Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 10, part. 2, Lep-Lo.djvu/293

Cette page n’a pas encore été corrigée

LONI

l’orgueil pour obéir aux conseils de la prudence, et battirent en retraite, en vertu d uno capitulation secrète conclue avec le général français, mais à la condition de rendre les places que leur avait livrées la trahison. En conséquence, les ennemis durent abandonner Longwy ; ils y firent ramener soixante pièces de cunon qui avaient été conduites à Luxembourg, et restituèrent 100,000 fr. enlevés aux caisses publiques. Ainsi cette place ne resta que deux mois au pouvoir de l’ennemi.

— II. Lors de l’invasion des armées allemandes en France, en 1870 ; Longwy fut investi par l’ennemi le 27 août. Les fortifications de la place étaient alors en bon état. Elle avait une garnison de 2,000 hommes, des vivres en abondance, 131 pièces de canon et de nombreux projectiles. Le commandant Massaroli, qui avait fait sortir de la ville les femmes, les enfants et les bouches inutiles, répondit à la sommation faite par l’ennemi de se rendre, qu’il se défendrait jusqu’à la dernière extrémité. Du 20, août au 27 décembre, la garnison fit plusieurs sorties heureuses et bien conduites. M. de Bismarck, dans une note menaçante, déclara que les Allemands ne pourraient plus respecter la neutralité du grand-duché de Luxembourg si les Luxembourgeois approvisionnaient Longwy. Le 18 janvier 1871, l’ennemi ouvrit contre la place un feu très-violent, qui se prolongea jusqu’au 24. Malgré ses réponses énergiques I aux diverses sommations qui lui avaient été faites, malgré ses vigoureuses proclamations et bien que la résistance pût être prolongée, le lieutenant-colonel Massaroli prit la résolution de capituler, et envoya à l’ennemi le texte de la capitulation rédigé par lui-même. Cette capitulation fut signée le 25, sans que les approvisionnements eu vivres et les munitions eussent été détruits. Le 7 mai 1872, le conseil d’enquête des capitulations a prononcé un blâme sévère contre le commandant de cette place.

LONICER (Jean), controversiste et littérateur allemand, né à Artern, comté de Mansfeld, en 1499, mort à Marbourg en 1569. Il manifesta de bonne heure de brillantes dispositions et une ardeur excessive pour l’étude. Ses parents ayant décidé qu’il embrasserait la carrière commerciale, Lonicer s’enfuit de la maison paternelle et se rendit à Eisleben, où il suivit les cours du collège. D’Eisleben, il passa à Erfurt, puis à Wittemberg, et, en 1521, il obtint, dans cette dernière ville, le grade de maître es arts. Il donna des leçons d’hébreu à Francfort-sur-l’Oder, puis se rendit à Strasbourg, où il travailla dans une imprimerie. En 1527, Lonicer alla à Marbourg enseigner la langue hébraïque et le grec, à la prière du landgrave de Hesse et malgré les offres qui lui furent faites par diverses universités, jalouses de se l’attacher; il resta dans cette ville, honoré par le landgrave, estimé de ses collègues et aimé de tous ceux qui l’approchaient. Mélanchthon et Camerarius lui avaient confié l’achèvement du Dictionnaire grec et latin, qu’ils avaient commencé. On a de Lonicer : Contra Romanistam fratem Augustinum Alvelden (Wittemberg, 1520, in-4o) ; Biblia nova Alveldensis (Wittemberg, 1520, in-4o) ; Homeri opera (Strasbourg, 1525 et 1542, 2 vol. in-8o) ; Divinæ scripturæ veteris novæque omnia, græce (Strasbourg, 1526, 4 vol. in-8o) ; Pindari poemata latine (Bâle, 1528 et 1535, in-4o). ; Græcæ grammaticæ methodus (Bâle, 1536, in-8o) ; Artis dicendi methodus (Bâle, 1536, in-8o) ; Theophylacti enarrationes in Pauli epistolas (Paris, 1542, in-fol.) ; De meteoris (Francfort, 1548 et 1550, in-8o), etc.

