Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 11, part. 2, Molk-Napo.djvu/10

Cette page n’a pas encore été corrigée
Cette page n’a pas encore été corrigée

MOMB-

que où elle doit subir ses transformations. La coque est formée d’un réseau à mailles régulières, offrant l’apparence du tulle ou d’une gaze grossière. À l’époque de la métamorphose, la larve se lixe sur une feuille ou à l’aisselle d’un pétiole, puis, se recourbant fortement en arrière, elle saisit avec ses mandibules une gouttelette de matière visqueuse qu’elle étend, par des mouvements alternatifs, de manière à formel1 un réseau dont les mailles vont en se rétrécissant de plus en plus. Les principaux genres sont ceux dés molytes, dès plinthus, des lepyrus et deshylobius. Le genre raolyte ne comprend qu’un petit nombre d’espèces, toutes européennes, excepté une qui est du Cap. L’espèce type est le molyte couronné, d un noir brillant, avec les ély très légèrement tachetés de jaune. On le trouve assez communément en France. Le genre plinthus renferme une vingtaine d’espèces, la plupart européennes. Le genre lepyru, s ne renferme que cinq ou six espèces, dont le type est le lepyrus colon, qui se trouve aux environs de Paris. Ce coléoptère est noir, couvert d’écaillés cendrées, avec un point blanc au milieu des élytres. Le genre hylobius renferme de vingt à vingt-cinq espèces, presque toutes d’Europe et généralement funestes aux conifères.

MOLZA (François-Marie), poëte latin et italien, né à Modène en 1489, mort en 1544. Ses talents lui méritèrent de puissantes protections ; mais ses prodigalités et ses débauches le plongèrent dans la misère. Au bout de quelques années de mariage, il quitta sa femme, ses quatre enfants et Modène, et se rendit à Rome, où il se livra à son goût effréné pour les plaisirs. Sa passion pour la galanterie le jeta dans maintes périlleuses aventures, il reçut notamment dans un duel une blessure qu’on crut mortelle, se vit déshérité par son père et finit par se trouver sans argent ni santé. Vainement le cardinal de Médicis et le cardinal Farnèse le comblèrent de leurs bienfaits ; ils ne purent l’arracher à l’état misérable dans lequel ses débauches le maintenaient constamment. Aux embarras de la pauvreté se joignit bientôt une maladie, suite honteuse de ses excès. Les médecins l’envoyèrent alors à Modène, où il mourut âgé de quarante-cinq ans. Molza joignait une belle figure aux dons de l’esprit et aux qualités brillantes dé l’homme du monde. Ses contemporains le comblèrent d’éloges comme poète, et Léonard Arétin fit frapper une médaille en son honneur. On a de lui : des Élégies latines pleines de grâce et d’élégance, des Rime, des Capitoli dans le genre de Berni, des Nouvelles imitées de Boccace et extrêmement licencieuses, etc. Ses Œuvres ont été recueillies et publiées par l’abbé Serassi (Bergame, 1747, 3 vol. in-8°).

MOLZA (Tarquinia), femme érudite et poëte, petite-fille du précédent, née à Modène en 1542, morte dans la même ville en 1617. À la connaissance du grec, du latin, de l’hébreu, elle joignit celle de la philosophie, des mathématiques, de l’astronomie, do plusieurs arts d’agrément, etc. Tarquinia avait épousé en 15S0 un gentilhomme de Modène, nommé Perrino, qui la laissa veuve et sans enfants en 1580. iille consacra toute sa vie à l’étude, acquit un tel savoir que, par décret, le sénat de Rome lui conféra le titre de citoyenne romaine (1G00). C’est b. cette femme distinguée que Patrizzi dédia ses Dissertationes peripatetiae et Tasse donna, en son honneur, le nom de Molza à son Dialogue sur l’amour. Ce qui nous reste de Tarquinia ne répond pas aux éloges dont elle fut comblée par ses contemporains. On trouva d’elle, à la suite des Œuvres do F.-M. Molza, son grand-père, des Sonnets, des Epigrummes, des Madrigaux et une traduction de deux dialogues de Platon, le Critoti et Charmides.

MOM s. m. (momin). Espèce de biùre très-forte qu’on fabrique & Brunswick.

MOMASSÊ, ÉE (mo-ma-sé) part, passé du. v. Momasser. Ebourgeonné ; Vigne momas-

SÉE.

