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LEON

a longtemps appartenu à la bibliothèque de l’abbaye florentine.

Lûouco ou le Fil» ndoptif, comédie en deux, actes, en prose, mêlée d’ariettes, paroles de Marsollier, musique de Nieolo (Isouard), représentée à l’Opéra-Comique le 18 novembre 1805. Le livret est un des meilleurs qu’ait écrits Marsollier ; on y remarque des situations touchantes ; le sujet, dans lequel l’honnêteté et la vertu n’excluent pas l’intérêt, donne lieu à des scènes d’une exquise sensibilité. Quant à la musique, elle fixa l’attention du publie sur le jeune compositeur, La romance de Daniel : L’hymen est un lien charmant lorsque l’on s’aime avec ivresse, a eu un succès franc et durable. Le chanteur Solié la disait avec goût dans les théâtres et les salons, en so faisant accompagner sur la lyre ou la guitare. La mélodie devint un des timbres de vaudeville les plus connus.

1er Couplet.

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DEUXIÈME COUPLET.

Si, par maiheur, cheî les époux, On voit naître l’indifférence ; Si la froide et triste inconstance Succède a leurs transports si doux, (bis) Plus n’est gentil pèlerinage Qu’on faisait gaïment de moitié. Mais, si l’amour devient volage. Qu’au moins l’estime et l’amitié j Restent compagnons du voyage.)

TROISIÈME COUPLET.

Quand j’ai vu naître mes enfants, M’immoler devint nécessaire. Je connais les devoirs d’un père. Il doit tenir tous ses serments ! (iis) Dans mon triste pèlerinage, Privé d’une tendre moitié, Je bénis encore mon partage, Si leur bonheur, leur amitié Sont mes compagnons de voyage !

bis.

LEONDAHI, ville de la Grèce moderne.

V.- LbONTARlON.

LEONE (Evasio), littérateur italien, né à

Casai en 1765, mort vers 1821. Il se fit moine

LEON

et se livra à l’enseignement. On croit qu’il mourut pendaut un voyage en Asie Mineure. On lui doit des traductions en vers du Cantigue des cantiques (1796), des Lamentations de Jêrëmie (1807), et des poèmes intitulés : Pianto di Maria (1823), Pigmalione, la Vittoria di Mosca, etc.

Leone Lconi, roman de George Sand (1834). « Je m’étais dit que faire de Manon Lescaut un homme, de Desgrieux une femme, serait une combinaison à tenter et qui offrirait des situations assez tragiques, le vice étant souvent fort près du crime pour l’homme, et l’enthousiasme voisin du désespoir pour la femme. < Ces paroles de l’auteur lui-même résument tout sou roman de Leone Leoni, entrepris comme par gageure et qui, grâce au merveilleux talent de l’auteur, est devenu une œuvre intéressante et dramatique.

Leone est un noble Vénitien qui, au moment où il rencontre Juliette, est déjà déshonoré et perdu de vices. Il traîne, autour de tous les tripots de l’Europe, son existence vagabonde, et vient de se faire chasser, de France comme le dernier des escrocs. À l’aide de subterfuges et en accumulant les mensonges, il parvient à capter le cœur de Juliette, qui sans lui fût sans doute restée pure toute la vie, et qui maintenant va épuiser la coupe de tous les opprobres et restera rivée jusqu’à Sa dernière heure à sa passion, comme le galérien à sa chaîne. Complice involontaire et fatale de l’homme dont elle se fait l’esclave, il lui faut assister à toutes ses turpitudes, ù toutes ses infamies, traverser avec lui tous les bourbiers du vice, s’enfoncer dans la fange sociale et, d’étape en étape, en arriver au crime. Elle s’associe aux friponneries de tous genres que son maître juge utiles ; elle le voit se vendre à de vieilles coquettes, et elle l’y aide. Leone Leoni se débarrasse, par le poignard, d’un témoin gênant, et Juliette recule d’horreur, mais pour retomber anéantie dans les bras de l’assassin, dont il lui faut à tout prix les caresses. Puis lorsque Leone n’a plus rien à voler aux autres et rien à vendre de lui-même, il fait marché de sa maîtresse et la pousse dans les bras d’un homme qui a payé d’une fortune les charmes de Juliette. Cette fois, pourtant, la malheureuse résiste, et Leone à bout d’expédients prend la fuite. Mais Juliette est si bien le Desgrieux de cette Manon masculine que, rencontrant un peu plus tard son amant, elle se jette de nouveau dans ses bras et le supplie de la reprendre.

