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MÀDÔ

& la présidence, Jefferson choisit pour secrétaire Madison, qui remplit ces importantes fonctions pendant huit ans. Il devint président en 1809 ; une irritation croissante s’amoncelait alors aux États-Unis contre l’Angleterre ; la guerre fut déclarée par le congrès, d’accord avec le gouvernement, , en juin 1812. Madison dirigeables hostilités.avec une grande activité. Mais, dans le cours de 1814, Washington, la capitulé fédérale, fut prise et livrée aux flammes par les Anglais ; des succès remportés par les Américains compensèrent cependant ce désastre. Madison essaya de mener à bonne fin des négociations ; le blocus du continent et la presse des matelots, causes, premières de la guerre, n’existaient plus depuis ’la chute de Napoléon, mais les exigences de lord Câstlèréagh empêchaient de conclure la paix, et la guerre continua jusqu’en décembre 1814, date/d’il congrès de Gand, qui là termina7 en grande parue à l’avantage des États-Unis, En’ 1817, Madison, remplacé par Mpnroë, quitta, les fonctions publiques et’se retira dans son domaine de Montpellier, où il vécut jusqu’à l’âgé de quatre-vingt-cinq, atis, cultivant’ la philosophie et les lettres., ’ f

MADISTÉRION s. m, (ma-di-sté-ri-onn.gr. madislèrion ; demados, dépourvu de poils). Chir. anc. Instrument donlon se servait pour épiler la peau et la rendre unie. • <

M AD JAIS 1, ancienne ville du Kaptchak (Russie), près de la Kouma, sur la route d’Astrakan k Mozdok. C’était au xive siècle l’entrepôt des marchandises entre le Terek. et le Don. C’est actuellement une ville ruinée.

MADJD-EDDADLAH (Abou-taleb-Rôustem), roi de la Perse centrale, le dernier prince de ladynastiedesBovoïdes. Ilsuccéda^en 997 de notre ère, à son père, Fakhr-Eddaulach. Sa mère, Seïdah, gouverna d’abord en son nom. Lorsqu’il eut atteint sa majorité, il prit pour minisire le célèbre Ibn-Sina, plus connu sous le nom d’Avieenne, et dépouilla sa mère de toute autorité ; mais celle-ci, — ayant rassemblé une armée, lit le roi et son vizir prisonniers et reprit les rênes du gouvernement, qu’elle garda jusqu’à l’époque de sa mort (1024). Après cet événement, Madjd-Eddaulah, qui s’était rendu méprisable par sa faiblesse et par ses débauches, ne conserva pas longtemps sa couronne. Alahirtoud, sultan de

Ghaznah, envahit ses États en 1029, s’en empara et relégua Madjd-Eddaulah dans un

château de l’indoustan, qu’il quitta pour aller finir sa vie à la cour de>Masoud, dans une voluptueuse obscurité.,

MADJICOSIMAII, groupe d’îles de l’empire chinois, dans la mer Orientale ou merde Corée, au S.-E. des lies Liéou-Kiéou, dont.il dépend, et à l’E. de l’Ile Fo’rniose. Les principales de ces îles sont : Typinson, Patchuson et Rochao-ko-ko. Les productions les plus importantes sont le thé et la-canne à sucre..’

MADJOULI, Ile de l’indoustan anglais, formée par le Bralimapoutra, dans la partie N.-E. du royaume d’Assam. Elle ipesure 200 kilom. de long sur 22 kilom. de ’large, et fait partie du royaume d’Assam, tributaire des Anglais.

MADOC, prince de Galles. Il vivait dans le xue siècle. Les chroniques galloises, dont le témoignage est peut-être suspect, rapportent qu’en 1170, à la suite d’une guerre civile, Madoc quitta sa patrie avec une petite Hotte, et alla aborder sur une terre qui n’était autre . que l’Amérique ; il y laissa 120 hommes, revint en Europe, puis repartit et ne revint jamais. La relation de son voyage réel ou supposé a été pour la première fois publiée dans un ouvrage intitulé : fiistory of Cambria nom callea Wutes (Londres, 1584, in-4o).