MOMASSER y. a. ou tr. (mo-ma-sé). Arboric. Ebourgeonner : Il faut, avant de mOmas- SEit la vigne, la débarrasser de tous les insectes gui pourraient la dévorer et détruire jusqu’aux œufs qu’ils ne manquent pas de déposer. (Raspail.)

— Absol. : On momasse dès que les bourgeonsont acquis une certaine longueur. (Mi’ode Genlis.)

MOMBAUCZZO, bourg du royaume d’Italie, province d’Alexandrie, district d’Acqui, cheflieu de mandement ; 2,515 hab.

MOMBAS, ville maritime de l’Afrique orientale, située sur la côte de Znnguebnr^ par 40 i’ de lat. S. et 370 18’ de long. E. Elle s’élève sur la côte orientale de l’Ile du même nom, qui occupe la plus grande partie d’une baie longue de 8 kiiom. et large de 5 kilom. L’Ile a elle-même 5 kilom, de long et 3 kilom. et demi de large, et les deux détroits qui la séparent du continent ont tout au plus son mètres de largeur. Le détroit, situé à l’E., forme le port de la. ville, qui est l’un des plus commodes que l’on puissse rencontrer. Un fort, construit en 1C35 par les Portugais, sur un rocher de médidere altitude, s’élève au S. de la ville. Celle-ci n’est guère « qu’un amas de huttes sans apparence, entourées de murs qui menacent ruine, et en dehors des MOMB

?uels se trouvent encore d’autres huttes, qui

brment une espèce de faubourg. (Nouvelles Annales des voyages, 1860.) Ce faubourg, appelé la ville noire, est habité par des gens de couleur et par dés esclaves ; dans la ville murée, qui était autrefois la résidence des Portugais, habitent aujourd’hui des Arabes. La population totale ne dépasse pas 4,000 âmes, et la ville est dans un état complet de décadence. « Selon Ibn Batouta, la ville de Moinbas était, en 1330, un lieu très-considérable, où l’on voyait des fruits en abondance et qu’habitaient des hommes religieux et distingués par leur probité. Deux siècles après, le Camoëns célébrait, dans son poème, les nobles édifices, les hautes tours et les magnifiques jardins dont elle ’ était ornée. Il signalait la beauté des hommes, la vertu des femmes, et les cavaliers de Mombas, endroit qui aujourd’hui pourrait tout au plus se vanter de posséder un une. » (Nouvelles Annales des voyages.) Ce fut en’1498 que les Portugais visitèrent ce port pour la première fois. Vasco de Gama, qui les conduisait, fut d’abord bien reçu des habitants, mais peu s’en fallut qu’il ne devînt ensuite la victime de leur férocité. Sept ans plus tard, Francisco de Almeida s’empara de la ville et la réduisit en cendres. En 1528, Nunhp daCunha lui fit éprouver le même sort, après s’en ê£re rendu maître malgré une vive résistance de la part des habitants. Les Portugais la possédèrent jusqu’en 1631, époque à laquelle le roi du pays la leur reprit et mit tous les chrétiens à mort. Depuis lors, les navires européens visitèrent rarement cette partie de la côte, le gouverneur dé Mombas s’étant, à diverses reprises, emparé des bâtiments qui entraient dans le port pour y renouveler leurs provisions. En 1720, elje appartenait àl’iman de Mascate, qui la perdit à la suite d’une révolte dés habitants. En 1824, l’iman envoya des troupes contré la ville, qui, pour conserver son indépendance, se mit sous la protection de l’a Grande-Bretagne. Elle est « aujourd’hui gouvernée par un cheik urabe.

MOMBAZA, île de la mer des Indes, sur la côte orientale de l’Afrique, dans le Zanguebar, appartenant à l’iman de Mascate ; par 40 i- de lat. S. et 37» 23’ 12" de long. E. ; 25 kil. de tour. Ch.-l., Mombaza. Le territoire, très-boisé, produit la canne à sucre, le riz, le cacao, le bétel, etc. Le miel et la cire y abondent. Le port de Mombaza, sûr et commode, fait un commerce considérable en ivoire, cornes et peaux de rhinocéros, gomme et dents d’hippopotame.

