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sont si intimes, s y trouvent constamment fondues ensemble dans de justes proportions pour l’époque. La précision, l’élégan.-eet le discernement en t’ont un lion livre pour l’homme instruit el iioiM’ce.ui qui veut s’instruire.

i° Les tableaux généraux présentent l’histoire ancienne et moderne, sacrée et profane. Ils sont disposés d’une manière très-habile. Le jugement saisit et la mémoire retient sans effort le commencement d'un peuple, son élévation, ses échecs, sa fin, l’étendue de son territoire.

2° Les tableaux géographiques, bien différents des cartes ordinaires, se composent d'éléments purement géographiques et de faits historiques, de manière que l’on suit la marche de l’histoire sur la carte même.

3° Les tableaux généalogiques présentent — des matériaux complets et clairement disposés pour l’histoire particulière de chaque pays de 1 Europe ; la généalogie s’y apprend par le classement symétrique des personnes, et la chronologie par l’ordre et la distance relative des objets. L histoire n’y est plus qu’une suite de résumés ou d’extraits.

On peut dire que l’Atlas de Le Sage, ou plutôt de Las Cases, est un ouvrage essentiel pour les bibliothèques comme pour les écoles, et qu’à beaucoup d’égards il méritait l’éclatant succès qu’il a tout d’abord obtenu. > La France littéraire, de Quérard, contient, à l’article Las Cases, une note que nous reproduisons, sans en accepter la responsabilité. La voici textuellement :

« Si l’on devait ajouter foi à tous les on dit, le nom de Le Sage, sous lequel.VAlias historique a été publié, ne serait point un pseudonyme du comte de Las Cases, mais le nom d’un prêtre français réfugié en Angleterre, d après les uns, ou d’un prêtre irlandais, d’a Srès les autres, véritable auteur de VAtlas, n prétend que M. de Las Cases eut occasion, pendant son émigration, de faire connaissance avec ce dernier, ijui se trouvait dans une pénurie extrême. L’ecclésiastique proposa au comte de lui céder son travail moyennant une somme de cinquante louis ; le marché se conclut’. L’ecclésiastique mourut peu de temps après, et M. de Las Cases, à sa rentrée en France, put publier VAtlas historique comme son propre travail. C’est une assertion dont nous sommes loin de garantir l’authenticité, mais à laquelle les notices concernant M. de Las Cases, imprimées dans plusieurs biographies modernes, peuvent donner quelque apparence de vérité. »

Atlas historique des Etats européens, par Chr. et Fr. Kruse, traduit en français et complété par Ph. Le Bas et F. Ahsart (3e édition, in-folio, 1841). Traduction à part, on se demande quels ont été les droits des éditeurs à modifier le titre de l’ouvrage, devenu VAtlas historique universel. Ils l’ont complété, en effet, par l’addition d’une carte générale et par quelques fragments d’autres cartes... Ils ont tait certains changements sur une ou deux cartes de la fin de l’Atlas, terminé en Russie... Ils n’ont pas négligé de profiter ries utiles secours offerts par des historiens tels que MM. Des Michels, Cayx et Dumont. Ils ont enfin fait graver à nouveau les cartes allemandes. Mais, quel que soit le mérite de ces perfectionnements, ce travail original est toujours le patrimoine de ses auteurs, et c’est 1 ouvrage propre de MM. Kruse, père et fils, qui est ici I objet d’une appréciation bibliographique.

Nous supposons, tout d’abord, que le lecteur a pris connaissance, dans ce même Dictionnaire, de deux articles corrélatifs (Art de vert fier les Dates, par D. Clément et Atlas historique de Le Sage). Le travail du comte de Las Cases (si toutefois la paternité lui en est laissée par les biographes) n’avait pas entiè—>~—t comblé et le parallélisi jusqu’à litre les nation S, on | il de- | qui se pré sente dans les études historiques du jeui homme ou de l’homme mûr. Plus on sait, ni l’homme.... il est nécessaire d’établir une liaison généralé une relation claire et méthodique entre les annales des divers peuples, et les mille détails de l’histoire universelle, qui procède toujours et nécessairement par monographies, nn- »„, v... i-.. e présente par régie par époques. Il i de remédier a co d synchronisme ou le parallélisme snts, échelonnés par dates et figutemps sur des cartes géographides événeu rés en mèu

ques. On peut aiusi embrasser d’un coup d’œil, siècle par siècle et période par période, les laits essentiels de l’existence de chaque peuple ; la série des grandes révolutions déroule alors son vaste panorama, au centre duquel le spectateur se trouve placé.

