Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 10, part. 3, Lu-Marc.djvu/264

Cette page n’a pas encore été corrigée

. MALI’

MALIKI 3. m. (ma-li-ki). Relig. L’un des quatre rites orthodoxes do l’islamisme.

MAL1MBE s.’ m. (ma-lain-be). Ornith. Genre d’oiseaux d’Afrique, de la famille des passereaux, voisin des veuves et des bouvreuils.

MALIN, IGNE adj. (ma-lain, i-gne ; gn mil. — lat. malignus ; de malus, mauvais). Enclin a faire ou à dire du mal, méchant : Un homme malin. Une femme maligne.

Do tous collatéraux l’engeance esttropmn/i’jne.

Reonard.

— Inspiré par la malignité : Une joie maligne. Il y a dans les hommes une humeur- maligne qui les porte à se contredire les uns les autres. (Nicole.) On trouve une maligne joie à mortifier tes personnes vaines. (St-Evrem.) Qui est pernicieux par son action ou son

influence : Les astres malins. Une maligne étoile. Une influence maligne.

— Malicieux, plaisant et satirique : Un esprit malin. Une certaine coquetterie maligne et railleuse désoriente encore plus les soupirants que le silence ou le mépris. (J.-J. Rouss.) Dans un pays comme la France, il importe qu’il oienne de temps en temps des intelligences élevées et sérieuses qui fassent contre-poids à l’esprit malin, moqueur, sceptique, incrédule du fond de la race. (Ste-Beuve.)

J’ai toujours remarqué que l’esprit rend malin. « Voltaire.

On a beau se farder aux yeux de l’univers, À la An sur quelqu’un de vos vices couverts Le public malin jette un œil inévitable.

Boileau..

I ! Inspiré par une malice railleuse : Tour malin. Parole maligne. Souvent j’habille en vers une maligne prose, >

Boileau.

Il Qui décèle une malice railleuse : Sourire malin. Jlegard malin. Ceux gui épient d’un œil maun les défauts de leurs amis les découvrent avec joie ; qui n’est jamais dupe n’est pas ami.

(J. Joubért.)

— Fiim. Rusé, habile : Il s’y est pris, tout malin qu’il est.

—On devine l’amour sans être liien habile ; Le plus malin sorcier ne vaut pas un jaloux.

Mme 13. CE GlB.AR.DlN.

— Pop. Difficile, malaisé ; ne s’emploie qu’avec la négation ou avec une forme équivalente : Voyez, ce n’est pas maun. Est-ce donc bien malin ? Voilà ce que vous croyiez si malin.

Malin vouloir, Disposition, intention malveillante : Je connais sou malin vouloir. — Loc. prov. Être malin comme un vieux singe, Avoir beaucoup de malice ou de méchanceté.

— Relig. Esprit matin, malin esprit, Diable, démon :

Ces visites, ces bals, ces conversations Sont du malin esprit toutes inventions.

Molière.

— Pathol. Qui offre un caractère pernicieux : Ulcère malin. Plaie maligne. Humeurs malignes. Fièvre maligne. Une maladie est d’autant plus maligne que les symplûmes en

, sont plus intenses. (JJérat.)

— Substantiv. Personne maligne, rusée : Oh ! c’est un vieux malin ! (Balz.) Tai-je peint la maligne aux yeux faux, au cœur noir ?

Boileau.

— Fam. Faire te malin. Se donner des airs d’homme rusé et malicieux : le crois que tu fais le malin. (G. Sand.)

— s. m. Diable, démon : Toutes les fois que le malin veut jouer un tour de sa fanon aux malheureux mortels, il s’habille en serpent. (Toussenel.)

Tout faiseur de journal doit tribut au malin. La Fontaike.

— Syn. Malin, malicieux, mauvuia, etc. V. MALICIEUX.

— Allua. littér. Le Français, malin.., .,

Hémistiche d’un vers de Boileau dans son Art poétique, chant II : te Français, né matin, forma le vaudeville.

Ce vers, qui caractérise d’une manière -si juste la malice spirituelle qui est le trait distinctif du caractère français, trouve en littérature de fréquentes applications. Le plus souvent on ne cite que le premier hémistiche, et quand on va plus loin, c’est presque toujours aveu une variante :

Le Français, né malin, est L’inventeur du puff ;

L’Italien galant créa le madrigal.

