Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 4, Au-Az.djvu/153

Cette page n’a pas encore été corrigée

AVE

suppose nouveauté ; or, D ; lu n’a pas de raison d’être nouveau (Impossibile est quod actio nova fiai per voluntatem roi (louant)..Le monde n’aurait pu être ni plus grand, ni plus petit qu’il n’est, car le caprice seul auraitdéterminé telle mesure plutôt que telle autre. Dieu, par conséquent, ne connaît que les lois générales de l’univers ; il s’occupe de l’espèce et non de l’individu ; car s’il connaissait le particulier, il y aurait innovation perpétuelle dans son

Passons à la théorie de l’intellect. Aristote avait distingué dans l’âme humaine deux intellects : l’un, matériel, passif, en puissance fitoOïitiïos, ’v 4uvaj«i) ; l’autre, formel, actif (iroqTiioç) ; l’un, susceptible de devenir toutes les choses en les pensant ; l’autre, rendant les choses intelligibles ; l’un, corruptible et périssable ; l’autre, séparé (/upictoî), éternel et incorruptible. Développant cette pensée du maître, et insistant sur les caractères par lesquels il sépare de l’individu et semble objectiver etsubstantialiser l’intellect actif, less furent naturellement concet intellect en dehors de J nomme, comme une Sorte de soleil des intelligences ; par suite, à le poser unique pour tous les hommes, et enfin, à lui chercher une place dans leur cosmologie. Suivant Averroès et ses prédécesseurs, il y a entre Dieu et l’homme dix intelligences cosmiques hiérarchiquement subordonnées et constituant la chaîne des moteurs qui propagent le mouvement de la première sphère jusqu’à nous. Ces dix intelligences sont, en allant de haut en bas, d’abord celle de la première sphère, de la sphère extérieure, environnante, qui contient toutes les autres, puis celle de la sphère des fixes, puis successivement celles des sept sphères planétaires, et enfin l’intellect actif, dont le pouvoir s’exerce particulièrement sur notre monde sublunaire et sur l’esprit de l’homme. L’intellect actif est la dernière des intelligences à qui Dieu a confié le gouvernement du monde et qui servent d’intermédiaire entre lui et les choses. Sa tâche est d’amener à l’acte ce qui n’existe encore qu’en puissance et de donner a nos idées la certitude ou la clarté qui les élève à l’état de science. L’existence de ces intelligences est démontrée par la raison ; car le mouvement naturel des sphères n’a rien de commun avec le mouvement naturel des autres corps. Ceux-ci se dirigent vers un point déterminé ; le feu en haut, la pierre en bas, et, lorsqu’ils y sont arrivés, ils se reposent. Pour nous expliquer comment les sphères tournent sur elles-mêmes, il fi.ut une autre cause que la force aveugle qui agit sur les éléments. Il faut donc admettre que chacune d’elles est sous la conduite d’une intelligence séparée, c’est-à-dire d’un esprit distinct et indépendant de la matière, doué non-seulement de la vie et de la pensée, mais de la faculté d’aimer et de vouloir, et qui, recherchant sans cesse le meilleur, se meut sans cesse ; car te mouvement n’est que l’appétition du meilleur.

Toute l’originalité de Vaverroïsme est dans la portée cosmologique et anthropologique qu’il a donnée à la théorie de l’intellect actif. Pour Averroès, l’intellect actif est une sorte d’esprit de la terre et d’esprit de l’humanité, source commune où puise chaque intelligence, lumière unique et universelle dont chaque individu reçoit et s’approprie les rayons, principe de toute communion intellectuelle et de toute transmission de la science. C’est par l’humanité, et dans l’humanité par la philosophie, que se manifeste l’intellect actif ; de là la nécessité de l’humanité et de la philosophie daDS le plan de la nature. Ni l’humanité ni e doivent tr

gible, qui contemple la raison, et cet être.. peut appartenir qu’à l’espèce humaine (Et scias quod non est alia spectes quœ appréhendât xntelligibilia, nisi komo.) Il faut qu’il y ait sans cesse dans l’humanité quelque philosophe (Ex necessitate est ut sit aliqms philosophus m specie humana.) Celte curieuse conception du rôle providentiel, nécessaire de l’homme et du philosophe, comme organes de l’intellect actif, fait songer au terme où aboutit nécessairement, dans le système de Hegel, le processus de l’idée.

