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par elles avec une vive impatience. Si l’on veut voir Limoges en fête, ses rues envahies

Enrla foule, ses maisons parées de leurs plus eaux mours et toutes les familles dans l’émotion des toilettes et des gais repas, c’est un jour lYosten.non qu’il y faut passer. On appelle ainsi lit montre ou exposition des reliques de saint Martial, qui a lieu tous les sept ans. Depuis ie commencement du xvic siècle, à travers tous les troubles publics, ces cérémonies ont à peine manqué deux. fois. L’année venue, le jour de la mi-carème, les membres de la confrérie de Saint-Martial revêtent leur costume traditionnel et présentent à la bénédiction solennelle leur étendard blanc avec croix rouge, qui va parcourir la ville au son du tambour. C’est le dimanche de la Quasimodo que le chef de saint Martial est retiré de sa châsse et exposé en grande pompe. Les diverses compagnies bourgeoises sillonnent les rues de leur cortège plus ou moins singulier... •

LIMOGME, bourg de France (Lot), ch.-l. de Cant., arrond. et a 3G kilom. E. de Cahors ; pop, aggl., 640 hab. — pop. tôt., 1,400 hab.

Limoine s. if. (lt-moi-ne — du gr. Idmân, pré). Bot. Un des noms vulgaires de la poirée sauvage, il Nom donné k une espèce de statice.

LIMOJON DE SAINT-DIDIER (Alexandre-Toussaint), dit le Cbe«ali«r de Saint-Didier, littérateur français, né à Avignon vers 1630, mort en 1689. Il gagna la confiance du comte d’A vaux, qui l’emplova activement dans les négociations diplomatiques dont il était chargé, tant au congrès de Nimègue (1678), qu’en Hollande en 1684 et en Irlande en 1689. On lui doit les ouvrages suivants : Histoire des négociations de Nimègue (Paris, 1680, in-12) ; la Ville et la république de Venise (Amsterdam, 1680, in-12) ; le Triomphe hermétique ou la Pierre philosophais victorieuse (Amsterdam, 1685, in-12).

LIMOJON DE SAINT-DIDIER (Ignace-François), poète français, neveu du précédent, fié à Avignon en 1669, mort dans la même ville en 1739. Bien qu’il ait remporté des prix de poésie aux concours des Jeux floraux et de l’Académie française, il n’en fut pas moins un très-médiocre rimeur. Nous citerons de lui : le Voyage du Parnasse (Rotterdam [Chartres], 1716, in-12), espèce de satire mi-partie prose et vers, contre Lamotte, Fontenelle et Saurin, terminée par VIliade, tragi-comédie en trois actes ; Cloois (Paris, 1725, in-8°), poëme non terminé.

LIMON s. m. (li-mon — lat. limus, de !a même racine que le grec leimân, lieu humide ; l’ancien Scandinave lim, allemand schteitn ; ancien haut allemand slim, argile, et le persan limak, boue ; savoir, le sanscrit li, être liquide, devenir liquide). Dépôt de terres et de débris organiques opéré par les eaux troubles et bourbeuses : Le marais paresseux tranquillement sommeille, Sur le limon fangeux qui nourrit ses roseaux.

De LILLE.

— Fig. Vite origine, par allusion à la boue, d’où Dieu a tiré l’homme, suivant la Bible : Si j’avais pétri mon limon, peut-être me fusséje créé femme, en passion d’elle. (Chateaub.) Le patricien et le prolétaire ne sont-ils pas sortis du même limon ? (Proudh.)

C’est du même limon que tous ont pris naissance.

Voltaire. Il Ce qui trouble la pureté d’un objet et le déprécie : Plus un écrivain est abondant, plus il a de limon à déposer dans sa course. (Lamartine.) Il Fange des vices : À peine, du limon où le vice m’engage. J’arrache un pied timide et sors en m’agitant, Que l’autre m’y reporte et s’embourbe à l’instant.

Boilkau.

— Pathol. Matière grasse, grisâtre et grenue, qui couvre la langue à la suite d’embarras gastriques et de certaines fièvres.

— Géol. Roche où dominent le sable et l’argile.

— Syn. Liroou, boue, bourbe, etc. V. BOUE.