Dans Manon Lescaut, le drame finit lugubre et vengeur ; dans Leone Leoni, il ne finit pas et ne peut pas finir ; c’est par là seulement qu’il est moral. Quel châtiment plus terrible pouvait atteindre Juliette que celui d’être fatalement entraînée, par sa lâcheté, à recommencer une vie d’angoisse et d’horreur ? Et quant à Leone, qui en définitive et malgré toute sa corruption n’a jamais cessé d’aimer Juliette, comme Manon aimait son chevalier, il a eu beau rompre violemment les liens qui l’attachaient à son remords vivant dans la personne de sa maitresse, la destinée implacâble l’a ramené sous le joug. L’expiation est donc suffisante. La forme adoptée par l’auteur est la même que celle qu’avait employée l’abbé Prévost. Dans Manon Lescaut, c’est le chevalier Desgrieux qui l’ait le récit de ses aventures ; dans Leone Leoni, c’est Juliette. Au fond, ce livre n’est qu’un paradoxe, mais un paradoxe d’une forme séduisante.

LEONELL1 (Zecchini), architecte et mathématicien italien, né’à Crémone en 1776, mort à Corfou en 18-17. Après avoir étudié l’architecture à Rome, il vint s’établir à Bordeaux, où il publia le premier ouvrage qui établit sa réputation de mathématicien ; puis il parcourut l’Italie, l’est de la France, l’Allemagne, et se fixa à Corfou comme directeur du cabinet de physique. On lui doit, entre autres œuvres : Supplément logarithmique (Bordeaux, an XI, in-8o) ; Démonstration des phénomènes électriques (1813, in-8"), et nombre de mémoires communiqués à l’Académie des sciences de Paris.

LEONELLO (Antonio), peintre de l’école bolonaise, né près de Bologne et vivant vers la fin du xvc siècle. Il s’est distingué spécialement dans la peinture des ileurs, des fruits et des animaux, et a, en outre, laissé quelques portraits estimables.

LEONENS1S PAGUS, nom latin du pays de Sàint-Pol-dg-Léon.

LÉONÈS, ÈSE adj. (lé-o-nè, è-ze). Comm. Se dit d’une espèce de lainedela province de Léon, en Espagne ; des bêtes qui fournissent cette laine : Laines liïonèses. Le prix des laines sorianes est un tiers ou un quart audessous des laines léonèses. (Morogues.) La race léonése est la plus remarquable des brebis transhumantes. (Morogues.)

LEONESSA, ville du royaume d’Italie, province de l’Abruzze-Ultérieure IIe, district et à 19 kilom. N. de Civita-Dacole ; 5,317 hab.

LEONFORTE, ville du royaume d’Italie, dans la Sicile, province de Catane, district et à 12 kilom. y. do Nicosie ; 12,238 hab. Commerce de grains, vins, soie ; soufrière. Cette ville, bâtie sur le revers d’une colline, domine une vallée profonde et ombreuse qui abonde en orangers magnifiques, en ruisseaux et en fontaines. L’église des Capucins —jjossède de bonnes peintures, entre autres

LEON

une Assomption attribuée à Momalese, un Jugement universel, ouvrage précieux do fra Beato Angelico, et une Madone du xvie siècle.

LEONHARD (Charles-César de), minéralogiste allemand, né près de H an au en 1779, mort en 1862. Il étudiait la science administrative lorsque, à Gœttingue, il se lia étroitement avec Blumenbach, qui lui inspira le goût de la minéralogie. En 1800, il entra dans l’administration financière de la Hesse et devint successivement conseiller de la chambre des finances, conseiller intime du grand-duc et directeur de l’administration des domaines de l’octroi. Lors de la reconstitution do la Hesse électorale en 1815, il se démit de ses fonctions, fut nommé l’année suivante membre de l’Académie des sciences de Munich, et devint, en 1818, professeur de minéralogie et de géologie à l’université d’Heidelberg, où il occupa cette chaire jusqu’à sa mort. On cite, parmi ses ouvrages : Géologie ou Histoire naturelle de la terre (Stuttgard, 1836-1845, 4 vol.) ; Manuel de gëognosie etfde géologie (Stuttgard, 1849, 2e édit.) ; Principes de gëognosie et de jreo/oflie (Stuttgard, 1839,3e édit.) ; le Porphyre quar’tzcux (Stuttgard, lS5t) ; Histoire naturelle du règne minéral (Stuttgard, 1854) ; Principes de minéralogie (Leipzig, 1800, 2" édit.), etc. Il avait en outre publié, de 1807 à 1829, ï’Ahnanach de minéralogie universelle, et, de 1830 à 1858, l’Almanach de minéralogie, de gëognosie, de géologie, etc., en collaboration avec Bronn.

LEONHARD (Gustave), géologue allemand, fils du précédent, né à Munich en J816. A 4 l’exemple de sou père, il s’est principalement adonné à l’étude de la géologie et a publié, entre autres ouvrages : Dictionnaire de minéralogie topographique (Heidelberg, 1813) ; Esquisse géognostiqite du grand-duché de Bade (Stuttgard, 1846) ; Études sur Téiat minéralagique et géognostique du grand-duché de Bade (Stuttgard, 1553) ; Description géognostique et minèrulogique de la route des montagnes de Bade (Stuttgard, 1853) ; les Minéraux de Bade (Stuttgard, 1854), etc.