Comment l’intellect actif se manifeste-t-il dans l’hommeet dans le philosophe ? L’intellect passif aspire à s’unir à l’intellect actif comme la puissance appelle l’acte, comme la matière appelle la forme, comme la flamme s’élance vers le corps combustible. Or, cet eifort ne s’arrête pas au premier degré de possession, qui est la perception de 1 intelligible et qui s’appelle l’intellect acquis ; il va jusqu’à l’union directe avec les intelligibles eux-mêmes. L’homme, arrivé à cet état, comprend toutes choses par la raison, qu’il s’est appropriée. Devenu semblable à Dieu, il —* — —’sorte tous les êtres, et les co

sont ; car les êtres et leurs causes ne sont’

en dehors de l’intellect actif, en dehors de la. science. Il y a dans chaque être une tendance

t tels quVls

ire. (Cnilibet

i.ibl«

AVE

conscience permanente de l’humanité. L’individu y participe à dos degrés divers ; d’autant plus savant, d’autant plus parfait, d’autant plus heureux que cette participation approche davantage de la plénitude.

Que peut devenir dans ce système l’immortalité de l’âme ? L’intellect actif, répondent les philosophes arabes, est seul immortel ; or, l’intellect actif est extérieur antérieur et supérieur à l’individu ; ontologiquement, c’est une îtelligence cosmique ; psychologiquement,

AVE

1061

c’est la

e ; don<

à l’espèce, non à l’individu, qu’appartient, l’immortalité. La providence divine, dit Averrhoès, a accordé à l’être périssable la force de se reproduire, pour le consoler et lui donner, à défaut d’autre, cette espèce d’immortalité. (Sollicitude divi7ia, quum non potuerit facere ipsum permanere secundum individuum, miserta est ejus dando èi virtutem qua-potest permanere in specie.) L’âme individuelle, ajoute-t-il, ne perçoit rien sans l’imagination, rio.>, .„, „ „, „ i» „„„., r, ; est uifecté qu en pré chie d’intelligences ; l’une d’elles forme la

sence de l’objet, devant l’image, individuelle n’esi l’était, les images mythes populaire

de n

l’âme ne p( H’ suit que la immortelle

î future

pensée , si elle

usager

qu’ils tendentertu que comme un bonheur. Dès lors, la vertu

n’est plus rien, puisqu’on ne s’abstient de la volupté que dans l’espoir d’en être dédommagé avec usure. Le brave n’ira chercher la mort que pour éyiter un plus grand mal. Le juste ne respectera le bien d’autrui que pour acquérir te double.

AVERRHOÏSTË OU AVERROÏSTE S. m. (a-vèr-ro-i-ste — rad. Avêrr/wès). Philos. l’artisan de la philosophie d’Averrhoès, de l’averrhoïsme : La polémique des chrétiens orthodoxes contre les averrhoïstes a laissé plus d’une truce dans les écrits des auteurs hébreux. (Renan.)

AVERRHOÏSTIQUE OU AVERROJSTIQUE adj. (a-vèr-ro-i-sti-ke — rad. Averrhoés). Philos. Qui appartient, qui a rapport à Averrhoés : Élie de Médigo. est le dernier représentant célèbre de la pldlosophie Xyerrhoïstique chez les Juifs. (Renan.)

AVEHBUNCUS (qui détourne les calamités), surnom de quelques divinités latines, considérées comme protectrices. C’était aussi le nom d’un dieu protecteur des champs.

AVERS s. m. (a-vèr —du lat. ovis, brebis, ou peut-être du lat. habere, avoir, le mot avers ayant signifié les biens, l’avoir). Nom— des animaux domestiques, dans Normand ie, et des bêtes à laines, dans l’ancien Dauphine.

avers s. m. (a-vèr — du lat. adversus, qui est en face). Numism. Côté d’une médaille opposé au revers ; celui que, dans les monnaies, on appelle côté de la face.