— Encycl. Econ. ogric. Le limon se compose de terres lines : argileuse, calcaire, végétale, que les eaux entraînent avec elies et déposent au fond de leur lit, sur les bords de leur cours ou dans les champs inondés.

Toutes les rivières déposent du limon après les pluies, la fonte^des neiges, et ces limons servent à la terre d’engrais naturel. Le timon est donc le fertilisateur le plus économique ; c’est à lui que l’Égypte doit sa fertilité et la formation de son Delta. La Hollande presque tout entière n’a été constituée que par le limon du Rhin et de la Meuse, ainsi que l’Aunis par celui de la Loire. , La fertilité des prairies qui bordent la Saône et lu Loire n est due qu’aux débordements rie ces cours d’eau.

Le limon est généralement plus épais dans les dét urs que forment les cours d’eau ou au point de jonction de deux cours d’eau, ainsi qu’à leur embouchure.

Les eaux pluviales, lorsqu’elles tombent par ondées, entraînent de petites parcelles de terre dans les étangs, les fossés, les mares ; c’est là le meilleur limon. Intelligent sera le propriétaire qui curera sa mare ou ses fossés après les pluies et portera le limon sur la terre, à laquelle il ne fera que rendre ce

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qu’elle a perdu ; mais il le rendra en bien meilleure qualité, car cette terre fine, battue par l’eau, a puisé dans le liquide élément des qualités que son contact avec l’air ne lui aurai^ pas toujours procurées. Plus intelligent encore le propriétaire d’une vallée qui creuse des trous dans son champ pour y retenir le limon des terrains supérieurs.

Les limons déposés par les eaux débordées d’une rivière ou d’un fleuve sur les prairies et sur les champs qui bordent ses rives contribuent à les fertiliser, à les exhausser progressivement, et, dans un temps donné, à les mettre à l’abri des inondations. Ce sont eux qui rendent fertiles les petites lies que les amas de sables créent si fréquemment dans le lit même des grands cours d’eau. Les timons déposés au fond des tacs qui reçoivent quelques cours d’eau sont fréquemment mêlés de débris de végétaux, soit charriés par ceux-ci, soit poussés naturellement sur le fond du lac ; aussi forment-ils un riche amendement pour les terres quand une année de sécheresse permet de les extraire et de les mélanger avec de la chaux vive.

Toutefois, cet amendement n’acquiert toute sa valeur qu’après un assez long séjour à l’air, au soleil, à la gelée, qui amènent sa maturité, c’est-à-dire qui achèvent la décomposition de ses fibres ligneuses et permettent de le réduire en poussière. Le limon peut aussi être employé à bauger les cloisons en pans de bois dans les contrées où la pierre est rare, et fournir même la matière des tuiles et des briques, quand il est formé de proportions convenables d’argile et de sable siliceux.

Selon leur composition, les limons sont argileux, sablonneux ou marneux, et leur valeur comme amendement est nécessairement subordonnée à la nature même du sol arable dans lequel on veut les incorporer.

Les limons sont généralement colorés en brun ou en noir, selon la quantité de matières végétales qu’ils renferment et aussi en raison de la proportion de fer hydroxydô ou fer de lavage contenu dans leur masse. Cette proportion est fréquemment assez considérable pour qu’il en résulte une agglutination des parties grossières du limon et la création d’une sorte de poudingue parfois propre k paver et à bâtir. Quaud un émergement accidentel se produit sur un sol limoneux et qu’il reste exposé aux rayons ardents du soleil d’été, il en résulte presque toujours une exhalation de miasmes délétères, qui répandent des fièvres dangereuses dans la contrée. On comprend que ce funeste résultat est produit par la fermentation des matières végétales, toujours en assez grande quantité dans les limons des marécages.

Comme les alluvions, les limons participent nécessairement dans leur composition de la nature du sol parcouru en amont par les cours d’eau qui les déposent, et il est bien rare, par conséquent, qu’ils ne présentent pas un mélange des trois principaux éléments de la terre : le calcaire, l’argile et le sable siliceux. Prenons pour exemple deux grands cours d’eau placés fort loin l’un de l’autre, la Seine et le Nil.