MADOîV, petite rivière de France qui prend sa source dans le département des Vosges, entre Escles et Viomonil, baigne Mirecourt, entre dans le département de laMeurthe, au-dessous de Maraiuville, baigne Haroué, et

se jette dans la Moselle à Pont-Saint-Vincent, après un cours de 90 kilom,

MADOMEs. f. (ma-do-ne — ital. m a donna, ; de ma donna, ma dame). En Italie et en Espagne, Statuette de la Vierge placée dans

une niche, sur une voie publique : À Madrid, , à Lisbonne, les madones baissent les yeux, se voilent, soupirent. (i$. Const.) il Image peinte de la Vierge : Les madones de Uupltuil, de Fra Anyelico. Un chêne agité par te vent impressionne plus mon âme qu’une madone de Raphaël. (H. Berthoud.)

— Vierge Marie : Prier la Madones.

Madone (la), opéra-comique en un acte, paroles de Cartuouche, musique de M. Louis Lacombe, représenté au Théâtre-Lyrique le 16 janvier 1861. Un peintre, frappé de la beauté d’une jeune paysanne, la l’ait venir dans son atelier, — où elle pose pour une madone. Le pêcheur Matteo, amant de la jeune fille, est averti de cette circonstance. Il se croit trahi par»sa maîtresse, et arrive chez le peintre. Celui-ci se fait alors reconnaître pour le célèbre Fra Angelico da Fiesole. À la vue du saint religieux, la jalousie de Matteo fait place au respect et à l’admiration. La partition abonde en idées musicales développées avec un talent de premier ordre. On a remarqué surtout l’ouverture, la sérénade et deux beaux duos.

Hndoiio. Iconogr. Les Italiens ont donné à

MADÔ

... » r

la Vierge le nom de Madone (M’adonna), qui répond à la désignation française de NotreDame. Ce nom est fréquemment employé pour désigner les figures de Vierge peintes par l’école italienne : on dit les Madones de Raphaël, les Madones du Corrége ; mais là’même appellation ne s’emploierait pas pour désir gner les-Vierges peintes par les maltr’es-des autres écoles. On trouvera, au mot Vierge, une iconographie complète de la mère dé Jésus ; jci ; nous nous bornerons a décrire quelques-uns des chefs-d’œuvre de l’école- italienne auxquels le titre, de Madpneest ordinairement’appliquée.’ ', ’", ’, ’, ’.'.’, ,,

Les Madones de Raphaël sont célèbres entra toutes. Nous leur consacrons ei^après un article spécial. Au motFAMiLLli (sainte), nous avons dorinéiia, description de plusieurs, tn ;bleaux ; déce, maître improprement intitulés Madones, ainsi que de la Madone au sac, d’Andréa del Sarto, et de la Madone au chai, de Jules Romain., ., .., ., .

■ Parmi les Madones, italiennes que l’on j a coutume de désigner.soit d’après quelque, attribut consacré par la dévotion, soit d’après quelque, figure ou quelque objet dont leur image a été accompagnée par la fantaisie-de l’artiste, nous citerons : ItiMadonei au’chat et la Madone du peuple, du Baroche  ;.£’Madone au saint Jérôme (v. Jérôme), la Madone au saint. François (v. ciraprès), la Madone.au Donataire (Madonna col Diuoto, tableau, du musée de Munich, gravé.parPiBettelini), et là Madone au lapin (Madona del coniylio, Lcor- nue encore sous le nom de Zingarella, le. Petite Bohémienne), par le Corrége ; là Madone1 au lézard (Madonna délia tùcertola’, copié d’après’Raphaël-, an’palais’ Pitti", gravée par

A. Alfieri), de Jule3 Romain ; la 'Madone à l’hirondelle (Madonna delta rôndineUà). ’ du Guerchin ; la Madone au trdnè (.Madonna del trono, gravée par’J. Felsing, 1834) ; d’Andréa del Sarto ; la Madone- delta Pietà (v. pietà), du Guide, au musée de Bologne ; là ! Madone du Belvédère, de Giacômo di Minp’det Pèlliciajo(13G3), dans l’église delà Concèption/à :