^— Encycl. Quand une médaille présente d’un côté un portrait et de l’autre une inscription ou bien une composition allégorique, Vavers est le côté de l’effigie ; si la médaille pré-Sente un sujet composé d’un côté, et de l’autre une inscription, Y avers est le côté de la composition ; enfin, si la médaille offre sur ses deux faces une composition ou une inscription, Yavers devient celui des deux côtés dont le sujet a un rapport plus direct avec l’objet de la médaille. En général, les médailles frappées en commémoration d’un fait remarquable, présentent à leur avers l’effigie du souverain sous le règne duquel l’événement s’est accompli. Quelques localités, pour célébrer soit l’inauguration d’un monument, soit un fait ou une cérémonie quelconque, font parfois frapper des médailles où l’effigie du prince régnant est remplacée par l’écusson de leurs armes ; ce côté devient l’avers des médailles ainsi frappées.

AVEBS.V, ville du royaume d’Italie, dans la Terre-de-Labour, à 14 kil. N. de Naples ; 16,000 hab. Evéché ; premier établissement des Normands en Italie (1030). C’est dans cette ville qu’en 1345 Jeanne de Naples fit étrangler son mari, André, roi de Hongrie.

AVERSA (Thomas), poète italien, né à Amistrato (Sicile), mort à Païenne en IG63. Il fut attaché successivement au cardinal à Louis deMoncade, et à Diego d’Ara , duc de Terra-Nut Espagne et dans s>

, w, ibassades de Vi

de Rome. On a de cet écrivain les ouvrages suivants : Pirame e Tisbe, idylle en langue sicilienne ; la JVoite di Palermo, première comédie dans le mémedialectr ; Il Pellegrino, tragédie sacrée ; Cantoni siciliane ; l’Enéide, traduite en vers siciliens ; la Carte nelle selve, etc.

AVERSE s. f. (a-vèr-se — rad. verser). Pluie subite, rapide et abondante : Recevoir, essuyer une averse. Il survint de si grandes et de si fréquentes averses, que tout le jardin paraissait etredevenu un étang, (La Quintinie.) On sait que la saison pluvieuse, qui, dans toute la zone torride, accompagne la présence verticale du soleil, amène des averses presque continuelles. (M.-Brun,)-Venir à pied, ne pas se crotter, ménager ses habits, calculer le temps qu’une trop forte averse peut lui prendre, s il est forcé de se mettre à l’abri, que de préoccupations.’ (Balz.) Depuis Enée et bidon, les avbrses ont toujours fait les affaire* de»

. (Alex

amoureux. (Balz.) Comme ces averses légères qui précèdent de loin un grand orage, un événement imprévu vint révéler la tempête quis’amoncelait contre linme. (Mérimée.) Les pesantes masses de nuages cheminent ; elles s’engorgent, et déjà çà et là, sur la plaine sans limite, un par du ciel est brouillé par une averse. (H. Taine.)

— Par ext., et presque toujours d’une manière plaisante et ironique, Multitude, grand nombre : Une averse de discours. Une aversk de récompenses, de décorations. Une averse de compliments, de félicitations. Cette apparition fut brillante en Angleterre, et on la compara à une averse de météores. (Humboldt.) Quelle averse d’invectives et de noms outrageants le malheureux eut à subir ! (F. Soulié.) l’orthos, abasourdi par l’éloquence et les gestes de Saint-Aignan, faisait mille efforts pour recevoir cette averse de paroles, auxquelles il ne comprenait pas le plus petit mot. ("

Dum.) il est difficile d’essuyer, sansperdr

tenunce, une averse de compliments. (About.) Je n’en continuais pas moins les généreuses averses de billets gratis. (Castil-Blaze.) Qui aurait dit qu’après les grands coups d’épéeque Voire Grâce a donnés à ce malheureux chevaviendrait si vite, à leur suite, ' àton qui est Encore, les

tiennes, Sancho, répliqua don Quichotte, doivent être habituées à de semblables averses. (Damas-Hinard.) // est tombé des loges une telle averse de bouquets, que le bûcher de la Brinvilliers n’était plus qu’un monceau de fleurs. (Th. Gaut.)

À VERSE loc. adv. V. Verse.

