Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 2, An-Ar.djvu/99

Cette page n’a pas encore été corrigée

404

ANN-

célèbre dans l’ancienne physique, sous le nôhl de théorie des accès, aujourd’hui complètement « abandonnée, mais qui montre « combien il est difficile de généraliser ou même d’exprimer des faits sans y rien mêler d’hypothétique, et qui montre aussi qu’un système peut conduire a des résultats importants ou à des rapprochements heureux, même quand il est faux ou incomplet. » (Pouillet.)

Young a, le premier, fait voir que la formation des anneaux réfléchis est due aux interférences des rayons réfléchis à la première et à la seconde surface de la lame mince ; et que la formation des anneaux transmis résulte de l’interférence des rayons transmis directement avec ceux qui ne l’ont été qu’après deux ré-. flexions consécutives dans la lame mince ; et qu’ainsi ils doivent être, conformément à 1 expérience, complémentaires des anneaux réfléchis. Si l’on fait tomber normalement un rayon de soleil sur un miroir sphérique concave en verre étamé, dont la surface antérieure a été dépolie ou ternie, on obtient, réfléchis sur un écran, une série d’anneaux irisés, qui présentent, quant à leurs diamètres, la loi suivante, formulée par Newton et confirmée par MM. Biot et Pouillet : Les carrés des diamètres suivent, pour les anneaux brillants, la série paire 0, 2, i, 6..., et, pour les anneaux obscurs, la série impaire l, 3, 5, 7... Ces anneaux, <jui cette fois paraissent sur des lames épaisses, sont produits par la combinaison des rayons réfléchis à la seconde surface du miroir avec les rayons diffus renvoyés par la première surface dont on a terni l’éclat. La production des anneaux colorés dans les lames minces donne lieu- à des phénomènes de lumière polarisée, dont l’explication complète exigerait des calculs assez compliqués. Les lames mince} cristallisées observées à travers deux cristaux, dont l’un sert de polarisateur et l’autre de polariscope, donnent aussi lieu à des anneaux colorés, qui présentent des particularités singulières, mais fort diverses, selon le nombre d’axes optiques de la lame. Nous nous bornons à donner la représentation

Fip. 2. Anneaux colorés dans les cristaux

Mentionnons la théorie des

vision que tout le monde a pu Quand on regarde la flamme d’ peu d’instants après s’être éveillé, on la voit entourée d’anneaux irisés. Ces anneaux sont dus aux interférences produites par les membranes diverses et les substances dont l’œil est, composé.

La théorie des anneaux colorés, clairement développée par Young et Fresnel, confirme de tout point le système des ondulations lumineuses.

Anneaux produits par l’électricité. Les anneaux colorés dus h l’électricité sont de deux espèces, ceux qui sont produits par l’électricité statique, et ceux qui proviennent de l’électricité dynamique. Les premiers sont dits anneaux de Priesiley, et les seconds, anneaux de Nobili, du nom des savants qui les observèrent les premiers.

Priestley, en faisant passer des décharges électriques dans une plaque métallique, vit se produire sur cette plaque des anneaux concentriques colorés. Ces anneaux étaient formés de points brillants et de petites cavités présentant des indices de fusion, et les intervalles qui les séparaient étaient recouverts d’une poussière noire non adhérente. Les anneaux de Priestley s’expliquent par l’action calorifique de l’électricité. Les métaux les plus fusibles donnent généralement le plus grand nombre à’anneaux avec la même décharge.

Les anneaux de Nobili sont dus à l’action chimique de la pile sur telle ou telle dissolution saline dont est recouverte une plaque métallique. Us s’obtiennent en promenant sur cette plaque l’extrémité d’un rhéophore. Formés ’

ANN

par un dépôt d’oxyde ou de métal, quand la plaque communique avec le pôle négatif, ils reconnaissent pour cause, quand elle est en rapport avec le pôle positif, une altération de la surface par les acides. Ils sont souvent alternativement clairs et foncés. Quand on emploie une dissolution d’acétate de plomb, ils présentent les couleurs de l’arc-en-ciel. Un