Las Cases avait trop sacrifié a la généalogie des maisons priheières, et trop peu à la géographie historique. Pour la philosophie de 1 histoire, science de création au.ssi récente que la chimie et l’électricité, il ne s’en douta même pas. L’ouvrage ’ qui lui est attribué nen était pas moins un beau travail, très-ingénieux, et très-exact, dont le succès-peut se continuer longtemps, a l’aide rVune refonte consciencieuse. Le seul tort, tort indirect, qu on puisse lui reprocher, c’est d’avoir éveillé 1 attention des.imitateurs, et amené à sa suite une foule de.pancartes murales, sous forma d arbres, de fleuves et de cercles géométriques, qui mettent du burlesque dans la science et de l’absurde dans les esprits.

L’Atlas des États européens, entrepris et publie par les deux professeurs allemands,


tournent sur eux-méines..Or, plus d’un de ces peuples a exercé ou exercera une influence marquée sur les États les plus puissants : le principe nouveau des nationalités fera le tour du monde. — L’ouvrage de MM. Kruse renferme des tableaux synchroniques et des" cartes géographiques. La généalogie des maisons souveraines formant comme la charpente osseuse des’annales des peuples, a reçu dix-sept tableaux. Les tableaux synchronises sont au nombre de vingt-neuf, et les cartes géographiques au nombre de dix-huit. Pour les tableaux synchroniques, les auteurs ont

tout le parti convenable. Les cartes géographiques étaient mal exécutées dans le principe ; mais ce défaut, ainsi que des fautes plus graves, a disparu dans les récentes éditions. Sous ce rapport, l’édition française a été supérieure.

L’ouvrage de MM. Kruse n’est pas basé sur un système de parti ou un esprit de nationalité. Les auteurs sont/restés impartiaux, même pour les époques contemporaines. On s’aperçoit cependant que la fin de l’ouvrage a été rédigée en Russie, et c’est ici le cas de dire, avec le proverbe :1a caque sent toujours le hareng.

Atlas céleste contenant plus de 100,000 étoiles et nébuleuses, par Ch. Dien, avec une introduction par M. Babinet. Cet atlas se compose de vingt-six cartes, dont la projection est le développement d’une sphère de 63 cent, de diamètre. Les vingt-six cartes présentent, sans confusion, toutes les étoiles, jusqu’à lu neuvième grandeur inclusivement, ainsi nue les étoiles doubles, les multiples et les nébuleuses. Les positions y sont marquées pour 18B0, et n’auront pas besoin de correction jusqu’en 1900 et au delà. M. Dieu a consacré une grande partie de sa vie à ce beau travail ; il a dépouillé tous les catalogues d’étoiles connus, et, pour ne laisser aucune chance à l’erreur, il a pris soin de dresser préalablement des cartes manuscrites et individuelles pour chacun d’eux, seul moyen d’éviter les doubles emplois et les inexactitudes qui auraient pu résulter de la réduction de tuus ces catalogues. Dans les cas douteux, il

auiguea. L’ans

l’observation di

ce qui regarde les parties de la sphère céleste visibles à Paris, et l’obligeance avec laquelle M. Le Verrier a mis à sa disposition les instruments de l’Observatoire lui a été d’un’grand secours. D’autres astronomes illustres, entre autres MM. Arago, Struve et Paye, lui ont donné de précieux encouragements et l’ont aidé de leurs conseils. Pour faciliter l’étude des constellations, l’auteur a tracé sur ses cartes des figures géométriques qui en relient les principales étoiles d’une manière très-naturelle ; il est le premier astronome qui se soit franchement écarté des errements des Grecs, en laissant de côté ces figures d’hommes, d’animaux, d’êtres fantastiques, que les failles mythologiques avaient fait adopter, mais qui n’avaient aucun rapport, même éloigné, avec la disposition ’réelle des étoiles. Cependant, comme la Grande et la Petite Ourse, Pégase, Andromède, Cassiopee, le Bélier, le Taureau, le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, Orion, le Grand et le Petit


