Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 10, part. 2, Lep-Lo.djvu/302

Cette page n’a pas encore été corrigée

680

LORÏÎ

chienne des Indes orientales y jeta à son tour les fondements d’un établissement en 1777 ; mais cette entreprise dut être abandonnée sur les réclamations des Portugais, qui ont aujourd’hui un comptoir à quelques lieues au N. do cette baie. La partie sud fut occupée en 1822 par les Anglais. Les discussions commencèrent dès ce moment entre les deux peuples. En 1868, la république de Transvaal éleva ; i son tour des prétentions sur le territoire disputé, mais y renonça bientôt en retour de certains avantages offerts par les Portugais. Le litige s’est trouvé ainsi limité entre ce dernier peuple et les Anglais, et a été soumis, en 1873, à l’arbitrage de M. ïhiers, alors président de la République française.

LOUENZO (don), peintre florentin qui vivait au commencement du x, ye siècle. Il appartenait a l’ordre des cumàldules, et il peignit à Florence de nombreuses fresques et des tableaux qui ont été détruits dans les différents sièges que subit cette ville. On regrette surtout une peinture de l’église de la Sainte-Trinité, dans laquelle il avait introduit les portraits d’après nature de Dante et de Pétrarque. Cependant il existe encore à Florence un triptyque de Lorenzo représentant l’Annonciation, et au musée de Berlin on trouve une Annonciation du même auteur. Comme miniaturiste, lo Cnmaiiiuic a joui d’une grande réputation, et on admire, à juste titre, son missel de la bibliothèque Ltiurentienne.

; LOBENZO, dit da Vlierbo, peintre italien de

l’école romaine, qui vivait au.xve siècle. On ne possède aucun renseignement biographique sur cet artiste, auteur d’une fresque, le Mariage de ta Vierge, qu’on voit encore dans la chapelle des Servîtes à Viterbe et qui donne la plus haute idée du talent de ce peintre.

LORENZO DI BICCI, peintre et architecte italien. V. Bicci.

LOREO, bourg du royaume d’Italie, prov. de Rovigo, district et à 10 kilom. N.-E. d’Adria, sur un canal qui unit l’Adige au Po-di-Levante ; 3,5-11 hab. Commerce assez important de bestiaux, bois à brûler, soie, fin et céréales.

LORET (Jean), gazetier français, né à Carentan dans les premières années du xvnc siècle, mort à Paris au mois d’avril 1665. On sait peu de chose sur la vie de cet écrivain, en dehors de ce qu’il lui a plu d’en dire lui-même dans sa Muse historique, sorte de gazette hebdomadaire en vers plaisants, qui est son seul titre vis-à-vis de la postérité. Un portrait de lui, gravé par Nanteuil et publié de son vivant, porte pour exergue Jean Loret, de Carentan, en basse Normandie ; toutefois, les archives de cette petite ville n’ont pu fournir sur sa naissance aucun renseignement. Dans le cours de sa gazette, il s’enorgueillit d’être Normand comme Corneille, qu’il appelle son illustre compatriote.

Sa famille était peu riche ; on doit du moins le présumer, car son éducation fut incomplète. Il ne l’ait nulle difficulté de l’avouer :

Madame l’Université

Ne m’a jamais de rien été.