Vienne ; la Madone de la Fièvre (Madonna delta Febre), image très-ancienne et très-vériérée dès Italiens, gravée par P.-L. Bombelli (178-i) ; la Madone delà Miséricorde (Madonna delta Misericôrdia), très-belle peinture de Fra Burtotomméo, dans ’l’église Sari-Ro"mano, à Lucques ; la Madone à l’étoile (Madonna délia Stella), du Piiitûricchio, gravée par’J.-M. Le Roux ; la Madone au long cou et la Madone à la rose, du Parmesan ; la Madone des Grâces (Madonna délié Grazie), gravée par P.-L. Boinbelli.d’après Ant. Cavallu’cci ; la Madone de l’église du Mont-Saïnt■ Apollinaire, gravée parJos. K’eller’(Salori de 1859), d’après E. Dëger ; la Madone de MànieSansovino, gravée par A. Cecearelli’, etc. Bans la chapelle Zeno, à la cathédrale Saint-Marc de Venise, est Une statue de bronze de la Vierge portant l’Enfant Jésus, qui est connue sous le nom de Madone au soulier (Madonna délia scarpo), parce qu’elle a un pied chaussé d’un soulier d’or. Cette statue est l’œuvre de Lombard i et d’Al. Leopardo. ’"'

Au Salon de 1873, M. Hébert, l’auteur de la Malaria, a exposé, ’.soùs le titré de Madonna addotorata, uné curieuse peiiiture où l’émiiient- artiste a cherché à reproduire le sentiment des peintres italiens du xiuo siècle. Le musée du Luxembourg possède un tableau de M. Fr.Jtloiil, ësâuy, là Madone des Grâces à la -Cervarà, . qui a été exposé au ’Salon do 1853. ;, ". ’ ' ’ ' ".""’ '

Madonoa(LEs) de Raphaël. « Ce qui caractérise Raphaël parmi les autres peintres, a dit Th. Gautier, c’est l’invention du : type de la Madone. Ses Vierges répétées à proiusion l’ont rendu populaire, si un tel mot peut s’appliquer à ce que l’art a produit de plus élevé, de plus pur et de plus chaste... Sans doute, avant lui, les gothiques avaient peint des Vierges d’une naïveté charmante, des Enfants Jésus d’une adorable puérilité. Une, foi "vive rayonnait avec les fils d’or de l’auréole de ces têtes timides inclinées sur de longues mains jointes ; mnis la beauté suprême n’y était point : à Raphaël fut donné de fondre toutes les perfections humaines dans un type céleste. La Vénus grecque, si Itère de ses charmes, dut s’avouer vaincue devant la Madone. • M. J. Coindet, dans son tiistoire de ta peinture en Italie, fait observer qu’il.y a dans les Madones de Raphaël deux catégories très-distinctes : ■ L’une est la représentation de la Vierge au point de vue terrestre, c’est la femme, la mère, mais cen’est point la reine des oieux ; l’autre, c’est la Mère du Sauveur, la Vierge divinisée. À cette-.dernière catégorie appartiennent la Madone de Foligne, là Madone de Saint-Sixte, la. Vierge au poisson. À la première catégorie appartiennent la Vierge à la chaise, la Belle Jardinière et la plupart des Madones qu’on trouve dans les galeries. • La Madone de Saint-Sixte lu dernière des Vierges créées par le génie de Raphaël, est aussi-celle qui atteint au plus haut degré de perfection, a.C’est cette :J/adone, dit Passavant, qui certainement a le plus contribué k faire qualifier de dioiii.son sublime auteur. Elle porte sur ses traits uneincomparable expression de noblesse et d’innocence, de douceur et de modestie. Elle rie ressemble même point, dans sa partie technique, à aucun autre des ouvrages de Raphaël : quoique son exécution soit d’une simplicité qui étonne, elle n’a rien de ce matériel plastique, qiil, .n’est, fait, .que pour.charmer’les yeux. Tout y est /vu à travers le prisme dé l’enthousiasme. » Avant de réaliser dans ce chef-d’œuvre l’idéaj qu’il poursuivait, Raphaël produisit, soit au pinceau, ’, soit à, la plume, soit au crayon, une quantité vraiment extraordinairéde Madpnes, toutes différeptés jesunes des autres. Il nous suffira ’de décrire, jèh’.suivantj’ordre chronplogiaûejridiqiïépar Pa’ssayant, Jres’table, auxquell on*a "dé, lui sûr^’sujet1 :, ’, "., ’ ' " !.’, ’, ,, ’. .][{..’.V-vJ ... 1» La Madone ^de. la. collection, Solly., , au musée déBeflfn. La^Vierge, vue, à, nii-eprps, ^st.occupéé-à.liré, ’ tandis q’ue.l’Ënfantj’Jësu’s, dont elle tient un piêd’dans la main’gauche, joue avec un chardonneret. Ce petit tableau, dont Passavànt■ ’fàît ’ remo’ntéBJKè’x’éb’utiôn à l’an 1500, -lestfpeint dans’lè styléduPéiu’giiVi Il figurait autrefois dans la collèctiori»jSolly,