MOMBELL1 (Dompnico), célèbre chanteur italien, né à Villanova on 1751, mort à Bologne eu 1S35. Il débuta comme organiste de l’église de Crescentinoj puis, à lu suite de contrariétés qu’il éprouva dans son emploi, il abandonna la musique religieuse et s’engagea à Parme en qualité de ténor. Jusqu’en 1800, il partagea avec David le titre do premier ténor de l’Italie. On le vit, il l’iig0 do soixante ans, présenter au public de Rome ses deux filles, Esther et Anna, dans le Demetrio e Polibio de Rossini, alors aux premiers pas de son incomparable carrière. Mombelli a composé une assez grande quantité de musique d’église, un oratorio, la Jérusalem délivrée, et un opéra, Adrien en Syrie.

MOA1BELLI (Esther), cantatrice italienne, fille du précédent, née k Naples en 1794. Elle reçut de son père les excellentes leçons qui devaient faire d’elle une chanteuse des plus remarquables. Son début eut lieu k Rome dans le Demelrio e Polibio de Rossini, qui écrivit pour elle la Cenerentala, en reconnaissance du talent qu’elle avait déployé dans le premier de ces doux opéras. Engagée, en 1823, au Théâtre-Italien de Paris, M’l« Mombelli ravit lo public par son talent et sa verve, irrésistibles, notamment dans le rôle de Ninette de la Gazza ladra, rôle dans lequel la Mulibran, malgré son génie^ ne put faire oublier sa devancière. En 1826, Mi’e Mombelli retourna on Italie, épousa le comte Gritti, l’année suivante, et renonça définitivement au théâtre.

MOMBELLO MONFERUATO, bourg du royaume d’Italie, province d’Alexandrie, district et à 17 kilom. O. de Casale, ch.-l. de mandement ; 2,729 hab.

MOMBERCELL1, bourg du royaume d’Italie, province d’Alexandrie, district et a 13 kilom. S.-E. d’Asti, ch.-l. de mandement ; 3,177 hab.

MOMBOIB (Jean), écrivain ascétique belge.

V. MAUBURNE.

MOMBO-JOMBO s. m. (mom-bo-jon-bo). Espèce de masque que prennent les nègres dans certaines occasions.

— Encycl. Le mombo-jombo joue un grand rôle dans la vie sociale des nègres. • Cet étrange ôpouvantail, raconte Mungo-Park, se trouve dans toutes les villes mandingues, et les nègres, païens ou kafirs, s’en servent pour tenir leurs femmes dans la sujétion. Comme la polygamie leur est permise, ils épousent ordinairement autant de femmes qu’ils en peuvent nourrir. Souvent ces femmes sont jalouses les unes des autres ; les discordes, les querelles se multiplient, et l’autorité du mari ne suffit pas pour établir la paix dans son ménage. Alors’il a recours au mombo-jombo, dont 1 interposition est toujours décisive. Ce singulier magistrat^ qu’on suppose être le

MOMB

mari lui-même, se déguise sous l’habit ainsi nommé et qui se ’compose d’un foantalon etT d’un capuchon percé de deux trous pouf les yeux. Armé d’une baguette, signe de son autorité, il annonce son arrivée en faisant des cris épouvantables dans les bois qui sont auprès de la ville. C’est toujours le soir qu’il t’ait entendre ces cris et, dès qu’il est nuit, il entre dans la ville et se rend au bentarig, où aussitôt tous les habitants ne manquent pas de s’assembler. On peut croire aisément que cette apparition ne fait pas grand plaisir aux femmes, parce que, comme celui qui joue le i’ôle de mombo-jombo leur est essentiëllement inconnu, chacune d’elles peut soupçonner que sa visite la concerne. La’ cérémonie commencé par des chansons et des danses qui durent jusqu’à minuit. Alors le mombo désigne la femme coupable. Cette infortunée est saisie à l’instant, mise toute nue, attachée k un poteau et cruellement frappée de la baguette du mombo, au milieu des cris et des risées des spectateurs. Il est k ^ remarquer que, dans ces occasions, ce sont les femmes qui crient le pins fort contre la malheureuse qu’on châtie. Le point du jour met fin à cette farce indécente et barbare. »

MOMBKIZIO (Bonino), eu latin Mombrîjiua,

philologue et hagiographie italien, né à Milan eu 1424, mort vers 1482. Après s’être adonné à l’enseignement des lettres et avoir été correcteur d’imprimerie, il devint professeur d’éloquence à l’Académie de Milan, Un a de lui : De Dominica pasaione, poème en 0 livres (Milan, in-4oj ; Sancluarium sive vitx sanctorum (Milan, 2 vol. in-fol,), son meilleur ouvrage, etc., et plusieurs éditions d’ouvrages recherchées moins pour leur mérite philologique que pour leur rareté.