Ou ne sait comment il quitta la province pour venir chercher fortune à Paris ; peut-être fit-il partie de la suite de quelque grand seigneur normand. Son esprit naturel, son goût pour la poésie, ou plutôt pour la versification, l’entraîna aussitôt. Il publia en 1633, chez Jacques Dugast, un petit recueil de vers : Poésies naturelles du sieur Loret, que son grand recueil de la Muse historique a fait oublier, mais qui possède déjà les mêmes qualités de laisser-aller, d’abandon et d’enjouement. Il devait alors avoir vingt-cinq ou vingt-six ans. On peut conjecturer que quelques-uns de ses vers, un panégyrique peut-être, adressés à un grand seigneur, en auront fait son protecteur, que celui-ci l’aura aidé de sa bourse et de son crédit. Il est certain, au moins, qu’il se fit bientôt remarquer à Paris par son esprit délié, qu’il fut signalé à Mazarin, qui le gratifia d’une pension de 200 écus sur sa cassette, pension qui lui fut continuée après la mort du cardinal et que Fouquet inscrivit sur les finances du roi. À défaut d’instruction classique, il avait dû étudier les règles do la versification et apprendre la coupe des vers dans Théophile Viaud, dans Scarron, dont YEnéide travestie venait de mettre en grande vogue les vers de huit pieds à rimes plates, rhy thine flexible, malgré sa monotonie apparente ; ce fut le moule dans lequel Loret jeta toute sa vie ses idées. Vers 1650, Loret fut introduit chez M’c de Longueville, connue plus tard sous le nom de duchesse de Nemours, et belle-fille de la célèbre duchesse de Longueville. Elle devint sa protectrice, et ce fut ce qui décida de sa destinée. Jeune, belle, opulente, tenant un grand état de maison, elle aimait les gens de lettres, et logea Loret dans son hôtel. En revanche, Loret, c’est lui qui nous l’apprend, lui donna un grand appartement dans son cœur. Pour plaire à la princesse, qui était femme, par conséquent curieuse, aimant à connaître les bruits de la ville et de la cour, il entreprit de faire, pour elle seule et les familiers de son salon, un petit journal ou plutôt une gazette, comme on disait alors, en Yers plaisants ou burlesques, lestement tour LORË

nés, où il racontait à sa manière les faits plus ou moins importants de la semaine. Cette gazette, dont on tira d’abord quelques copies à la main, et qui fut plus tard imprimée à un petit nombre d’exemplaires, devint la Muse historique. Pendant quinze années consécutives, sans interruption et avec une persévérance que rien ne fit varier, Loret adressa tous les samedis sa lettre en vers à M11* de Longueville. Loret était son thuriféraire en titre, et l’on peut détacher maint passage de cette longue collection où la louange va jusqu’à la familiarité. Le bonhomme passa son existence le plus tranquillement du monde, logé, nourri, fêté, choyé dans l’hôtel d’Orléans-Longueville, riche en outre de quelques gratifications que lui valut sa gazette, dès qu’elle fut un peu célèbre. Il était d’un naturel reconnaissant et très-attaché à ses affections ; il déplore, dans son journal, une fausse nouvelle donnée de la mort du grand Corneille et ne se sent pas d’aise de la voir démentie ; il se montre dévoué a ses bienfaiteurs. Lors de la disgrâce de Fouquet, à qui il avait quelque obligation, il osa plaindre hautement le surintendant, au milieu du silence de tant d’autres, et Colbert supprima d’un trait de plume la petite pension du gazetier. Fouquet montra qu’il était sensible à cette marque d’intérêt de son ancien protégé ; quoique accablé par l’immensité de son malheur, il chargea MU» de Scudéry de déposer une somme de 1,500 livres chez Loret, sans lui dire de quelle part venait ce présent. Selon sa coutume, Loret remercia le généreux inconnu au moyen de sa gazette.

Cependant, quinze années de ce métier de rimeur perpétuel avaient fini par épuiser sa verve et ses forces. Il avait eu, vers la fin de 1663, une première attaque d’apoplexie, dont il ne revint jamais complètement :

Je me sens dans le cœur frappé ;

Me voiïà sans doute attrapé, écrivait-il le 20 décembre 1664. Il ne fit plus que décliner depuis ; dans les premiers mois de 1605, une sorte, d engourdissement, de paralysie, s’empara de lui, et il arriva ainsi à sa dernière lettre, 18 mars, fatigué, malade et ayant le pressentiment de sa mort prochaine. Il termina pourtant cette lettre par un trait à la Scarron :

Le vingt-cinq mars j’ai fait ce» vers,

Souffrant cinq ou six maux divers. Ce furent ses dernières rimes, et il ne se trouva personne pour relater, dans quelque gazette, le jour précis de sa mort.