LONICER (Adam), naturaliste allemand, fils du précédent, né à Marbourg en 1528, mort en 1586. Après avoir enseigné les belles-lettres à Francfort et à Froyberg, les

mathématiques à Marbourg, il se lit recevoir docteur en médecine (1554), médecin pensionnaire à Francfort, épousa la tille de l’imprimeur Egenolphe, et se chargea de corriger les excellentes éditions qui sortirent des presses de son beau-père. Nous citerons de lui : Melhodus rei herbariz (Francfort, 1550) ; Botanicon (Francfort, 1540) ; Naturâlis historia (Francfort, 1551-1555, 2 vol. in-fol.), etc.

LONICER (Philippe), historien allemand, frère du précédent, mort en 1590. Il abandonna l’enseignement pour devenir pasteur à Friedberg, et publia, entre autres ouvrages : Chronicon Turcorum (Strasbourg, 1537, in-fol.) ; Theatrum historicum (1604, in-4o), trad. de Hondorff; Militarium apud Turcas officiorum expositio (1578) ; Insignia Cæsaris, electorum, etc., explicata (1579, in-4o).

LON1CÉRA s. m. (lo-ni-sé-ra— de Lonicer, bot. allem.). Bot. Nom scientifique du genre chèvrefeuille.

LONICÉRÉ, ÉE adj. (lo-ni-sé-ré— rad. lonicera). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au chèvrefeuille.

— s. f. pi. Nom donné par quelques auteurs à la famille des capnfoliacées. Il Tribu de la famille des caprii’oliacées, ayant pour type le genre chèvrefeuille.

LONIER s. m. (lo-nié). Moll. Coquille du genre troque, qui se trouve dans les mers du Sénégal.

LON1GO, ville du royaume d’Italie, province de Viçence, chef-Jieiï de (district, de mandement et de circonscription électorale, "

LONZ-

a 20 kilom. S.-O. de Vicence, sur la rive gauche du Gua ; 7,854 hab. Cette ville, ceinte de murs en mauvais état et entourée de fossés, renferme une abbaye de bénédictins et plusieurs églises.

LONLAI-L’ABBAYE, bourg et commune de France (Orne), canton, arrond. et à 6 kilom. N.-O. de Domfront, sur, un affluent de la Varenne ; pop. aggl., 551 hab. — pop. tôt., 2,960 hab. Lonlai possédait autrefois une abbaye de bénédictins. L’église paroissiale, rebâtie au xvio siècle, est le seul reste de cette abbaye, fondée au xis siècle. Le portail roman est tout ce qui reste de la construction primitive. À l’intérieur, on remarque quelques chapiteaux et quelques sculptures qui datent aussi de la même époque.

LONLANLA OU L.ON LAN LA (lon-lan-la), Sorte de refrain populaire, qui revient a la fin d’un grand nombre de couplets :

Eh ! Ion lan la, landerirette,

Eh ! Ion lan la, landerira.

Eh ! Ion lan la, gens de village.

Sous mon vieux chêne il faut danser.

BÉRANOER.

LONLAY (Eugène, marquis de), poète et littérateur français, né à Argentan (Orne) en 1815. Il s’est adonné de bonne heure à la poésie et à la culture des lettres. Doué d’une extrême facilité, M. de Lonlay a composé iun grand nombre de romances et de poésies lyriques, qu’il a publiées sous forme de petitsrecueils, dont plusieurs ont été souvent réédités. Nous citerons : Poésies lyriques, Romances et chansons, Poésies intimes, Mandolines, Binettes, Larmes de bonheur, Chants de jeunesse. Virginité, Hymnes et chants religieux, qui ont valu à l’auteur une lettre de ■ félicitation du pape ; Éloges des femmes, Poésies, recueil complet (1870, in-16), etc. Parmi ses romances, nous citerons : les Eaux de Bagnoles (1863) ; Premier roman d’une jeune femme (1SG3) ; la Chasse aux maris (1864), etc.4, Enfin il a publié, sous le voile de l’anonyme, des ouvrages qui contrastent d’une façon assez piquante avec ses hymnes. Ce sont : le Fruit défendu, Ce que vierge ne doit lire, Il baccio, les Amours d’un page, etc.

