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LOLL

loligo, calmar, et du gr. eidos, aspect). Crust, Qui ressemble à un calmar.

— s. m. pi. Famille de crustacés, ayant pour type le genre calmar.

LOLIGOFSIDÉ, ÉE adj. (lo-li-go-psi-dérad. loligopsis). Moll. Qui ressemble ou qui se rapporte au calmaret.,

— s. f. pi. Famille de mollusques céphalopodes, ayant pour type le genre calmaret.

LOLIGOPSIS s. m. (lo-li-go-psiss— du lat. loligo, calmar, et du gr. opsis, aspect). Moll. Nom scientifique du genre calmaret.

LOLIUM s. m. (lo-li-omm — mot lat.). Bot. Nom scientifique du genre ivraie.

LOLL, LOLLO ou LULL, idole des Francs adorée dans les champs. On représentait Loi ! sous les traits d’un jeune homme aux cheveux frisés, tenant une corne d’abondance ; une guirlande de pavots entourait son cou.

LOLLAND, lie du Danemark. V. Laaland.

LOLLARD s. m. (lo-lar). Hist. relig. Sectateur de l’hérésiarque allemand Lollard ou Lolhard. il Sectateur de l’hérésiarque anglais Wiclef. il Vaudois de France et d’Angleterre, selon quelques écrivains. Il On a dit aussi

LO ILLARD.

— Encycl. Hist. On désigne sous le nom de lollards les sectaires qui adoptèrent les doctrines prêchées par Walter Lollard de 1315 à 1322. Après la mort de ce dernier, l’inquisition sévit contre ses 80,000 disciples avec sa férocité habituelle. Suivant l’expression de Trithème, on saisit un grand nombre de lollards pour en faire « un grand incendie, » et ces malheureux périrent dans les supplices les plus atroces. Leurs coreligionnaires les honorèrent comme des martyrs, et, malgré la cruauté de la répression, la secte se perpétua en Allemagne et s’étendit même dans tes Flandres et en Angleterre. La persécution s’acharna contre les lollards, mais elle ne parvint pas à les détruire. En Angleterre, ils se réunirent aux partisans de Wiclef, et préparèrent les esprits au schisme d’Henri VIII ; ceux des sectaires qui étaient restés en Bohême furent les précurseurs des hussites.

LOLLARD (Walter), hérésiarque célèbre, ’ nôen Angleterre vers la (in du xme siècle, brûlé à Cologne en 1322. Il commença à prêcher sa doctrine en Angleterre vers 1315. Il enseignait que les démons avaient été chassés injustement du ciel par saint Michel et par les autres anges ; que les auteurs de cette injustice seraient damnés éternellement, ainsi que les hommes qui croyaient à leur sainteté ; il n’admettait pas l’intercession des saints, assurait que les sacrements étaient inutiles, disait hautement que le mariage n’était qu’une prostitution jurée, niait l’efficacité du baptême et prétendait que l’hostie consacrée n’était qu’un dieu imaginaire. En conséquence, ij professait le mépris des cérémonies de l’Église, de la messe, et se moquait publiquement des prêtres et des évêques. Lollard choisit parmi ses disciples douze hommes qu’il nommait ses apôtres, et se fit par ses prédications un grand nombre d’adhérents en Allemagne et surtout en Bohème. Il avait deux délégués principaux, qu’il nommait Ses ministres, qui prétendaient entrer tous les ans dans le paradis, où ils recevaient des prophètes Enoch et Élie le pouvoir da remettre les péchés aux membres de la secte. Ces ministres transmettaient à d’autres personnes ce pouvoir de rémission. Arrêté à Cologne par ordre des inquisiteurs, Lollard fut condamné à être brûlé (1322), et mourut avec le plus grand courage. Il comptait alors en Allemagne 80,000 disciples.

LOLLARD1SME s. m. (lo-lar-di-sme — rad. lollard). Hist. relig. Doctrine des lollards. Il On a dit aussi loillardismb.

LOLLDONG, défilé de l’Indoustan anglais, dans les montagnes qui séparent Delhi du Goryal, entre le Gange et le Koh, à environ 48 kilom. S.-O. de Sirynagor. Il est environné lie bois épais. En 1774, l’armée des Rohillahs, défaite par les Anglais, se retira dans ce passage, où elle futljientôt obligée de capituler.