100 parties du limon de la Seine ont donné ;

Sable siliceux 50,00

Carbonate de chaux 30,00

Argile 7,29

Matières végétales 8,09

Pertes 4,62

Le limon du Nil a donné au chimiste américain Silliman :

Silice 47,39

Alumine 32,10

Carbonate de chaux 2,08

Fer peroxyde 11,20

Matières végétales 6,90

Pertes 0,33

Malgré les disproportions dans les éléments de ces deux analyses, on y remarque une certaine similitude de composition, dont le trait le plus saillant est certainement le chiffre qui représente les matières végétales, éléments de terreaux, et c’est ce qui explique la fécondité des limons, offrant d’ailleurs le mélange, si favorable à la végétation, des trois éléments principaux de tout bon sol arable. (De Longueinar.)

LIMON s. m. (li-mon — origine inconnue). Chacune des deux branches de la limonière d’une voiture : Limon droit. Limon gauche. Les limons d’une charrette. Mettre fin cheval dans les limons, il S’est dit autrefois pour timon.

— Archit, Pièce de bois ou de pierre que l’on taille en biais, pour placer dessus les marches et la balustrade d’un escalier. Il Faux limon ou Limon en crémaillère, Planche découpée fixée contre le mur d’un escalier et contre laquelle les contre-marches viennent butter.

— Mar. Chacun des bouts de cordage employés comme bras d’échelle, quand on monte dans les haubans, afin de ne pas inarcher sur les bastingages.

LIMON s. m. (li-mon — du persan laimun, même sens). Bot. Fruit du limonier : L’or du limon suave en globe s’arrondit.

B.-Lormian. LUION (Geoffroi, marquis de), contrôleur des finances du duc d’Orléans, mort en Allemagne en 1799. Très-attaché au duc d’Or LIMO

léans au début de la Révolution, il contribua à le faire nommer député du tiers à Crépy en 17S9, et se montra d’abord fervent patriote ; mais, dès 1791, il émigru et devint un royaliste des plus exaltés. Limon poussa le rot de Prusse à entrer dans la coalition, et ce fut lui, paraît-il, qui rédigea le fameux manifeste adressé par le duc de Brunswick aux Français. On lui doit : la Vie et le martyre de Louis XVI (Ratisbonne, ’ 1703, in-8°).

LIMON A, fille d’Hippomène, archonte d’Athènes. S’étant rendue coupable d’adultère, elle fut enfermée dans une enceinte aux murs élevés, avec un cheval qui, privé par ordre d’Hippomène de toute nourriture, dévora bientôt la femme coupable. L’amant fiit écartelé, suivant les uns, et, suivant d’autres, traîné par un cheval furieux autour des remparts de la ville. Ovide, dans son étrange poëme qui a pour titre l’Ibis, rappelle la fin tragique de Limona et de son complice.

LIMONADE s, f. (li-mo-na-de — rad. limon). Boisson faite avec du jus de limon ou de citron, de l’eau et du sucre : Limonade cuite. Limonade à froid, il Boisson acidulée, dans laquelle le jus de citron est remplacé par un autre acide, soit végétal, soit même minéral : Limonade de groseille, de cerise. Limonade nitrique. Limonade sulfuriquè. Il Limonade gazeuse, Boisson consistant en eau saturée d’acide carbonique et parfumée avec du sirop ou de l’essence de citron, il Limonade vineuse, Limonade coupée avec du vin. il Limonade végétale, Limonade dans laquelle entre un acide végétal, il Limonade sèche, Poudre formée de sucre et d’acide citrique, qu’on dissout dans l’eau au moment de s’en servir,

LIMONADIER, 1ÈRE s. (li-mo-na-dié, iè-re rad. limon). Personne qui vend de la limonade, du café et diverses boissons.

— Fam. Limonadier de la passion, Marchand de vinaigre ; débitant de mauvais vin. || Cette expression vient de ce que, Jésus sur la croix ayant demandé à boire, ou lui présenta du vinaigre,

— Adjectiv. Garçon limonadier.

— Encycl. Vers 1630 ou 1633, quelques industriels, patentés depuis longtemps sous le nom de distillateurs, se mirent à vendre de la limonade, liqueur dont la vogue fut telle dès le début, que ceux qui la vendaient en reçurent le nom de limonadiers. Leur commerce étant spécial, on dut, en 1634, diviser la corporation des distillateurs »n deux corps : celui des distillateurs d’eau-de-vie, d’eauforte, d’esprits et d’essences, et celui des limonadiers fabricants et marchands de limonade.