LONPOIGNE (Charles-Joseph Jacquemin, dit Charles de), chef d’insurgés belges. V.. Jacqoemin.

LONS-LE-SAUNIER, en latin Ledo Salinarius, ville de France, ch.-l. du département du Jura, à 402 kilom. S.-E. de Paris, par 460 40’ de latit. N., et 30 13’ de longit. E., sur la Vallière ; pop. aggl., 9,427 hab, — pop. tôt., 10,701 hab. L’arrondissement comprend 11 cant., 212 couim. et 99,233 hab. Tribunaux de ire instance et de commerce ; justice de paix ; collège communal ; école normale d’instituteurs ; cours normal d’institutrices ; bibliothèque publique ; musée. Lunetterie, fonderies de cuivre et de fer, tissage de la soie. Commerce de chevaux, bétail, grains, fromages, bois de sapin, boissellerie, sablerie, clouterie.

Fondée par les Gaulois, fortifiée par les Romains, détruite par les barbares, puis reconstruite et agrandie, Lons-le-Saunier, après avoir fait successivement partie du royaume « bourguignon, du royaume franc et du duché de Bourgogne, appartint longtemps aux familles de Montmoret et de Chalon. Louis XI s’en empara après la mort de Charles le Téméraire ; mais ses troupes en furent chassées par les habitants. Louis XIV n’acquit définitivement Lons-le-Saunier qu’en 1674. Patrie de Rouget de l’Isle, l’immortel auteur de la Marseillaise, et du général Lecourbe.

Lons-le-Saunier n’offre aucun monument important. Nous nous bornerons à signaler : l’église Saint-Désiré, qui possède une crypte, des transsepts et des piliers du style roman ; la préfecture, établie dans l’ancien couvent des bénédictins ; l’église des Cordeliers, or- • née de boiseries richement sculptées ; la bibliothèque, qui se compose d’environ 15,000 volumes et d’un certain nombre de manuscrits de la fin du xive siècle ; le musée, où se voient • quelques bons tableaux et des collections diverses d’histoire naturelle ou de curiosités ; et la statue du général Lecourbe, par Etex, érigée en 1853 sur la place principale.,

Lons-le-i>uunier pussède des eaux minérales particulièrement efficaces contre les hémorroïdes, les rhumatismes, la goutte, les maladies des yeux et de la peau, été. Elles, sont employées en bains, douches et boisson.

LONTAR s. m. (lon-tar —mot malais). Bot. Genre de palmiers. Syn. de borassus ou ron

Dllill.

LONTAR ou LANTAR (POULO-), lie de la

partie septentrionale du détroit de Malàcca, sur la côté occidentale de la presqu’île de ce nom, près du royaume de Quedah, à 60 kilom*. E.-S.-E. de l’île Djonkseyion ; par 70° 40’ de latit. N., et 9CU 40’ de longit. E. ; 21 kilom. de longueur du N. au S., et 8’kilom.’dans sa moyenne largeur. Les habitants sont de mœurs simples et ne s’occupent guère que de la pêche ; ils se procurent des Malais tout le riz dont ils ont besoin.

LONTEK s. m. (lon-tèk). Ichthyol. Espèce de poisson qu’on pêche eu grande quantité au Croisic. Il Ou écrit aussi lontéque.

LONZAC (le), village et coin 111. de France (Cbrreze), canton’de "Treignac, arrond. et à 35 kilom. "N. de Tulle ; pop. aggl., 579 hab,-

LOOK

pop. tôt., 8,460 hab. La tour de l’église est surmontée d’une belle flèche penchée.

LOO s. m. (lou). Espèce de gong ou de tamtam chinois, formé de grandes plaques de métal sur lesquelles on frappe avec un maillet de bois, pour donner certains signaux.