LOLLI (Antonio), eélèbre violoniste italien, né à Bergame en 1733, mort en Sicile en 1802. Il apprit seul les éléments du violon et découvrit toutes les ressources de cet instrument, sans autre guideque son instinct. Aussi son manque de sérieuse éducation musicale lui nuisit-il souvent dans sa carrière artistique. Ses débuts sont restés obscurs ; on sait seulement que, vers l’année 1760, il était en Allemagne, et qu’il entra à Stuttgard au service du duc de Wurtemberg, Après un séjour de onze ans à Stuttgard, Lolli se rendit à Saint-Pétersbourg. Son talent lui conquit l’admiration et même, dit-on, les bonnes grâces de l’impératricéCatherine ; mais, malgré les faveurs incessantes de la souveraine, l’artiste se fatigua promptement de la résidence impériale, et vint, en 1779, à Paris se produire au concert spirituel, où son talent excita un enthousiasme universel. Toutefois, les connaisseurs lui reprochèrent d’être inégal et journalier ; et en effet, comme nous lavons déjà dit, son éducation musicale imparfaite rendait inévitable cette inégalité et ce manque d’assurance dans son jeu, tantôt net et presque sublime, tantôt lâché et mou. À Londres, où il se rendit en quittant Paris, Lolli excita de frénétiques transports et passa

LOLL

à l’état de demi-dieu. Puis, un beau jour, il disparut de Londres alla sordina, et retourna en Italie. Sa vie, dès ce moment, ne fut plus qu’une suite de pérégrinations vulgaires et sans intérêt jusqu à sa mort, arrivée en 1802. Les principales qualités de ce violoniste consistaient dans l’attaque hardie des difficultés et une étonnante dextérité de la main gauche. Inhabile -à l’adagio et aux mouvements lents, il faiblissait dès que se présentait un chant trop longuement développé. Lolli n’a été qu’un météore dans le ciel de l’art. Les compositions gravées de cet artiste se résument en huit concertos, quatre livres de sonates pour piano et violon, et le recueil dit École du violon avec alto et basse.

LOLLIA PAUI.INA, dame romaine, mise à mort en 49 de notre ère. Elle eut le triste honneur d’être quelques heures impératrice, en devenant la femme de Caligula. Elle était mariée à Caïus Memmius Régulus ; l’empereur voulut la posséder, sans la connaître autrement que parce qu’un de ses favoris vantait la beauté de son aïeule. Ordre fut donné à Memmius, qui alors commandait une. dés armées impériales, de répudier sa femme et de l’amener au palais. Memmius s’exécuta aussitôt, constitua une dot à Lollia et fut présent à la cérémonie des fiançailles (38 de J.-C). Son caprice satisfait, Caligula la renvoya, avec, défense, sous peine de mort, d’avoir commerce avec aucun homme.

Après la mort de Caligula, Lollia devint la maitresse de Claude. Ses intrigues pour jouir seule de la faveur du maître la firent l’ennemie d’Agrippine qui, ayant réussi enfin à être impératrice, résolut de se défaire de sa rivale. Elle la rit accuser d’avoir consulté des Chuldéens, des magiciens et l’oracle d’Apollon Clarien sur le mariage de Claude ; celui-ci déféra l’affaire au sénat, et en présenta lui-même le rapport. Il conclut en disant « qu’il était nécessaire de confisquer et vendre les biens de Lollia et de la condamner à l’exil. » Le sénat obéit ; mais Agrippine ne fut point satisfaite de la sentence, et elle fit tuer son ancienne rivale ; elle voulut même qu’on lui apportât sa tête, pour être sûre de la bonne exécution de ses ordres.

LOLL1ANUS, sophiste grec, né à Éphèse. 11 vivait dans le ne siècle après J.-C, sous Adrien et Antonin le Pieux, eut l’Assyrien Isée pour maître, et fut le premier professeur de sophistique qui ait occupé une chaire à. Athènes. Ses leçons avaient pour principal objet l’enseignement de la rhétorique, et il a composé sur ce sujet des ouvrages qui ont été perdus et dont nous ne connaissons que quelques titres : Art de la rhétorique ; Sur les exordes et les narrations oratoires ; Principes de rhétorique. On avait élevé à ce savant deux Statues à Athènes, pour rappeler le dévouement dont il avait fait preuve dans l’exercice de ses fonctions de stratège pendant une famine.

LOLLIANCS (Ulpius-Cornélius), un des trente tyrans qui s’emparèrent de l’empire après la mort de Gallien. V. L^ëlien.

