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l’histoire ecclésiastique à Marbourg, s’occupa particulièrement de" la philosophie de l’histoire et attaqua avec une extrême violence Grotius et Descartes, alors persécuté. On lui doit un assez grand nombre d’ouvrages, notamment : Carlesius triumphalus et nova sapientia ineptiarum et blasphemia convicta (Francfort, 1653} ; Arcava regnorum et rerum publicarum (1655) ; Politicorum seu de republica méditatio (1661) ; Princeps absolutus (1663) ; Imperator, sive de jure circa bella et pacem observando (1664), contre les idées de Grotius sur le même sujet ; Prudeiitia milita' ris (1664) ; Janus polilicus (1665), etc.

LENZ (Samuel), historien allemand, né à Stendal en 1680, mort vers 1760. Une grande fortune dont il hérita lui permit d’abandonner la carrière du barreau (1739) et de s’occuper de travaux historiques. Parmi ses ouvrages, nous mentionnerons : Chronique de la ville de Stendal (1747-1748, 2 vol.), et les Histoires diplomatiques de l’évêché d’Halberstadt (1749), de l’évêché de Brandebourg (1750), de l’évêché d’Haoelberg (1750), de Magdebourg (1756).

LENZ (Jean-Michel-Reinhold), poète et auteur dramatique allemand, né à Sessweyen (Livonie) en 1750, mort à Moscou en 1792. Dans le cours des excursions qu’il lit en Allemagne, à sa sortie de l’université de Kœnigsberg, il rit à Strasbourg la rencontre de Gœthe, se lia avec l’auteur de Faust et le suivit à Weimar. Doué d’un grand talent pour le théâtre, Reinhold fut un de ceux qui protestèrent le plus vivement contre le goût classique et français. Ses pièces comiques sont pleines de situations d’un grand naturel et d’une grande gaieté, bien que déparées quelquefois par un peu de licence et de maniérisme. Atteint d’hypocondrie en 1777, il languit jusqu’à la fin de ses jours. Ses principales pièces sont : le Précepteur (Leipzig,

1774, in-S°) ; les Juges des Enfers (Zurich, 1776, in-8°) ; les Soldats. On possède, en outre, de lui : Bemurques sur le théâtre (Leipzig, 1774, in-8°) ; Éloge de Wieland (Hanau,

1775, in-S»), et une traduction allemande de cinq pièces de Plaute, qu’il a disposées pour le metUre moderne, en collaboration avec Gœthe.

LENZ (Charles-Gotthold), écrivain allemand, né à. Géra en 17G3, mort en 1809. Il s’adonna à l’enseignement, rédigea ensuite la Gazette nationale de Gotha et publia, entre autres ouvrages : Histoire des femmes aux temps héroïques (Hanovre, 1790) ; Notes explicatives pour l’Encyclopédie des classiques latins (1792).

LENZ (Henri-Frédéric-Emile), physicien russe, né à Dorpat en 1804, mort à Rome en 1865. Il accompagna, de 1823 à 1S26, Othon de Kotzebue dans son second voyage autour du monde. De retour en Russie, il devint membre de l’Académie des sciences de Saint-Pétersbourg (182S), professeur de physique à l’université, et fut chargé d’enseigner les sciences aux enfants de l’empereur Nicolas. Lenz s’est fait connaître par de nombreuses recherches sur des questions spéciales de physique, consignées dans les Mémoires et dans les Bulletins de l’Académie de SaintPétersbourg, et il a, en outre, publié en Russie un excellent Manuel de physique (Saint-Pétersbourg, 1864, 2 vol., 6e édit.). Il était recteur de l’académie de Saint-Pétersbourg et conseiller intime, lorsqu’il mourut pendant un voyage en Italie.