frand nombre d’expériences ont été faites avec es dissolutions de divers sels, ou de substances animales et végétales. Les matières organiques donnent généralement les plus belles couleurs. Nobili avait donné aux anneaux qui portent son nom celui d’apparences électro-chimiques. — Mag. Les propriétés merveilleuses que l’on attribue à certains anneaux, dits magiques, paraissent évidemment provenir de traditions d’origine orientale. Dès les temps les plus reculés, nous voyons en effet les anneaux jouer un rôle important dans l’histoire fabuleuse et primitive des peuples sémitiques, et l’on peut affirmer sans trop de présomption que toutes ces histoires de bagues merveilleuses que nous ont transmises les Grecs et les Romains ont été empruntées par eux aux peuples orientaux, et appliquées à des faits qui leur étaient propres. Quelquefois même, comme dans l’histoire de Vanneau de Gygès, la légende grecque" a respecté la nationalité du héros asiatique. On sait que le talisman tout puissant au moyen duquel le grand Salomon accomplissait les prodigieux miracles que lui attribuent les musulmans était un anneau, un cachet, un khatim, comme disent les Arabes. Ce khatim, sur lequel était gravé le grand nom de Dieu, était composé moitié de fer, moitié de cuivre. C’est avec la partie en fer que Salomon scellait les ordres qu’il donnait aux génies rebelles, et avec la partie en cuivre qu’il scellait les ordres.donnés aux bons génies. À propos de cet anneau, il existe une légende qui rappelle singulièrement celle de Polycrate. Un jour Salomon étant au bain, et avant ôté l’anneau de son doigt, il lui fut dérooé par un esprit malin qui le jeta dans la mer. Pendant quarante jours Salomon ne put monter sur son trône. Mais un poisson ayant avalé l’anneau, et ayant été pris dans un filet, le précieux talisman fut rendu au fils de David. Les conteurs arabes ont repris plusieurs fois en sous-œuvre ce thème ingénieux, et il y a même dans les Mille et une Nuits une histoire (hikaïat Abi sir ou Abi kir) qui rappelle, avec des coïncidences de détails furt curieuses, l’accident arrivé au tyran de Samos. Aujourd’hui encore, la confection des anneaux magiques tient une place importante dans les pratiques superstitieuses des Arabes, et il y a une science tout entière (ilm elkhawatim) qui est basée sur l’usage des anneaux magiques. Il existe même un traité complet s.ir cette science, intitulé : Kitab Assakathat.

— AUUS. littér. Annenu do Didon, allusion

à l’anneau que la légende prête à Didon, et que cette princesse conservait comme le symbole de la fidélité jurée à la mémoire de son époux Sichée. Dans le tableau où le peintre Guérin représente Enée racontant ses malheurs à Didon, Cupidon, sous les traits du jeune Ascagne, se tient auprès de la reine, qui lui entoure le cou de son bras gauche. L’amour pénètre peu à peu dans le cœur de Didon à mesure que le héros troyen fait le récit de la ruine d’Ilion, et ses yeux, d’une langueur et d’une volupté indéfinissables, font pressentir le moment où Sichée sera tout à fait oublié. C’est cette transition d’un amour qui s’éteint à un amour qui s’éveille que l’artiste a éloquemment rendue, en montrant les efforts que fait le jeune Ascagne pour déta Dans l’application, l’anneau de Didon désigne un affaiblissement dans le culte du souvenir, au profit d’une passion nouvelle :

« Un homme peut appartenir à une première femme par le souvenir, et à une seconde par une douce communauté d’existence ; une femme ne parait point née pour un tel partage. Lorsqu’elle se remarie, et il en est peu qui ne se dévouent a de secondes noces, l’anneau du premier hymen, qu’elle répudie, en emporte les dernières traces ; c’est l’anneau de Didon, auquel s’attachait la mémoire de Sichée. • Eug. Roch.

— Allus. bist. Anneau de Gygès. Gygès

était un simple berger de Lydie devenu roi, selon la légende (70S-670 av. J.-C). Un jour, ayant vu la terre s’fentr’ouvrir, il descendit dans cette ouverture et aperçut, entre autres merveilles, un cheval de bronze entièrement creux, qui avait des portes à ses flancs. Les ayant ouvertes, il vit un cadavre de grandeur plus qu’humaine, qui avait au doigt un anneau d’or. Cet anneau, dès qu’on en avait tourné le chaton en dedans de la main, avait le pouvoir de rendre invisibles ceux qui le portaient. Gygès s’empara de ce précieux talisman et se rendit à la cour du roi Candaule, où son anneau devint pour lui la source d’une brillante fortune ; il ne tarda pas à devenir favori et premier ministre.

Les circonstances ne sont pas rares où l’on désirerait avoir au doigt l’anneau de Gygès : quel est celui qui n’a pas été placé dans quelques-unes de ces circonstances critiques, qui font souhaiter, comme on dit vulgairement, « d’être a cent pieds sous terre ? « D’autres fois, que ne donuerait-on pas pour se trouver, |

ANN

invisible, en certains lieux où se débattent nos intérêts les plus chers et notre destinée ? De là l’application fréquente que l’on fait de l’anneau de Gygès, en littérature et dans la conversation.

M. Alphonse Karr a voulu voir dans l’anneau de Gygès une allégorie, qu’il explique à sa manière dans cette boutade poétique : Celui qui met Gygès, son anneau merveilleux, Au nombre des récits faux et des contes bleus, (Je le Bais maintenant) et se trompe et divague. Des exemples frappants ont dessillé mes yeux. Si vous êtes méchant, stupide, laid et vieux, • Mettez à votre index, un beau soir, une bague,

diamant paraît et de ses feux éclaire

is charmes ignorés, vos modestes vertus lus étiez bête et laid, mais vous ne l’êtes tes n’importe quoi, les femmes applaudi :

plus !