LOLL1NI ou LOLL1NO (Louis), prélat et érudit italien, né dans l’île de Candie en 1557, mort à Bellune en 1625. Il entra en relation avec les plus remarquables lettrés du temps, forma a grands frais une belle bibliothèque qu’il légua, en 1820, à celle du Vatican, et devint, en 1595, évêque de Bellune. Parmi ses écrits, qui sont très-variés, car ils touchent à l’histoire, à la philologie, à la poésie, à l’éloquence, .nous citerons : De igné, not» et emendationes in eam libri moralium Aristotelis partem in quade bona fortuna disputatur (in-4°) ; Episcopalium cwarum characteres (Bellune, 1629) ; Epistola miscellanes (Bellune, 1642) ; Carminum libri IV (Venise,

1655).

LOLLIO (Albert), littérateur italien, né à Florence en 1508, mort à Ferrare en 1568. Il vint se fixer dans cette dernière ville, étudia les langues anciennes, la philosophie, les mathématiques, cultiva avec succès la poésie, et dut à ses talents oratoires une brillante réputation. Tous-les discours qu’il prononça soit dans des circonstances solennelles, soit à l’Académie des Élevati, sont remarquables par l’élégance du style, la noblesse des pensées, la vivacité des images. Lollio contribua à la restauration de l’Académie des Alterati. Nous citerons de lui : Invetiiva contra il giuoco del tarocco (1550, in-4o) ; Orazione ricetate nell’ Academia de signori Élevati (Florence, 1552, in-4o) ; Commedia detta gli Adelfi di Terenzio (1554) ; Due orazioni (1555) ; Ora- st’oiii(1563) ; Aretusa. comédie pastorale (1564), pièce remarquable, dont le succès ne fut dépassé que par celui de ï’Aminta du Tasse. Cette pièce offre un des premiers exemples de l’introduction de la musique dans les représentations théâtrales en Italie.

LOLLI US (Mareus), général romain, mort l’an 3 après J.-C. Il commandait en Gaule et avait remporté quelques succès sur les tribus germaniques qui avaient passé le Rhin, quand une défaite terrible qu’il subit, défaite dans laquelle il perdit l’aigle d’une de ses légions, vint renouveler le désastre de Varus. Auguste fut obligé d’accourir en Gaule, pour réparer l’échec des armes romaines. Toutefois, l’empereur ne retira point sa confiance à Lollius et l’envoya en Asie accompagner, comme gouverneur, son petit-fils C. Csesar. Quelque temps après l’arrivée de Lollius, on

LOMA

découvrit qu’il vendait aux Parthes les plans et les projets des généraux romains. Sort crime révélé, Lollius-s’empoisonna.

LOLME (Jean-Louis de), publiciste suisse, né à Genève en 1740, mort en 1806. Il quitta sa ville natale, où il exerçait la profession d’avocat, pour se rendre en Angleterre, passa plusieurs années dans ce pays dans un état des plus précaires, y composa plusieurs ouvrages, pour la plupart en anglais, et, de retour à Genève (1775), il devint membre du conseil des Deux-Cents. Nous citerons de lui : Parallèle entre le gouvernement anglais et l’ancien gouvernement de Suède (Londres, 1773, in-8o), en anglais ; la Constitution de l’Angleterre ou l’État du gouvernement anglais (Amsterdam, 1771, in-s°), ouvrage fort remarquable, écrit en’français, et joignant l’originalité des pensées à la justesse et à la finesse des aperçus ; Histoire des flagellants (1777) ; Essai sur l’union de l’Écosse avec l’Angleterre (1787) ; Observations relatives aux taxes sur les fenêtres, les boutiques, etc. (Londres, 1788).

LOLMO ou LULMO (Giovanni-Paolo), peintre italien, de l’école vénitienne, né à Bergame, mort vers 1595. Il fut un des artistes qui protestèrent, par leurs œuvres, contre la décadence de l’art à la fin du xvie siècle, et on voit, à Santa-Maria-Maggiore de Bergame, un tableau de lui, Saint Sébastien et saint Roch, qui rappelle le soin et la sobriété des maîtres du xve siècle. Le musée de Berlin possède de lui une Madone.

LO-LOOZ (Robert de), tacticien belge, né près de Liège en 1730, mort à Paris en 1786. Il servit dans les armées de la Suède, puis dans celles de la France, prit part aux sièges de Maëstricht, de Berg-op-Zooin, de Mappen, et se fixa ensuite à Paris, où il composa plusieurs ouvrages. Nous citerons de lui : Recherckes. sur l’art militaire (1767, in-8o) ; les Militaires au delà du ’Gange (1770, 2 vol. in-S°) ; Recherches d’antiquités militaires (1770, in-4o) ; Défense du chevalier de Folard contre les nouvelles opinions sur la méthode des anciens dans leurs sièges (1776) ; Recherches sur les influences solaires et lunaires, sur les influences célestes du magnétisme (1788, in-8o).