Loo (château du), résidence d’été de la far mille royale de Hollande, dans la province de Guéldre, à 24 kilom. N. d’Arnheim..,

LOO (Van), nom d’une famille de peintres français. V. Vanloo.

LOOCH s. m. (lok — de l’arabe looq, du verbe laaka, lécher, sucer). Pharm. Potion plus consistante que les sirops ordinaires, et que l’on emploie contre les affections des’ voies aériennes, ’soit pour faciliter l’expectoration, soit pour calmer les irritations : Looch blanc. Loocn vert. Looch jaune. Les loochs se prennent ordinairement par cuillerées.' (Acad.) ■ ’ "’"

— Encycl. Le looch est un médicament émollient, employé principalement dans les affections aiguës de la poitrine. C’est un mucilage dans lequel on fait entrer soit une émulsion d’amandes douces avec une ou deux amandes amères, soitunehuile que l’on tient en suspension par du jaune d’œuf. Les looehs sont toujours opaques et ont l’eau pour excipient. Autrefois, on’faisait prendre ce médicament à l’aide.d’un morceau de réglisse qui en avait été.préalablement imprégné ; aujourd’hui, on l’administre par cuillerées./.,

Les looehs sont des préparations qui s’altèrent très-vite : pendant les chaleurs de l’été, on ne peut les conserver plus de quelques heures.. Nous allons dire quelques mots dés principaux looehs dont on fait usage. Le looch blanc ou looch amygdalin, qui se prépare de là manière suivante : amandes douces inondées, 18 grammes ; amandes amères, 2 grammes ; sucre blanc, 15 grammes ; huile d’amandes douces, 15 grammes ; gomme adragante, 0S>",80 ; eau de fleurs d oranger, 10 grammes ; eau commune, 125 grammes. On supprime souvent l’huile, qui rend le looch plus altérable et moins agréable au goût, et l’on auginente la proportion de gomme et celle-du sucre. Pour rendre plus rapide la préparation de ce looch, on fait dans certaines pharmacies, avec des amandes et du sucre, une pâte homogène qui se conserve fort longtemps et qu’on n’a plus qu’à délayer dans 1 eau pour, obtenir l’émulsion. Le looch blanc kerinètisé, n’est, que le précédent additionne de kermès minéral. Le looch antimonial de Trousseau renferme, au lieu de kermès, de l’antimoine diaphorétique. Le looch diacodé ou looch calmunt est le looch blanc additionné de 30 grammes de sirop diacode. Le looch amidohné’est un mélange bien battu de : blanc d’œuf, 30 grammes ; sirop do tolu, 30 grammes ; amidon, 8 grammes ; cachou, 4 grammes. Il est employé contre les diarrhées rebelles. Le looch huileux, appelé aussi looch anglais, looch pectoral gommeùx, se prépare, d’après le codex, avec : huile d’amandes douces, 15grammes ; gomme arabique pulvérisée,15 grammes ;, sirop de guimauve, 30 grammes ; éaù de ’ fleurs d’oranger, 15 grammes ; eau commune, 00 grammes. On fait d’abord un mucilage avec la gommé et un peu d’eau ;• on ajoute ensuite l’huile par petites parties et on délaye enfin avec le reste des liquides. Le looch vert ou looch aux pistaches se prépare avec : eau’ ' commune, 125 grammes ; eau de fleurs d’orah-j’ ger, 8 grammes ; teinture de safran, 1 gramme ; sirop de violettes, 30 grammes ; huile d’amandes, 15 grammes ; gomme adragante, oo’, S0, et 14 pistaches mondées. Le looch solide est une préparation pulvérulente, qu’il suffit de délayer dans l’eau pour avoir une sorte de looch. On’le prépare en pilant ensemble les1 substances suivantes, que l’on fait ensuite ’ sécher : amandes douces, 1,000 grammes ; amandes amères, 125 grammes ; gommé ara- ’ bique, 2,000 grammes ; sucre, 2,000 grammes ; eau de liuurs d’oranger, 250 grammes. La poudre qu’on obtient ainsi peut se conserver longtemps sans altération.