■ Le facile plaisir de dénigrer les usages

que l’on ne comprend pas est un de ceux que

ne se refusent guère les voyageurs. C’est une

occasion si commode d’avoir do l’esprit et de

montrer sa supériorité, qu’il est bien difficile

de repousser la tentation, surtout quand on

est ne malin, comme tout bon Français doit

l’être. »

EUG. Ybiîon.

On a beau dire, on aura beau faire, nous voyagerons encore longtemps, en France, à l’étranger sans comprendre l’étranger. Boileau, qui ne se compromet pas souvent dans ses assortions et qui ne s’uvance, en gêné MALI

, raï, qu’à bon escient pour poser à. terre un

pied un peu rude, nous a accusés d’être nés

.malins, et, ce qui n’est pas une conséquence,

d’avoir inventé le vaudeville. Malins, nous le

sommes, et de race. »

Lkgrellb.

MALIN (Jean-Michel), bibliophile français, né-en 1G9S, mort à Paris en 1791. Garde en second des livres de la Bibliothèque royale, il remplit pendant soixante ans cet emploi et s’attacha à améliorer cet établissement. Malin a rédigé, avec Capperonnier et Desaulnais, le Catalogue de la Bibliothèque, coopère à l’édition de la Via de saint Louis, par Joinville, et fait la table des auteurs qui figuraient dans la Bibliothèque.

MALINA, le nom du soleil chez les Groenlandais. C’est une divinité femelle qui se réjouit de la mort des hommes, pendant que son frère Anninga, qui personnifie la lune, se réjouit de la mort des femmes.

MALI

MALI

1017

MALINAK, le génie du mal chez le Groenlanduis. Sa méchanceté so manifeste surtout dans les tempêtes, qu’il sait produire.

MALINE s. f. (ma-li-ne — mot lat.). Mar. Grande marée des syzygies.

MALINES s. f. (ma-li-ne). Comm. Dentelle de prix qui se fabrique ù. Malines : Un bonnet

de MALINES.

MALINES, en latin Maliua ou Machlinia, en flamand Mechelen, ville de Belgique, province et à 25 kilom. S. d’Anvers, chef-lieu de l’arrondissement administratif et judiciaire de son nom, sur la Dyle, par 51° i’ de lat. N. et 20 8’ de long. E. ; 35,000 hab. Archevêché métropolitain de la Belgique, érigé en 1559 ; Académie de peinture et de dessin ; université catholique ; deux séminaires ; école normale primaire ; collège ; riche bibliothèque.

Cette ville calme, aux rues silencieuses, pourrait contenir le double de sa population actuelle. Ancienne métropole religieuse des Flandres, elle est surtout riche en monuments religieux. Le plus remarquable est l’église métropolitaine de Saint-Roinbaud, dont la construction date en partie de la seconde moitié du xiv» siècle. L’intérieur et le chevet du choeur, les chapelles du collatéral gauche de la grande nef ne furent terminés qu’au xve siècle. Les fenêtres du chœur sont, par leur pureté et leur élégance, des modèles du style rayonnant. L’aspect extérieur de l’édifice est imposant. L’entrée principale se compose d’un porche ogival et d’une énorme tour massive de 97 mètres et demi de hauteur, qu’on voit à 5 ou 6 lieues de distance. Aux quatre faces de la tour sont attachés d’immenses cadrans de 48 pieds de diamètre. Les dimensions de l’intérieur sont grandioses. On y remarque surtout : les statues des apôtres placées devant les piliers de la nef ; des vitraux modernes et des débris précieux de riches vitraux, brisés en 1530 par les protestante ; un magnifique Crucifiement, peint par Van Dyck en 1G27 ; une Circoncision, de Michel van Coxie ; une Adoration des bergers, par Érasme Quellin ; plusieurs toiles de G. de Crayer, de Junssens, de LSloemaert et d’Herreyns ; la chaire, sculptée en bois, etc. Une des principales curiosités de Saint-Eorabaud est son carillon.

L’église Saint-Jean, peu remarquable par son architecture, .renferme une œuvre capitale de Rubens, un triptyque qui orne le maltre-autel. Le panneau central représente une Adoration des mages. Sur les volets, Rubens a peint Saint Jean dans l’huile bouillante et la Décollation de saint Jean, Saint Jean dans Vile de Patmos, écrivant l’Apocalypse et Saint Jean baptisant le Christ. Cette église possède aussi un tableau d’Herreyns, représentant les Disciplesd’Emmatts ; un tombeau surmonté d’un groupe, par Duquesnoy, et une belle chaire sculptée par Verhaegen.