tiquité la plus reculée et n’en seront p jamais expulsés, M. Dieu a donné deux planisphères où l’on trouve ces figures applicpiées aux principaux groupes d’étoiles pour l’hémisphère nord et pour l’hémisphère sud. Dans l’introduction, écrite par M. Babinet, ce savant fait remarquer avec beaucoup de justesse que l’Atlas céleste ne servira pas seulement à donner une connaissance exacte du ciel aux gens du monde que la simple curiosité porte à en faire l’étude, mais qu’il sera utile aux astronomes eux-mêmes dans une foule de circonstances, et, entre autres, pour la recherche des comètes, qu’il est si facile de confondre avec les faibles lueurs produites

Ear les nébuleuses. Le grand soin avec lequel place occupée par ces dernières est marquée sur las cuites du nouvel atlas, rendra tou^e confusion impossible. La publication de YAtlcis céleste est donc un véritable service rendu à la science, et M : Gauthier-Villars, successeur de Mallet-Baehelier, qui a entrepris cette puhllcution, a bien mérité des savants, et u prouvé par là.qu’il veut marcher dignement sur les traces de ses honorables

ATLAS, roi de Mauritanie, fils de Jupiter et de Clytnène, ou, suivant d’autres, de Japet, père des Hyades et des Pléiades, appelées de son nom Attantiiies. Ayant refusé l’hospitalité à Persée, celui-ci fit briller à ses-yeux la tète de Méduse, et le métamorphosa en montagne. D’autres traditions prétendent qu’ayant pris parti pour les Titans dans leur entreprise contre Jupiter, .le maître des dieux le condamna à soutenir le ciel sur ses épaules.

Suivant d’autres fables, Hercule s’étant rendu aunrèi d’Atlas pour dérober les pommes d’or du jardin des Hespêrides, se chargea de soutenir le ciel tandis qu’Atlas irait les

cueillir. Mais ce dernier, à son retour, ne vou- I 1 lut plus reprendre son. fardeau. Hercule le |

| stant, puis il prit les pommes et abandonna

— Littér. On compare volontiers à Atlas l’homme chargé de s<t|

d’un grand nombre d’à

I est, en littérature, l’objet ’de fréquentes allusions :

■ Diderot est le génie du paradoxe, c’est l’héroïsme de l’audace et de la passion. Il porte le xvitie siècle sur ses épaules, comme le vieil Atlas portait le monde. On ne songe pas à lui élever une statue ; mais n’a-t-il pas un temple, un temple immortel, quoique déjà ruiné, l’Encyclopédie, d’où la Révolution est sortie tout armée ? • %

ARSÈNE HOUSSAYE.

« Mon cher ami, mon cher maître, Newton est le plus grand homme qui ait jamais été, mais le plus grand de façon que les géants de l’antiquité sont auprès de lui des enfants qui jouent à la fossette. Cependant, ne nous décourageons point ; cueillons quelques (leurs dans ce monde, qu’il a mesuré, qu’il a pesé, qu’il a seul connu. Jouons sous les bras de cet Atlas qui porte le ciel ; faisons des drames, des odes, des guenilles. Aimez-moi, consolezmoi d’être si petit. » Voltaire.

« Frédéric II a dit, dans l’orgueil de ses succès : • Le monde ne repose pas plus sûreb ment sur les épaules à’Atlas que la monarchie prussienne sur son armée, » Les champs d’Iéna ont prouvé ce que devient un pays dont l’armée est le seul moyen de salut. • Bignon.

VAtlas de Le Sage prétend que, depuis 1806, la Valachie et la Moldavie appartiennent à la Rus

principautés

Libre à cet Atlas dé po pareille énormité sur ses épaules. Quant à croire que ces deux depuis 1396, de vivre sultan, et font partie . de l’empire ottoman. »

HlPPOLYTE CaSTILLE.

" « Tel homme d’État croit être ira nouvel Atlas ; l’homme tombe et le monde se soutient. i> Boistb.