AVERSION s. f. (a-vèr-si-on — lat. aversio, même sons ; formé de avertere, détourner). Éloignement. antipathie, surtout pour les personnes : Avoir de /’aversion pour quelqu’un. Inspirer de Vaversion. Il a de /’aversion pour les chats. (Acad.) Je me tue à vouloir ramener’des esprits qui ont de /’aversion pour moi. (Vaugelas.) /.’aversion est une passion d’empêcher que ce que nous haïssons nous approche. (Boss.) fis demeurent l’objet de /’aversion du peuple. (Boss.) Les aversions que nous concevons ne viennent souvent que de l’estime trop ’grande que nous faisons des biens corruptibles. (Boss.) Ceux que la passion d’être aimés rend si sensibles à Ta version l’attirent d’ordinaire par cette délicatesse incommode. (Nicole.) Il n’y a point d’animaux plus farouches que ceux qui font profession de mépris et (/’aversion pour tout le genre humain. (St-Evrem.) Les précieuses font consister leur plus grand mérite à aimer leurs amants sans en jouir, et à jouir de leurs maris avec aversion. (La Rochef.) J’ai toujours vu que les grandes aversions ne naissaient que de bagatelles qui revenaient souvent. (M’"« deMainten.) L’humeur donne des inclinations et des aversions au préjudice des plus grands intérêts. (Fén.) Un homme sans passion ne peut inspit

mère a pour plus grande aversion ? et, en vérité, c’est un malheur que je n’ai pas mérité. (M’e del’Esp.) Les défauts que nous avons en horreur, et les façons d’agir opposées aux nôtres nous donnent /’aversion pour les personnes qui les ont. (Girard.) /, ’aversion d’une femme pour son mari n’est, le plus souvent, que le revers d’une passion pour un amant. (Laténa.) Vous êtes cause que ce jeune homme va me prendre en aversion. (Scribe.) Le tzar ne pouvait se dissimuler /’aversion qu’il inspirait aux liusses. (Mérimée.) Obermann individualise ses doutes sans aversion sauvage de la société. (StcBouve.)

Combats pour m’affranchir

J’ai chéri, j’ai cherché lo

•avant Vaverswn, lalédiction.

re aversion,

Aversion pour la race bretonne, voltaire. — Répugnance extrême que l’on éprouve pour quelque chose : Avoir de -/’aversion pour l’étude, pour le travail. Avoir de /’aversion pour le jeu, pour le vin. Vos décisions sont en aversion à tout le monde. (lJasc.) A lexandre obligeait aussi ses capitaines de s’habiller à la persane, à quoi ils avaient grande AVERSION. (V.aigelas.) Ilappeles en votre mémoire combien elle avait (/’aversion pour les discours empoisonnés de la médisance. (Boss.) Le ciel a semblé mettre en nous mêmes attachements pour notre liberté, et même aversion pour l’amour. (Mol.) Elle a une aversion horrible pour le jeu, ce qui n’est pas commun aux femmes d’aujourd’hui. (Mol.) J’ai une grande aversion pour cette saleté. (M’ue.de

jet légitime qu’on doit aimer. (Fléch.) Tu sais qu’il n une parfaite aversion pour tout ce qui s’appelle festin, bal, assemblée, divertissement. (Brueys.) // a une aversion invincible pour ta profusion. (Volt.) Il a une aversion mor-.

telle pour copier et pour faire la fonction de secrétaire. (Volt.) Les anciens Américains avaient une aversion imurmontable pour le travail. (Raymil.) // avait nourri un vif ressentiment et professé une aversion persévérante contre le compagnonnage. (G. Sat d.) Je ci-ois, cette punition peu propre à donner Vaversion du mal. (Mus Guizot.) L’Angleterre montre dans les plus petits détails son aversion pour les principes de l’égalité. (E. Texier.) n Objet même pour lequel on éprouvo de l’antipathie : Les enfants sont toujours en mouvement ; le repos et ta réflexion sont /’aversion de leur âge. (J.-J. Rouss.) Quant a moi, les boudeurs sont mon aversion. Et je n’en veux jamais souffrir en ina maison. Gresset.

