pas à l’armée, un détachement faisait le service auprès du commandant en chef.

Le costume des mousquetaires fut longtemps la casaque, semblable a celle des autres gardes. En 1668, après leur réorganisation, chaque compagnie eut un uniforme particulier et la soubreveste, espèce de gilet très-long qui tombait presque aux genoux ; pour le combat, ils dépouillaient la casaque, comme maintenant les cavaliers laissent le manteau, et ne gardaient que la soubreveste ; en 1673, Louis XIV leur donna un uniforme commun, casaque et soubreveste en drap bleu galonné d’or ; la 2e compagnie ne se distinguait que par quelques fils d’argent dans le galon. Ces uniformes étaient fournis par le roi. La marque distinctive des mousquetaires consistait en quatre grandes croix blanches qu’ils portaient aussi bien sur la soubreveste que sur la casaque, une par devant, une par derrière et une de chaque côté. C’était, avant eux, le signe de la cavalerie française ; on les portait brodées sur les hoquetons et cet usage remontait probablement aux croisades. Outre cet uniforme, les mousquetaires étaient tenus d’avoir, à leurs frais, un habillement de drap écarlate, veste et parement de même couleur, avec boutons et boutonnières d’or pour les mousquetaires gris, et d’argent pour les mousquetaires noirs. Ce costume écarlate fut cause que les mousquetaires portèrent aussi le nom de maison rouge du roi.

Orgueilleux de leur bonne tenue, de leur discipline, de leur noblesse, les mousquetaires déployaient le plus grand luxe ; leur nom était synonyme d’élégance et de courage. Les cadets des plus grandes familles s’enorgueillissaient de servir dans ces compagnies d’élite qui, du reste, en maintes occasions, méritèrent par leur bravoure les faveurs dont on les comblait. Les mousquetaires se firent surtout remarquer dans la campagne de 1672, au siége de Valenciennes (1677), à la bataille de Fontenoy (1745) et à Cassel (1766). Le duc de Bourgogne, dauphin, était mousquetaire, et, pour ne pas exciter de jalousie, il appartenait aux deux compagnies, dont il portait alternativement le costume.

Louis XVI supprima les mousquetaires en 1775, pour raison d’économie, et les réorganisa en 1789. Peu après, ils furent licenciés par la République. Lors de la première Restauration en 1814, ils réapparurent, mais pour peu de temps ; on les supprima définitivement en 1815.

— Théâtre. Les mousquetaires formaient dans le théâtre espagnol la portion du public la plus pauvre, la plus bruyante, la plus tapageuse et celle qui décidait la plupart du temps du succès ou de la chute de l’ouvrage. Ces mousquetaires, qu’il ne faudrait pas confondre avec ce que nous appelons la claque, car ils étaient fort indépendants, formaient une curieuse institution, qui se perpétua plus de deux cents ans. Ils jugèrent non-seulement Rueda et Cervantes, mais Lope, Terso, Calderon. D’où leur venait leur nom singulier ? probablement de ce qu’étant debout, au parterre, dans les corrales où se jouaient, en plein vent, les comédies, on les comparait plaisamment aux gens de pied de la milice ; dans les vieux auteurs, ils sont désignés sous le nom d’infanterie, ce qui rentrerait assez dans cette idée ; peut-être aussi leurs salves de bravos ou de sifflets, les projectiles dont ils criblaient les acteurs, les pétards qu’ils tiraient aux mauvais endroits leur méritèrent-ils cette appellation guerrière. Cervantes et Lope de Vega, dans leurs prologues, se sont souvent plaints avec amertume de l’insolence et de l’indocilité des mousquetaires, leurs crécelles, leurs pétards, les clochettes, les clefs forées ont, parait-il, assez souvent accueilli leurs chefs-d’œuvre. On trouve à la fin de quelques comédies des vers destinés à adoucir ce public tapageur, à lui demander sa bienveillance. « Honorables mousquetaires, don Manuel Morchon vous supplie, avec soumission, humilité et douceur (llendido upacible y blando), de lui faire l’aumône d’un bravo, et si ce n’est pas pour le mérite de l’œuvre, que ce soit pour le désir qu’il montre de vous satisfaire. » Ainsi s’exprime don Manuel Morchon à la fin de sa comédie Historia de amor. Antonio de Huerta en fait tout autant : « Si nous méritons un bravo, qu’on nous en fasse l’aumône ; messieurs les mousquetaires, décidez si nous en sommes dignes ! » Et au XVIIIe siècle, Solis s’exprime encore de même : « Ainsi trépasse ma comédie ; si vous lui trouvez du mérite, messieurs les mousquetaires, donnez un bravo pour son enterrement ! » (Doctor Carlino, comédie.)