LENZBUItG ; bourg de Suisse, canton d’Argovie, chef-lieu du bailliage de son nom, à 11 kilom. E. d’Aarau, sur la rive droite de l’Aa ; 2,000 hab. École normale cantonale d’instituteurs primaires. Au S. s’élève le château, entouré de bâtiments gothiques. Il a remplacé un fort bâti par les Romains, et il a servi de manoir à l’ancienne et puissante famille des comtes de Leiizburg, Plus tard, il devint la résidence des baillis jusqu’en 1798.On y jouit d’une belle vue.

LENZIN1TE s. f. (lan-zi-ni-te — de Lenzius, nom d’homme). Miner. Variété d’halloysite, ainsi appelée en l’honneur d’un minéralogiste allemand, et qu’on a trouvée àKali, dans les montagnes de l’Eifel, en Prusse.

LEO s. m. (lé-o— nom lat. dérivé du gr. ledit, lion). Mamm. Nom scientifique du lion.

— Bot. Espèce de chardon remarquable par les nombreuses épines dont il est hérissé.

LEO (SAN-), ville du royaume d’Italie, province d’Urbino-Pesaro, à 0 kilom. S.-O. de San-Marino, chef-lieu de mandement, sur une montagne ; 3,289 hab. Cette petite ville est défendue par un fort. En 1824, on a trouvé près de ce fort, erïfouie profondément dans la terre, une grande caisse renfermant des vases et un sceptre d’or, une couronne de même matière garnie de diamants, des pièces d’étoffes bordées d’or et des bijoux de femme en grande quantité. On présume que ces objets avaient appartenu au roi Bérenger, qui se défendit longtemps sur le mont San-Leo avant de tomber au pouvoir d’Othon Ier.

LEO (Leonardo), célèbre compositeur italien, ué à San-Vito dei Schiavi (Pouille) en 1694, mort à Naples en 1746. Il est l’un des chefs, sinon le chef, de cette splendide école napolitaine qui donna au monde les Pergo LEO

lèse, Piccinni, JomellijSacchini, Hasse il Sassone, Traetta, etc. Ses premières études musicales se firent au conservatoire de la Pietà, puis il alla étudier le contre-point à Rome, et revint dans sa patrie, où l’attendait la maîtrise en second du conservatoire. Nommé en 1716 organiste da la chapelle royale, et, l’année suivante, maître de chapelle de l’église Santa-Maria délia Solitaria, il fut chargé plus tard de la direction du conservatoire de San-Onofrio, qu’il conserva jusqu’à sa mort.

Léo n’a pas moins réussi dans la musique dramatique que dans la musique religieuse. Si ses œuvres sacrées se distinguent par la majesté, l’élévation et en même temps par la simplicité des idées ; si son Miserere, son Ave, maris Stella, son Credo sont des œuvres magnifiques, ses opéras brillent aussi par la noblesse du style, le pathétique et la chaleur unis à la correction. Bien que naturellement porté vers le grandiose, son talent flexible a su se plier aux. gaietés de la muse facile, ainsi que le démontre son charmant opéra-comique II Cioe.

On connaît de Léo quarante-six opéras, parmi lesquels se détachent en première ligne : l’Olympiade (1726), Demofoonte (1726) et Achille in Sciro (1731) ; quatre oratorios, dont un, Santa Elena al Catvario, est un chef-d’œuvre ; trente-trois messes et morceaux détachés, quelques pièces de musique instrumentale, six livres de solfège et deux livres de partimenti ou basses chiffrées.