iiMilan.^, ., .., :., [.’, ,.., v>i, r ?.^

2° Là Madone de la comtessé À If'oui.. La Vierge, assisé, sur. un banc, les yeux Caisses, soutient^dé ses deux.mains le-Bambirio, ^qui est’debout, sur ses genoux et^u’i^regarde le spectateur, avec "têfidressé. L’influence^’ dji Pérugin et* l’imitation même de l’une dé ses compositions sé-rëcon’ft’âissent’dans ’cfé^etit tableau’, ’qui’-’êst peint avec 1beàtiebup, ’del fini et de suavité1. Il appartient à !’a : edmtesséAlfani ; de Pér’duse.1’ - J • "’ '. ’ '. ’u "’ ' ■’ ^

— ’3° Là MadoneLàveclsainï Jérêmëietisa !nt François’, du Imùséè’. !de"Berlin. La ’Vierge, à mi-corps ; tient des’deuximains le petit’Jésus assis sur sës^geiioux1 et" le-’contempléavec amour. L’enfant reg’ardé’l’e sp’eétaieùr et’le bénit ; A ’droité est-saintIJérôme,1 ’coiffé’d’un chapeau.1 de cardinal ; à gàùchë, ’ saint’François en’extase.’Dans* le lointain on Téic’ithè ville^-àu pied’-de- hautes’montagnes. « Ce tableau, bieri [conserve, ’ dit Passavant,1 est d’une exécution délicate. La forme, dé la-tête de :1a’Madone ; àinsi’qùe son’expression ; rappelle le Couronnement dé’là Vierge, qui’ est au Vàtican.^L’e-pàysage, d’un ton un-peii gris, est assez légèrement’ traité.’Cépetit tableau semblé avoir-été peint Vers ’l’ait"1503 ;" de liiêméquè la’ Madonédi’la- comtesséAlfani, il’offre dans ses-parties1 principales unéiniitationdu-Pérugin. Il s’é trouvait autrefois au palais Borghèsé : i’il a étégràvé au trait par lé comte Von der Ropp ; de qui le musée ’de BèrHiTTa. achète en’-1829. ;J, ■ - :-"-’j’-i’. ^ un ; i°’Madnnè de la’maison S(a/5ra, ’L’Eri’fa’rit Jésus, assis sur le bras’de Marié ; qui est’debout, prend un’livrë qu’elle a dans’la m’ai ri. Au fond, un paysage- avec ’ quelques arbres dépouillés, des prairies arrosées par une rivière, etj dans le lointain, dès montagnes couvertes delneîgè. Geytableaù, * déf6Viiië ronde, appartient aux coîntes Stàffa, de Pè-rouse. Il a été gravé par S. Anisler etP.’Mbcchi.’ir en’èxjste !plusieurs copies, dont une, appartenant à la famille Oggioni ; de Milàiî, a ’été gravée par P. Carbhni[, en 1817, et une autre, qui a appartenu au Louvre, a été gravée par Riehoinme, sous le titre dé Vierge au’livre. ■< ■■’ -, -’ ' ’ 1l ■■

