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tendus magnétiques sont entièrement dus à l’imagination. On peut dire que le corps médical n a guère dévié delà ligne de conduite qu’il s’était ainsi tracée dès le début du magnétisme ; et disons’ tout de suite que le charlatanisme impudent des uns, la crédulité et le fanatisme des autres justifièrent amplement la répulsion des savants. M. Puységur, qui s’amusait à magnétiser des ormes et obtenait par leur intermédiaire des guérisons merveilleuses, n’était guère fait pour attirer au magnétisme l’approbation des hommes sérieux ; elle fit toujours défaut à la nouvelle doctrine.

En dehors de toute cause de prévention, on conçoit la répugnance qu’éprouvaient les hommes instruits à croire à l’influence médicale de l’eau magnétisée, qui guérissait toutes les maladies, y compris celles des rosiers et des géraniums ; aux. raisins mûris en quelques minutes par un magnétiseur ; à la lucidité des sujets qui suivaient les gens à deux cents lieues de distance, lisaient avec le bout des doigts des lettres cachetées, écrites même dans une langue qui leur était étrangère, ou qui lisaient sans avoir appris à lire.

Le publia lui-même, malgré son goût natif pour le merveilleux, finit par se lasser de ces nouveautés qui l’avaient d’abord enthousiasmé, et qui au fond, soit par la nature des choses, soit par le charlatanisme d’une multitude d’intrigants, étaient loin de donner tout ce qu’on avait attendu d’elles et tout ce que ses partisans avaient promis en leur nom. Depuis, le magnétisme a eu des moments de recrudescence ; mais, en somme, il a perdu constamment du terrain et a, croyons-nous, reçu le dernier coup d’une découverte qui avait paru d’abord l’appuyer et qui a fini par le détruire : nous voulons parlerdel’hypnotisme. Néanmoins, tout en cessant d’être popufaire, le magnétisme continua à se développer dans un certain monde plus restreint, mais peut-être plus fanatique. Paris eut sa Société du mesmérisme, qui donnait des séances publiques deux fois par mois et publiait un journal ; sa Société philanthropico-magnétique, qui avait aussi son bulletin et donnait pareillement des séances publiques. L’Angleterre, peu amoureuse de la spéculation pure, créa, à côté de ses sociétés magnétiques, des infirmeries où les malades étaient soumis au régime des passes et de l’eau magnétisée. On y guérissait autant et peut-être mieux que dans les hôpitaux ordinaires. En tout cas, l’état cataleptique qui accompagne souvent le somnambulisme fut utilisé d’une façon aussi merveilleuse qu’inattendue : J. Cloquet opéra d’un cancer au sein, sanâ douleur, une femme préalablement magnétisée.

Nous avons dit que la Faculté fut constamment défavorable au magnétisme ; le fait n’est pas rigoureusement vrai. En 1825, une nouvelle commission se livra a de nouvelles expériences. Husson fit un rapport favorable, basé il est vrai sur la bonne foi du magnétiseur Foissac et du magnétisé Cazot, procédé honnête, mais peu scientifique.

Ce succès encouragea les magnétiseurs et les conduisit a de nouvelles découvertes : Thilorier et Lafontaine se reconnurent la faculté d’aimanter les barreaux d’acier, mais ne purent jamais l’exercer en présence d’Arago. Même échec éprouvé par Angélique Cottin devant Babinet. En 1 absence de ce savant, elle rejetait a des distances prodigieuses le tabouret sur lequel elle était assise, ou même des meubles auxquels elle ne touchait que par l’intermédiaire d’un fil conducteur. Enfin, la puissance des magnétiseurs devint telle qu’ils purent, en étendant la main, dissiper les nuages. Ricard faisait tomber la pluie où il voulait.