LEO (Henri), historien allemand, né à Rudolstadt en 1799. Il se rendit en 1816 à Breslau pour y étudier la médecine. Pendant un voyage à Berlin il se lia avec Louis Jahn, qui le gagna à ses idées libérales, et il résolut alors de se vouer à l’enseignement^ S’étant rendu à léna, il prit une part active à. toutes les agitations de la Burschenscha/ft, puis passa en 1819 à Gœttingue, où il s’occupa surtout d’étudier l’histoire du moyen âge. L’année suivante, il alla se faire recevoir agrégé à Erlangen et publia son premier ouvrage, une Étude sur la constitution des villes lombardes (Rudolstadt, 1820). À cette époque, non-seulement il se sépara tout à coup de la Burschenschafft, mais encore il se mit à combattre ceux dont il avait partagé les idées. En 1822, il Se rendit à Berlin, où il suivit avec beaucoup d’ardeur les cours d’Hegel, dont il était alors un des disciples les pius fervents, mais qui devait bientôt le compter au nombre de ses adversaires les plus déclarés. En 1S23, il voyagea en Italie, se fit recevoir, a son retour, agrégé à l’université de Berlin, et publia la même année l’ouvrage intitulé : Développement de la constitution des villes lombardes (Hambourg, 1824). En 1825, Léo devint professeur extraordinaire à i’université de Berlin, obtint une modeste place à la Bibliothèque royale de cette ville, et publia ses Leçons sur Ihistoire de la monarchie juive (1826). L’année suivante, il donna tout a coup sa démission, partit pour léna, puis se rendit à Halle, où il fut nommé, en 1828, professeur extraordinaire d’histoire, puis professeur en titre en 1830.

Le premier ouvrage dans lequel il affirma clairement ses tendances politiques et religieuses fut son Manuel de ihistoire du moyen âge (Halle, 1830). Elles se montrent moins dans l’Histoire des Etais italiens (Hambourg, 1829-1830, 5 vol.), et dans les Douze livres de l’histoire des Pays-Bas (Halle, 1832-1835, 2 vol.), qu’il écrivit pour la collection Heeren-Ukert, et où les événements sont racontés avec beaucoup de fidélité et un grand talent d’exposition.

Dans l’intervalle de Ces deux publications, Léo avait commencé à attaquer vivement les idées philosophiques et politiques modernes, par ses Études et esquisses pour servir à l’histoire naturelle de l’État (Halle, 1833), ouvrage auquel succédèrent un grand nombre d’articles publiés dans la Feuille hebdomadaire politique de Berlin, dans le Journal de l’Église évangélique de Hengstenbeig, et dans plusieurs autres journaux rédigés dans un esprit rétrograde. Léo montrait dans tous ces écrits une rudesse et une intolérance qui dépassèrent toutes les bornes dans les nouvelles publications où l’engagea sa polémique contre l’hégélianisme. (Je fut ainsi qu’il lit paraître successivement : M. Diesterwey et les universités allemandes (Leipzig, 1836) ; lettre à Gœrres (Halle, 1838) ; les Hégéliens (Halle, 1838), et plus tard, Signatura temporis (Halle, 1849). Son Manuel d’histoire universelle (Halle, 1835-1844, 6 vol.), que complète un Guide pour l’enseignement de l’histoire universelle (Halle, 1838-1840, i vol.), porte tout à fait l’empreinte de ses idées réactionnaires, auxquelles il est imperturbablement resté fidèle, malgré les virulentes récriminations qu’elles lui ont attirées de la part des libéraux politiques et religieux. Il est vrai qu’elles ont aussi eu pour résultat de lui concilier la faveur du gouvernement, et qu’un décret royal l’a nommé, en 1863, membre à vie de la Chambre des seigneurs de Berlin.

On a encore de Léo d’autres ouvrages, entièrement dégagés de toute polémique et qui ont un grand mérite, surtout ceux qui sont relatifs aux anciennes langues germaniques et celtiques. On doit citer, parmi ses travaux de ce genre : Echantillons de ta langue des anciens Saxons et des Anglo-Saxons (Halle, 1838) ; Beowulf, poème anglo-saxon (Halle,

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1839) ; Beciitudines singularum personarum (Halle, 1842) : la Glosse de Malberg, reste de la langue et de la constitution judiciaire des anciens Celtes (Halle, 1842-1845, 2 vol.) ; De Anglo-Saxonum litteris gutturalibus (Halle, 1847) ; Écrits de fête, mémoires divers pour l’histoire de la langue allemande et de la langue celtique (Halle, 1847-1852, 2 vol.). Depuis plusieurs années il s’occupe de publier un important et savant ouvrage intitulé : Leçons sur l’histoire du peuple et de l’empire allemand (Halle, 1854 et années suivantes, tomes I« à V). Les tomes IV et V de cet ouvrage portent aussi ce titre particulier : les Territoires de l’empire d’Allemagne au moyen âge.