■ 5° 'Madonédu grand^duc, au palais Pitti, là Florence.’LaVierge, "debout/ lès yéûxbiiissés, porte sur son bras le ’Bambine ; qùï àp’p’uie l’une de sê3 nuuns-’sur le sein désa’inèr^ ettourne les yeux vers,16 spectateur. ’Cette •peinture est charmante ;-à la manièresuave du Pérugin, ’ elle allié un’peu du grand style Florentin. Elle a malheureusement- souffert d’un nettoyagémaladroit. A là fin du siècle idernier, elle sé-trouvait, -avec divers ouvrages de Carlo Dolci, en la possession d’une pauvreveuve qui, ignorant la valeur dé son tr’éàor, le vendit à un libraire pour 12 sc’udil Le grând-duc de Toscane, FerdînandîII, racheta la Mudone*pour 571 scudiet’3 livres ; il conjçut pour elle une si vive admiration fqu’il : he voulut plus s’en séparer, même quand il voyageait. De là le1 nom déil/atfoiieau grand-duc, ■sous lequel où la désigne ordinairement ; On l’intitule quelquefois aussi la Madone du •Voyage (Madonna del Viaggio), ou encore la Vierge du palais Pitti. Elle a’été gravée par R. Môrghèn (1823), délia Bella, Franz Stober, Lorichon (sur’un dessin de Desnoyers), Jean Serz, AchilléMartinet, etc. ’ - ’

Madone des ducs de Terra-Nùova, au musée de Berlin. LéBanibino est couché sur’les genoux de Marie qui l’admire, la tétepenchée vers lui et la main gàuchè : légèrêment étévéè. Le petit saint’Jeàn présente à Jésus une banderole sur laquelle on lit : Face AgnUs Dèi. Un autre enfant, qui a un’e auréole et en qui certains iconographes voient un futùr’apôtre, s’appuie contre la Vierge. « Le ton de cette peinturé est énergique quoique douxj dit Passavant. Lecaràctère des têtes rappelle celui de la.’ Viergé du grand-duc ; cés’-dèux peintûresdatent évidemment de l’époque du’pi’èmièr

séjour de Raphaël à Florence (vers 1505). Après avoir, longtemps appartenu aux ducs « dé Terranuova, cette Madone a été achetée pour le compte du roi de Prusse, en 1854", au prix de-30,000’écus. Elle a été gra-vée’par Jérôme Scotto (1823) et par-Ed- SchrefferJ :

7° La Petite Madone de lord Cowper, La Vierge, à mi-corps, assise près d’un mur, porte sur sa main gauche, l’Enfant Jésus qui, île ses doux petits bras, entoure le cou de sa mère. Ce groupe est ravissant : le mouvement de l’enfant est délicieux, la physionomie de la Vierge respire la tendresse maternelle et une chaste sérénité. Passavunt.es ! ime que ce tableau pourrait bien no pas être entièrement de la main de Raphaël ; il reconnaît d’ailleurs que l’exécution en est très-facile, rapide, lé m

gère, et’que les’mains, suçtqùt, ceIlës|lJ(i, e la Vierge, sont d’urt dessin, élég’ftht, presque c’d ; quet. Lord Cowper a acheté cette Madone lorsqu’il.était ! ambassadeur d’Angleterreria Florence." Ella auguré’à rËxpOsition’ûéManf chester en "1857. ’., ’ '. ’-', ’., — !, "’, ’•

