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— s. m. Genre d’infusoires blanchâtres : Dans aucun cas on n’a pu colorer artificiellement les leucophres. (Dujardin.) Les lardi■ grades microscopiques tiennent déjà des insectes, et les leucophres des vers. (Michelet.)

— Encycl. Les laucophres sont caractérisés par l’absence de bouche et par les cils vibratiles très-abondants et uniformes dont ils sont revêtus. Le corps, blanchâtre, est ovale ou ublong, déprimé, et les cils forment des séries longitudinales. Les espèces peu nombreuses que renferme ce genre vivent dans le corps des lombrics et de quelques autres annélides, entre l’intestin et la couche musculaire externe. Leur longueur varie de 8 à 12 centièmes de millimètre. Les leucophres dans l’eau laissent exsuder des globules ou des expansions discoïdes de sarcode, et se détruisent rapidement. Millier, à qui l’on doit lacréation de ce genre, y rangeait beaucoup de paraméciens, des bursaires, et même des. fragments de branchies de moules, lesquels, à i’aide des cils vibratiles dont ils sont couverts, continuent à se mouvoir assez longtemps dans l’eau ; ainsi son leucophre hétéroclite n’est autre chose qu’une jeune aleyonelle ou plutôt une tubulaire, suivant Raspail. Le type du genre est le leucophre verdâtre. Blainville croit que la leucophra notata est un jeune cypuis. Ehrenberg a admis dans sa famille des enehéliens un genre leucophre caractérisé par une large bouche obliquement tronquée.

LEUCOPHRYEN, ENNE adj. Ceu-ko-friiain, è-ne — iad. leucophre). lnfus. Qui ressemble ou qui se rapporte au leucophre.

— s. m. pi. Famille d’infusoires ciliés, comprenant les genres leucophre, spathidie et opuline : Les leucophuyens se multiplient par dioision spontanée transverse. (Dujardin.)

LEUCOPHRYS s. m. Ceu-ko-friss-du gr. leukos, blanc ; ophrus, sourcil.) Ornith. Syn. de plocée,

LEUCOPHTHALME adj. Ceu-ko-ftal-me ■du gr. leukos, blanc ; op/Uhalmos, œil). Zool. Qui a les yeux blancs, ou bordés do blanc.

LEUCOPHYLLE adj. Ceu-ko-fi-le — du gr. leu/cos, blanc ; phullon, feuille). Bot. Dont les feuilles sont blanches.

— s. m..Genre d’arbrisseaux, de la famille des personnées, comprenant plusieurs espèces qui croissent au Mexique.

— s. f. Substance isomère de la chlorophylle.

— Encycl. Sacc a supposé que certaines parties végétales qui jouissant, quoique incolores, de la propriété de verdir suus l’influence combinée de l’air et do la lumière solaire, contiennent un isomère de la chlorophylle, auquel il a donné le nom de leucopliytle. L’existence d’un tel corps est probable, d’après Sacc, par suite de ce fait que le plasma, renfermé dans les cellules végétales des portions de végétaux susceptibles de verdir à l’air et il la lumière, prend instantanément une couleur verte lorsqu’on les traite par l’acide sulfurique, et que dans ce cas on voit manifestement qu’il se forme des granules verts de vraie chlorophylle, tandis que les cellules qui ne verdissent pas à la lumière ne donnent pas non plus cette réaction par l’acide sulfurique.

LEUCOPHYTE s. f. Ceu-ko-fi-te — du gr. leukos, blanc ; pkuton, plante). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des séuécionées, dont les espèces croissent eu Australie.

— s. f. Chim. Substance hypothétique, isoniérique de la chlorophylle, mais incolore.

LEUCOPIC s. m. Ceu-ko-pik —dugr. leukos, blanc, et de pic). Ornith. Genre do grimpeurs.

— Encycl. Les oiseaux de ce genre n’ont pas de huppe ; mais les plumes de l’occiput sont assez toull’ues. Leur menton est rarement couvert de plumes jusqu’à l’échancrure ; il s’avance sous la mandibule inférieure à un