L’église Notre-Dame, rebâtie dans la seconde moitié du xve siècle, offre deux jolis portails latéraux et une tour imposant» flanquée d’énormes contre-forts. La principale curiosité de cette église est un triptyque (la Pèche miraculeuse) que Rubens peignit à l’âge de quarante et un ans. On remarque en outre à l’intérieur de Notre-Dame : tes Disciples d’Emmaus, par Huysmans ; la Cène, par Jean-Érasme Quellin ; une Tentation de saint Antoine, par Michel Coxie ; le Christ porté au tombeau, par Rombouts, et un bas-relief de L. Fay d’Herhe : l’Erection de la croix.

L’église Notre-Dame d’Hanswyk, bâtie sur le bord de la Dyle, fut terminée en 1G7S. Elle ost surmontée d’une coupole octogone que soutiennent des colonnes à bossages. Les pendentifs sont décorés de bas-reliefs par L. Fay d’Herbe,

L’église du Béguinage, terminée en 1674, possède la copie d’un tableau de Rubens : le Mariage de sainte Catherine ; des tableaux de Jean Cossiers ; un admirable crucifix en ivoire par Duquesnoy ; des toile8 attribuées à Jean de Mnubeuge, à Gaspard de Crayer, à Érasme Quellin.

Nous signalerons, en outre, à Malines : la halle, qui fut commencée en 1340, et à l’angle de laquelle se voient quelques débrisd’un magnifique palais construit en 1530 par Charles-Quint ; la grande place, où s’élève une statue de Marguerite d Autriche, fille de 1 empereur Maximilien ; le séminaire, qui possède quelques tableaux ; le jardin botanique et les

boulevards plantés d’arbres qui font le tout de la ville.

L’industrie de Malines était célèbre au moyen âge. En 1370, ses drapiers faisaient travailler 3,200 métiers ; mais l’activité de cette opulente corporation reçut de rudes atteintes des guerres que la ville eut il soutenir contre les ducs de Brabant et contre les évêques de Liège. La fonderie de canons qui fonctionnait pour Charles-Quint, les usines où l’on travaillait le cuivre doré, tout a disparu. Quant it la fabrication des dentelles, jadis si florissante, elle n’occupe plus qu un petit nombre d’ouvrières. Ces dentelles, dites point de Malines, sont fabriquées tout d une seule pièce au fuseau. Leur caractère Particulier consiste en un (il plat, qui borda toutes les fleurs et leur donne l’apparence d’une broderie. Une industrie modeste, celle de la fabrication des chaises de paille, a pris ù, Malines une très-grande importance. 1 arun les autres industries do la ville, nous citerons : la filature du lin, la fabrication des étoffes de laine et de linge damasse, la chapellerie. Malines possède, en outre, des brasseries, des tanneries, des teintureries, etc.

Les bateaux que la Dyle apporte dans la ville font un commerce très-actif en graines, huile, chanvre, fin et houblon. Toute l’importance actuelle de Malineâ vient de ce quelle est depuis 1834 le point central des chemins de fer belges. Une activité énorme régna dans sa gare, et l’administration des chemins de fer y a établi, pour le montage des locomotives, du matériel roulant et pour les réparations, un atelier de construction qui emploie un grand nombre d’ouvriers.

Malines n’était au vme siècle qu’une simple agglomération de cabanes, au milieu desquelles se trouvait un monastère de chanoines, où saint Rombaud souffrit le martyre le 24 juin 775. Après avoir obéi aux rois da France, elle fut donnée en fief par Pépin le Bref ù son parent Adon, passa, au commencement du xo siècle, sous la domination des évoques de Liège, au nom desquels la puissante famille Berthold l’administra jusqu en 1333. Après l’extinction de cette famille, la souveraineté de Malines fut partagée entre le duc do Brabant, dont elle avait reconnu la suzeraineté, et le comte de Flandre, à qui elle fut vendue par l’évëque de Liège, Adolphe de La Mark. Dix ans après, le Brabant fut seul maître de Malines, et Marguerite, par son mariage avec Philippe le Hardi de Bourgogne, apporta en 1369 la souverainetéde cette ville à la maison do Bourgogne, dont elle partagea les destinées. Saccagée par les Français en 1572, par le prince d’Orange en 1578, par les Anglais en 1580, elle fut ensuite souvent prise par les Français au xviiû et au xviiic siècle. Napoléon 1er en fit détruire les fortifications en 1804, et jusqu’en 1814 elle fut le chef-lieu d’un arrondissement du département des Deux-Nèthes. Après avoir fait partie du royaume des Pays-Bas, elle devint partie intégrante de la Belgique après la révolution de 1830.