Les statuts des limonadiers, renouvelés en 1676, leur accordaient Je droit, ainsi qu’aux distillateurs, de vendre des eaux-de-vie ; il en résulta entre les deux corporations de violents conflits, qui se terminèrent, en 1704, par la suppression du corps des limonadiers, avec injonction à tous les maîtres qui le composaient d’avoir à fermer boutique ; mais aussitôt l’autorité créait cent cinquante privilèges de marchands limonadiers vendeurs d’eau-de-vie ; puis, se ravisant l’année suivante, elle rétablit la corporation, qu’elle détruisit de nouveau en 1706, pour lui substituer une création de cinq cents privilèges héréditaires, dont on abandonna la vente à un traitant.

Personne ne voulut acheter de ces privilèges, si bien que le traitant, loin de faire sa fortune, ne fit pas ses frais, et, en 1713, on n’eut d autre ressource que de réunir encore les anciens limonadiers en communauté, avec le droit de se dire distillateurs limonadiers et celui de produire l’eau-de-vie et toutes les liqueurs ; il leur était défendu de s’occuper.des distillations, dites chimiques, produisant des eaux-fortes et des esseuces et non des liqueurs ; ces distillations étaient réservées à la corporation des distillateurs en chimie.

Enfin, par l’édit du 11 août 1776, la communauté des limonadiers fut réunie à celle des vinaigriers et les droits de réception furent fixés à 600 livres.

Les limonadiers vinaigriers pouvaient exercer la profession de confiseur, en concurrence avec les épiciers et les pâtissiers. Ils vendaient de l’eau-de-vie et des liqueurs en gros et en détail, débitaient en détail la bière, en concurrence avec les brasseurs, et le cidre exclusivement ; enfin ils tenaient des boutiques où l’on venait boire.

Les limonadiers ne recevaient ni ne prenaient d’apprenti : le fils du maître avait seul le droit d’aspirer à la maîtrise ; les autres devaient épouser la fille ou la veuve d’un malire pour devenir maîtres à leur tour ; alors le nouveau marié était reçu sans apprentissage, en payant les droits de réception. *

Lorsqu’un maître ou une veuve n’avait pas de successeur et voulait quitter son commerce, il louait son droit ou privilège à qui bon lui semblait. Cette location était annuelle et le locataire était choisi par le limonadier et accepté par le clerc de la communauté, dont le bureau était situé rue de la Pelleterie. Le patron des limonadiers était saint Louis.

LIMONAGE s. m. (li-mo-na-je — rad limon). Techn. Action de couvrir de limon : Le limonage des sables par l’action des eaux fluviales.

LIMONE s. f. (li-mo-ne). V. limonine.

LIMONE, ville d’Italie, prov. et à 23 kilom. S. de Coni, à 121 kilom. de Nice, dans un

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bassin environné de collines dénudées, sur la rive droite de la Vennenagna ; 3,144 hab. On y voit pour tout édifice le Palaszo municipale ou mairie, sans valeur architecturale, et une fontaine assez médiocre, surmontée d’une tète de saint sculpiée. Le langage des habitants de Limone consiste dans un patois spécial qui tient du hongrois : ils prétendent, en effet, descendre de Croates qui vinrent jadis s’établir en colonie dans la contrée. La population, presque exclusivement composée de militaires, est pauvre et robuste. Elle eut, à l’époque où le comté de Nice se donna au Piémont, le monopote des transports et la perte de ce monopole a presque entièrement ruiné la ville.

C’est d’une carrière située aux environs de Limone qu’on tira, de 1760 a la fin du xviue siècle, la plupart des marbres qui servirent pour les palais et les églises de Turin. À l’époque des guerres de la République, un combat fut livré un peu au-dessous de la ville. Les Français, repousses, durent se replier précipitamment vers Tende.

À peu de distance de Limone existe encore la Chartreuse de Pesio, ancienne abbaye fondée en 1174 par Arnaldo de Morozzo, aujourd’hui propriété particulière, convertie en hôtel et en établissement hydrothérapique.