Eeu plus du tiers de la longueur totale du ec depuis la commissure. Le bec est fort, long, large à la base, légèrement courbé en dessus dans toute son étendue et très-comprimé vers l’extrémité. Lo3 sillons latéraux, sont plus rapprochés du sommet de la mandibule supérieure que des bords. Le mâle n’a pas, comme dans d’autres genres de la même famille, sur le côté de la tête, de bande ou de moustache qui le distingue de la femelle. Les tarses sont courts et scutellés ; le doigt antérieur externe est beaucoup plus long que le doigt postérieur correspondant. Ce genre ne comprend qu’une seule espèce originaire de l’Amérique méridionale, le leucopic dominicain. Cet oiseau a le dessus du cou, la moitié du dos et les ailes noirs. Un trait de la même couleur part de l’angle postérieur de l’œil pour se terminer à la nuque. Le derrière de la tête, le tour des yeux et le ventre sont jauneB. Lesxpennes de la queue sont noires, avec des bandes moins foncées. Le reste du plumage est d’un blanc pur éclatant. Le leucopic dominicain s’attache aux arbres et aux murailles, mais il les parcourt rarement on grimpant. Il vit en famille et fatigue les échos des sons de sa voix rauque, désagréable et perçante. Il n’entre presque jamais dans les bois, mais se tient de préférence dans les cantons plantés de palmiers et un peu boisés. Il ne va pas chercher, comme les autres

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pics, des vers dans les trous des arbres f sa nourriture ordinaire consiste en guêpes, larves, oranges douces, raisins et autres fruits.

LEUCOPILE adj. Ceu-ko-pi-le — du gr. leu/cos, blanc ; pilos, chapeau). Bot. Se dit d’un champignon dont le chapeau est blanc.

LEUCOPIS s. m. Ceu-ko-piss — du gr. leukos, blanc ; ops, aspect). Entom. Genre d’insectes diptères brachocères, de la tribu des mouches, dont l’espèce type habite l’Allemagne.

LEUCOPLEURE adj. Ceu-ko-pleu-re — du gr. leu/cos, blanc ; pleuron, côté). Zool. Dont les flancs sont blancs.

LEUCOPODE adj. {leu-ko-po-de — du gr. leu/cos, blanc ; pous, podos, pied). Zool. Qui a le pied blanc, les pattes blanches.

— Bot. Dont les pétioles sont blancs.

LEUCOPOGE adj. Ceu-ko-po-je — du gr. leukos, blanc ; pàydn, barbe). Zool. Qui a la barbe blanche.

LEUCOPROCTE adj. Ceu-ko-pro-kte — du gr. leu/cos, blanc ; prôklos, derrière). Zool. Qui a l’anus blanc.

LEUCOFRYMNE adj. Ceu-ko-pri-mne — du gr. leu/cos, blanc ; prumna, partie postérieure). Zool. Qui a les fesses blanches.

LEUCOPS adj. Ceu-kopss— du gr. leukos, blanc ; ops, œil). Zool. Qui a l’œil blanc ou entouré de blanc.

LEUCOPSIDIE s. f. Ceu-co-psi-dî—dugr. leukos, blanc ; opsis, aspect). Bot. Genre de ■ plantes, de la famille des composées, tribu des sénécionées, qui habitent l’Amérique boréale.

LEUCOPTÈRE adj, (leu-ko-ptè-re — du gr. leukos, blanc ; pteron, aile). Zool. Dont les ailes sont blanches.

LEUCOPYGE adj. Ceu-ko-pi-je — du gr. leukos, blanc ; pugê, derrière). Zool. Qui a le croupion blanc.

LEUCOPYGIE S. f. Ceu-ko-pi-jî — du gr. leukos, blanc ; pugê, derrière). Ornith. Syn. de

OYPSNAGRB.

LEUCOPYRE adj. Ceu-ko-pi-re — du gr. leu/cos, blanc ; puros, grain). Bot. Dont les fruits ou les graines sont de couleur blanche.

LEUCOPYRIE s. f. Ceu-ko-pi-rî — du gr. leukos, blanc ; pur, fièvre). Pathol. Fièvre hectique.

LEUCOPYRRHE adj. Ceu-ko-pir-re — du gr. leukos, blanc ; purrhos, roux). Zool. Qui est marqué de blanc et de roux.

LEUCORAMPHE adj. Ceu-ko-ran-fe — du gr. leu/cos, blanc ; ramphos, bec). Zool. Qui a le bec ou le museau blanc.

LEUCORRHÉE s. f. Ceu-ko-ré — du gr. leukos, blanc ; rliêo, je coule). Pathol. Ecoulement blanc, vulgairement appelé fleurs blanches.

— Encycl. Méd. V. fleurs.

LEUCORRHÉIQUE adj. Ceu-ko-ré-i-kerad. leucorrhée). Pathol. Qui a rapport à la leucorrhée : Ecoulement leucorrhéique. || Qui est affecté de leucorrhée : Femme i.eucorriiéique. il On dit aussi leucorrhoïque.