— Fam. Bête d’aversion, Animal pour lequel on éprouve une répugnance insurmontable : L’araignée est ma bête (/’aversion. (Acad.) il S’applique aussi, par ext., aux personnes et aux choses que l’on déteste, que l’on trouve particulièrement désagréables : Ne me parlez pas de cet homme, c’est ma uète d’aversion. L’ingratitude est ma bête d’aversion. (M«’c de Sev.)

— Méd. Action de détourner les humeurs vers une partie opposée, par révulsion, répulsion ou dérivation : // faut craindre de faire aversion du sang vers les parties nobles. (A. Paré.) Il Vieux en ce sens.

— Syn. Aversion, antipathie, haine, répugnance. V. Antipathie. — Antonymes. Goût, intérêt, prédilection, sympathie.

nowiki/>

AVERTA s. f. (a-vèr-ta — mot lat.) Antiq. rom. Valise que le cavalier portait en croupe.

nowiki/>

AVERTARIUS s. m. (a-vèr-ta-ri-uss — mot lat. formé de averta). Antiq rom. Bête de somme qui portait une averta.

nowiki/>

AVERTIE, IE (a-ver-ti) part. pass. du v. Avertir. Prévenu : // a été averti à teinp, . Anne était avertie de loin par un mat aussi cruel qu’irrémédiable (Boss.) Si Virginie souffrait, on en était averti par les cris de Paul. (B. de St-P.) Sans ta sensibilité, nous ne serions point avertis de la présence des objets (Cabanis.) Ce n’est que par nos senti nous sommes avertis de notre ». (Richerand.) L’évêque, averti par le bruit de notre caravane, arriva bientôt. (Lamart.)

D’un grand événement je me vois avertie.

. Je suis avertie

Qu’on dit chez bien des gens que vous me gouvernez.

C. Delavionb. Il Renseigné, mis au courant : AI. le cardinal 'de iiiehelieu, était le ministre du monde le mieux averti. (De Retz.)

Et depuis son départ cet esclave est parti.

il Qui connaît, par son expérience, certaines précautions bonnes ou néces :>aires a prendre : Si vous me promettiez de tenir votre langue, je vous conterais ;... mais non, je suis averti. (P.-L. Cour.)

— Par anal. Activé, stimulé, pressé d’agir, de se montrer : Fontenelle avait des vertus molles et peu actives, qui, pour s’exercer, avaient besoin d’être averties. (D’Alemb.)

ï que

— Seti

i, Être si

w gardes

Il Se dit surtout sous forme de réprimande, de menace ; Je vous défends de faire cela,

Qui parle du Cid se taise, ou demeure Pour bien auerlf que je veui sur l’heure Châtier sa langue. C. Delavigne.

Il Tenez-vous pour averti, demeurez pour bien averti, ou simplem., soyez averti. Se dit, par menace ou autrement, pour (aire savoir à une personne ce qui lui arrivera, si elle fait ou ne fait pas telle chose : Pon Sanche, taisez-vous, et soyez averti Qu’on se rend criminel a prendre son parti.

« Adieu. Change ! d’humeur, elsoyes averti Que renfermer sa femme est un mauvais parti. Molière. — Prov. Un homme averti en vaut deux, Quand on a été prévenu sérieusement de ce que l’on doi craindre, on doit être doublement sur ses gardes, il On dit aussi, par altération sans doute, un bon averti en vaut

... Bon averti, i

l-’ABRE

>’ËOLANTlNE.

Il Qui dit averti dit muni, Un homme prévenu prend ses précautions, muni étant pris ici dans le sens de fortifié. Les Anglais disent : Fore-warned, fore-armed, Averti d’avance,

— Administr. Qui a reçu un avertissement, en parlant d’un journaliste ou d’un journal : Au Mexique, sous la domination française, la presse sera libre, mais elle sera avertie. (I..-J. Larcher.) Dès qu’un article a été averti,

i/ le n.

née v

n le c

dresf

Gir.) Manég. Pas averti, Pas mesuré du cheval ■ : he régulièrement et *na qu’il a été

nowiki/>

AVERTIN s. m. (a-vèr-taiB—du lat. aaer-