LIMONE, ÉE (li-mo-né) part, passé, du v. Limoner. Débarrassé de limon dans l’eau bouillante : Anguille limonéb.

LIMONE, ÉE adj, (li-mo-né — rad. limon). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au limonia.

— s. f. pi. Tribu de la famille des aurantiacées, ayant pour type le genre limonia.

LIMONELLIER s. in. (li-mo-nè-lié — rad. limon). Syn. de limonia.

LIMONER v. a. ou tr. (li-mo-né — rad. limon). Art culin. Débarrasser du limon : Limoner une anguille.

LIMONER v. n. ou intr, (li-mo-né — rad. limon). Eaux et for. Devenir assez gros pour servir à faire des limons de voiture.

LUMONEST, bourg de France (Rhône), ch.-l. de cant., arrond. et à 9 kilom. N.-O. de Lyon ; pop. aggl., 377 hab. — pop. tôt., 939 hab. Carrières de pierre, fabrication et commerce de fromages du Mont-Dore.

LIMONEUX, EUSE adj. (li-mo-neu, eu-ze — rad. limon). Plein de limon : Eau limoneuse. Terrain limoneux. Le Missouri est un fleuve fangeux, aux eaux blanches et limoneuses. (Chateaub.) Il Qui est de la nature du limon : Dépôt limoneux.

— Bot. Plantes limoneuses, Plantes qui croissent dans les terrains fangeux.

— s. in. Ichthyol. Espèce de poisson du genre cobite.

LIMONIA s. m. (li-mo-nia). Bot. Genre d’arbres et d’arbrisseaux, de la famille des aurautiaeées, type de la tribu des limonées, qui habite l’Asie tropicale. Il On dit aussi limonie s. f.

LIMONIADE s. f. (li-mo-ni-a-de — du gr. leimon, prairie). Myth. gr. Nymphe des prairies. . — Adjectiv. : Nymphe hmoniade.

LIMONIATE s. f. (li-mo-nia-te — du gr. leimôn, prairie). Ane. miner. Espèce d’émeraude vert-pré.

LIMONIE s. f. (li-rao-nî — du gr. leimonios, de prairie). Entom. Genre d’insectes coléoptères peu tanières, de la famille des sternoxes, tribu des élatérides ou taupins, comprenant vingt-quatre espèces, également réparties entre l’Europe et l’Amérique du Nord.

— Bot. Syn. de limonia.

LIMONIER s. m. (li-mo-nié — rad. limon). Cheval qui est placé dans les limons d’une voiture : Un tombereau, traîné d’un fort Limonier normand, venait de déboucher sur la place. (V. Hugo.)

— Adjectiv. : Cheval limonier.

LIMONIER s. m. (li-mo-nié — rad. limon). Bot. Espèce du genre oranger, plus connue sous le nom impropre de citronnier.

— Encycl. Les limoniers, qu’il ne faut pas confondre avec la section du genre ciVru.s qui porte le même nom, sont des arbres ou des arbrisseaux souvent épineux, à feuilles simples, trifoliées ou imparipennées, à fleurs blanches ou roses, exhalant une odeur suave. Le fruit est analogue à celui de l’oranger ou du citronnier. Ce genre comprend une douzaine d’espèces, la plupart originaires de l’Inde ou de la Chine. Le timonier acide est un arbrisseau élevé, à feuilles imparipennées et persistantes ; ses (leurs blanches sont disposées en panicules courtes et nxillaires ; ses fruits jaunes et globuleux ont une odeur qui rappelle celle de l’anis. Originaire de l’Inde, cet arbrisseau est cultivé en Amérique. La pulpe de ses fruits est très-acide, mais d’une saveur fort agréable ; ou en fait des boissons rafraîchissantes, et on la confit au sucre. Ses graines sont amères et réputées vermifuges.

LIMONIÈRE s. f. (li mo-niè-re — rad. limon). Brancard formé par les deux limons d’une voiture. Il Voiture à quatre roues, qui a un brancard formé par deux limons, au lieu d’un timon.

LIMONINE s. f. (li-mo-ni-ne — rad. limon). Chira, Corps organique neutre extrait des