Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 3, As-At.djvu/174

Cette page n’a pas encore été corrigée
909
ATY ATY ATY ATZ

Pour vérifier la seconde des lois relatives a la chute des corps, on enlève le curseur B, et on compare le temps qu’il faut au poids M + P pour tomber (le O en C, avec la distance OC parcQuruê pendant ce temps. On constate ainsi que les espaces sont proportionnels aux carrés des temps.

On peut reconnaître aussi que l’espace par-couru, en vertu du mouvement uniformément accéléré pendant un certain temps, est moitié de.l’espace parcouru, dans le même temps, "par le mouvement uniforme qui lui succède.

ATWOOD (Georges), physicien anglais, né vers 1745, mort en 1807. Il fut professeur de physique à Cambridge, puis appelé à Londres par Pitt, qui l’employa au ministère des finances. Il imagina, pour démontrer les^ lois de la chute des corps, un appareil simple et ingénieux, qui est resté classique sous le nom de machine d’Atwood. V. l’article précédent.

Il a publié plusieurs traités estimés : Traité sur le mouvement rectiligne et la rotation des corps, avec une description d’expériences relatives à ce sujet (178-i) ; Analyse d’un cours sur les principes de la physique, fait à l’université de Cambridge (nu) ; Recherches fondées sur la théorie du mouvement pour déterminer les temps de vibration des balanciers des horloges dans les transactions philosophiques.

ATWOOD (Thomas), célèbre compositeur anglais, né en 1767, mort en 1838, était fils d’un charbonnier. Le prince de Galles, l’ayant entendu chanter, le prit sous sa protection, et l’envoya étudier la musique à Naples, puis à Vienne. De retour en Angleterre, Atwood fut nommé, peu de temps après, organiste de Saint-Paul et compositeur de la chapelle royale. On lui doit un grand nombre de morceaux, de musique religieuse, ainsi que de chant et de piano.

ATWOOD (Thomas), banquier anglais, né

mort en 1856, i

) homme politique, d’une certaine célébrité pendant les vingt années qui précédèrent la réforme parlementaire de 1832. Il dirigeait à Birmingham une riche maison de banque fondée par son père, lorsqu’en 1816 fut agitée la question de revenir aux payements en espèces. M. Atwood publia alors en faveur du papier-monnaie plusieurs écrits qui eurent du retentissement, et aujourd’hui encore les doctrines qui y sont exposées ont conservé quelque crédit dans certaines régions de la haute finance. Néanmoins, elles furent repoussées par le gouvernement et le parlement anglais. Il en résulta qu’un financier, qui avait laissé passer l’âge de cinquante ans sans s’occuper de politique, se transforma en un ardent partisan de la réforme parlementaire. En 1829, M. Atwood fit, pour le succès de cette cause, ce que les adversaires des lois contre les céréales devaient.faire quinze ans plus tard : il organisa, sous le nom d’Union politique de Birmingham, une formidable machine d’agitation politique qui contribua puissamment au succès définitif de la réforme. On petit dire, et il l’a plus tard reconnu lui-même, qu’il usa jusqu’à ses dernières limites du droit d’opposition. Après le rejet des premiers bills de réforme, il ne craignit pas de déclarer, en présence d’un meeting de 150,000 personnes, que si la chambre des lords persistait dans cette voie, il faudrait que le peuple d’Angleterre réclamât de lafChambre des communes un bill portant suppression de la chambre des lords.en même temps que des bourgs pourris. Fort heureusement pour l’Angleterre, et aussi pour la cause de la liberté, les organisateurs de l’Union politique de Dir>i inyham firent un "usage très-modéré de leur arme de guerre. De son côté, la législature comprit la nécessité de céder. Une fois la réforme accomplie, M. Atwood entra au parlement. Mais il ne tarda pas à découvrir que l’idée du papierînonnaie n’avait pas plus de chance de réussir dans le parlement réformé qu’elle n’en avait eu dans le parlement précédent. Au bout de trois ans, il se retira, convaincu, disait-il, que les assemblées politiques n’ont ni les goûts ni les aptitudes nécessaires pour traiter les grandes, questions j à moins qu’elles ne leur’ soient apportées toutes digérées par un gouvernement qui en prend la responsabilité.

ATYchides s. f. pi. (a-ti-ki-de — du fr. atychie et du gr. eidos, aspect). Entom. Tribu de lépidoptères crépusculaires, ayant pour type le genre atychie.