LEO (André), pseudonyme d’une romancière française, Mme Léonie Champseix.

LEO SUAVIUS, célèbre historien, naturaliste et poëte français. V. Gohory (Jacques).

Leo Burckart, drame en cinq actes et en prose, de Gérard de Nerval (théâtre de la Porte-Saint-Martin, 16 avril 1839). Léo Burckart n’est autre chose qu’un Babagas anticipé, écrit avec beaucoup plus de soin et dénotant des préoccupations littéraires. Le fond est celui-ci : les hommes d’opposition, placés enfin au pouvoir et mis en demeure d’appliquer leurs théories, sont impuissants à réussir ; ils seront infailliblement assassinés par leurs propres clients, qui se croiront trompés. Léo Burckart est un grand philosophe allemand qui a sondé toutes les plaies des sociétés modernes et qui en professe, en. chaire publique, les remèdes possibles ; qui jette l’anathème au gouvernement parce qu’il ne les guérit pas, le remède étant trouvé. La chose se passe dans la capitale d’un grand-duc quelconque, et Léo Burckart est 1 idole de la jeune Allemagne républicaine. Il se voit condamné à l’amende et à la prison pour la publication d’un livre violent, et se prépare à payer de sa bourse et de sa personne, lorsqu’un inconnu demande à le voir. Cet inconnu n’est autre que le prince lui-même.

N’est-ce pas vous, lui dit le prince, qui êtes l’auteur de ce livre publié sous le pseudonyme de Cornélius, et qui a failli soulever toute l’Allemagne ? Croyez-vous que les théories qu’il contient sur l’indépendance et la liberté des peuples soient réellement applicables ? — Je le crois, répond Léo.— Eh bien, je vous remets l’amende et la prison, je vous fais conseiller intime, et dans trois mois vous serez ministre. Vous prétendez avoir le secret de rendre le peuple heureux et libre ; mettez-vous à. l’œuvre, passez du rêve à l’action. » Et, comme Burckart hésite : « Vous n’avez pas le droit de refuser, poursuit le prince. Ah 1 vous croyez qu’on peut ainsi ébranler un pouvoir, jeter dans une nation des ferments de trouble et de discorde, et puis, quand l’heure est venue, se récuser, se retrancher dans une égoïste modestie ; il faut que vous récoltiez vous-même la moisson que vous avez semée. Vous avez la lumière ; vous devez à vous-même, à Dieu et à vo^re pays de ne pas la cacher sous le boisseau. Si vous n’acceptez pas, vous êtes un mauvais citoyen. »

Léo signe le contrat que lui présente le prince, et une fois au pouvoir s’aliène tous ses amis de la jeune Allemagne. Il est juste de dire qu’il est spécialement maladroit, et que l’auteur, loin de le mettre aux prises avec les difficultés réelles de la politique, ne le fait trébucher qu’à l’aide de vétilles insignifiantes. Il succombe pour avoir voulu faire observer les lois sur le duel, qu’il blâmait dans l’opposition, et pour avoir contrecarré les sociétés secrètes, dont il faisait autrefois partie. Une intrigue amoureuse entre la femme de Léo Burckart et un des membres les plus exaltés de la jeune Allemagne, Levold, s’entrelace à l’action principale, et c’est Levold que le sort désigne pour tuer Burckart. Voilà pour le drame ; mais la thèse politique soutenue par l’auteur est encore à résoudre. Il l’a posée avec esprit, mais ne l’a dénouée que par des enfantillages. Comme drame, Léo Burckart a de l’ampleur et, quoique manqué dans son but, manifeste toutes les rares aptitudes littéraires de son auteur.

