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trains qui transporterait plusieurs fois par jour, de France en Angleterre et d’Angleterre en France, les voyageurs et les marchandises, sans qu’il fût nécessaire de changer de wagon.

MANCHE (département de la), division administrative de la région N.-0. de la France, formée de l’extrémité occidentale de l’ancienne province de Normandie, c’est-à-dire de l’Avranchin au S. et du Cotentin au N.-O. Ce département estjbaigné à l’0., .au N. et au N.-B. par la Manche, qui lui donne son nom, tandis qu’il.est’limité au S.-E. par le département du Calvados, au S. par ceux, de l’Orne, de la Mayenne et d’IUe-et-Vilairie, Sa superficie est de 51)2,838 hectares, dont 398,063 hectares en terres labourables, 32,001 en prairies naturelles, 34,569 en pâturages, landes, bruyères, 5G,319 en bois, forêts, étangs, cours d’eau, chemins, et 12,891 en diverses cultures arborescentes. Il comprend 6 arrondissements : Saint-Lô, chef-lieu ; Avranehes, Cherbourg, Coutances, Mortain, Valognes ; 48 cantons, .643 communes et 544,770 hab. Il forme le diocèse de Coutances, suffragant de Kouen ; la 5e subdivision de la 16« division militaire ; il ressortit à la cour d’appel de Caeu, à l’académie de Caen, à la 15« conservation des forêts.

La surface de ce département est inégale, mais très-variée et souvent très-pittoresque. Ses côtes, généralement composées de hautes falaises ou de vastes grèves, se développent de l’E. au N. et à l’O. Au N. de la presqu’île que forme sa partie supérieure, est situé l’arrondissement de Cherbourg, l’un des plus importants du département ; il présente un triangle irrégulier qui s’avance au milieu de la Manche avec ses falaises élevées, ses rochers sous-marins et ses dunes ou montagnes de sable. Les côtes offrent des rades sûres et plusieurs ports, notamment ceux de Cherbourg, de Barfleur, de Saint-Vaast-la-Bogue, de Régneville, de Granville et de Carteret. De ce vaste littoral dépendent plusieurs îles, telles que : Saint-Miche), Tonibelaine, les lies Chausey, Pelée, Tatihou et Saint-Marcouf. Les points culminants sont : le signal de Saint-Alartin-de-Chaulieu, 368 mètres ; le signal de l’Ermitage, 313 mètres ; le signal de Mont-Robin, 275 mètres ; le signal de Guilbervillu, 263 mètres, et le signal de Montbray, 267 mètres.

Le département de la Manche est arrosé par un grand nombre de cours d’eau qui, pour la plupart, y prennent leur source, et dont les plus importants sont : la. Sienne, la Synope, le Beuvron, la Suye-, le Thar, la Vanne, la Vire, la Taute, la Vunloue, l’Ay, l’Ouve, la Joigne, l’EUe, la Losquotte, le Trottobee, .la Divette, la Saire, le Merderet, le Corbecq, le Vaupreux, la Soulles, la Terette, la Sélune. Signalons aussi les canaux de Vire-et-Tauie, de Coutances nu pont de lai-toque, et du Plossis, et de nombreux marais. Les mines de fer, de mercure, de plomb, de houille ; les carrières de granit, de marbre, d’ardoise, de grès à paver, de pierre de tailla, d’argile à potier, de pierre à chaux, et les tourbières, constituent les principaux produits minéraux du département* de la Manche. Quant aux produits agricoles, ils sont nombreux et abondants, mais la propriété y esttrès-divisée. Si l’on n’y récolte pas de vin ; on y cultive les pommiers, dont les fruits fournissent annuellement environ 1,300,000 hectolitres de cidre. À l’extrémité méridionale du département, dans les cantons de Burenton et du Xeilleul, on ne trouve guère que des poiriers, auxquels on doit le poiré ; boisson du pays. L’arrondissement d’Avranehes jouit d’une réputation méritée pour la culture des arbres fruitiers. Dans les forêts, les essences dominantes sont le chêne, le hêtre et le bouleau. La culture du fin et du chanvre est surtout importante dans le val de Cères. Les rivages « présentent une grande quantité de varech, de fucus, etc., et les prairies du Cotentin offrent d’excellents pâturages qui nourrissent du grois bêtuil d’une belle espèce. Les chevaux appartiennent a la race normande et 3ont très-recherchés. L’industrie manufacturière a pour objet : les filatures de coton et de laine, les fabriques de dentelles et de papiers, les ateliers de constructions navales, la fabrication de divers produits chimiques, les usines à fer, le sel marin, l’exploitation des carrières de granit. Le département delà Manche envoie en Angleterre des œufs, du" beurre et du bétail, et fournit aux départements voisins des objets de vannerie et divers autres articles. L’importation a pour objet les bois de construction, les fers et les chanvres.