ATYCHIE s. f. (a-U-chl — du gr. atuckia, misère). Entom. Genre do lépidoptères crépusculaires, voisin des zygènos.

ATYE s. f. (a-ti). Crust. Genre de crustacés décapodes macroures, de la famille des salicoques, comprenant une seule espèce, qui vit sur les côtes du Mexique.

ATYLE s. (a-ti-le — du gr. a priv. ; tulos, appendice). Crust. Genre de crustacés amphipodes, voisin dos crevottes.

ATYLOSIE s. f. (a-ti-lo-zi — du gr. apriv. ; tulos callosité). Bot. Genre de plantes de la famille des légumineuses, tribu des phaséolées, comprenant quatre espèces, qui croissent dans l’Inde.

ATYOLÂtre adj. (a-ti-c-lâ-tre — de Atys, n. myth., et du gr. latris, adorateur). Antiq. adorateur d’Alys : De temps immémorial, aux environs du Caucase, le peuple honore la lune par une espèce d’adoration frénétique qui rappelle les courses vagabondes des atyolÂtrbs. {Val. ParUot.)

— ATY

ATYPE s. m. (a-ti-pe — du gr. a. priv. ; tupos, forme). Entom. Genre d’arachnides, appelé aussi olétere. L’espèce type est une très-petite iraignéc des onviroiis de Paris, qui se creuse en terre, pour y déposer son cocon, un très-long boyau revêtu d’un tuyau do soie.

— Entom. Genre ’d’insectes hémiptères homopteres, qui doit être réuni aux hémiptyches.

atypique adj. (a-ti-pi-kc — rad. atype).- Qui n’a point do typo régulier.

— Méd. Maladie atypique, Maladie intermittente qui reparait à des intervalles irréguliers. Se dit surtout des fièvres intermittentes dont les accès ne reviennent pas à époque fixe.

ATYPOMORPKOSE s. f. (a-ti-po-mor-fô-ze — du gr. a priv, ; tupos, type ; morphê, forme). Entom, Mode do métamorphose, dans lequel les nymphes ne présentent a l’intérieur aucun indice ni de leur état primitif, ni de celui d’insecte parfait ; c’est ce qui arrive chez le plus grand nombre des diptères.

ATYS s. m. (a-tiss — n. myth.). Zool. Gros singe blanc, qui paraît être une simple variété du cercopithèque.

— Moll. Coquille du genre bulle.

ATYS, nom de plusieurs personnages plus ou moins historiques, dont voici les principaux : — fils d’Hercule et d’Omphale ;jeune prince tué par Tydée lorsqu’il allait épouser Ismène, fille d’CEdipe ; — fils de Limniace, tué par Persée aux noces d’Andromède ; —fils deCrésus.roi de Lydie ; ce jeune prince, muet de naissance, voyant un soldat prêt à percer son père dans une bataillé, fit de si grands efforts, qu’il parvint à dire distinctement : « Soldat, ne frappe pas Crésus ; » et il sauva la vie à son père ; - fils d’Alcé et de Cotys, et roi de Lydie ; — un des compagnons d’Ascagne, d’après YÉnéidç ; — septième roi d’Albe.