LEOBEïS, ville de l’empire d’Autriche, dans la Styrie, cercle et à 12 kilom. S.-O. de Bruck, sur la Mubr ; 2,500 hab. Evèché suffragant de Salzbourg. Mines de houilles, forges de fer, fabrication de quincaillerie. Direction et tribunal des mines de la Styrie, Leoben doit la célébrité dont elle jouit aux préliminaires de la paix de Campo-Formio, qui y furent signés le 17 avril 1797, entre le général Bonaparte et l’archiduc Charles, dans le jardin Eggenwald. Un petit monument en marbre blanc a été érigé dans ce jardin en souvenir de l’événement.

Leoben (PRÉLIMINAIRES DE). V. CiMPO-FORmio (traité de).

LÉOBORDÉE s. f. (lé-o-bor-dé— contr. du nom de Léon de Laborde, sav. fr.). Bot. Genre de plantes, de la famille des légumineuses, tribu des lotées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans la région méditerranéenne et au Cap de Bonne-Espérance.

LEOBSCHCTZ, ville de Prusse, province de Silésie, régence et à 49 kilom. S. d’Op LEOC

peln, chef-lieu du cercle de son nom, sur la Zinna ; 7,800 hab. Gymnase catholique, verrerie. Fabrication de toiles, bonneterie, cuirs. Ses marchés de céréales sont très-renommés.

LEOBURGUM, nom latin de Lauenboerg.

Lêocadie, drame lyrique en trois actes, paroles de Scribe et Mélesville, musique de M. Auber ; représenté à l’Opéra-Comique le 4 novembre 1824. La pièce est intéressante, trop intéressante même pour un opéra-comique, en ce sens que le mélodrame y domine presque constamment. La pauvre Léocadie est devenue mère d’un enfant dans des circonstances plus que bizarres. Le secret a été longtemps gardé ; mais l’enfant étant venu à tomber dans le Tage, Lêocadie, dans un élan d’angoisses maternelles, se trahit elle-même. Après les péripéties les moins vraisemblables, mais cependant émouvantes, Carlos, le fiancé de Lêocadie, que la découverte de son déshonneur avait éloigné d’elle, se trouve être justement le père mystérieux de cet enfant. La partition est une des plus agréables de celles qui caractérisent la première manière de M. Auber. Après un joli chœur d’introduction, chanté par des jeunes filles, on remarque la romance mélancolique de Lêocadie : Pour moi, dans la nature, tout n’est plus que douleur ; l’entrée de Kernànd : C’est moit c’est moil est un air plein de franchise et tout à fait sympathique. On trouve déjà une harmonie distinguée.et bien intentionnée sous la mélodie des couplets de Sanchette :

Voilà trois ans qu’en ce village, Nous arriva ce bel enfant.

Le finale, d’une coupe excellente, débute par une gracieuse farandole en sol mineur, a laquelle succèdent un passage dramatique bien traité et une strette dont la marche harmonique est un peu commune. Le premier entr’acte n’est que la répétition par l’orchestre des couplets de Sanchette. L’influence du style de Boieldieu se fait surtout sentir dans le duo qui ouvre le second acte, et dont le style est gracieux et tendre. Un mélodrame qui n’offre aucun trait saillant pour la musique remplit cet acte. Le dernier renferme des couplets bien tournés : Je viens de voir notre comtesse. On y remarque un allegro vivace en mi mineur chaleureux et entraînant : Par mes remords par ma souffrance, que mes forfaits soient expiés, qui amène bien le dénoument.

ROMANCE DE LÉOCiDIE.

1er Couplet. Andaniino con moto.

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