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î, quel beau troupeau de bouilli ! «

Un soldat anglais prisonnier à Newgate pour vol et homicide, voyant passer un de ses camarades dans la rue, l’appela par la grille de sa prison, et lui demanda ce qu’il y avait de nouveau. « On dit que les rebelles remuent en Écosse, répondit le passant. — Goddam ! que deviendra notre liberté 1 » s’écria le prisonnier, qui avait en ce moment les fers aux pieds et

Un riche Anglais venait de descendre dans un des meilleurs hôtels de la Suisse, après une excursion au mont Blanc. Un domestique se présente pour tirer ses bottes : « Nô, nô, lit milord ; dites à votre maître de venir remplir cette petite fonction. » Le domestique réclame ; l’Anglais persiste. Le maître de l’hôtel est appelé, et, sans mot dire, obéit à la fantaisie de l’étranger. Le lendemain, comme l’Anglais se disposait à partir, il lut sur sa note de dépense ce petit article additionnel : « Pour avoir retiré les bottes de milord : 500 fr. a

promenait dans les rues de la capitale, suivi à distance de son groom. Tout d’un coup notre insulaire a un léger besoin à satisfaire ; un sergent de ville s approche et lui dit : « Monsieur, c’est 50 centimes d’amende. » L’Anglais tire de sa poche une pièce de un franc qu’il donne à l’agent. Celui-ci répond qu’il n’a pas de monnaie ; milord fait signe à son domestique, et l’on comprend l’ordre qu’il lui intime. «De cette manière, dit-il au sergent de ville, vous n’avez rien à me rendre. »

Deux Anglais se rencontrent, chacun dans sa voiture, au milieu d’une des rues les plus étroites de Londres. Impossible de passer, mais plus impossible encore à l’un des Anglais de céder le pas à l’autre. Tous deux allument un cigare, qu’ils furent avec un flegme imperturbable ; puis un second, puis un troisième. Quand les cigares furent épuisés de part et d’autre, le premier tire de sa poche

î, dit-il, je suppose, pour deux ou trois

heures. Eh bien, quand vous aurez fini, faitesmoi la politesse de me passer votre journal. « Celui-ci n’y tint plus, et se décida à tourner bride. Mais l’amour-propre national était sauf : il avait été vaincu par un Anglais.

ANGLAIS-CANADIEN. V. Anglo-Canadien.

ANGLAISE s. f. (an-glè-ze). Sorte de danse de caractère, très-vive et exécutée par un homme seul. Au théâtre, l’acteur qui dansait l’anglaise portait le costume des jockeys, avec une cravache à la main, il Sorte de redingote.

— Calligr. Sorte d’écriture cursive, dont les traits vont en obliquant de la droite vers la gauche.

— Comm. Gros galon de fil ou de soie dont on garnit les étoffes pour meubles, et mémo les vêtements : Sur une redingote bleue dont les anglaises effrangées ont depuis longtemps fait divorce avec leurs boutons, il a eu l’idée d’attacher des torsades de ficelle qui se croisent comme des brandebourgs. (Gér, de Nerv.)

— Au pi. Modes. Boucles de cheveux très-longues que les femmes font tomber le long des tempes : Ah ! être aimée ! dit-elle en refrisant ses anglaises et allant se regarder dans la glace. (Balz.) Je vais y aller, dit-elle en arrangeant ses anglaises sous son joli chapeau. (Balz.) Une femme aux anglaises blondes lui heurte le bras. (Monselet.) il S’empl. quelquefois au singulier : Elle aoait une longue anglaise de chaque côté du visage.

— A l’anglaise, loc. adv. À la modo anglaise, à la’manière anglaise : Il essayait de trotter À l’anglaise, le corps plié sur son chenal, se balançant des rênes aux étriers, et ^’affaissant rudement sur la selle à chaque pas. (Csse Merlin.) Les dames des vauxhalls et des amphithéâtres, gui rentrent à pied, vous coudoient À l’anglaise, et vous laissent éblouis d’une désinvolture depairesse. (Gér. de Nerv.) Sa coiffure À l’anglaise lui parut être trop significative. (Balz.) En Orient, l’on mange sans nappe, mais on vous donne, pour essuyer vos doigts, de petits carrés de mousseline, brochés d’or, assez semblables aux serviettes à thé en usage dans nos soirées À l’anglaise. (Th. Gaut.)