Mais le personnage le plus célèbre de ce nom est l’Atys mythologique, celui que les poètes ont chanté et dont les artistes se sont emparés. On sait que le culte de Cybèle, connue aussi sous les noms de la Grande Déesse et de Tellus ou la Terre, cachait un des mythes les plus obscurs et les plus redoutables des religions antiques. Ses prêtres, les Galles, se mutilaient eux-mêmes avant de recevoir l’initiation, et, dans les fêtes de la déesse, ils se livraient aux accès d’une fureur insensée, se tailladaient la chair sur diverses parties du corps et se donnaient mutuellement des coups de fouet dans le dos. La fable d’Atys se rattache étroitement aux mystères de Cybèle, et la mutilation des prêtres a pour cause celle que subit Atys lui-même : voilà ce qu’il y a de commun dans tous les récits que nous ont laissés les auteurs anciens ; mais, sur tout le reste, il y a une telle diversité de traditions, qu’il est impossible de démêler quelle est la moins éloignée de la vérité historique, si toutefois il y a une vérité historique au fond de ce chaos. Si nous^en croyons Ovide, Atys était un simple berger de Phrygie. Cybèle, éprise de sa beauté, lui confia la garde de son temple principal, sous la condition qu’il se consacrerait a elle tout entier. Mais Atys viola son serment pour la nymphe Sangaris ou Sangaride. Cybèle, pour se venger, inspira au malheureux berger une fureur tellement violente, qu’il s’enfuit sûr les hauteurs du Dindyme et se mutila en se servant du tranchant d’un caillou. D’autres disent que Cybèle, déjà vieille, mutila de sa propre main son amant infidèle. La déesse, alors, le métamorphosa en pin, et cet arbre lui fut depuis consacré, . Selon Servius, Atys était un jeune et beau prêtre de Cybèle, qui inspira une passion contre nature à un roi de Phrygie. Celui-ci voulut faire violence à Atys, et, dans la lutte furieuse qui s’engagea entre eux, ils se mutilèrent l’un l’autre. On lit dans Arnobe qu’Atys, fils de la nymphe Nana, fut aimé en même temps par Cybèle et par Agdistis, et que, pour mettre fin a cette rivalité qui amena de violentes querelles, les dieux décidèrent qu’Atys serait privé des organes de son saxe. Ce/fut Bacchus qui mutila Atys, dont l’organe viril produisit un grenadier. Les Galates de Pessinonte avaient adopté une autre tradition : Agdistis, monstre hermaphrodite, naquit un jour de la semence de Jupiter ; jnais les dieux privèrent ensuite le monstre de son organe viril, dont naquit un amandier. Plus tard, Sangaris’cueillit une amande sur cet arbre., la mit dans son sein et devint par là enceinte. Le fils à qui elle donna le jour devint un beau jeune homme, qui inspira une passion violente à Agdistis, resté femmé de Euis la mutilation que les dieux lui avaient lit subir. Cependant, Atys devait épouser la fille du roi de Pessinonte ; mais, au moment où l’on chantait l’hyménée, Agdistis se présente, et sa vue jette Atys, ainsi que le roi, dans un accès de fureur, par suite duquel l’un et l’autre se mutilent. Agdistis, désolée, intercède auprès de Jupiter et obtient de ce dieu que toutes les parties du corps d’Atys demeureront à tout jamais incorruptibles. Diodore de Sicile a voulu donner une origine purement historique au mythe de Cybèle et d’Atys, et voici ce qu’il raconte ; Méon, roi de Phrygie, ayant eu de son épouse Dindyme une fille, la fit, exposer sur le mont Cybélus. Là, cette fille fut nourrie par le lait des-uanthères, puis trouvée par des femmes qui rappelèrent Cybèle ; elle aima plus tard Atys et devint enceinte.

ATY

Alors elle fut

l’accueillirent i „,

lorsque son^père eut connaissance de la faute qu’elle avait commise, il fit périr Atys et ordonna que son corps restât privé de sépulture. Cybèle, dans son désespoir, s’enfuit, et la Phrygie fut ensuite désolée par des maladies contagieuses et par la famine. Un oracle, consulté par les Phrygiens, répondit que les dieux ne seraient apaisés que lorsqu’on aurait donné la sépulture à Atys et rendu à Cybèle les honneurs divins. Mais comme il fut impossible de retrouver le corps d’Atys, les Phrygieps firent une image de ce jeune homme, et chaque année ils célébrèrent avec pompe ses funérailles, en se livrant à de grandes démonstrations de douleur accompagnées de cris et de larmes.

Quand on cherche à dégager le sens mythique de cette diversité de fables, on est conduit à reconnaître que la mutilation d’Atys semble figurer l’infécondité de la terre en Hiver, tandis que l’indestructibilité de l’organe figure le retour de la fécondité terrestre au printemps. Atys, alors, serait une représentation du soleil, qui perd sa force fécondante au commencement de l’hiver, mais qui la retrouve au printemps, parce que Jupiter n’a voulu permettre qu aucun des organes d’Atys fût détruit. Le culte d’Atys semble avoir eu pour berceau Pessinonte, où, chaque année, a l’équinoxe du printemps, on célébrait la fête d’Atys, perdu et retrouvé, Macrobe nous apprend que les représentations d’Atys avaient ordinairement pour symboles le pedum, ou bâton pastoral, et la flûte à sept tuyaux, qui se trouve quelquefois remplacée par le tyinpanum des prêtres de Cybèle. Le jeune dieu est souvent coiffé du bonnet phrygien et vêtu d’une anaxyride, sorte de pantalon flottant.