— Substantiv. Personne affectée de leucorrhée : Une leucorrhéique.

LEUCORRH1ZE adj. Ceu-ko-ri-ze-dugr. leukos, blanc ; rldza, racine). Bot. Dont les racines sont blanches.

LEUCORRHYHQUEadj.(lou-ko-rain-kedugr. leukos, blanc ; ruglios, bec). Zool. Qui a le bec ou le museau blanc.

— s. m. Marara. Genre de mammifères insectivores.

LEUCORYX s. m. Ceu-ko-rikss. — du gr. leu/cos, blanc ; orux, antilope). Mamm. Espèce d’antilope.

LEUCOSCÉLIDE s, f. Ceu-koss-So-li-dedu gr. leukos, blanc ; skelis, jambe). Entom.

Syn. d’oXYTHÉREE.

LEUGOSIDÉ, ÉE adj. Ceu-ko-zi-dé — rad. leucosie). Crust. Qui ressemble ou qui se rapporte à la leucosio.

— s. m. pi. Syn. de leucosiens.

LEUCOSIDÉe s. f. Ceu-ko-zi-dé — du gr. leukos, blanc ; idea, aspect). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des rosacées, ’ tribu des dryadées, comprenant des espèces qui croissent au Cap de Bonne-Espérance.

LEUCOSIE s. f. Ceu-ko-zî — du gr. leukos, blanc). Crust. Genre de crustacés décapodes brachyures, de la famille des oxystomes, comprenant un petit nombre d’espèces qui vivent sur les côtes de l’Inde et de la NouvelleGuinée.

— Bot. Syn. do chauxétie.

— Encycl. Les leucosies ont pour caractères : un test rond, bombé, comme globuleux ; les yeux placés dans un court rétrécissement de la partie antérieure de la tête, petits, à pédicules courts, presque immobiles dans leurs fossettes, entre lesquelles en sont d’autres qui couvrent de très-courtes antennes ; des pattes-mâchoires extérieures, pointues, formant ensemble un triangle dont le sommet est en haut. Les pieds vont en diminuant graduellement à partir des serres, qui sont ordinairement longues et cylindriques, dans

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les mâles surtout ; la queue est composée de quatre à cinq tablettes ; celle de la femelle est grande, presque orbiculaire, et recouvre la poitrine.

Ces crustacés sont voisins des maïas, des inachus et des corystes. Ils habitent les profondeurs moyennes de la mer. On les trouve dans les écueils des rochers calcaires, parmi les flustres et les madrépores, où ils vivent solitaires et cachés. Ils attendent, pour sortir, que le hasard leur amène quelque proie facile à saisir. Leur démarche est lente, et on ne les voit guère courir que dans le danger. L’espèce type du genre est la leucosie uranie, trouvée a la Nouvelle-Guinée.

LEUCOSIE, ville de l’Ile de Chypre. V. Nicosie.

LEUCOSIEN, IENNE adj. Ceu-ko-ziain, iè-ne— rad. leucosie). Crust. Qui ressemble ou qui se rapporte a la leucosie.

— s. m. pi. Tribu de crustacés décapodes brachyures, ayant pour type le genre leucosie.

— Encycl. Les leucosiens sont caractérisés par une carapace circulaire qui présente en avant une saillie assez forte, à l’extrémité de laquelle se trouvent le front et les orbites, qui sont très-petites et à peu près circulaires. Les antennes externes, insérées dans une échancrure profonde, mais étroite, de l’angle orbitaire interne, sont presque rudiinentaires ; les internes se reploient presque toujours tranversatement ou très-obliquement sur le front. La bouche est triangulaire, et les pattesmàchoires externes, de même forme, cachent la tigelle qui supporte leur troisième artiticle ; le palpe est très-grand. Les pattesmâchoires de la seconde paire ne présentent rien de remarquable ; celles de la première paire ont l’article terminal de leur tige interne lamelleux et assez long pour arriver jusqu’à l’extrémité antérieure du cadre buccal. Le plastron sternal, qui ne se soude pas a la région ptérygoslomieune, est circulaire. Cette tribu renferme les genres arcanie, phylire, myre, ilia, guuia, leucosie, persépltone, ttursie, ébalie, oréophore, iphis et ixa.

LEUCOSITE adj. Ceu-ko-zi-te). Crust. Syn.

de LEUCOSIEN.