« Où êtes-vous, monsieur Marat ? Adam, où es-tu ? Quand Dieu appelait ainsi Adam, il se moquait de notre premier père, car Dieu, qui voit tout, ne pouvait ignorer où étaitAdam. Pour, moi, j’ignore où est l’ami du peuple. Il ne se passe point de jour qu’on ne me demande de ses nouvelles. Je commence à croire qu’il possède l’anneau de Gygès ; il faut qu’il soit bien sûr de mettre en défaut tous les espions de l’ancienne police et tous les observateurs de la nouvelle. »

C. Desmoulins. « Qu’eût-il donc pensé, craint et redouté, ce prudent Germain, si, le jour où, d’après son calcul, il devait voir arriver Othbert à Inspruck, il eût pu, muni pour vin moment du miraculeux anneau de Gygès, se trouver transporté à Venise, et reconnaître son protégé appuyé sur le balcon de marbre du palais Bastiglia, au milieu des douces pénombres d’une soirée italienne ?... »

Jules Lecomte. Les voleurs me prirent mes cent écus. J’espérais sauver le solitaire que je portais au doigt, et je l’avais tourné en dedans. Malheureusement il n’avait pas la vertu de l’anneau de Gygès. On vit mon pauvre solitaire et on me le prit. » Alex. Dumas.

« Pour faire un recueil d’observations curieuses sur la poésie, il faudrait, à l’aide de ■Vanneau de Gygès, pénétrer dans ces arrièreboutiques de confiseurs où se confectionnent les innocentes devises, les quatrains sucrés, les madrigaux candides, destinés à servir d’enveloppes aux pralines ; dans l’échoppe de ces écrivains incompris, qui rédigent au ra, bais des distiques ou des tercets galants pour les fabricants de mirlitonsN

Victor Fournel. « Franz passa une partie de la nuit à rêver et à désirer Je lendemain. En effet, le tendemain tout devait s’éclaircir ; et cette fois, à moins que son hôte de Monte-Cristo ne possédât l’anneau de Gygès, et, grâce à cet anneau, la faculté de se rendre invisible, il était évident qu’il ne lui échapperait pas. »

Alex. Dumas. — Allus. hist. Annenu de Polycrole. Polycrate, tyran de Samos (536-523 av. J.-C), jouissait depuis plus de quarante années d’une prospérité inouïe, qu’aucun revers n’avait encore troublée. Il suffisait qu’il entreprît une guerre, la victoire le suivait de près ; il n’avait qu’à vouloir les choses les plus difficiles, elles se faisaient comme d’elles-mêmes. Ses richesses immenses se multipliaient chaque jour ; tous ses ennemis étaient à ses pieds. Amasis, roi d’Égypte, son allié, s’inquiéta pour lui d’un bonheur trop constant pour ne’pas présager quelque infortune éclatante. Frappé de cette crainte, Polycrate résolut d’interrompre lui-même le cours de ses prospérités par une perte volontaire. Ittira de son doigt son anneau, qui était d’un très-grand prix et orné d’une riche émeraude gravée par le célèbre Théodore de Samos, et le jeta du haut d’une tour dans la rant par cette perte «"«i- ••♦ :■>*’•> :♦ site de subir, au moins une mis en sa vie, îes rigueurs de la Fortune. Mais c’était un aveuglement causé par sa prospérité : les maux qu’on choisit et qu’on se fait soi-même ne sont plus des maux ; nous ne sommes affligés que par les peines forcées et imprévues qui nous frappent. Polycrate ne savait pas que le vrai moyen de prévenir la Fortune était de se détacher, par sagesse et par modération, de tous les biens fragiles qu’elle donne. La Fortune, à laquelle il voulut sacrifier son anneau, n’accepta point ce sacrifice, et Polycrate, maigre lui, parut plus heureux que jamais. Un poisson avait avalé l’anneau ; le poisson avait été pris, porté chez Polycrate, préparé pour être servi à sa table : et l’anneau, trouvé par un cuisinier dans le ventre du poisson, fut rendu au tyran, qui pâlit à la vue d’une fortune si opiniâtre a le favoriser. Mais le temps s’approchait où ses prospérités devaient se changer tout à coup en des adversités affreuses. Le grand roi de Perse, Darius,

r satisfait à la n

ANN

fils d’Hystasno, entreprit la guerre contre les Grecs : il subjugua bientôt toutes les colonies grecques de la côte d’Asie et des lies voisines qui sont dans la mer Egée ; Samos fut prise, Polycrate fut vaincu ; et Oronte, qui commandait pour le grand roi, ayant fait dresser une haute croix, y fit attacher le tyran.