Aiy», poiSme de Catulle, qui est une des plus belles incarnations du génie grec dans la littérature latine. Atys, l’adolescent, aborde au rivage phrygien, couronné des forêts consacrées à Cybèle. Saisi d’une fureur inspirée par la déesse, il s’arme d’un caillou trano.iant et se inutile... À peine a-t-il perdu son sexe, que de ses mains délicates il saisit le léger tambourin, usité dans les mystères de Cybèle ; agité d’un tremblement frénétique, il appelle, d’une voix eiféminée, ses compagnons au temple de la déesse, où les Ménades mêlent leurs danses joyeuses. La troupe bruyante s’élance en bonds impétueux, au bruit des cymbales, vers les sommets de l’Ida. Mais, au seuil du temple, le cœur haletant, il s’arrête, s’affaisse et s’endort. Quand l’aurore vient réveiller Atys, sa fureur religieuse a disparu. L’infortuné regrette amèrement sa patrie, le stade, le gymnase, sa demeure ornée de guirlandes de iieurs ; eunuque volontaire, il déplore sa triste métamorphose. Ses plaintes frappent les oreilles de la déesse ; Cybèle, détachant un des lions attelés à son char, or’ donne au monstre d’être le ministre de sa colère. Le monstre bondit, et, apercevant Atys réfugié sur la grève blanchie par l’écume des flots, il s’élance... Atys, épouvanté, s’enfuit vers les forêts profondes, et, désormais, esclave soumis de Cybèle, il lui consacre le reste de sa vie.

« Oh 1 déesse, s’écrie le poète, loin de mot tes pieuses fureurs ! Porte ailleurs tes redoutables inspirations, tes transports frénétiques I »

Quelques critiques inclinent à attribuer ce poème à Cécilius. Warton, le premier, a soupçonné que Catulle l’avait tiré du grec. M. Al. Pierron a caractérisé on ne peut mieux cette œuvre originale en quelques lignes :

« Un poëme unique en son genre, dit-il, c’est celui qu’on lit dans les œuvres de Catulle, sur l’aventure du- bel Atys. Ici, bien plus encore que dans l’épithalame de Pelée et de Thétis, 1 origine grecque est manifeste, même à l’œil le moins exercé. Le culte de la grande déesse existait en Grèce ; il y était même florissant... Cette poésie étrange n’est pas née à Rome. Elle est sortie de ces sanctuaires où les tristes émules de l’enthousiasme d’Atys se dépouillaient à la fois et de leur virilité et de tout sentiment humain. Que dirai-je du rhythme, qui n’a rien d’analogue dans tout ce que nous possédons de la littérature latine ?C est quelque chose de sautillant.de haletant, de précipité ; ce n’est qu’agitation, égarement et désordre : l’antique dithyrambe lui-même n’avait rien peut-être de plus vif, de plus rapide, de plus saisissant. Mais, si Catulle n’a inventé ni son mètre ni son sujet, avec quel talent, avec quelle verre n’a-t-il pas reproduit la pensée x ’ la composition originale ! 1676 devant le roi, à Saint-Germain, et

à Paris l’année s.uivante. Quoique oublié depuis longtemps, cet ouvrage renferme de grandes beautés ; nous citerons seulement la mélodie Le soleil peint nos champs des plus vives couleurs, dans laquelle on remarque une phraso pleine do noblesse et de charmes. Louis XIV aimait beaucoup cet opéra ; il le fit représenter en sa présence en 1676, 1678 et 1682. À cette troisième reprise, le ballet fut composé des plus grands seigneurs et des plus belles dames de Ta cour. Le dauphin, le prince de La Roche-sur-Yon, le duc de Vermandois, le comte de Brionne, les marquis de Moùy et de Mimeure jouèrent tour à tour les rôles d’Égyptiens et de divinités des eaux, tan ATZ

Ô00

■"= la princesse de Conti, M"" de , de Tonnerre, de Laval et de >résentaient les Égyptiennes et les

.., .. L’Académie de musique a

repris jusqu’à dix fois Atys de 1687 à 1740.