Ces mousquetaires constituaient certainement une des physionomies originales du vieux théâtre espagnol.


Mousquetaires (les trois), roman d’Alexandre Dumas (1844, 8 vol. in-8°). Les Trois mousquetaires méritent une place à part parmi ces prodigieux romans de cape et d’épée à l’aide desquels Alexandre Dumas a entrepris d’écrire à sa façon l’histoire de France. Rien de plus mouvementé et de plus intéressant ; on est comme entraîné, à la lecture, dans le courant d’aventures de ces héros dont le courage, l’esprit et l’entrain vous captivent de volume en volume et ne vous laissent pas le temps de respirer. Leurs hauts faits se trouvent mêlés le plus naturellement du monde aux grands événements de l’époque, au point de vous faire illusion. On est tenté, après avoir lu les Trois mousquetaires, d’accuser d’ignorance les historiens qui les ont oubliés parmi les acteurs principaux de cette sanglante tragédie qu’on nomme le ministère de Richelieu. Les trois mousquetaires sont au nombre de quatre, a-t-on dit spirituellement ; Alexandre Dumas n’a pas eu tort non plus en disant les trois mousquetaires, car le quatrième ne devient mousquetaire qu’au milieu du roman. Leurs noms sont Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan ; chacun a sa personnalité bien tranchée. Athos, de son vrai nom le comte de La Fère, est le type du gentilhomme accompli. Porthos, ou M. du Vallon, est la personnification de la force physique. Aramis, le chevalier d’Herblay, fait son noviciat pour entrer dans les ordres sous la casaque de mousquetaire ; c’est la finesse du jésuite sous le manteau du soldat. D’Artagnan, le quatrième, est un véritable compatriote de Henri IV, brave et rusé comme un Gascon. Unis par l’amitié, ces quatre hommes accomplissant des prodiges d’audace et d’habileté, et tiennent tête à Richelieu lui-même. Nous n’entrerons pas dans les détails de cette singulière épopée, dont les héros marquent les étapes par de furieux coups d’épée. L’épisode principal est celui-ci : Anne d’Autriche, dans un moment de faiblesse, a donné à Buckingham une parure de diamants. Louis XIII, sur un conseil de Richelieu, ordonne à la reine de montrer cette parure dans un bal, et nos quatre braves partent pour aller la chercher en Angleterre. Trois sont arrêtés en route, mais d’Artagnan surmonte tous les obstacles, parvient jusqu’au duc, rapporte la parure et sauve la reine en confondant Richelieu. L’adversaire le plus sérieux contre lequel il a dû lutter est une femme. Les hommes, son épée l’en a promptement débarrassé. Cette femme, appelée Milady, et qui est l’agent secret de Richelieu, le romancier en a fait le type achevé de la perversité. Bigame, elle empoisonne son second mari, se prostitue à ceux qui peuvent servir ses vengeances, tente plusieurs fois de faire assassiner d’Artagnan, qui a découvert son secret, met le poignard à la main du fanatique Felton, qui tue Buckingham et empoisonne la maîtresse de d’Artagnan. Tant de forfaits trouvent enfin leur châtiment. Tombée au pouvoir des quatre inséparables, elle s’entend condamner à mort par ce tribunal secret, sans espoir de pardon ; car elle a reconnu son premier mari, le comte de La Fère, sous l’uniforme du mousquetaire Athos. Sa mort termine le roman.

Alexandre Dumas lui a donné une suite dans Vingt ans après, continué lui-même par le Vicomte de Bragelonne. Disons aussi qu’il avait puisé dans les curieux Mémoires de d’Artagnan, livre presque inconnu en 1844 et auquel son roman a fait quelque réputation, les plus précieux renseignements historiques sur ce capitaine d’aventures et sur les événements auxquels il avait pris part.