LOLOS s. m. (lo-loss). Titre héréditaire des nobles du troisième ordre, à Macassar : La noblesse de Macassar comprenait trois ordres.• les dacus, les carrés et les loi.os.

LQLQTIER s. m. (lo-lo-tié). Bot. Nom vulgaire du papayer.

LOM s. m. (lomm). Armes de Fohi, que les Chinois représentent sur les étoffes destinées à l’empereur, et qui consistent en un dragon à cinq ongles.

LOM (Josse van), médecin distingué, né à Buren (duché de Gueldre), mort en 15G4. Ce médecin, plus connu sous le nom de Lommim, fit ses études médicales à Paris, et, dès qu’il fut reçu docteur, alla, sur les conseils de Fernel, dont il avait conquis l’amitié, s’établir à Tournay, où il devint médecin pensionné de la ville en 1557.- Vers 1560, il passa à Bruxelles, qu’il n’habita que quatre ans. Les ouvrages de Lom sont moins surchargés que ceux de ses contemporains de toutes ces inutiles et extravagantes théories léguées par le moyen âge au commencement de la Renaissance, et l’observation y occupe une place plus grande ; le style en est aussi pur et élégant. Voici les titres de ces écrits : Commentarii de tuenda sanitate ; in primum librum de re medica Celsi (Louvaio, 1558) ; Observalionum medicinalium libri très (Anvers, 1560), ouvrage qui a eu un grand nombre d’éditions et a été traduit en plusieurs langues ; De curandis febribus continuis liber (Anvers, 1563). Ces divers ouvrages ont été réunis sous le titre de Opéra omma (Amsterdam, 1746, 2 vol.).

LOMA s. m. (lo-ma). V. lomb.

LOMA, chaînon des monts do Kong, dans la Guinée supérieure, au N.-E. de la côte de Sierra-Leone, dans le S.-E. du royaume de Soulimana ; par 9° 20’ de latit. N. et 120 io’ de longit. O. Le Djoliba y prend, dit-on, sa source.

— LOMAD ou LOMADH s. m. (lo-madd). Philol. Lettre de l’alphabet syriaque, correspondant au lamed des Hébreux.

LOMAGNE, en latin Leomania, petit pays de l’ancienne France, dans la province de Gascogne (bas Armagnac). Lectoure en était la capitale ; Beaumont-de-Lomagne et Lavitde-Lomagne, les autres localités principales. La Lomagne est comprise actuellement dans les départements de la Haute-Garonne et du Gers. La Lomagne, à laquelle était attaché le titre de vicomte, était jadis possédée héréditairement par une famille qui remonte au xte siècle. Cette famille s’est éteinte dans les mâles, vers la fin du xnte siècle, en la personne de Vésian, vicomte de Lomagne. Philippe de Lomagne, sœur et héritière de Vésian, porta la vicomte à son mari, Hélie Talleyrand, vicomte de Périgord. Celui-ci la vendit au roi Philippe le Bel, lequel la donna, en 1305, à Arnaud-Garcie de Goût et à Bertrand de Goût, son fils. Ce dernier ne laissa qu’une fille, Régine de Goût, mariée en 1311 à Jean, comte d Armagnac, qui, à la mort de sa femme, hérita de la vicomte de Lomagne, puis la céda, moyennant une rente, au roi de France. Elle fut alors réunie à la couronne.

LOMB

LOMAN s. m. (lo-man). Moll. Nom vulgaire d’une coquille du genre cône.

LOMANDRA s. m. (lo-man-dra — du gr. lama, frange ; anêr, andros, mâle). Bot. Syn. de xerotks, genre de plantes.

LOMANOTE s. m. (lo-ma-no-te — du gr. lôma, frange ; nâtos, dos). Moll. Genre de mollusques gastéropodes nus, voisin des tritonies.

LOMAPTÈRE s. f. (lo-ma-ptè-re — du gr. lama, frange ; pieron, aile). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées, comprenant une douzaine d’espèces qui habitent la Malaisie et l’Australie.

LOMASTOME adj. (lo-ma-sto-me — du gr. lama, rebord ; sioma, bouehe), Zool. Dont la bouche est munie d’un rebord saillant.