Le collection complète de la Muse historique, de Loret, est recherchée des amateurs et se vend à des prix élevés (v. muse historique). En tète de la grande édition (1038-1G65, 3 vol. in-fol.) se trouve un portrait de Loret gravé par Nanteuil. La figure est assez épaisse, mais non sans finesse, une finesse un peu normande. On.lit dans sa physionomie de la bonhomie et aussi le penchant à la bonne chère.

On a de Loret, outre sa Muse historique, les Poésies naturelles du sieur Loret (1633, in-8<>), et les Poésies burlesques, contenant plusieurs épitres à diverses personnes de la ^ cour, et autres œuvres, par Jean Loret (Paris,

  • Ant. de Sommaville, 1647). Ces deux volumes

sont fort rares.

LORETAN s. m, (lo-re-tan). Chevalier de l’ordre de Notre-Dame-de-Lorette,

tORETO, ville d’Italie. V. Lorette.

LORETO APRUT1NO, ville du royaume d’Italie, province de l’Abruzze ultérieure première, district et à 7 kilom. S.-E. de Penne, chef-lieu de mandement ; 5,449 hab. Teinturerie de draps, papeterie importante.

LORETTE s. f. (lo-rè-te — de Nolre-Damede-Lorette, église de Paris située dans un quartier où ces femmes sont nombreuses). Jeune femme élégante et de mœurs légères, qui se livre à une vie de plaisirs et d’intrigues amoureuses : Comme toutes ces femmes qui, du nom de l’église autour de laquelle elles se sont groupées, ont été nommées lorettes, elledemeurait rue Fléchier. (Balz.) Les véritables femmes entretenues et celles qu’on nomme lorîîttks ont d’ordinaire la plus grande envie de se montrer sur le théâtre. (H. Heine.) La lorette n’existe plus, elle a fait son temps ; elle est passée de mode, la chamade a battu pour elle dans le quartier. (Privât d’Anglemont.)

— Encycl. Mœurs. C’est un monde disparu, et pour nous presque antédiluvien, que celui où régnait la lorette. Nestor Roqueplan baptisa de ce nom les jolies pécheresses qui, vers 1840, se logeaient presque toutes, grâce à une circonstance particulière, derrière l’église de Notre-Dame-de-Lorette. De vastes terrains, aujourd’hui couverts, de maisons à quatre ou cinq étages, avaient été longtemps déserts dans le haut du faubourg Montmartre ; lorsque l’on commença d’y faire construire, les propriétaires ne furent pas d’abord très-exigeants sur le chapitre des loyers et toute la bohème galante vint y installer ses nids. Nestor Roqueplan, flânant un jour par là, trouva pour les habitantes de ce quartier spécial le joli sobriquet qui fit fortune. « Lorette, disait Balzac, est un mot décent, inventé pour exprimer l’état d’une fille d’un état difficile à nommer, et que, dans sa pudeur, l’Académie française a négligé de définir, vu l’Age de ses quarante membres. Quand un nom nouveau répond à un cas social qu’on ne pourrait pas

LORË

dire sans périphrase, la fortune de ce mot est faite. Aussi le mot lorette passa-t-il dans toutes les classes de la société, même dans celles où ne passera jamais une lorette. »

Mais si le mot est récent, et si depuis il a déjà passé de mode, la classe de femmes ainsi désignée était ancienne. La lorette a succédé aux impures et aux filles d’opéra ; on l’appela ensuite camellia, femme du demimonde, biche, cocotte. Sous toutes ces dénominations, c’est toujours la femme entretenue. La prostitution a trois degrés : la fille publique, la grisette et la femme entretenue. Ces trois catégories sont assez nettement délimitées ; pourtant il y a entre elles un courant et des échanges perpétuels. La grisette passe lorette, gra.ee à quelque heureux hasard ; la lorette, sur son déclin, tombe fille publique : en somme, c’est toujours le même métier de vendeuse d’amour qu’elle exerce, il n’y a que le tarif qui change.