MANCHE DE TARTAR1E, ’détroit des mers asiatiques. Il sépare l’île Taraka’i ou Sackalien de la côte orientale de la, Mandchourie ; il a 400 kilom. de long sur 120 kilom. dans sa plus grande largeur, et fait communiquer la mer d’Okhotsk au N.-O. avec la mer du lapon au S.-E.

MAKCHEREAU s. m. (man-che-rô — rad. manche). Techn. Chacune des deux poignées fixées à chaque bout de la boîte de la lisse, et avec lesquelles ou fait mouvoir la perche.

MANCHERON s. m. (mon-che-ron —■ dimin. de manche). Modes. Manchette. Il Manche de femme qui couvrait le bras, de l’épaule Un coude, il G :.rniUiro vers le haut d’une inan RI ANC

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che de femme : Mettre des mancherons n une robe. ■■•■’.

— Agric. Chacune des deux poignées que le laboureur tient à la main : On nomme manches ou mancherons deux pièces de bois inclinées dont les extrémités forment les poignées par lesquelles le laboureur dirige l’instrument. (M. de Dombasle.) Il Conducteur de charrue : Le cardinal Gousset a commencé par être man-

CHliRON.

MANCHESTER, en’latin Man-Castra, Mancunium et Mimdussedum, la plus importante vilie manufacturière de l’Angleterre, dans le : comté dé Lancastre, à 54 kilom. E. de Liverpool, qui lui sert de port et qui lui est relié par un chemin de fer, à 267 kilom. N.-O. de Londres, sur rir’wel, qui y reçoit l’Irk et le Medjock, par 53» 23’ de latit. N. et 4» 35’ de longit. O. Sa population, au milieu du siècle dernier, n’était que de 20,000 hab. ; en 1801, elle ntfceignit 95,000 âmes ; elle est aujourd’hui de 490,000, avec le faubourg de Salford, situé sur la rive droite de l’Irwel, et qui est joint a Manchester par trois ponts. Collège fondé en 1520 et ressortissant à l’université d’Oxford ; nombreuses écoles élémentaires ; beau musée d’histoire naturelle ; jardin botanique ; bibliothèque ; institut de mécanique. Société philosophique et médicale ; sociétés de littérature, de philologie, d’histoire naturelle, d’antiquités et d’agriculture.

Manchester est le plus grand centre manufacturier de la Grande-Bretagne et la métropole de l’industrie eotonnière. C’est de Manchester que l’industrie eotonnière s’est propagée dans tout le comté de Lancastre. C’est dans cette ville que se fait la distribution de la matière première qui alimente la fabrication des localités voisines. Elle compte aujourd’hui plus de 200 filatures de coton, vastes établissements qui’fonctionnent à la vapeur, et dont plusieurs occupent plus de 1,500 ouvriers. « On calcule, dit M. Esquiros, que, dans le Lancashire, il y a 1,000 fabriques de coton, employant 300,000 ouvriers’, hommes, femmes, enfants, et représentant une forcé de so,000 chevaux. Cette force de vapeur fait mouvoir 1 million de métiers et 20 millions de fuseaux ou bobines. Le produit total équivaut a. 6,000,250 francs par jour. Les neuf dixièmes des métiers et des fabriques de coton se trouvent groupés dans un rayon de 30 milles autour de Manchester. Tel est, grâce aux machines et à l’intelligence des ouvriers, le bon marché do la production, que le coton peut venir brut de ’l’Inde, être fabriqué à Manchester, ou dans les environs, repasser les mers, et, transformé en étoffes, être vendu sur le marché de l’Inde à plus bas prix que les cotonnades indigènes. Ce fait s’explique aisément : une pièce de cotonnade longue de 28 mètres peut être imprimée à Manchester, de trois ou quatre couleurs, en une minute. Les procédés sont si rapides, que les étoffes sorties de la fabrique dans 1 après-midi sont quelquefois blanchies, apprêtées, empesées et lancées le lendemain sur le marché. La quantité’ des produits, tels que les calicots, les mousselines, les indiennes, etc., a augmenté depuis un demi-siècle de 2 pour 100, et la moyenne du prix a diminué de 7 deniers et demi à 3 deniers et demi par mètre. »

Mais l’industrie eotonnière n’est pas le seul élément de prospérité de Manchester ; la fabrication et l’impression de la soie y constituent une industrie très-active qui donne une grande impulsion au commerce de la ville. La construction des machines a ouvert aussi une autre voie à l’activité des habitants. On y trouve un très-grand nombre d’usines et d’ateliers, dont quelques-uns emploient de 500 à 1,000 ouvriers. Nous signalerons aussi diverses branches d’industrie secondaires, telles que la confection des chapeaux et des parapluies, les poteries, les manufactures d’articles de laine, etc.