Deux conciles ont été tenus à Malines. Le premier fut celui de 1570 ; présidé par Michel Rhytovius, évêque d’Ypres. Dans cette assemblée, on reconnut les décisions du concile de Trente ; on adopta diverses mesures relatives à la discipline ; on ordonna aux sages-femmes de donner chaque semaine il leurs curés les noms des femmes quelles avaient accouchées, aux curés d’inscrire sur un registre le nom de ceux qui se confessaient pendant le carême, et de n’enterrer que ceux dont les noms se trouveraient sur leur registre ; on fit le dénombrement des fêtes observées dans la province de Malines, et on interdit pour ces jours-là toute œuvre servile ; on s’occupa des jeûnes, des indulgences, des mœurs du clergé, des écoles, des séminaires ; etc.

Au concile de 1607, présidé par l’archevêque de Malines, Mathias Hovius, on s’occupa principalement de discipline. Le second chapitre du 14» titre défend de tolérer, soit dans

Franco et l’attaquer sur quatre points à la fois. Bien que le pape et Ferdinand ne crussent pas devoir alors ratifier cette alliance, ils conformèrent néanmoins leur conduito aux vues de l’empereur et du roi d Angleterre. Léon X lança les Suisses contre une armée française qui se maintenait en Italie, tandis que les Espagnols se réunissaient aux troupes impériales qui faisaient la guerro aux Vénitiens et contribuaient ainsi a la defaite de ces derniers à Creazzo. Pendant ce temps-là, Henri VIII débarquait à Calais avec 30 000 fantassins et allait mettre le Siège devant Thérouanne. Il fut rejoint devant cetto ville par 12,000 cavaliers, que lui amenait dea Pays-Bas Maximilien en personne. Six jours après la journée de Guinegate, Thérouanne se rendit à Henri VIII, qui détruisit cetto

ville., ...

D’un autre côté, 25,000 Suisses enrôles par Maximilien pénétrèrent en Bourgogne et allèrent mettre le siège devant Dijon, qui était presque sans défense. Heureusement les Suisses ignoraient absolument la guerre de sié"es, et ils perdirent un mois en attaques inutiles. La saison s’avançait, leurs vivres étaient interceptés ; Maximilien, qui devait les commander, ne paraissait pas, non plus que l’argent anglais qu’ils attendaient. La Tréraouille, gouverneur de Bourgogne, mit habilement à profit ces circonstances pour entrer en négociations avec les chefs des Suisses. Il les amusa par des promesses, conclut avec eux un traité dérisoire, et réussit a leur faire reprendre le chemin-de leurs cantons moyennant 20,000 ducats. ■

Voilà, résumés rapidement, tous les résultats que produisit cette ligué de Malines, qui devait écraser la France

(Mire nu 13" uim uciunu nv *v..w.**-, -.~.es églises, soit dans les processions, des images des saints arrangées et parées à la mode du monde. Le second chapitre du 268 titre veut qu’on oblige, par la soustraction des aumônes, les parents pauvres à envoyer leurs enfants au catéchisme, et les autres par d’autres peines.

Malines (ligue de), conclue contre la France en 1513, entre le pape, Maximilien I*1, l’Angleterre et Ferdinand le Catholique. Les troupes françaises n’éprouvaient plus que des revers en Italie ; Léon X venait de succéder sur le trône pontifical au fougueux Jules U ; mais, quoique les sentiments hostiles du nouveau pape contre la France fussent plus dissimulés, il ne se préparait pas moins à entrer dans les projets de tous les ennemis de Louis XII. Déjà nos soldats avaient été contraints de repasser les Alpes, nous ne subissions que des défaites ; le moment était donc favorablement choisi pour nous accabler en transportant la guerro sur un autre théâtre. Le 5 avril 1513, Marguerite, fille de Maximilien et gouvernante des Pays-Bas, une des plus habiles princesses do cette époque, avait ouvert des conférences à Malines avec les’ ambassadeurs anglais. Ou y arrêta les articles provisoires d’une ligue olîeusive entre Maximilien, le pape, Henri VIII et Ferdinand le Catholique. Ces princes devaient, en conséquence, déclarer la guerre a la