L’Académie, lassée de tant de charlatanisme, dut cependant consentir à un nouvel examen, qui roula sur la vision à travers un obstacle. Aucun sujet n’eut la vue assez perçante pour lire à travers les bandeaux de la commission, et ce fut alors que Burdin fonda un prix de 3,000 francs pour le sujet qui lirait à travers un corps opaque. Aucun magnétiseur ne voulut accepter les conditions du concours, destinées uniquement à empêcher la fraude, et le prix ne tut pas adjuge. Personne ne s’avisa d’aller chercher un sujet aux Quinze-Vingts, ce qui eût épargné toute discussion sur la forme et les dimensions du bandeau.

Tant d’insuccès étaient bien faits, ce semble, pour décourager les magnétiseurs ; néanmoins, le magnétisme a, de.nos juurs, conservé assez de partisans pour qu’il soit nécessaire d’exposer les raisons qu’ils donnent de leur croyance et celles que leurs adversaires mettent en avant pour les combattre.

L’argumentation des magnétiseurs se réduit à deux ordres de preuves : la théorie et les faits. Les raisons théoriques sont des raisons purement négatives et ne sauraient être autre chose. On conçoit, en eflfet, que les partisans du magnétisme ne puissent prétendre prouver à priori l’existence et les eli’ets du fluide magnétique ; mais ils s’attachent à montrer que 1 existence déce fluide n’est pas absurde, comme l’affirment leurs adversaires, et qu’en tout cas des analogies frappantes et la plupart incontestées peuvent faire présumer son existence. Au fond, la théorie presque tout entière du magnétisme animal repose sur la transmission des sensations du magnétiseur à l’âme (matérielle ou immatérielle) du magnétisé. Or qui peut nier la fascination du regard, qui fait pénétrer dans l’âme de la vie MAGN

time les sentiments que veut lui communiquer son tyran ? Le chien n’est-il pas forcé, physiquement, de se coucher aux pieds de son maître qui le regarde d’un air courroucé ? La perdrix peut-elle fuir devant le chien qui la magnétise du regard ? N’y a-t-il pas dans l’attouchement de la main d’une amante un fluide qui fait frissonner l’organisme tout entier, et par lequel on reconnaîtrait la personne aimée au milieu des plus profondes ténèbres ? N’existe-t-il pas une opinion populaire, souvent niée, mais toujours et obstinément affirmée, d’après laquelle un serpent peut, h distance, fasciner par son regard et attirer jusque dans sa gueule horrible le petit oiseau qui cherche en vain h, se soustraire à cette. influence ?

On ne nie pas que toutes ces analogies, rapportées au fluide magnétique ou à un agent analogue, n’expliquent nullement la lucidité de certains magnétisés. Mais ici, il devient nécessaire, à défaut de fa théorie qui est réellement impuissante, d’invoquer les faits, dont l’autorité est décisive. Des magnétisés, sous l’influence de leur magnétiseur, ont désigné des remèdes applicables à certaines maladies, et l’ont fait en des termes scientifiques qui leur étaient complètement étrangers. Ils ont décrit avec précision, sous la même influence, des lieux qu’ils n’avaient jamais visités, des scènes qui se passaient loin d’eux et que des renseignements postérieurs ont entièrement confirmées. Le magnétisé ne possède pas le don de prophétie ; du moins, les partisans sérieux du magnétisme le lui refusent absolument ; il ne prévoit pas, mais il voit, et ce à distance, par l’intermédiaire du fluide magnétique.

Ainsi raisonnent les partisans du magnétisme. Voici comment répondent ses adversaires. Les arguments négatifs débarrassent un terrain, mais n’y construisent rien. Le magnétisme est, en tout cas, un agent inexpliqué et inexplicable ; pour le prouver, il ne suffit pas de réfuter les arguments qui le démontreraient impossible, il faut appuyer son existence sur des faits positifs. Le serpent charmerait le petit oiseau, ce qui n’est pas certain, qu’il ne serait pas prouvé pour cela qu’un magnétisé lit par l’épigastre ou qu’il. voit, étant à Paris, ce qui se passe à Saint-Pétersbourg. Alléguer des faits certains et