On sait que Louis XIV ayant demandé à Mme de Maintenon lequel.des opéras lui pa.raissait le pius à son goût, celle-ci se déclara en faveur d’Atys ; sur quoi le roi lui répondit galamment : ■ Madame, Atys est trop heu Au reste, ce succès s’explique par les qualités véritablement dramatiques que Quinault déploya dans cet opéra. On citera toujours comme un modèle de passion touchante le dialogue entre Atys et son amante Sangaride. Celle-ci reçoit les aveux d’Atys et apprend en même temps son désespoir, puisqu un grand roi doit être son époux. Elle répond : C’est peu de perdre en moi ce qui vous n charmé ; Vous me perdez, Atys, et vous êtes aimé.

Il est difficile d’amener une déclaration avec plus d’art et d’intérêt. D’un aveu qui est le bonheur le plus grand de l’amour, faire le comble de ses maux, est une idée très-dramatique. Atys répond à son tour : ., ... Aimez-moi, s’il se peut, davantage, Quand j’en devrais mourir cent fois plus malheureux. Dans cette dernière parole, il y a du sentiment et de la passion ; cela sort des banalités de l’opéra, de ces fadeurs éternelles qui changent de forme selon la mode, sans disparaître en réalité, car elles se retrouvent dans les opéras de Scribe, comme dans ceux du xviiiu siècle.

Deux vers de ce poëme, au troisième acte, avaient le privilège d’allumer singulièrement la bile do Boileau, c’est lorsque Idas et Doris

chantent ei

Ce sont c dont les piè< ont fait dire

ouvert, pour être heureux, coûte un peu d’innocence, traits, et d’autres semblables, 3 de Quinault sont remplies, qui u satirique :

li réchauffa des

Etto Quel

Versailles, dit a l’< taleurs : Mettez-i.. n’entende point les paroles. J’ musique do-Lulli j mais je méprise

do Quinault.

des parodies qui furent faites

t ouvrage, on remarque ce couplet, dont

Di- te cet ouvrage, vu

a forme a vieilli, mais dont le sens a encore e actualité : L’Opéra met en i

Aiy», tragédie lyrique en cinq actes, paroles de Quinault, réduite en trois actes par Marmontel, remise en musique par Nicolas Piccioi, et représentée par l’Académie royale de musique, le ?2 février 1780. Piccini était, à cette époque, le seul compositeur capable de détrôner son prédécesseur Lulli. Le succès, qui fut cependant assez grand pour faire croire à Gluck qu’on l’oubliait, ne se prolongea pas longtemps. Le second acte renferme de beaux morceaux. Les interprètes des grands ouvrages, à cette époque, étaient : en première ligne, M’es Levasseur et Laguerre ; puis Mlles de Beauinesnil, Duplant, Durancy ; Larrivée et Moreau chantaient les rôles de basses-tailles ; Legros, Lainez et Tirot ceux do ténors.

Aty», statue antique du musée Chiaramonti (Vatican). Cette figure, remarquable par la suavité clés formes, le mol abandon de la pose et la finesse de l’exécution, est celle d’un bel adolescent appuyé à un tronc d’arbre, coiffé du bonnet phrygien et tenant à la main le pedum ou bâton pastoral. Un léger manteau flotte sur ses épaules ; son visage, dont l’expression est quelque peu mélancolique, est encadré par de longs cheveux bouclés ; son corps, aux contours délicatement arrondis, a une attitude d’une rare élégance. Quelques antiquaires ont cru voir dans cette statue l’image de Paris, d’autres celle de Ganymède, le plus grand nombre celle de l’amant infortuné de Sangaride. Ces derniers font observer que Ganymède est ordinairement représenté plus jeune, et Paris avec des traits plus accentués. Au contraire, tous les monuments antiques, qui offrent la figure.d’Atys, lui donnent 1 air languissant et la grâce toute féminine qui caractérisent la statue du Vatican : quelquefois seulement l’ambiguïté du sexe y est plus nettement indiquée.

Parmi les bronzes antiques de la galerie Pourtalès, figurait une charmante statuette représentant Atys, debeut, adossé à une colonne et croisant les jambes. Cette figurine, que quelques archéologues croient avoir servi à la décoration d’un meuble, a été trouvée dans l’Hébre, près d’Andrinoplo.

atzébéroscim s. m. (att-zc-bé-rosssimm). Mus. anc. Instrument en usage chez les Hébreux. C’était, pense-t-on, une sorte de mortier en bois do sapin, que 1 on frappait avec un pilon, dans le fond ou sur les côtés. Suivant quelques auteurs, c’étajt le nom générique de tous les instruments de musique faits de-sapin et do bnis. il On écrit aussi

ATZÉlàftOSClKK ^