LOÔCHU1STY, bourg et comm. de Belgique, province de la Flandre orientale, arrond. et à 9 kilom. N.TE. de Gand ; 3,700 hab. Teinturerie, amidonnerie, tisseranderie. Fabrication de draps ; commerce de bestiaux. Le châ-. teau est un spécimen intéressant de.l’architecture au xvie siècle.

LOOD s. m. (lôdd). Métrol. Mesure de poids des Pays-Bas, équivalant exactement a un décagramme.

LOOF s. m. (lôf). Métrol. Nom d’une mesure de capacité.usitée dans plusieurs ports de la Baltique, et qui vaut, àLibau, SS11*^ ? ; à Riga, 6811t,269.

LOOHE s. f. (lou-e). Ornith. Oie des Ostiaks, qui a les ailes et le dos d’un bleu lustré.

LOOK s. m. (louk). Gomme ou plutôt résine., .,

— Encycl. Sous le nom de< gomme look, Murray, dans son Apparatus medicaminum, décrit une substance résineuse apportée du Japon, qui, a première vue, ressemble au succin ; elle est assez dure pour ne pouvoir être entamée par l’ongle. Elle est transparente, jaunâtre, à cassure vitreuse et ordinairement conchoïde. Guibourt l’appelle copal tendre de l’Inde. V. copal.

LOOKOUT, cap de la Nouvelle-Bretagne, dans la Nouyellé-Galles méridionale, sur (a/

LOOS

67-1.

côte S. de la mer d’Hudson, k 128 kilom.. O.-N.-Û. de Henrietta-Maria ; par 55° 26’ do latit. N., et 87" 44’ de longit. O. Il Cap.’des g États-Unis (Caroline du Nord), à l’extrémité méridionale d’une lie longue qui dépend du1 comté de Carteret, et à 104 kilomlS.-O’.- d’à cap Hatteras ; par 34» 34’ de latit. N., et 7S° 57’ de longit. O. Il Cap des États-Unis (Columbia), sur le grand Océan^prés et au S.-p. de l’embouchure de la Killamonke, à 92 kilom.’ S. de celle de la Columbia ;1 par'45<> 20’ ; de, latit. N., ’ 1’ *’

LOOM1S (Elias), mathématicien américainné aux États-Unis vers 1810. Professeur de. mathématiques et de.physique d’abord dans l’Oh|o, puis à l’université, de New-York, il s’est fait connaître par la publication.demémoires importants et de plusieurs ouvrages, pour la plupart devenus classiques aux États-, Unis. Nous citerons, entre autres : Élément* d’algèbre (New-York, in-12) ; Éléments, de géométrie ; Trigonométrie et tables de logarithmes ; Éléments de géométrie analytique, . Introduction à l’astronomie pratique ; Progrès, récents de l’astronomie'(1850) ; Traité d’arith-, mélique théorique et pratique (1856), etc... (

LOON, village et comm. de France (Nord)’, ’ canton de Gravelines, arrond : et à 13 kilom.-’ deDunkerque ; pop. aggl., 973 hab.’ — pop ; ■ tôt., 2,290 hab. Brasserie, moulins. 1 1 ■•• ■’

LOON-OP-ZAND, ville du’royaumè de Hollande, province du, Brabant septentrional,) arrond. et à 27 kilom. N.-E, de Bdis-le-Duc ; ; 4,000 hab. Élève de bestiaux ; fabrication dé, ’toiles. -l ’ n, ’

LOON (Théodore van), peintre belge, né à Bruxelles, mort’en,1630. Il avait déjà acquis une certaine réputalion>dans son pays, lorsr. que, le désir, de perfectionner son, talent lei poussa vers, l’Italie, À Rome, il rencontra. Carlo Maratti, avec lequel il se lia intimement et dont il devint, pour ainsi dire, le disciple, en peinture, empruntant à ce. maître son des- ; sin vigoureuxet pur à la fois, la noblesse daj ses physionomies, la grandeur dans,1a com-.. position. Malheureusement, les’ ombres des ? tableaux de lWtiste belge ont, suivant l’expression consacrée, poussé au noir. Romeeti Florence possèdent un grand nombre de ses ; productions ; mais ses, principales œuvres se. trouvent à Malines. On voit chez.lès béguir, nés de cette ville l’Adora (ton des.mages et la’i Visitation de la, Vierge. L’église des jésuites( renferme le chef-d’œuvre de Loo 11  :.Saint ^ François-Xavier prosterné devant la. V.ierge etl’Enfant Jésus.' -..., ,., .,