inexplicables, ce n est pas démontrer d’autres faits absurdes ou douteux, également inexplicables. Donc, les partisans du magnétisme reculant devant la preuve apriorique, il ne leur reste pour tout argument que l’allégation des faits. Ils en allèguent beaucoup ; mais plusieurs choses sont à remarquer à cet égard. D’abord, les faits non scientifiquement contrôlés sont presque toujours niables. Le miracle de Lourdes appartient au domaine des faits ; les miracles subséquents et qui en sont comme le résultat ont été affirmés avec un grand luxe de témoignages à l’appui ; la miracle de Saint-Saturnin a obtenu l’approbation des autorités constituées, y compris un capitaine de gendarmerie, gens peu superstitieux de leur nature ; les magnétiseurs acceptent-ils tous ces faits, sous prétexte que ce sont des faits ? Quant à nous, nous attendons, pour admettre les miracles de Lourdes et de la Salette, qu’il s’en opère un semblable dans la salle des séances de l’Académie des sciences ; nous demandons la même chose aux magnétiseurs. Jusque-là nous croirons, pour les miracles, à certaines interventions qui n’ont rien de surnaturel, et pour le magnétisme, nous soupçonnerons ce qui est arrivé plus d’une fois, que les bandeaux des magnétisés sont percés d’un petit coup d’épingle, ou que leur clairvoyance est due à d autres causes tout aussi naturelles, connues ou non connues.

Cependant, nous sommes assez juste pour reconnaître que les magnétiseurs et les faiseurs de miracles ne sont pas tous des imposteurs ; et pour les uns comme pour les

autres, nous admettrons l’influence d’un agent qui fera sourire de pitié les thaumaturges, mais qui sera considéré, par les magnétiseurs, comme une concession importante qui nous rapproche d’eux. Il n’est pas dou teux qu’il existe, inconnu dans sa nature, mais certain par ses effets, un agent, un fluide si l’on veut, qui transmet de l’encéphale aux extrémités les plus éloignées une action mystérieuse, la volonté. Sous l’influence de cet agent inconnu, des effets véritablement merveilleux se produisentjournelleinen t. «Vouloir, c’est pouvoir, ■ dit le proverbe ; il y a là une exagération ; mais dans quelle limite l’affirmation est-elle vraie, il est impossible de le ■ dire. Il est des malades qui ont voulu être guéris et qui l’ont été*à cause de cela. Autre influence non moins étonnante ; l’imagination. Sous l’empire de cette faculté, telle femme hystérique a pu tomber en catalepsie, se mettre ou se croire en communication avec Dieu, ou avec ses anges, ou avec ses saints, et devenir insensible aux plus vives douleurs. Des prophètes ont vu ou cru voir l’avenir et l’ont prédit, en termes assez obscurs, il est vrai, pour pouvoir toujours être, quel que fut l’événement, expliqués en leur faveur. L’influence prodigieuse de l’imagination est incontestable ; certaines guérisons, merveilleuses en apparence, ne reconnaissent

peut-être pas d’autre cause.