LEUCOSPERME s. m. Ceu-ko-Spèr-medu gr. leukos, blanc ; sperma, graine). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des protôacées, tribu des protéées, croissant au Cap de Bonne-Espérance.

LEUCOSFIDE adj. ^leu-ko-spi-de — de leucospis, et du gr. idea, forme). Entom. Qui ressemble ou se rapporte au leucospis.

— s. f. pi. Tribu d’insectes hyménoptères, de la famille des chalcidiens, ayant pour type le genre leucospis : Les leucospides femelles ont une tarière presque aussi longue que l’abdomen. (Blanchard.)

LEUCOSPILE adj. Ceu-ko-spi-le — du gr. leu/cos, blanc ; spitos, tache). Hist. nat. Qui a des taches blanches..

LEUCOSPIS s. in. Ceu-ko-spiss). Entom. Genre d’insectes hyménoptères, de la famille des chalcidiens, type de la tribu des leucospides, comprenant un petit nombre d’espèces dont plusieurs habitent le midi de la France.

— Encycl. Les leucospis ont la tète inclinée eu avant ; les antennes longues ; les palpes courts ; la languette très-échancrée ; les mandibules bidentées ; le corselet très-bombé ; l’abdomen comprimé sur les côtés et arrondi à l’extrémité ; les ailes doublées ; les quatre pattes antérieures grêles, les deux dernières très-robustes et conformées pour sauter. La femelle a une tarière, insérée à l’origine de l’abdomen et repliée sur le dos dans une goûttière. Les mœurs de ces insectes sont peu connues ; on sait seulement que leurs larves vivent en parasites dans les nids des abeilles et des guêpes, où la femelle dépose ses œufs. Le leucospis dorsigère, espèce type du genre, est noir et long d’un centimètre environ. Haro au nord de Paris, plus commun vers le midi, il vit sur les ombellifères.

LEUCOSFORE adj. (lou-ko-spo-re — dugr. leu/cos, blanc ; spora, semence). Bot. Se dit de quelques champignons des genres agaric, bolet et clavaire, dont les spores ou corps reproducteurs sont de couleur blanche.

— s. f. Syn. de scutère.

LEUCOSTÉGIE s. m. Ceu-ko-sté-ji — du gr. leukos, blanc ; stêgê, toit). Bot. Syn. d’A CUOPHO1Œ.

LEUCOSTÉGUE adj. Ceu-ko-stè-ghe — du gr. leukos, blanc ; siégé, couverture). Hist. nat. Qui a l’opercule blanc.

LEUCOSTICTE s. f. Ceu-ko-sti-kte —du gr. leu/cos, blanc ; sliklos, pointillé). Ornith. Genre d’oiseaux, formé aux dépens des pyrrhules.

LEUCOST1NE s. f. Ceu-ko-sti-ne). Miner. Variété de porphyre, pointillé de blanc.

LEUCOSTOME adj. Ceu-ko-sto-ine — du gr. leukos, blanc ; stoma, bouche). Hist. nat. Qui a la bouche, le péristome, l’ouverture blancs.

— s. f. Moll. Genre de mollusques gastéropodes, formé aux dépens des planaxes.

LEUCO-SYIUE, c’est-à-dire Syrie blanche, dénomination donnée par les anciens à la partie septentrionale de la Syrie, à la Cappa LEUC

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doceet a la Cilicie orientale, parce que les habitants de ces régions avaient la peau plus blanche que les autres peuples de race syrienne ou araméenne.

LEUCOTE adj. Ceu-ko-te — du gr. leukos, blanc ; ous, àtos, oreille). Zool. Qui a les oreilles blanches.

LEUCOTHAMNE s. m. Ceu-ko-ta-mno — du gr. leu/cos, blanc ; ihamnos, buisson). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des byttnériacées, comprenant des espèces qui croissent en Australie.

LEUCOTHÉE s. f. Ceu-ko-té). Astron. Nom d’une planète»télescopique.

— Crust. Genre do crustacés amphipodes, de la famille des crevettines, dont l’espèce, unique se trouve sur les côtes d’Égypte.

— Dot. Syn. de saurauja. LEUCOTHOÉ, fille d’Orchame, septième

successeur de liélus sur le trône de Babylone. Eile était la plus belle femme des États paternels, et fut aimée d’Apollon, ou du Soleil, qui, pour pénétrer auprès de son amante et triompher de ses rigueurs, revêtit les traits de sa mère Eurynome. Clytie, sa sœur, qui aimait elle-même le dieu, livra ce secret à Orchame. Ce père barbare, sans pitié pour une faute involontaire, ordonna que Leueothoé fût enterrée toute vive. Les destins s’opposant à ce qu’Apollon lui rendit la vie, il arrosa de nectar la terre qui recouvrait son corps, et il en sortit aussitôt l’arbre qui porte l’encens.