LOON (Gérard van), antiquaire hollandais^ né à Leyde. Il vivait au xvui" siècle. On lui doit plusieurs ouvrages estimés sur les monnaies et l’histoire de son pays. Les principaux sont : 1 Histoire métallique des Pays-Bas (La’Haye ;] 1723-1731, 4 vol. in-4o), trad. en- français ;’. Introduction à la numismatiquédeHedendaag ou Dissertation sur. l’origine dés monnaies' (Amsterdam, 1717, in -8») ; Histoire de la basse' Hollande (1734) ; Description de ta basse Ifol-' lande (Leyde, 1744) ; Preuves historiques que le comté de Hollande a toujours été un fief de < l’empire germanique (Leyde, 1748)..■ ■■• ! ■ ’ ;■

LOOPER s. m. (lou-pre). Métrol.’ Mesure]’ pour les grains, usitée à Groningueet dàiislé reste delà Frise. ’ ;

LOOS, ville do France (Nord), chef-lieu de. canton, arrond. et à 4 kilom.- é.’-O. do Lille, sur la haute Deule :, pop. aggl., 3, C07 bab, r—, pop. tôt., 6,333 hab.. Fabriques de produits ! chimiques, filatures de fin ot de coton ; fours» à chaux, moulins a huile, distillerie. Los bâ-| timents d’une ancienne abbaye, fondée en, 1140 par Thierry d’Alsace, servent aujqurd’huis de maison centrale de détention., , ti

LOOS (Corneille), connu aussi sous lénomt

de Coriieliuft 7 Cûllidlus - ClirysopolilhuuB’,

théologien hollandais,1 né à Gouda vers)54Gjt mort à Bruxelles en 1595. Il se fit recevoir : docteur en théologie à Mayence etfut nommé* chanoine à Gouda, — sa patrie, ’ d’où il passa- ; dans l’archevêché de Trêves. Condamné et : obligé de se rétracter, pour avoir exprimé sûr la magie des idées jugées contraires à l’or-i thodoxie, il se rendit à Bruxelles, où iLsé résigna à remplir les modestes fonctions do vicaire de paroisse. Toutefois, ayant osé exprimer une seconde fois son opinion sur les sciences occultes, il fut condamné de nour. veau à la rétractation, plus à un emprisonnement assez long. Ces persécutions no firentque le fortifier dans ses errements ; il eût saùsdoute subi une troisième, condamnation plusl sévère que les précédentes, si la mort n’était venue le.prendre. On a de lui : De tumultuosa' Belgarum rebellione sedanda (Mayence, 1579-1582, in-8o) ; Apolqgia in orationem. Ph.de AJaruix, pro archiduce Austrix Matthia ■ (Luxembourg, 1579, in-4o) ; Illustrium Gerr ■ manies scriptorum catalogus (Luxembourg’, 1581, in-12) ; De spiritu yertiginis utriusgue Germanie, in religionis dissidio (Luxembourg, 1579-1582, in-8o) ; Thwribulum aureum sancr 1 tarum precationum (Luxembourg, 1581, in-rlS)/ Ecclesix ! venatus (Cologne, ; 1585, in-12). Ondoit à Cullidius une édition du 2’eVence chré- ’ d’en de C. Schonœus. •

LOOS (Onésime-Henri de), alchimiste fran-1 çais, né à Sedan’en 1725, moit à Paris eh’r 1785. Il vint se fixer dans cette dernière ville, et passa sa vie à étudier les’t.’ciences occultes, à chercher là pierre philosôphale. On e, de lui un ouvrage intitulé t le l)iad, ème deâ ■