Enfin, un autre fait, connu depuis moins

longtemps, mais non moins incontestable, est

, l’influence cataleptique de la tension des or MAGN

ganes dans une même direction. L’h.3 ; pnotisme, qui ne diffère pas du magnétisme, est le résultat de la vision maintenue sur un même point, durant un certain temps et dans certaines conditions. L’hypnotisme explique ou plutôt reproduit complètement le second degré du magnétisme, c’est-à-dire le somnambulisme ; nous n’en demandons pas davantage, persuadé que le troisième degré, la lucidité, est une illusion quand elle n’est pa3 une filouterie. Nous croyons donc à l’influence des passes, du regard, de toutes les manœuvres du magnétisme ; nous l’admettons du moins dans les limites que nous avons indiquées. Mais ici, qu’on ne perde pas de vue que cette influence est d’autant plus grande, au témoir gnage même des opérateurs, que le magnétisé est d’un caractère plus sensible, d’une constitution plus nerveuse, c’est-à-dire, en définitive, d’un tempérament et d’un esprit plus faibles. Les femmes hystériques fournissent des sujets de premier ordre. Cela suffit pour faire comprendre tous les dangers attachés aux manœuvres des magnétiseurs ; l’usage du magnétisme, quand il est sincèrement appliqué, est bien plus terrible que celui de l’opium ; mais il convient de reconnaître que l’immense majorité des sujets qui s’y livrent sont parfaitement prémunis par une incrédulité absolue contre les abus qu’il peut présenter. Les médecins sérieux ont renoncé à l’hypnotisme à cause de ses dangers ; les partisans sérieux du magnétisme doivent se résoudre à les imiter, exactement par les mêmes raisons. On nous permettra, à cet égard, d’invoquer l’autorité non suspecte de M. A.-S. Morin, un croyant modéré, mais un croyant qui a pratiqué sérieusement le magnétisme, et qui a fait un livre sur la matière ; or voici en quels termes il conclut : « 1° Les somnambules lucides sont excessivement rares ; 2° chez les meilleurs somnambules, les accès de lucidité sont fort peu communs ; 30 dans les meilleurs accès de lucidité, le vrai est toujours mêlé de faux ; 4° les sujets même les plus lucides sont également impressionnés du vrai et du faux, sans pouvoir discerner la réalité de l’illusion, et il n’existe, ni pour le voyant, ni pour les autres personnes, aucun moyen de reconnaître s’il est en veine de lucidité ou si, au contraire, il est le jouet de fantômes. » Certes, voilà une lucidité qui ne se distingue guère des plus épaisses ténèbres, et qui peut en outre donner lieu à de bien graves méprises. Donc, théorie à part, la question pratique du magnétisme est tout à fait résolue : il faut s’en abstenir absolument.

— Bibliogr. Les écrits publiés sur le magnétisme sont nombreux. On peut citer, outre les écrits de Mesmer : les Mémoires de M. de Puységur ; l’Instruction praliquesur le magnétisme, de Deleuze ; les Cours et le Manuel de l étudiant magnétiseur, de Du Potet ; Expériences à l’Hôtel-Dieu, par le même ; Manuel pratique et magnétisme animal expliqué, par M. A. Teste, les Cures opérées par le magnétisme animal, de Mialle ; Physiologie, médecine et métaphysique du magnétisme, par M. Charpiguon ; Histoire critique du magnétisme animal, par Deleuze ; Histoire académique du magnétisme animal, par Burdin et Dubois ; les Annales, les Archives, la Bibliothèque, le Journal du magnétisme animal ; l’Hermès, l’Histoire du merveilleux, par L. Figuier ; la Magie, de A. Maury ; les Annales de la Société de Strasbourg ; JJu magnétisme animal, suioi des considérations sur l’extase, par le docteur Bertrand ; Observation particulière de vision magnétique, par le docteur Geidil ; Observation du magnétisme occulte, par Roy ; Néorurgie ou le Magnétisme animal devant une science physique mathématique, par Robiano ; l’Art du mugnétiseur, par Lafontaine ; Du magnétisme, par Ricard ; Puissance de l’électricité animale, par Pigeaire ; De l’électricité animale, par Pétetin ; Lettres sur le mesmérisme et la clairvoyance, par W. Gregory ; Mémoire sur le somnambulisme et te magnétisme, par le général Noizet ; les Magnétiseurs peints par eux-mêmes, par Mubru ; Lettres sur le magnétisme, par Frappart ; Recherches psychologiques sur la cause des phénomènes extraordinaires observés chez les modernes voyants, pue Billot ; Des esprits et de leurs manifestations fluidigues, par Mirville ; Histoire des sciences occultes, par Résie ; le Magnétisme et le somnambulisme devant les corps savants, la cour de Rome et les théologiens, par l’abbé Loubert ; Magnétisme et magnéto-thérapie, par Szapari ; le Magnétisme expliqué par luimême, par Garcin ; Traité pratique du magnétisme et du somnambulisme, par Uauthier ; Observations sur le magnétisme, par d’Eslon ; le Magnétisme, vérités et chimères de celte science occulte, par Thouret ; Du magnétisme et des sciences occultes, par A.-S. Morin (18G0, in-so).