Mousquetaire du roi (LE), drame en cinq actes et huit tableaux, de MM. Anicet Bourgeois et Paul Féval (Gaîté, 3 février 1865). L’action se passe sous Louis XV. Un jeune mousquetaire, Gaston de Chavannes, est amoureux de Mlle Gabrielle de Blossac ; pour elle, il se bat avec la police du régent et finalement se compromet, toujours pour elle, dans la conspiration de l’ambassadeur d’Espagne Cellamare. Jugé et condamné secrètement à mort, il vient de partir sur une frégate qui l’emporte vers Saint-Domingue. Une lettre close, scellée du sceau royal, a. été remise au capitaine avant son départ, avec ordre de ne l’ouvrir qu’en vue de l’Ile. Cette lettre contient l’ordre de fusiller Gaston de Chavannes avant l’arrivée à terre. Un des amis du condamné, M. de Pontorson, connaît cet ordre ; il court à Versailles, entre presque de force chez le roi et lui demande la grâce de son ami. Louis XV ne refuse pas et, sans répondre, jette une raquette à M. de Pontorson et lui ordonne de jouer nu volant, puis enfin lui accorde la vie de M. de Chavannes s’il parvient, en lui racontant une histoire, à le faire rire. Pontorson, que paralyse le dangerau-devant duquel court son ami, ne trouva rien tout d’abord et, plus il cherche, moins il trouve. Louis XV reste impassible. Le temps presse cependant, car la frégate entraîne son ami et chaque minute qui s’écoule diminue les chances qu’il a de rattraper le fatal navire. Pontorson, qui récite au roi des contes de fée, trouve enfin, et M. d’Argenson, qu’il fait assister aux noces d’une fée accroupi sur un éléphant blanc, déride le roi. La grâce est signée ; il part et rejoint le navire au moment où le capitaine allait faire exécuter l’arrêt royal. Les mousquets sont déchargés en l’air. G abrielle de Blossac, qui a suivi son amant sur la frégate royale, croit qu’on vient d’exécuter la fatale sentence et se précipite à la mer, où elle périt. IL semblerait que le drame dût se terminer là ; il n’en est rien, car les auteurs font intervenir une sœur naturelle de Ml’e de Blossac, que Gaston de Chavannes prend pour sa fiancée morte, et le drame se

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traîne péniblement durant quelques scènes encore. Cotte pièce fut évidemment inspirée par une des plus saisissantes nouvelles d’Alfred de Vigny, le Cachet rouge.

Mousquetaire (le), opéra-coraique en un acte, paroles d’Armand et Achille Dartois, musique de Bousquet (Opéra-Comique, le 14 octobre 1844), La pièce est un imbroglio assez médiocre, dans lequel un conseiller et un mousquetaire se disputent la main d’une jeune et riche héritière. On a remarqué le chant pathétique des violoncelles dans l’ouverture, l’air : Je suis amoureux, et la romance chantée tour à tour par Cécile et l’heureux mousquetaire.

Mousquetaires de la reine (LES), opéracomique en trois actes, paroles de M. de Saint-Georges, musique d’Haîévy ; représenté h l’Opéra-Comique.le 3 février 1846. Cet ouvrage est, sans contredit, le meilleur que le maître ait écrit pour la scène de l’Opéra-Comique ; tout y porte le cachet de sa sensibilité exquise et de la distinction de son esprit. Le livret est intéressant ; l’action se passe sous Louis XIII, au temps du siège de La Rochelle. Cinq personnages occupent la scène : trois mousquetaires et deux, filles d’honneur de la reine. La peinture des caractères a été tracée par le compositeur avec une vérité saisissante ; l’amour sincère d’Olivier d’Entragues, l’étourderie et ta générosité d’Hector de Biron, l’humeur belliqueuse du capitaine Roland, la grâce piquante de Mlle de Simiane, la passion tour à tour ingénue et lière d’Athétiaïs de Solange, tous ces sentiments, parfaitement exprimés dans la musique, forment une galerie de portraits vivants. L’ouverture a plus de verve et d’élégance que- les autres pièces instrumentales du même compositeur ; en effet, son inspiration a été lente et presque stérile toutes les fois que les paroles ou une situation bien déterminée ne lui ont pas donné une direction. Après la chœur d’introduction dit par les mousquetaires revenant de la chasse, on remarque l’air d’Athénaïs : Bocage épais, légers zéphyrs, chef-d’œuvre de grâce tout empreint des parfums mystérieux d’un premier amour. Cet air a été interprété pour la première fois par Mlle Lavoye. Une fort jolie ariette : Parmi les guerriers, chantée par MU" Darder, précède le beau sextuor ou Serment des chevaliers, qui est à la fois plein de noblesse et de douceur. La marche nocturne des mousquetaires, avec tambours, d’un effet piquant, termine le premier acte. Au second acte, le capitaine Roland, très-bien représenté à l’origine par Hermann-Léon, chante des couplets d’une facture bien caractérisée : C’est à la cour du roi Henri, messieurs, que se pas^ sait ceci. Le quatuor des masques : Nuit charmante, est semé de détails d un goût exquis. Le troisième acte n’est pas moins riche que les deux premiers ; il offre, en outre, des effets très-variés ; car, après une romance pleine de sentiment et de tendresse, délicieusement chantée par Roger : Enfin, un jour plus doux se lève, survient un duo dramatique, d’une émotion vraie et poignante : l’rdhison, perfidie ; et la partie musicale est terminée par un duo bouffe d’un comique franc qui n’exclut pas l’originalité de la mélodie. Ce duo : Saint Nicolas, à mon patronl chanté par Mocker et Hennaun-Léon, a obtenu le plus grand succès.