La lorette, en sa qualité de grande fascinatrice, a exercé une notable influence sur la littérature ; les moralistes ont analysé et expliqué ses mœurs, les dessinateurs ont fait apparaître sa silhouette à toutes les pages de leurs albums. Qu’on feuillette l’album de Gavarni, les Partageuses, les Fourberies des femmes, le Carnaval, les Lorettes, on verra quelle place tenait la lorette dans les préoccupations du moment, de 1840 à 1850. C’est là qu elle est étudiée sous toutes les faces, par un esprit éminemment observateur. Mais quoiqu’il la montre le plfls souvent dans un déshabillé cynique, Gavartii n’a pu s’empêcher de la faire séduisante. Est-ce un tort ? Les moralistes ou prétendus tels font entendre à ce sujet leur grosse voix et trouvent même fort mauvais que l’on baptise d’un nom décent celles qui ne vivent précisément que d’indécence, à Nos pères, dit M. Jouvin, dans leur simplicité, usaient d’un mot extrêmement grossier pour baptiser les créatures qui font marché de leur cœur et de leur corps. Enfance du langage, direz-vous ; moi je dis plus justement : raison, bon sens et sage politique. Les vilains mots appliqués aux vilaines choses servent à leur donner un relief repoussant. Le dernier asile de la chasteté, chez la femme, c’est l’oreille. Beaucoup ont glissé insensiblement, d’une surprise des sens à la perversité du cœur, des liaisons faciles aux marchés d’amour tarifé et. se croient encore relativement honnêtes, parce que leur oreille est respectée, parce que l’hypocrisie de nos mœurs et de notre langage possède une grande variété d’euphémismes pour définir une profession qui enrichit quelques malheureuses et qui, si on l’appelaitde son vrai nom, ferait peut-être horreur à toutes, »

Il se pourrait que les moralistes eussent raison. Nous ne traiterons pas ici toutes les questions qui se rattachent aux femmes galantes ; nous les avons déjà effleurées en parlant des cocottes, et nous ne voulions que donner en passant un souvenir à la lorette. Nadaud a fait sur elle une chanson restée populaire et qui esta elle seule toute une encyclopédie ; nous la donnons en entier.

Lorette (la), par G. Nadaud.

1« Couplet.

dkÊ

&

. Prudes sour-noises, Beautés bourij-gpfp

iiÉ

geoi-ses, Qui des attraits i-gno-rez tout le

4èP— 4 ? V-V-^-' r^ *=

prix,

■v-v-v-

Arrière, ar - riè - re Pauvre-té

fié - re, Je suis lo-rette, et je règne à l’a, Pih.

u ■

ris ! Humble gri- sette au bonnet po- puyÉjggiiiâ^^S

lai-re. Aux doigts meurtris au noc- tur- ne tra tM

IPfe s. »—9-

mfe

-v-v-f

vail, Va, tu n’es plus qu’une ombre sé-cu —s, ft

^^ËpEfeËp^

lai - re ; É - loi-gne- toi, ma chè-re, tu sens

%

EM=^

l’ail I Ma pau- vre

LORE

DEUXIÈME COUPLET.

Ma pauvre ûlle,

De ta famille Tu crains toujours les reproches grossiers !

Chez mot, ma mère,

Pour se distraire, Fait la cuisine et vernit les souliers. Loin de la tourbe immonde et prolétaire, Je place haut mqn palais passager ; Terme nouveau, nouveau propriétaire. Nouvel amour ; en tout j’aime à changer,

TROISIÈME COUPLET.

Oiseau volage,

Sur mon passage, À chaque fleur j’arrête mes dâsirti ;

Et puis, frivole.