■ A entendre mon ancien confrère, les destins de l’Europe reposaient désormais sur lui ; il suppléait ici-bas la Providence. Il revenait sans cesse sur ce qu’il a^ait fait et sur ce qu’il lui restait à faire. Il avait pris les Tuile* ries, U avait envahi la chambre des députés. Point de barricade où il n’eût apporté son pavé ; point de coups de fusil dont il n’eût au moins fourni l’amorce. Si la monarchie s’était dissoute comme la neige en avril, on le devait à ses.travaux ; si la république s’établissait ssns obstacles, c’est qu’il en avait prouvé didactiquement et’philosophiquement la prééminence sur toutes les autres formes de civilisation. Jamais Atlas ne porta sur ses épaules un monde plus vaste et plus lourd, i Louis Rkybaud.

ATLAS, grande chaîne de montagnes de l’Afrique septentrionale, qui, par ses chaînons, ses -nombreux contre-forts et ses plateaux, occupe toute la partie N.-O. de l’Afrique, c’est-à-dire le Maroc, l’Algérie, la régence de Tunis, et une partie de celle de Tripoli. L’Atlas était très-imparfaitement connu des anciens : Homère ne connaissait que le Jurjura, Hérodote le Petit Atlas, et Ptolemée, dont les connaissances géographiques étaient bien supérieures à celles de ses devanciers et de ses contemporains, distingue le Grand du Petit Atlas. Sur la foi de ce savant de l’antiquité, plusieurs géographes modernes ont admis cette distinction, qui n’est, à vrai dire, qu’une fiction géographique. Il est certain, en effet, que ces deux prétendues chaînes ne sont nullement distinctes sur aucun point, et qu’il serait impossible de dire où commence l’une et où s’arrête l’autre. On peut donc déchirer sans crainte que toutes les montagnes qui se développent généralement d’occident en orient, entre le Sahara et la Méditerranée, forment un système unique, dont la masse totale constitue l’Atls. Toutefois, la division arbitraire dont nous venons de parler se trouvant reproduite dans la plupart des livres, et presque légitimée par" I immense étendue du système oui nous occupe, nous devons l’indiquer ici d’une manière précise.

Une chaîne littorale peu élevée, mais ordinairement escarpée, déchirée par de nombreuses découpures, couverte de forêts et d’arbres fruitiers, interrompue quelquefois par des petites rapides, court, depuis le détroit de Gibraltar, le long des rivages méditerranéens, jusqu’à la frontière.occidentale de la régence do Tunis ; c’est le Petit Atlas, que les géographes rattachent au Grand, à l’O., dans laprovince de Fez. Le Grand Atlas est la longue suite de crêtes escarpées qui, partant du cap Noun, sur l’Atlantique, dans l’empire de "Maroc, se dirige vers le N.-E., jusqu’à la régence de Tripoli, et forme la ligne de partage

ATL

des eaux entre le Sahara et la Méditerranén. L’espace compris entre cette grande chajis.-i intérieure et la chaîne côtière est lui-méin<î

trecoupées de nombreuses vallées, rie bssfonils, de plateaux, où les eaux pluviales forment plusieurs lacs, et qui s’élèvent de tarrasse eu terrasse, du côté de l’O., jusqu’aux sommets culminants du Grand Atlas. On donne encore le nom de Haut Atlas h l’intuivalle compris entre tes villes de Fez et de Maroc, intervalle qui renferme les poiui ? culminants de la chaîne tout entière.

Le système de l’Atlas occupe en longueur l’espace compris entre 12" de long. O. ei 13" de long, orientale, et en largeur l’intervalle qui sépare le 29» et le 31<= parallèle n& N. de 1 equiiteur. Sa longueur est de 2,480 kilom. ; sa largeur, qui est très-inégale, ne dépasse pas, dans son terme moyen, 400 kiloin. Il est a remarquer que ni les Arabes ûi lei Miiures n’ont une dénomination distincte pour le Grand Atlas lui-même ; ils le désignent par le nom de Djebel-lelj (montagne de neige), et la continuation de la chaîne vers l’E. prend» chez eux le nom de Amnier ou Djebel-Animer.