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MOUSQUÈTE s. f. (mou-skè-te — rad. mousquet). Espèce d’arbalète.

MOUSQUETERIE s. f, (mou-sko-te-rlrad. mousquet). Décharge de plusieurs mousquets, de plusieurs fusils tirés en même temps ou continûment : Un feu de mousqueterie. Une décharge de mousquetkrie.

— Ane. art mil. Maniement du mousquet.

MOUSQUETIER S. m. (mou-ske-tié — rad. mousquet). Art mil. Nom primitif des mousquetaires.

MOUSQUETON s. m. (mou-ske-ton — rad. mousquet). Sorte de fusil à canon plus court que celui du fusil ordinaire, dont sont armés les cavaliers et les artilleurs : Un coup de mousqueton il Nom donné à un ancien mousquet de cavalerie, qui était à rouet. Il Nom donné quelquefois au porte-mousqueton.

— Encycl. Art mil. Ce petit mousquet est l’arme de la cavalerie, de l’artillerie, de la gendarmerie, de la martflo et de quelques corps ou subdivisions de corps d’hommes à pied. Le mousqueton est garni d’une tringle, qui sert à le suspendre à un baudrier de buffle, au moyen d une boucle à ressort, allongée, formant crochet, et qu’on appelle portemousqueton Les plus gros mousquetons sont appuyés sur une sorte de botte fixée » laselle ; les petits demeurent suspendus à leur portemousqueton et peuvent se tirer au besoin d’une seule main.

Nous ne ferons pas l’historique du mousqueton ; il a subi les changements, les perfectionnements de toutes les armes à feu. Nous le prendrons donc tel qu’il est h notre époque ou, du moins, tel qu’il est et a été dans notre siècle.

Nous diviserons les mousquetons actuellement en service en mousquetons de gendarmerie, mousquetons d’artillerie et mousquetons de cavalerie.

— îo Mousquetons d’artillerie. Outre leur destination spéciale, ces mousquetons arment les sapeurs et les clairons des régiments du génie ; ils sont aussi en usage dans la marine, qui en a adopté les différents modèles. Rayés comme les fusils à ia suite des expériences de 1857, ils emploient la même cartouche. Le mousqueton, primitivement à silex, a subi deux transformations successives : l’une pour recevoir le système à percussion, l’autre pour le système rayé. Le calibre de ces mousquetons est, en général, de 171nni,6 ; toutefois, a la suite d’expériences faites en. 1857, on reconnut que les mousquetons, avec. 4 rayures hélicoïdales, du calibre de nmm)gf étaient de beaucoup supérieurs comme justesse de tir. Ce dernier type porte une hausse fixe d’une seule pièce. Les mousquetons dont se sert le corps de la gendarmerie ont la baïonnette du fusil d’infanterie.

— 20 Mousqueton de cavalerie. Ce mousqueton, modèle de 1829 transformé, sert à l’artillerie de marine ; il est aussi l’arme dea clairons des zouaves et de certaines compagnies d’ouvriers. Primitivement à silex, il subit une première transformation pour recevoir le mécanisme percutant ; à la suite des expériences de 1845-1846, il fut rayé et fut muni d’une tige en acier vissée dans le bouton de culasse. Enfin, en 1857, on rasa la