LEONHAHLH (Jean-Godefroy), médecin et chimiste allemand, né à Leipzig en 1746, mort en 1824. Reçu docteur en 1771, il se livra alors à renseignement libre. Nommé en 1781 professeur extraordinaire à Leipzig, il abandonna ce poste l’année suivante, pour aller occuper, à Wittemberg, la première chaire d’anatomie et de botanique, puis en 1783 celle de pathologie et de chirurgie. En 1791, Frédéric - Auguste l’appela à Dresde et le nomma médecin de la famille royale, en lui laissant la faculté de se faire suppléer à Wittemberg. Ses principaux ouvrages sont : Dissertatio de frigoris atmospherici ajfectibus in corpus humanum (Leipzig, 1771, in-4o) ; Dissertatio de resorptionis in corpore hurnano prêter naturam impeditx causis atque noxis (Leipzig, 1771, in-4o) ; De salibus succineis (Leipzig, 1775, in-4o) ; De vi seclionis in corpore hurnano (Wittemberg, 17S2) ; De succorutn Immanorum salibus dulcibus. (Wittemberg, 1791) ; Phurmacopœa (Dresde, 1820, iu-80), etc.

LEONHAROI (Frédéric-Théophile), savant allemand, né en 1757, mort eu 1S14. Il se lit recevoir docteur en philosophie, visita une partie de l’Allemagne, puis s’adonna à l’enseignement libre et devint membre du collège des Princes (1805). Indépendamment d’articles insérés dajis divers recueils, on lui doit plusieurs ouvrages, notamment : Procédé pour entretenir continuellement la chaleur des poêles (1802) ; Des divers moyens de sécher le fruit (1803) ; Description du moyen dont on se sert en Danemark pour tasser et retenir le sable en employant la charrue (1803), etc.

LEONHARDI (Jacques), écrivain allemand, né à Franefort-sur-le-Mein en 1778, mort en 1839. Il remplit diverses missions diplomatiques et fit partie du collège des Cinquante-et-un de Francfort (1812). On lui doit : Essai d’une théorie de la tutelle (1799) ; Tableau comparé de l’empire d’Autriche, de 1804 à 1809 (1309), ouvrage estimé ; Des revenus publics (1812), etc.

LÉONHARDITB s. f. (lé-o-nar-di-te — du nom d’un professeur allemand appelé Leonhard). Miner. Substance d’un blanc nacré, qu’on trouve à Schemnitz, en Hongrie, et que 1 on considère généralement comme une simple variété de laumonite.

LEONI, bourg du royaume d’Italie, dans la Principauté-Citérieure, district et à 50 kilom. S. de San-Augelo-di-Lombardi ; 4,400 hab. Hôpital ; récolte et commerce de grains et de soie.

LEONI (Luigi), dit le PadoTano, sculpteur, graveur et peintre de l’école vénitienne, né à Padoue en 1531, mort à Rome en 1606. Son triple talent le rendit célèbre dans toute l’Italie ; mais c’est surtout dans le modelage de la cire qu’il excella ; ses portraits dans ce genre étaient d’une ressemblance extraordinaire. Ses gravures au burin, ses coins de médailles et ses modèles de figures sont encore très-estimés, et on place parmi les bons ouvrages de second ordre les compositions d’histoire et de paysage qu’il peignit à l’huile et à la fresque.

LEONI (Ottavio), surnommé lo Pndovaiiino, graveur et peintre de l’école vénitienne, fils du précédent, né en 1578, mort en 1630. Les tableaux et les fresques qu’il a laissés à Rome, entre autres Sainte Martine et une Ascension,

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sa font remarquer par un coloris satisfaisant, un dessin correct ; et on voit de lui au musée de Londres une Cornëlie remarquable. Mais c’est surtout dans le portrait qu’il déploya son beau talent ; il peignit les personnages les plus distingués de son époque : le Guerchin, le Pomerancio, eJosepin, Pierre l’empesta, Thomas Soliito, Simon Vouet, Jean IIuglioni ; André Barbarini, le Bernin, Chiabrera, Van Helmont, Martello, etc., et grava ensuite ces portraits, ni forment une suite de trente-doux pièces brt estimées.