Mon cœur s’envole. Sous d’autres deux chercher d’autres plaisirs I Je ne vis pas des soupirs do la brise, De l’air du temps, de la manne du ciel ; Non, non, je vis de l’humaine bêtise.... Vous le voyez, mon règne est éternel I

QUATRIÈME COUPLET.

Enfant crédule,

Vieux ridicule, Gueux ou banquier, payez, payez, mon cher ;

L’un, mes toilettes.

L’autre, mes dettes, Vous, mes dîners, vous, mes chemins de fer. Chacun de vous, marquant ici sa place, D’un souvenir a couronné mon char. Je vois Alfred dans cette armoire à glace ; Ce canapé me représente Oscar.

CINQUIÈME COUPLET.

Voici fe cadre

De mon vieux ladre, Le bracelet de mon petit futur ;

La croix bénite

Du bon jésuite, Le lit d’Octave, et le portrait d’Arthur. Mon mobilier, c’est ma biographie Qui doit unir au Mont-de-Piété. Et chaque objet, incident de ma vie, y Me dit encor le prix qu’il m’a coûté.

SIXIÈME COUPLET.

Jeunes prodigues,

Combien d’intrigues Pour exciter vos folles vanités !

Que de caresses.

Que de tendresses, Pour réchauffer vos cœurs, vieux députés ! Mieux que Guizot, de ma diplomatie Je sais partout étendre les fltets, Sauver le Turc, sans froisser la Russie, Flatter l’Espagne et conserver l’Anglais.

SEPTIÈME COUPLET.

Être rieuse,

Et vaporeuse, Aimer le calme, et puis la maison d’Or ;

Être classique,

Et romantique, Aimer Ponsard, et sourire à Victor. Sur le carré d’une antichambre étroite, Discrètement introduire, le soir, L’artiste a gauche et le lion a droite, Quand le banquier attend dans mon boudoir.

HUITIÈME COUPLET.

Voila ma vie.

Et mon génie ; Je sais partout être aimable a la fois ;

Et chacun pense,

En conscience, Tromper un sot... ils ont raison tous trois ! Dieu, les bons tours, les plaisantes histoires. Les beaux romans comme on n’en écrit pas ! Je veux un jour rédiger mes mémoires À la façon d’Alexandre Dumas !...

NEUVIÈME COUPLET.

Les cavalcades.

Les mascarades Se croiseront sur vélin illustré ; Et puis les bustes Des fous augustes, Abd-el-Kader, Pritchard et Pomaré ! Les gais propos, les châteaux en Espagne, À deux, le soir, au bord du lac d’Enghieû... Puis les soupers ruisselants.de Champagne, Et les chansons qui ne respectent rien !...

Je suis coquette,

Je suis lorette, Reine du jour, reine sans feu ni Heu I

Eh bien j’espère

Quitter la terre, En mon hôtel... peut-être en l’Hotel-Dieu 1

LORETTE, en italien Loreto, ville du royaume d’Italie, province et à 21 kilom. S. d’Ancône, chef-lieu de mandement, à 3 kilom. de l’Adriatique, près de l’embouchure du Musone ; 8,328 hab. Evêché. Bâtie sur le sommet d’une colline, près de la mer, environnée de maisons de campagne et de jardins bien entretenus, cette ville ne renferme aucune construction civile remarquable, et sa rue principale n’est composée que de boutiques ou l’on vend des chapelets, des médailles, des scapulaires, des fleurs artificielles et autres petits objets de dévotion.

La ville est fortifiée par une muraille à laquelle Sixte V fit ajouter plusieurs bastions. Elle doit en grande partie sa réputation à la magnifique église dite de la Madone, au milieu de laquelle est placée la Santa Casa ou maisonnette de la Vierge. « Selon les récits des légendaires, dit M. A. J. Du Pays, cette maisonnette, primitivement découverte à Nazareth, avait déjà été, à Nazareth même, recouverte d’un temple. Les Sarrasi : is ayant