MAGNÉTO - ÉLECTRIQUE (ma-gné-to-élèk-tri-ke ; an mil. — du gr. magnés, aimant, et de électrique). Physiq. Qui tient à la fois du magnétisme et de l’électricité : Phénomènes MAGNÉTO- ÉLECTRIQUES. Appareils MAGNÉTO-ÉLECTRIQUES,

MAGNÉTOGÈNE adj. (ma-gné-to-jè-ne ;■ gn rail. — du gr. magnés, aimant ; gennaô j’engendre). Phys. Qui produit les effets du magnétisme.

MAGNÉTOGÉNIE s. f. (ma-gné-to-jé-nl ; où mil. — rad. magnétogène). Physiq. Production des effets magnétiques.

MAGN :

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MAGNÉTOÏDE adj. (ma-gnê-to-i-de ; gn mil. — du gr. magnés, aimant, eidos, aspect). Physiq, Qui ressemble à un effet magnétique, quoique provenant d’une cause autre que le magnétisme : Phénomènes magnétoïdes. Il On

dit aussi MAGNÉTOPBiiNE.

MAGNÉTOÏDE s. f. (ma-gné-to-ï-de ; gn mil, — du gr. magnés, aimant ; eidos, aspect). Physiq. Ensemble des phénomènes qui paraissent dus au magnétisme, mais qui proviennent d’une autre cause.

MAGNÉTOLOGIE s. f. (ma-gné-to-lo-jl ; gn mil. — du gr. magnés, aimant ; logci, discours). Traité sur les aimants et leuis propriétés.

— Science du magnétisme animal. MAGNÉTOLOGIQUE adj. (ma-gné-to-lo-jike ; gn mil. — rad. magnétologie). Qui a rapport à la magnétologie : Système maunétologique.

MAGNÉTOMÈTRE s. m. (ma-gné-to-mè-tre

— du gr. magnés, aimant ; metron, mesure). Physiq. Appareil au moyen duquel on détermine la puissance d’un aimant.

— Encycl. Lès magnétomètres sont les instruments propres à la mesure des variations de l’action magnétique, du globe. Le premier en date est celui de Gauss, qui permet de mesurer avec une précision extrême les variations de la déclinaison. Cet appareil se compose d’un barreau prismatique AB, aimanté,

BL

JiL

Fig. i.

suspendu à un faisceau de fils de soie sans torsion, et portant normalement à son axe de figure un petit miroir CD. À une certaine distance, une règle divisée horizontale EF est établie normalement au méridien magnétique. MN est la lunette d’un théodolite ; ello porte devant le centre de son objectif un fil a plomb, qui indique sur la règle EF la division H, comprise dans le plan vertical passant par l’axe de la lunette. Supposons que le barreau aimanté, au lieu de se trouver dans la direction de l’axe de la lunette, comme le suppose la figure précédente, vienne, pour une cause quelconque, à être dérangé de sa position, de telle sorte que le miroir CU prenne, par rapport à la règle divisée EF, la position indiquée par la figure 8. Alors, en

//

H’,

IM

Fig. 2.

regardant à travers la lunette MN, au lieu d’apercevoir, comme précédemment, la division H de la règle, on verra un point H’. Si Of est la normale au miroir, on aura, d’a Près les lois de la réflexion de la lumière, angle POH’ = POH, et par suite le rapporl

connu — donnera la tangente du double de

l’angle compris entre l’axe de la lunette et la normale OP au miroir. Si cette normale coïncidaitexuetement avec l’axe de l’aiguille, il suffirait, pour déterminer la déclinaison, de fixer l’azimut du plan vertical passant par