Manchester, avec ses palais de marchandises, ses gigantesques fabriques dont les métiers ne se reposent ni le jour ni la nuit ; donne une haute idée des progrès industriels modernes ; mais, si des produits on descend à ceux qui les fabriquent, une impression de tristesse remplace vite l’admiration dont on était d’abord saisi. La classe ouvrière vit dans des ateliers enterrés sous lus deux rives de l’Irwel, dans des espèces de caves s’éleyant à peine au-dessus du niveau de l’eau, dans des rues tortueuses et obscures, et les quartiers qu’elle habite sont encombrés de misères matérielles et morales. Les environs de Manchester contiennent les meilleures couches de houille que l’on puisse trouver en Angleterre. Aujourd’hui ; Manchester et balford (v. c’a mot), séparées par l’Irwel, ne forment en réalité qu’une seule ville, qui couvre un espace d’environ 3 milles et demi de longueur sur 2 milles.et demi de largeur, et mesure 10 milles de circonférence.

Manchester, que l’on a surnommée à bon droit la métropole du coton, possède de somptueux magasins, mais on y trouve peu de monuinuiits qui intéressent par leur architecture. Nous nous bornerons à signaler : l’hôtel de ville, décoré d’une colonnade grecque et renfermant utie- imniense salle ornée de fresques ; la Bourse, à la façade circulaire d’ordre dorique, le plus grand des édifices de ce genre qu’il y ait en Europe ; la Bourse des grains ; le nouveau marche, qui frappe par le Style hnposuut de son !uvli’ : ti ; clure ; lu < ; a MANC

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thédrale, bel édifice gothique, dont 1© chœur est décoré extérieurement de figures grotesques ; l’église Saint-Pierre (Manchester renferme plus de cinquante autres églises ou chapelles, mais ces édilices n’ont aucune valeur architecturale) ; l’Institution royale, occupant dans Mosléy-street un édifice orné d’un portique ionique à six colonnes ; l’École de médecine et de chirurgie, fondée en 1824 ; i’Athenreum, qui contient, entre autres tableaux, un Saint François-Xavier de Murillo ; le Mechanic’s-Institution, joli édifice de construction récente ; la cour du Libre échange, imposant édifice du style italien ; le Portici, qui possède une bibliothèque de w,000 volumes ; l’Old-Subscription-Library, bibliothèque de 30,000 volumes ; la nouvelle Bibliothèque (12,000 volumes) ; la Bibliothèque libre (21,000 volumes) ; la bibliothèque Cletham (25,000 volumes) ; Newall’s Buildings-Public-Library (20,000 volumes) ; le musée d’histoire naturelle ; de nombreuses écolçs de dessin ; le collège indépendant du Lancashire ; l’institution théologique Wesleyenne ; d’École des enfants bleus ; l’École de grammaire ; le collège d’Owen ; l’hôpital, devant la façade duquel s’élèvent les statues en bronze du duc de Wellington, de sir Robert Peel, de Watt et de Dalton ; l’École des sourds-muets et l’Asile des aveugles, qui occupent de jolis édifices ; l’Asile des aliénés ; les jardins botaniques ; les promenades de Victoria-Park, Quaen’s-Park, Philip’s-ParketPeel-Park, etc. Manchester, qui s’élève en partie sur l’emplacement de Afancunium, est fort ancienue. Sous l’heptarchie anglo-saxonne, cetto ville devint le séjour d’un ihmte. Après la conquête des Normands, elle fut donnée par Guillaume le Conquérant à Guillaume, comte de Poitou. Pendant les guerres civiles, Manchester se rangea du côté du Parlement et soutint un siège opiniâtre. Ses manufactures existaient déjà sous Édouard VI et Édouard VII, mais elles avaient alors pour objet principal la fabrication des draps et des futaines. Ce n’est que depuis la fin du siècle dernier qu’elle a acquis dans l’industrie eotonnière une position sans pareille.,