Les anciens se faisaient une fausse idée de

l’élévation de I’, la figi

épaulés. Si les modernes ne connaissent pas l’élévation de tous les sommets du système de l’Atlas, ils ont, du moins, mesuré quelques points culminants qui prouvent qu’il ne dépasse pas en élévation le système des Alpes. L’altitude d’un des principaux pics, le Miltsin, situé à 95 kilom. S.-E. de la ville de Muroc, atteint seulement 3,477 m. ; les cimes du Petit Atlas ne dépassent pas 2,000 m. Le sommet le plus élevé du Jur|ura, contre-fort important du Petit Atlas, s’élève à cette même hauteur ; le col de Ténia mesure 1,000 m. ; le Zaouan, point culminant dans l’État de Tunis, 1,400 m.

Ce système de montagnes, dans ia vaste étendue de terrain qu’il couvre, offre plusieurs passages, dont les plus célèbres sont : dans le Jurjura, les fameux Bibans ou Portes de Fer, vallon qui n’a pas plus de 2 m. de largeur sur une longueur de plus de 200 m. ; les rochers qui le bordent s’élèvent comme des murailles jusqu’à la hauteur de 150 à 200 m. Dans le fond de cette gorge coule un ruisseau d’eau salée qui fait tant de circuits, qu’on est obligé de le traverser au moins quarante fois pendant le trajet de ce défilé. Dans la partie occidentale de la chaîne qu’on nomme Grand Atlas, se trouve le liehaouan, qui mène à Taroudant, dans l’État de Maroc ; il est bordé aussi de très-hautes montagnes, de précipices et de rochers perpendiculaires ; il faut une journée pour le traverser. Un autre. défilé, fréquenté par les caravanes, est celui qui conduit de Fez à Tatilet et à Draha.

La plupart des rivières qui sortent de l’Atlas ont une minime importance, et sont des accidents physiques d’un ordre secondaire. Presque toutes ont un cours très-restreint ; aucune n’est navigable, et la plupart ne sont que des torrents, à sec pendant l’été. Ainsi, elles n’ouvrent pas de routes naturelles, n’ont aucune de ces profondes embouchures où les ports s’établissent facilement, ne présentent que de rares villes sur leurs bords, et n’appellent ni la population, ni la culture, ni la civilisation. Parmi ces cours d’eau sans importance, nous citerons : le Tensif et l’Oued-Draha, qui se jettent dans l’Atlantique ; le Tafilet, qui se. perd dans les subies ; la Malouià ou Fleuve sans eau ;e Chélif, la Seybouse, l’Oued-el-Kébir, le Rummel et la Medjerdah, affluents de la Méditerranée. Constit ’ a coup dans la direction du S. au N., faite près du Miltsin par le naturaliste anglais Washington, itution géognosique de cette partie de

la chat

i. de s,

grès ronge, de calcaire appartenant au terrain de transition, et de marnes. Quant à la partie que l’on nomme Petit Atlas, elle a été étudiée avec soin par le capitaine d’état-major Rozet, uux travaux duquel nous empruutons les indications générales qui suivent.

Le sol de l’Algérie, couvert par les ramifications ou les plateaux du Petit Atlas, est composé, en suivant la série des formations, depuis les plus anciennes qu’on y remarque jusqu’aux plus modernes, de schistes de transition, de gneiss, de calcaire bleu, semblable dépôts de sédiment surachytiques, de terrai et d’initiés dépôts qt. se forment encore. C’est dans la formation schisteuse que se trouvent les calcaires qui ont fourni aux anciens les beaux marbres de Numidie. Lu roche dominante est un schiste talqueux luisant, de couleur blanchâtre, verte ou bleue ; il ne se présente pas en couches régulières, mais en feuillets contournés et coupés par de nombreuses fissures remplies de quartz blanc et de fer oxydé. Le calcaire enclavé dans ce schiste est d’une texture saccharoïde ou d’une texture sublaniellaire ; sa couleur est tantôt le blanc pur, tantôt le gris ou le bleu turauin. U forme des masses considérables dans les montagnes qui se trouvent à l’O. d’Alger. La couche schisteuse contient aussi du grenat et de l’anthracite ; elle passe, par des nuances insensibles, au micaschiste, puis au gneiss. Cette roche est composée de mica blanc, rarement brun, et de feldspath blanchâtre en gros cristaux imparfaits. Les