MALING1É-NOOEL {Édouard - Louis - Auguste), agronome français, né à Lille en 1799, mort en 1852. Comme sou père, il se fit recevoir pharmacien, mais il renonça bientôt à exercer cet éLat pour s’occuper d agronomie. Après s’être familiarisé avec 1 agriculture par l’exploitation d’une ferme, il acquit en 1835, dans le département de Loir-et-Cher, le domaine de la Charmoise, au sol pauvre, presque entièrement couvert de landes et do bruyères, se livra à des défrichements et a des" travaux de tout genre, et, après avoir fuit plusieurs voyages en Angleterre, il introduisit dans son domaine un troupeau do moutons de New-Kent, race créée par Richard Goord. Mais, au bout de quelques années, il renonça à garder un troupeau qui lui occasionnait des dépenses considérables d entretien, vendit ses brebis, garda seulement ses béliers, les croisa avec des animaux choisis avec soin dans les races ovines du centre da la France, et obtint par ce croisement une race dite de ta Charmoise, d’une santé vigoureuse, d’une sobriété remarquable, facile à engraisser et donnant un lainage appartenant à la catégorie des laines de peigne. Sa ferme fut érigée en ferme école, et il devint président de la Société d’agriculture da Loir-et-Cher. On a de lui : Considérations sur les bêtes à laine au milieu du xix" siècle cinotice sur la race de la Charmoise (Pans, 1351, in-4o).

MALINGRE adj. (ma-lain-gre — du lat. maie, mal ; zqer, malade). Maigre et duno faible santé : Un enfant bien malingre. Beaucoup de savants sont malingres et faibles ; (Muquel.) U Tout malade- : Je suis malingre.

— Fig. Faible, sans énergie, sans vigueur : Ce sont des esprits malingkes et inquiets qui doutent toujours d’eux-mêmes et de la Providence. (M""= E. de Gif.) ■

— Substantiv. Personne malingre : Tous les rois de la terre ne peuvent rendre un malingre heureux. (Voit.) Le malingkK des Délices est au bout des facultés de son corps, de son âme et de sa bourse. (Volt.)

MALINGRE (Ilot du), Ilot dépendant du groupes des Iles de Remire, sur les côtes do la Guyane française,

MAL1NGIIE (Claude), sieur de Saint-Lazare, historien français, né à Sens en 15S0, mort vers 1653. Écrivain aussi fécond que médiocre, il publia de nombreux ouvrages ou l’on trouve des recherches intéressantes, mais qui manquent d’exactitude, et son. penchant pour la flatterie suffit pour lui ôter toute confiance. Malingre devint historiographe da France. Outre diverses éditions d ouvrages, on lui doit : De la gloire et magnificence des anciens (Paris, 1612, in-S°) ; Traite de la loi salique, armes et blasons de J-raueelPo.ua, 1614, in-8o, fig.) ; Histoire générale des états assemblés à Paris en 1814 (Paris, 161G) ; Histoire de Louis XIII et des actions mémorables arrivées tant en France qu’en pays étranger, etc. (Paris, 1616, in-iO) ; Histoire chrono ; Ionique de plusieurs grands capitaines et autres hommes illustres qui ont paru en France depuis le règne de louis XI (Pans, 1617., in-8o) • Histoire de la rébellion excitée e» France par les prétendus réformés (Paris, 1022-1629,6 vol. in-so) ; histoire générale de la rébellion de Bohême depuis 1617 (Paris, 1623, 5 parties en 2 vol. in-S°) ; Histoire des dignités honoraires de France (Pans, 1035, in-8») • Jlemarguès d’histoire depuis lait 1620, etc. (Paris, 1639, in-S<>) ; Histoire générales des guerres et éaënements arrives sous le règne de louis XII I(Roo.en, 1647,4 vol. in-8<|), seule édition complète ; Antiquitus de la ville de Paris (Rouen, 1640, in-iol.). Ce nest

128