— s. m. Moll. Section du genre lymnée. LOMATIE s. f. (lo-ma-tî — du gr. loma-

iion, petite frange). Entom. Genre d’insectes diptères brachocères, de la famille des asiliens, tribu des anthrax, dont l’espèce type habite la France.

— Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des protéacées, tribu des grévillées, comprenant plusieurs espèces qui croissent en Aus tralie et dans l’Amérique du Sud.

LOM ATI N adj. m. (lo-ma-tain — du gr. lôma, rebord). Zool. Dont les doigts sont bordés d’une membrane sur le côté.

LOMATOCARPE adj. (lo-ma-to-kar-pedu gr. lôma, rebord ; fearpos, fruit). Bot. Dont les fruits sont entourés d’un rebord.

LOMATOLÉPIS s, m. (lo-ma-to-lé-pissdu gr. lôma, frange ; lepis, écaille). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des chicoracées, comprenant des espèces qui croissent en Égypte.

LOMATOPHYLLE adj. (lo-ma-to-fi-ledu gr. lama, rebord ; phullon, feuille). Bot. Dont les feuilles ont un bord d’une forme ou d’une coloration particulière.

— s. m. Bot. Genre de plantes, de la famille des liliacées, comprenant des espèces qui croissent à l’Ile de la Réunion.

LOMAZZO (Jean-Paul), peintre italien, né à Milan en 1538, mort vers 1592. Il eut une grande réputation parmi ses contemporains, non-seulement comme peintre, mais encore comme poëte et comme savant. A.l’âge de trente-trois ans, étant devenu aveugle, il se livra entièrement à la littérature, et on lui doit le meilleur et le plus complet Traité de peinture (Milan, 1584) qu’on eût encore écrit, et auquel bien des emprunts clandestins ont été faits depuis. Ses principaux tableaux sont : Melchisédeck offrant des prières à Abraham victorieux ; la Nourriture du carême, fresque très-intéressante et très-étudiée, dans le réfectoire de Saint-Augustin, à Plaisance ; un Christ au Jardin des Olives, h Milan ; une Vierge à l’Enfant Jésus et une Piété, au musée de Brera. En fait d’ouvrages littéraires ou didactiques, il a publié : Jdea del tempio delta piltwa (Milan, 1591) ; Delta forma délie muse (Milan, 1591) ; Rime (15S7, in-8o).

LOMBAGIE s. f. (lon-ba-jl — du lat. tombus, rein). Pathol. Faiblesse des reins. On dit plus souvent lumbago.

LOMBAGIQUE adj. (lon-ba-ji-ke — rad. lombagie). Pathol. Qui a rapport a la lombagie : Faiblesse lombagiquk.

LOMBAGO S. m. V. LUMBAGO.

LOMBAIRE adj. (lon-bè-re —rad, lombes), Anat. Qui appartient aux lombes : Région LOMBAiRii. Vertèbres lombaires. Nerfs, muscles lombaires. Il Artères lombaires, Vaisseaux qui naissent des parties latérales de l’aorte.

— Ornith. Plumes lombaires, Plumes qui garnissent les lombes des oiseaux.

— s. f. Vertèbre lombaire -.Les lombaires.

— Eneycl. Anat. Artères lombaires. Les artères lombaires sont au nombre de quatre de chaque côté, quelquefois de trois ou da cinq, et constituent une des branches pariétales de l’aorte abdominale. Elles se dirigent transversalement en dehors, sur le milieu du corps des quatre premières vertèbres lombaires, donnent quelques ramuscules aux piliers du diaphragme et aux muscles psoas, et, parvenues à la base des apophyses transverses, se divisent chacune en une branche dorsale ou postérieure et une branche lombaire ou antérieure. Les branches postérieures, très-grêles, envoient d’abord un rameau à la moelle et pénètrent ensuite dans la masse charnue du sacro-spinal, où elles se

fierdent. Les branches antérieures diffèrent es unes des autres : la branche antérieure de la première artère lombaire suit le bord inférieur de la deuxième côte et descend ensuite presque verticalement devant le péritoine, pour aller se perdre dans le muscle transverse de l’abdomen. La branche antérieure de la deuxième artère lombaire se consume dans le muscle carré des lombes ; celle delà troisième artère lombaire marche entre les muscles carré des lombes et transverse de l’abdomen et se divise, vers le tiers postérieur de la crête iliaque, en deux rameaux qui descendent en arrière dans les muscles fessiers, où ils se perdent. Enfin la branche antérieure de la quatrième artère lombair