MÔME s. m.’(mô-rnè). Pop. Petit enfant : Aller promener son môme. Ici, comme au café, comme partout, le môme abonde ; quelquesuns sont habillés en zouaves, avec des culottes fendues par derrière. (J. Vallès.)

— A signifié moqueur :

Or cessent doriques les mômes De mordre les escripts miens, Puisqu’ils sont frères des tiens.

Du Bellay.

MOMENET s. ra. (mo-me-nè). Mamm. Espèce de singe cynocéphale.

MOMENT s. m. (mo-man — du lat. momentum, contracté de mavimentum, mouvement ; de movere, mouvoir. Moment désigne proprement le temps d’un’mouvement). Trèspetit espacé de temps : Je n’ai qu’un moment à vous donner. Je suis à vous dans un moment. C’est l’affaire d’un moment. Onaraison d’appeler son bien fortune, car un moment le donne et un momknt l’oie. (Volt.) Un sot oui a un momknt d’esprit étonne et scandalise comme des chevaux de fiacre au galop. (Chamfort.)

Un moment donne au sort des visages divers.

Corneille. La gloire des méchants en un moment s’éteint.

Racine. Le premier marnent do ma vie Est le premier pas vers la mort.

J.-B. Rousseau. Plaignez, n’outragez pas le mortel misérable Qu’un oubli d’un moment a pu rendre coupable*

VOLTAISE..

La fortune soutient et brise une couronne ; Un moment la ravit, comme un moment la donné.

Chevreau.

— Occurrence, occasion, circonstance : C’est le moment d’agir. Quand le moment sera venu, avertissez-nous. Vous arrivez dans un moment inopportun. On ne choisit pas ses moments. Il n’y a rien en ce monde qui n’ait un moment décisif. (C. de Retz.) Il n’est pas permis à un citoyen de quitter sa patrie au moment du danger. U’. de Maistre.) Il arrivera un moment où l humanité aura accompli sa tâche ici-bas, et où elle sera de trop sur cette terre. (Ott.) L’ambitieux voudrait accélérer tous les moments de la vie. (Alibert.) Les premiers moments de la colère du peuple sont toujours terribles. (Bignon.) En politique, tout dépend de la manière, du but et du moment. (Ste-Beuve.)

Les moment ! sont trop chers pour les perdre en pa- ■ rôles. Racine.

Hâtons-nous, le temps fuit et nous traîne avec soi. Le moment où je parle est déjà loin de moi.

BOILEAU.

Il Circonstance présente : L’amusement du moment, voilà tout ce que les enfants cherchent. (Mme Guizot.) Des écrits éphémères n’ont d’intérêt que celui même du moment. (Chateaub.)

Ce que dans le moment aisément on peut faire On risque de le perdre aussitôt qu’on diffère.

MOREL-VlNDÉ.

Il Circonstance particulière où l’œuvre d’un écrivain ou d’un artiste a des qualités ou dés défauts exceptionnels : Ce peintre a de bons moments. Fléchier, phrasier et périodiste comme M. de La Harpe, a des moments de chaleur que M. de La Harpe n’aura jamais. (Dider.)

— Ellipt. Un moment, Attendez un moment : Un moment, j’ai à vous parler, (Acad.)

MOME

415

Debout, dit l’Avarice, 11 est temps de marcher.

— Hé ! laisse-moi. — Debout. — Un moment. — Tû !

" [répliques ! !

Boileau. ’■■"

Bon moment, Instant favorable pour /aire une chose : Choisir, prendre, ; saisir tin 6011 moment. Attendre les bons moments, Vo«j> arrive*-au bon moment. Il Avoir de bons mo- ments, Être sage ou nffectiieux par intervalle, d’une façon irrégulière : Il est ordi ?, nairement colère, mais il a. de bons moments ;’ (Acad.) ’p

Mauvais moment, Circonstance inoppor- ;’ tvine ou pénible : Vous êtes arrivé dans vii mauvais moment. (Aêad.) Oht nous avons' eu un mauvais moment à passer. (Scribe.)’IL Occasion où l’on a de l’humeur, où’l’on est ! mal disposé : Nous l’avons pris dans’un MÂn-L

VAIS MOMENT. Il est dans ses MAUVAIS MO-1 MENTS. ’"."