C’était une croyance générale, chez les anciens, que la Fortune était une déesse essentiellement capricieuse, et qu’elle aimait à faire tomber ses rigueurs sur ceux pour qui elle n’avait eu longtemps que des sourires. Parmi les traits nombreux que nous pourrions citer à ce sujet, nous ne rapporterons que le suivant : Philippe était absent de Macédoine, lorsqu’on lui apporta, suivant Plutarque, ces trois nouvelles à la fois : un fils lui était né ; Parménion, l’un de ses généraux, avait remporté une grande victoire sur les Illyriens ; enfin, il avait été couronné aux jeux olympiques. Effrayé d’un si prodigieux bonheur : « Grand Jupiter 1 s’écria-t-il, envoie-moi au plus tôt quelque légère disgrâce. •

Vanneau de Polycrate est devenu pour les écrivains une mine féconde d’ingénieuses allusions :

« Bien, ma fille, reprit la marquise. Tu viens de te dessaisir, en faveur de ta cousine, d’une propriété magnifique et d’une valeur considérable : c’est un sacrifice que tu as cru devoir faire a ton bonheur ; maintenant, voila une affaire finie, tu as jeté à la mer ton anneau de Polycrate. Sois tranquille, aucun poisson ne te le rapportera, » Kératry.

« Telle est notre confiance dans l’instabilité de la Fortune, que la prospérité démesurée de nos ennemis nous réjouit comme le signal de leur chute prochaine. Nous aimons à leur dire : « Il est temps, Polycrate, de jeter ton anneau dans la mer, » assurés que nous sommes qu’ils n’éviteront pas la croix. »

Prévost-Paràdol.

« Quiconque est heureux ou le parait doit être sans cesse à genoux pour en demander pardon. Je ne vois guère que cette considération qui ait pu porter un homme aussi irascible que Beaumarchais à ne pas relever les insultes de Mirabeau. Il crut devoir faire à l’envie le sacrifice d’un outrage, comme le tyran de Samos, faisant à la Fortune le sacrifice de son plus beau diamant. »

« Je n’ai jamais su si j’étais superstitieux, le temps m’a manqué pour faire cette étude ; mais la simple logique me conduit à penser que cette chance inouïe qui me protège ne peut pas durer éternellement. Mon bonheur m’épouvante, et parfois il me prend envie de faire à la mauvaise fortune quelque sacrifice volontaire, comme le tyran de Samos. Mais tu verras que cet argent rentrera dans ma caisse comme un poisson rapporta la bague. »

Amédée Acuard.

« Le ciel fut constamment pur, le vent bon, la mer brillante. Des vivres frais, des grenades excellentes, du vin de Chypre, du café de la meilleure qualité, nous tenaient dans l’abondance et la joie. L’excès de ma prospérité aurait dû me causer des alarmes ; mais, quand j’aurais eu Vanneau de Polycrate, je me serais bien gardé de le jeter à la mer, à cause du maudit esturgeon. » Chateaubriand.

Anneau de Mariette (l’), Opéra-Comique en un acte, paroles de Laurencin et Cormon, musique de Gautier, représenté sur le théâtre de Versailles, le 25 novembre 18-»5.

Anneau delà Fiancée (l’), Opéra-comique en trois actesj paroles de Brisset, musique de Blangini, représenté sur le théâtre des Nouveautés, le 28 juin 1828.

ANNEAU (Jeu de l’), jeu des gens du peuple, en Russie. Il consiste à lancer un gros clou de fer, armé d’une large tête, de manière qu’il se fiche en terre, dans l’intérieur d’un petit anneau de même métal. Ce jeu demande une main très-exercée et un coup d’œil d’une extrême justesse. On le joue de différentes manières ; mais, en général, le gagnant est celui qui a rencontré l’anneau un nombre de

xiste e

jeu

analogue. Seulement ici, c’est un stylet qu’il faut planter dans un rond tracé à la craie ou autrement sur une porte, il Dans ces dernières années, deux jongleurs chinois, venus en France, excitèrent’vivement la curiosité publique par un jeu àspeu près analogue, mais bien autrement dramatique. L’un des Chinois se plaçait immobile et ^debout contre un panneau de bois, traçant unesorte de cercle avec les lignes extérieures de s’a tête. Alors le jongleur, placé à une distancèassez considérable, lançait douze poignards, contre le panneau, de manière que la tête^ du patient se trouvait emprisonnée entre leslouze iaines, et sans avoir été atteinte. Beaucisup de personnes ont pensé qu’une jonglerie tirés-adroite se cachait sous ce prétendu tour dfe force, il On connaît en France, sous le nom dwjet des ’ 'e qui consiste » lancer planche où des clputeaus