. MANCHESTER, ville des États-Unis d’Amérique, dans l’État de New-Hampshire, à 22 kilom. S. de Concord, sur la rive gauche du Merrimaek et à la jonction des chemins de fer de Manchester à Lawrence et de Concord au Vermont central ; 21,500 hab. Construction de machines ; fabriques de papier ; filatures de coton ; manufactures d’étoffes imprimées ; fonderies de cuivre et de fer. Commé presque toutes les vilies de la puissante fédération américaine, la cité de Manchester, dont la charte ne date que de 1 année 1846, est très-irrégulièrement bâtie ; ses rues principales, d’une largeur de 35 mètres, s’étendent du N. au S. sur une longueur de 1,500 mètres ; elles sont coupées à angle droit par un grand nombre de rues transversales d’une moindre largeur. Les monuments les plus remarquables’ sont l’hôtel do ville, douze églises, un athénée, il On trouve aux États-Unis- plusieurs autres localités du nom de Manchester i, 1° dans l’État’déVermont, à 123 kilom. S.-O ; de Montpellier, sur la rivière de Buttenkill ; 2,700 h. ; ib. ; 20 dans la Pensylvanie, sur la rive gauche du fleuve Ohio ; 2,800 hab ! Magnifique hôpitalde la marine appartenant à la confédération..

MANCHESTER (Édouard Montaou, comte de), général et homme politique anglais, né en 1602, mort en 1671. Son père, premier comte de Manchester, avait été ministre de Charles Ier. Après avoir siégé quelque temps à la Chambre des communes, il entra, sous

le nom de baron Kimbotton, à la Chambre

des lords, se rendit populaire par sa générosité, fut chargé en 1640 de conclure une suspension d’armes avec les Écossais, et fit^partie d’un comité de pairs et de députés chargé de so réunir dans l’intervalle des sessions du

’ Parlement. Le roi l’ayant fait, — sans aucun motif, accuser de.haute trahison, , il se déclara ouvertement alors en faveur du Parlement et combattit avec une grande valeur contre l’armée royale à l’affaire d’Edge-IIill (1642) ; Sur ces entrefaites, son père étant mort, il hérita du titre de comte de Manchester et rentra quelque temps dans la vie privée ; mais bientôt après il en fut.tiré pour remplacer le comte d’Kssex comme cominanr dant en chef des troupes parlementaires. Le comte de Manchester réunit des soldats à force d’activité et d’argent, prit pour lieutenant et pour commandant de la cavalerie Olivier Cronrwell et montra bientôt des talents militaires qu’on ne lui avait pas soupçonnés. Il s’empara de Lynn, battit k Horncastie le comte de Newcastle, général des troupes royales (1643), .prit Lincoln et York, mit en déroute, l’année suivante, les royalistes à la bataille de Marston-Moor, qui porta un coup désastreux k la cause da Charles l", et livra, quelques mois après, la bataille de Newburg, où les deux partis s’attribuèrent la victoire. Cromwell saisit cette occasion pour accuser de haute trahison Manchester devant le Parlement, Le comte se défendit lui-même, montra que c’était seulement par prudence qu’il avait laissé l’armée de Charles Ier opérer sa retraite sans la harceler, et l’accusation n’eut.pas du suite ; mais il perdit son commandement (1645). Manchester Ht depuis Cette époque ce qu’il put pour rétablir la.paix

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entre les deux Chambres et le roi, fut pendant quelque temps président de la Chambra haute, et rentra dans la vie privée après la mort ds Charles l". Il no reparut à la Chambre des lords qu’après la seconde restauralion, k laquelle il contribua puissamment. Charles II, oubliant la part qu’il avait prise a la chute de-son père, le nomma conseiller privé, gentilhomme de sa chambre, grand chambellan et chancelier de ^université de, Cambridge.

MANCHETTE 3. f. (man-chè-te— diinin. clé manche). Modes. Garniture du poignet d’une manche de chemise, qui sert d’ornement et sort de la manche dé la robéou dé l’habit : Manchktt’ks en dentelle, e : i mousseline. Makcùettes brodées. Manchettes d’homme, de femme, d’enfant. Les jabots et les manchettes ont fait, dans un certain temps, les délices dos petits-maîtres, des abbés coureurs et des filles de l’Opéra. (L. Véron.) n Manchette de botte, de guêtre, Sorte de genouillère do toile que l’on mettait entro la botté ou la guêtre et In vêtement, lorsque les bottes ou les guêtres atteignaient jusqu’au genou. Il Manchette de sabre, Morceau d’étoffe qui garnissait le bas de la poignée d’un sabre d’infanterie ; et satrouvait pressé entre la gard» et l’entrée du fourreau : Une manchette db sabre en drap, en dentelle.