LEONI (Leone), sculpteur et graveur en médailles italien, né à Arezzo (d’où le surnom de Ciw.ilifM-e Ai-eiino, sous lequel il est souvent désigné), mort en 1592. Il introduisit à Milan, où il passa de longues années, le goût de l’école florentine. Cet artiste commença à se faire remarquer en gravant des médailles, notamment celles d’Ippolita Gotizagua et de Ferrante Gonzaga, gouverneur de la Lomhardie. Le mausolée de Jacques de Médicis, qu’il érigea dans la cathédrale de Milan, d’après les dessins de Michel-Ange, fonda sa réputation. Les figures représentant la Paix, la Vertu militaire, la lienommée, la Providencet, qui accompagnent la statue de Jacques de Médicis, sont d’une grâce un peu étudiée, mais d’une grande élégance de style, et d’un dessin plein de hardiesse. Sur le bruit que fit. cet important travail, Charles-Quint appela auprès de lui à Bruxelles Leone Leoni, lui fit une pension de 150 ducats, l’anoblit, et le chargea d’exécuter les statues en marbre de l’empereur, de l’impératrice, de Philippe II, puis l’envoya en Espagne, où il fondit la statue colossale en bronze de Charles-Quint, qu’on voit à Madrid, et dont l’armure, fondue à part, peut s’enlever. Pour lui témoigner sa Satisfaction de ce travail, l’empereur lui donna une maison à Milan. Vers la même époque, Leoni exécuta une admirable médaille représentant d’un côté Charles-Quint, et de l’autre Jupiter foudroyant les Titans. Sa statue en bronze de Ferrante Gonzaga, vainqueur de l’Envie, fut érigée, deux ans après sa mort, sur la place de Guastalla en 1594. — Son fils et son élève. Pompée I.eoni, mort à Milan en 1660, s’adonna également à la gravure en médailles et à la sculpture. Ses médailles, parmi lesquelles on cite celle de don Carlos, fils de Philippe II, rivalisent avec celles de Paul Poggi. Il exécuta au palais de l’Eseurial des statues en marbre et en bronze, composées avec goût, et fut comblé de faveurs par Philippe II.

LEON1ACUM, nom latin de Lkgnano.

LEONI CENE (Nicolas), en latin Leoniccnus,

médecin et philologue italien, né à Vicence en 1428, mort à Feirare en 1524. Reçu docteur à Padoue, il fit un voyage en Angleterre ; et de retour en Italie, il professa successivement à l’université de Padoue jusqu’en 1464 et à l’université de Ferrure jusqu’à sa mort. Lconicène était non-seulement un médecin remarijuabie, mais encore un littérateur éminent ; il fut un des savants du xvc siècle qui réussirent le mieux à rendre a la langue latine sa pureté primitive. La hardiesse avec laquelle il s’écartait du sentiment des anciens, lorsqu’ils lui paraissaient avoir soutenu des doctrines erronées, fut vivement critiquée par plusieurs de ses contemporains ; mais la douceur extrême, de son caractère et l’exquise politesse de ses manières firent que ces discussions ne sortirent jamais des bornes de l’urbanité. Le principal titre de gloire de Leonicèue, comme médecin, se fonde sur la critique qu’il lit de l’histoire naturelle de Pline, dont il releva les erreurs ; on doit aussi tenir compte du livre qu’il publia sur la maladie que les Italiens appelaient le mal français, c’est-à-dire sur la syphilis. Il montra qu’elle ne peut être assimilée ni à l’éléphantiaais, ni à la lèpre, ni k aucune autre maladie connue Sous un nom particulier ; mais il la considéra comme une épidémie complexe, analogue à une de celles décrites par Hippocrate. Outre des traductions d’ouvrages deGalien etd’Hippocrate, ainsi que de plusieurs autres auteurs, on lui doit : Libellas de epidemia, quant vulgo morbum gallicum vocant (Venise, 1497, in-4o) ; Plinii et aliorum plurium auctorum, qui de simplicibus medicaviinibus scripserunt, errores et notx (Ferrare, 1492, in-4o) ; Opuscula medica (1532, in-fol.).

LÉON1CÉNIE s. f. (lé-o-ni-sé-nî). Bot. Syn. de diplooihtoh.

LEONICENUS (Omnibonus), célèbre grammairien et philologue italien (dont le véritable nom était Ognibene), né à Lonigo en 1420, mort vers 1500. On sait seulement de lui qu’il professait les belles-lettres à Venise. Ses principaux ouvrages sont : Liber de octo partibus orationis (Venise, 1743, in-4o) ; Grammatices rudimenta (Vicence, 1506); des commentaires sur Lucain, Cicéron, Valère-Maxime, Saluste; des éditions de Cicéron et de Quintilien; des traductions latines des fables d’Ésope, du livre de saint Athanase Contre les gentils et les hérétiques, et du traité de Xénophon De Venatione.

LEONICO (Angelo), poète italien du xve siècle, qu’on suppose né à Gènes, et sur l’existence duquel on n’a aucun renseignement. Les deux ouvrages qui ont conservé son nom sont : une tragédie, intitulée II Soldata et connue aussi sous le nom de Daria (Venise, 1550), et un poérae : l’Amore di Troito e di