Ovide a revêtu cet épisode mythologique des plus brillantes couleurs de la poésie.

LEUCOTHYRÉÊ s. m. Ceu-ko-ti-ré — du gr. leukos, blanc ; tluira, porte). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées, comprenant environ trente-six espèces qu’i habitent l’Amérique équinoxiale.

LEUCOTIDE s. f. Ceu-ko-ti-de — du gr. leukos, blanc ; ous, àtos, oreille). Moll. Genre de mollusques, formé aux dépens des sigarets.

LEUCOTRIQUE adj. Ceu-ko-tri-ke — du gr, leukos, blanc ; thrix, trichas, cheveu). Zool. Qui est garni de poils blancs.

LEUCOTURIQUE adj. Ceu -ko-tu-ri-ke — du gr. leu/cos, blanc ; luros, fromage). Chim. Se dit d’un acide trouvé dans l’acide alloxanique.

— Encycl. L’acide leucoturique prend naissance lorsqu’on fait rapidement bouillir une solution aqueuse d’acide alloxanique pour l’amener à la consistance d’un siron. On ajoute alors de l’eau froide qui laisse 1 acide leucoturique indissous. C’est une poudre blanche, cristalline, insoluble dans l’eau froide, et un peu soluble dans l’eau bouillante, d’où elle cristallise par le refroidissement. Avec l’aido de la chaleur, l’acide leucoturique décompose les carbonates alcalins. Lorsqu’on abandonne la solution du leucoturale de potassium à elle-même ou qu’on la chaufl’e modérément, elle dégage de l’ammoniaque et donne beaucoup d’oxalate de potassium. La solution ammoniacale de cet acide abandonne, par l’évaporaiion lente, des cristaux do leueoturate d’ammonium, dont la solution précipite l’azotate d’argent. L’acide leucoturique n’est point attaqué par l’acide azotique bouillant. 11 paraît être monobasique. Schlieper a proposé pour cet acide la formule C ; iil3A’z : !03 ; Gerhard a fait remarquer que cette formule est improbable, parce qu’elle renferme un nombre impair d’atomes d’hydrogène et d’azote réunis ; Baeyer a proposé la formule C6Ii’*Az*05.

Cette dernière formule exige 33,08 pour 10O de carbone, 1,89 d’hydrogène et SC,4I d’azote. Les analyses de Schlieper lui avaient donné : carbone, 31,30 ; hydrogène. 2, Cl ; azote, 24,35. Ces nombres s’éloignent do ceux qu’exige la formule de Baeyer, mais peut-être Schlieper avait-il opéré sur un corps impur.

LEUCOXANTHE adj. Ceu-ko-ksan-te — du gr. leukos, blanc ; xanthos, jaune). Hist. nat. Qui est marqué de blanc et de jaune.

leucoxyle adj. Ceu-ko-ksi-lo — du gr, leu/cos, blanc ; xulon, bois). Bot. Dont le bois est blanc.

LEUCOXYLON s. m. Ceu-ko-ksi-lon — du gr. leukos, blanc ; xulon, bois). Bot. Genre d’arbres, rapporté avec doute à la famille des théàeées, et dont l’unique espèce connuo croît k Java.

LEOCOZONÉ, ÉE adj. Ceu-ko-zô-né — du gr. leu/cos, blanc ;" zônê, bande). Hist. nat. Qui est marqué de bandes circulaires blanches.

LEUCTRES, ville de la Grèce ancienne, dans la Béotie, au S.-O. de Thèbes, célèbre par la victoire remportée, le 8 juillet 371 av. J.-C., par les Thébains, sous les ordres d’Epaminondas et de Pélopidas, sur les Spartiates. Cléotnbrote, roi de Sparte, y fut tué, et Lacédémone y perdit la prépondérance qu’elle exerçait sur la Grèce.

Lcucirca (bataille de). Le traité d’Antalcidas avait jeté la division parmi les principales fractions du peuple grec. Il y était dit que toutes les villes jouiraient do la liberté et se gouverneraient par leurs propres lois. Les Lacédémoniens, jaloux de la puissanco naissante des Thébains, sommèrent ceux-ci