— Cercle rouge qu’on fait paraître autour du poignet de quelqu’un, lorsqu’on le lui serro fortement : l’aire des manchettes à quelqu’un.'

’ — Pop. Marquis de la manchette, Mendiant. Il Chevalier de la manchette, Pédéraste.

— Fam, Prendre, mettre des manchettes, Avoir certains égards minutieux : Je ne mettrai pas des MAN’ciiETTiiS pour lui, dire son fait. Faut-il mettre des. mamchbttes pour parler à ce gros monsieur ?,

Vous m’avez fait là de belles manchettes, Vous m’avez, par étourderie, jeté dans un grand embarras.

—' Pas de ça, Lisette, ça gâte les manchettes, Vous n’aurez pas.ee que vousdemandez.

— Artill. Fausse manohe.’de grosse toile que les canonniers mettent par-dessus l’unitbrmo, pour, charger les’mortiers et les obusiers de fort calibre. ■ • •.■..

— Mar. Bout de corde quiempêcheun cordage qui’mollit de tomber trop bas. -"’- ’ •’■ ’

— Escrime. • Coiip dé manchette, Coup de taille au poignet de la’ main qui tient lb Sabré.

, "— Techn.’Accotoir rembourré d’un fauteuil.

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— T.vpogr. Note marginale, : Ouvrage à

MANCIJjiTTKS. ’, ,’. ’ " , ’".’, ', *’, .., ,.,

— Zooph. Manchette de Neptune, Un, des noms vulgaires durétéporécommun, .qtii) par lu délicatesse de sa structure, ressemble à uno dentelle de pierre., ’, l

— Bot. Manchette de la Vierge, Nom vulgaire, du liseron ; à cause de la forme.de sa Heur.’il Manchette grise, Agaric de couleur grise, dont le-chapeau est plissé en forme de manchette. Il croit en touffe ou pied.de certains arbres..■■■.• ’

— Bncycl. Typogr. On donne le nom de manchettes, à !additions, de iioïes’miirginales, à dos espèces de notes’ placées à la marge extérieure de là pagé. La’première impression avec notes marginales est VAutk-Oelte imprimé à Roiné, ou ’.1409, par Sweynheym et Pnnnartz. Prises Sur la marge naturelle do la la page, ’t les additious’1ou(«iu»c7i<i»t, s, ’dit M. Henri Fournier, doivent être composées avec un caractère assez fin pour que la justification puisse en être très^resserfee, et que, dans le cas où plusieurs d’entre elles seraient susceptibles de.quelque développement, elles ne forment pas] plus de huit ù dix lignes. » On conçoit que le caractère dans lequel doivent être composées les manchettes’esi détermine par la force de.celui que l’on a employé pour le texte même de l’ouvragé :ainsi, si le texte est en onze, les.notés seront en huit et les notes marginales en six ! Pour l’ : i’ disposition et la coupure des manchettes, il n’y à pus de règles bien précises : c’est au bol» goût do l’ouvrierli trouver la disposition’lu plus élégante. "’ ■.■, ,.

On distingue cinq variétés’ âë manchettes, que nous nous bornerons à énumérér d’après le manuel Rorét :’•« lu’ch’ronbtàg’iqùés’(n[è- sirhes, datés, noms ou faits historiques formant époque) ; 2° en hache (notes marginal^ ;, narratives) ; 31» servant simplement d’étiquettes (énoheiations locales, numéros’U'or> dre, mode décorrespondance)’etc.) ; 4° sanstitres ou leurs développements ; 5" ministérielles, administratives (instructions, délibérations, mémoires justificatifs, ’à colonnes en regard, etc.). » ■ ■’

Jadis l’usage des manchettes était très-fréquent, et nous regrettons qu’on y ait dé nos jours a peu prèst renoncé. ’Al’ l’aide de ces notes placées comme en vedette, le lecteur so fendait rapidemeiU compte dès matières contenues dans un chapitre ou même dans l’ouvrage entier : on n’était pas assujetti à lire ainsi tout uti livre pour trouver un renseignement on une dallé : ces notes formaient une espèce de tablé’analytique, -de sommaire concis qui les rendait précieuses. Lès’difficultés d’exécution et l’emploi ’des ! petits formats sont sans doute pour quelque chose dâus l’abandon’décoc usagé.. ’ ' ’ '

— Ail-. ; s. hîs ;. ; in»i : i !’t ;.=> < :« tr :-, :Tnii. Jiuf-