, .Madon^ dç’lâ famille fiiisîfà teaù deTBl’énh’eim’IJJÂ’ngft’.èrre) ! ’ta^iei’^a. assise ’sup..un1|’irSne, |’tientVrEnfan^genou droit, ’ ;’ tkn’dis.’que^su^ lo’f g^nciu gàu^h^ elléouyrè un petit livrédans lequel’lj ?1ii’jen, t ensemble ;. Â’ux cotés pdu t’r^rié.sê’ti’eiUieîi^’à droite, ’saint ’ï^’n’-’Bapt|sféi’h,6’ri’l, rànt"’le1Sa’ii veuf, ’et a gauche, saint’-Niàojiis rda’B’a’r.i ’tè ;

  • nà’rit’là, crôss’é1épisc’opàleet^nliv’ré.i’j’lJ.O J, ^

, Raphaël.peignit ce ta.bleiiu ;èri’4i5o^, pour la •déc’6'ràtionideJl !adtëlidB1 là chàpellfe^è Saint-Nicolas, dans l’église de Saint-Fl6rèfut ;’ ;ii1Pé-rouse, chapelle.jqui.appartquaibvà^n(famjlle

Ansidei..En 1764, iqi{ci, Spencerda.çhgtâipour

une somme co.nsidëfable § t çn>iêçha.ngebd’.une

du -château’ dé Blenheihi ; •’ 1^i’* !^, ™"V., vuv "’ ' ’ Oii retrouvé d’ans ; cé’tablénu’lé’/flftédd l’ê-c’olé’du Péru^iri^ dit’ Passàvànty’à’mais’lèldes^sin dés parties mues est plus1’ample et çlu*s1n« :/ùrï, ! leS-iêteS’Ont Un caractère pliis’ prb’lbrid et’plus sérieux, ’ su’rto’iit-’cèHé-’dé’l’év’èque i ;’lâ tcie do ; riinfant est. d’pne. grâcei i pi /d : un char.irie.tout particuliefs ; la.couleur.qst claire et.luiniueuse. 'XÀMadone (leSiA/isi’çi.aiia été —gràyéépàr.L, Grun6r, U85.6), ,|-, V.ui I, 1, !(r9<>, .La Maupné au. ChardonnerçtiMadonna 'del Car.dellinp), au musée des- Offices». (Flor re.nçe) ; Le, Sauzip, -peignit cette (Vierge, pourson’ami Lqrenzo Nasi^Comme, .dans/la Belle Jardinière, lai scène, est d’une, grande, simplicité., l^a Vierge, se détache.sur un paysagegrand|ose, .dans ^le.quel’ quelquesiiarbresi.pro•jettent ; sur uiii ciel itranquil, leJeurs.bran<jhes grêles et leur feuillage rareet.nieoU.îLeiÇhrist est debout entre les jambes de la.jy&rgc ;. Saint Jean |ui pré^eute^n squriant^n^iseau qu’il và""sàisir. Ce ’ n’est ^’às seulemefi’t" la compositioniqui est ici parfaité g l’ex6’iliitibn, comparativement’ k’Cehë-èe a, ’~Bellel’Jardinière est ferme, "pleine et’ serrëëiiC’est tin —des ouvrages1 les plus’soignés et’les mieuxréussis delà manière floreiiunô’-de Ra’phner, iuh de ceux’qui’pénètrent, ’qui parlenflorto1ment à1 l’esprit et<y laissent : urfè inelfnçabïeimpression de paix, j de bonheur^qajiupi et "d’innocence. hii’, Viet ; ge âu.çhjirdfinne.reti.v, été gravée par R, Morghen (ISlijj’A. Itruger (1830), J. Puvon, Riepenhàusen, [Ach., Martinét (sous le titre ’ : Viergéà l’oiseaûp^, ""’°'Madàné dans là ’prairie 'ou’ Madàné’à la’verdure (Màdonnâ délia’ vérdùra)’, iiu nVu-sée’du’ Beivéd’ëre1, à ;Viéhne, Là’ Vierge, a’s’sisê sur du’gàzôh toiit éhiàilîé.dè fléîirs, d’où est venu le titre sous lequel oh’ la’désijjne, se penche vers l’Enfant Jésus’, " qui ’est debout devant1 elle et qui prend une petite croix qîiè lui présente le jeun’è’sairit Jëan’a’jenoiiille. Le fond offre un joli pày’sàge.où l’on voit une ville au ’bord.’d’un’, neuve. ■ De tôus’les tàfbleUiix de Raphaël ;" dit’PttSsavaht, la Madone dans la pru’irïè 'és’t celui’ qui se riippitièhélé plii’s’ dé là manière1 de Lébiiard’ de ’Vinci, ati"tant par l’expres’sion’ dès’têtes et la^’osé dès "deux’enfants que par lè’jet desplis des vêtè !riierits et’le ton brun ^du paysage. Quant à’iacouleur toutefois’, ’elle est, cqiiiplétètnèntl analoguéà celle* de Gidv’arirti’Santit’ét’, du Pérugin. » Cette ’Madoné inër1itéi à coup ’.'sÛi ; dé prendre rang à côté dés’pliis belles’Viergesdu divin jeuné hohimê. Il lu ’peignit ; en 1506, pour TaddeoTaddei.’.dé F|orëiicè". Ella’.fut achetée^ vers 1662, par l’àrchiduc Férdinànd-Charles et figura lon’Jtemp’s dans là célèbre collection du château d’Ambras. ElléA été gravée par P. AndèHoni (.181*6), ’ Càrlo Agricola(l8i2), C. KoUerba.’M. Voglêr, SteiiimUllér, J. Hahn, etc. ’., " ’ ", ’, ,