Derniers moments ou Dernier moment, ’, Agonie, temps qui précède immédiatement^ la mort : 'Assister aux derniers moments cfa, quelqu’un. Sentir approcher son dernier moment. La duchesse du Maine aimera la comé-. die jusqu’au dernier moment et, quand elle' sera malade, je vous conseillé de lui adminisj-* trer Quelque belle pièce au lieu’dé l’extrême-onction. (Volt.) Il Dernier moment, Dernier^ terme, temps après lequel aucun’délai n’est, plus possible : Ne prendre parti qu’au der-t mii ; r moment. N’attendez pas le dernier sio-, mentpour vous prémunir. , ., .f

', — Prosod. ind. Une des divisions du, pied, dés vers sanscrits : Deux moments équiva-/ lent à une longue. (Compl. de l’Açad.), j. x

— Mathém. Quantité infiniment petite, à laquelle on donne plus souvent le nom dé, différence. ■. ; ■ t>

— Mécan. Produit de l’intensité d’une force en un point par la distance de la droite sui-*

’ v^nt laquelle elle est appliquée à ce point. Il’r-Quantité de mouvement d’un corps dans -loi. premier instant qui suit la^rupture de l’équi-t libre, il Moment positif, .Celui’ d’une forcéquiî tend à déplacer le mobile dans.le sens direct : : ! Il Moment négatif. Celui de la force qui tend i à déplacer le mobile en sens inverse. l !il/o->'> ment d’inertie, Somme des produits de cha-.. que masse moléculaire par le carré du la distance du corps à un axe quelconque.

— Loc. adv. Dès ce moment ou de ce moment, Depuis l’instant présent ou indiquée DÈS ce moment, nous sommes brouillés.

À tout moment, à tous moments, A toute, heure, très-fréquemment : Je crois À. tout-■ moment le voir et l’entendre. (Acad.) L’esprit, manque, il se trompe ; il bronche À tout MO-. ment. (M018 de Sév.) Il De moment en moment, k D’une manière progressive et sensible • Le... roi, voyant sa vie se détruire de moment en ; moment, avait chaque jour plus de désir, de terminer la guerre par un profitable traité, i (Burante.)

La passion, faiblement endormie, . '-*

Se réveillait de moment en moment.

Malfilatee. * :

Dans le moment, dans un moment, Bientôt, dans très-peu de temps : Je suis de retour dans un moment. (Mol.)

En ce moment, À l’heure qu’il est : Revenez me voir demain, je suis trop occupé en ce moment pour vous recevoir, (Acad.)

À ce moment, Alors : A ce moment, ’ tes voiles du temple se déchirèrent et la terre trembla. (Saint Matthieu.)

Pour le moment, Quant a présent :

Merci, je n’ai besoin de rien pour le moment. ■ • ■ :. y. Huoo.

— Loc. prépos. Au moment de, Sur le point de, un moment avant de : Danton, au moment de périr, pesait ainsi ses destins : J’aime r mieux être guillotiné que guiliotineur ; ma ■ vie n’en vaut pas la peine et l’humanité m’en- uuie. (Chateaub.)

— Loc. conj. Au moment où, au moment que, dans le moment que, dans le moment où, . Lorsque, à l’instant précis où : Au MOMENT Où il arrivera, j’irai le voir. (Acad.) Au MOMENT que je le verrai, je lui parlerai devons. (Acad.), J’arrivais dans le moment Qu’il venait de sor-, . tir. dans le moment où 17 sortait. -(Açad.) Qu il est doux d’être aimé au moment mêmel’on n’avait plus d’espérance de l’être ! (Chateaub.) Le malheur peut nous surprendre au moment où on s’y attend le moins. (Brill.-Sav.).

Moi, j e meurs, et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mélodieux.

Lamartine.

momentc Du

(Acad.) Le pouvoir qui donne les places est tout, du moment que l’opinion qui distribue la considéralion n’est plus rien. (M108 de Staël.) Du moment que le soldat est transformé en gendarme, c’en est fait des libertés publiques. (Vacherot.) u Puisque : Dû moment qdk votre père y consent, je n’ai plus rien à dire. Du momenttu aspires aux bénéfices, prends les charges. (Balz.)

— Sy». Moment, inatutit. V. INSTANT.

— Encycl. Mécan. On nomme moment d’une force par rapport & un point le produit de l’intensité de cette force par la distance dela droite suivaut laquelle elle est appliquée au point considéré. Lorsqu’on a affaire a la’ ■'