t, °’Madone de la maison. Tem’pi, à la pinacothèque dtj’Munich. Marièj debout, prbsso

contre elle le Bamb’mo, qu’ello soutient dé’la "main gaùchè et qu’elle veut embrasser. Danslé ; fdnd èsf un paysage.avec une ville. Ce tableau, d’un sentiment’exquis, d’une exécution très-libre, ’ très-s^iriiuelle, fin peu ilégligeè toutefois dans Jes hiaius, déineùrâ’long-témp’s en là’possbssi’on des’rhàrqûis’Teiripi, ’à Fl’orenoe ; il fût acheté par. le rbilLouis’d e Bavière, pour le.prix de l(i,000 écus. Il a été "gravé par Ant.’ Morghen, ’BquChér-pe.shôyèr3, JS. Ièsi, S. Amsler, Wagiler’ Th. Kjs’jing. r

  • ’Lé carton original de cette peinture appartient

au musée dé’Mbn’tpellièr. *, ’, ’, ’• : ’ .’ISo^La Madànê ;àu’.palmier. Vi FaMILÉe (sàInté).’ ^, ’ "’, ’ ' ■’, ’, ’„'."".’., i ’.'.’, ’..■* ’i "’ ' 13°LLà Màdoiiefi la’mdison d’Orléans. Lp. tVie.rge, assise sur’ un batiç de pierre, tburh’êja yersla droite et la, têté jré^rêiipiapt^i’pelinôja en avaiit, soutient de la inaui.gàuchbi’e Bâiabi.no, eniièrémênt’riu, qui", est’assit sur ses "genoux et quîi tout’én iiqusregardant, ’.'s’attache, des deux mains au corsage de sa mère, comme pour s’éieyer yérSjellé. D^’é. jà malh

; droite Marie tient lépetit pied ’déi’Enfàut.

Au fond, des ^fioles, et des bocaux sont1 posés sur un rayon, ’ contre lé, mur, que cabhô éh partie un rideau rouget. Ces. accessoires sont ; peints dans la manière de Teniers, et’Pasàavant n’hésite pas à croire qu’ils ont été ajoutés après coup par ce dernier. M. Galichôh (Chronique des Arts, ’21 mars 1800) a’ cité, d^ son côté, une. ancienne copie de cette :Mâ,doiië, appartenant à un amateur du^llavre, et dans laquelle il n’y a aucune trace de fio’ 113