— S’empl. encore dans plusieurs autres locutions : Gants à l’anglaise, Gants retroussés sur le poignet, it Pipe à l’anglaise, Pipe dont le talon est pointu. Il Bifteck, entre-côte, petits pois, haricots verts, flageolets à l’anglaise, C’est-à-dire servis simplement avec un morceau de beurre qui fond sur le plat où l’on a mis la viande ouïes légumes, il Lieux à l’anglaise, Lieux d’aisances, avec robinet tl oau et soupape, d’importation anglaise, il faire un lit à l’anglaise, Ne pas se donner la peine d’&ter les draps de dessus les matelas : En mettant des draps blancs tous les jours, madame est sûre que son lit n’est pas fait À

..(E. Sue.)

— S’empl. quelquef. comme syn. de anglicisé : Le sportsman vous répond de sa voix lente et anglaisée que cela n’est rien. (D’Ornano.)

ANGLAISER v. a. ou tr. (an-glèrzé — rad. anglais, littéralem. d’après le système anglais). Art vétér. Enlever à un cheval les muscles abaisseurs de la queue, afin que les muscles releveurs, se trouvant sans antagonistes, maintiennent cet organe dans une position horizontale. Cette opération, qui se nomme encore nieguer, niqueler, a été imaginée par les marchands de chevaux de l’Angleterre, pour imiter le port naturel des races les plus distinguées. Elle n’est pas sans danger ; elle a été suivie quelquefois d’abcès, de fistules, de la carie des vertèbres caudales, de la gangrène, du tétanos.

ANGLARDS, commune du dép. du Cantal, arrond. de Mauriac ; pop. aggl. 3-12 hab.pop. tôt. 2,230 hab. Territoire fertile en grains et en fourrage.

angle s. m. (an-gle — du lat. angulus, angle, coin). Partie saillante ou rentrante, arête, coin, encoignure : Angle droit. Angle aigu. Angle rentrant. Angle sortant. Angle obtus. Il s’est blessé au front en se heurtant Contre Vangle de la cheminée. En poussant une petite porte vermoulue qui se voyait à Sangle de ce mur, on se trouvait dans un jardin touffu, couvert. (E. Sue.) Cette nuit, trouvez-vous à l’extrémité du petit chemin qui aboutit à un pavillon situé dans un angle de notre parc. (F. Soulié). Une lueur blafarde et terreuse s’accroche çà et là aux angles de la voûte. (V. Hugo.) Le prisonnier, plongé dans un angle du carrosse, ne donnait pas signe d’existence. (Alex. Dum.)

Et la lune en croissant découpe dans la rue

Les angles des maisons. A. de Musset.

— S’empl. de même en parlant des formes saillantes et irrégulières des corps : Ses joues caves, livides, plissées de mille rides, se collent à ses pommettes et aux angles saillants de sa mâchoire. (E. Sue.) L’a toilette la plus recherchée, la couturière la plus sublime, ne peuvent masquer certaines absences ni dissimuler certains angles. (Brill.-Sav.) Tout se confondait dans mon cerveau, les angles de son dessin, avec ceux de sa personne. (G. Sand.)

— Fig. Se dit des côtés désagréables de l’esprit, du caractère, etc. : Il voulut bien emousser les angles aigus de son ironie. (H. Castille.) Tout ce peuple de fades adulateurs vint se heurter le front et se briser aux angles un peu rudes de la Iiécolution. (Cormen.) Il y a dans nos deux natures quelque chose qui me semble s’emboîter et s’adapter assez bien ; les angles sortants et rentrants de nos caractères coïncident. (A. Karr.) Le lointain enleva les angles de toutes les difficultés. (Lamart.) il Obstacle : Si vous saviez avec quelles anxiétés je vous suivrai dans votre route, quelle joie si vous allez droit, quels pleurs si vous heurtez à des angles I (Balz.) L’artiste voit à l’état d’idée pure ce qui apparaît au critique avec ses ANGLES, ses contradictions, ses aspérités. (Renan.)

— Géom. Ecartement formé par deux lignes ou par des plans qui se coupent : Angle aigu, obtus, droit, saillant, rentrant, dièdre, solide, etc. V. l’article encyclopédique.

— Physiq. Angle d’incidence, Angle formé par le rayon incident avec la normale, c’est-à-dire avec la perpendiculaire élevée au point d’incidence. V. Réflexion, il Angle de réflexion, Angle formé par le rayon réfléchi avec la normale, il Angle de réfraction, Angle formé par le rayon réfracté avec la normale. V. Réfraction. Il Angle limite, Nom donné au plus grand angle que puisse faire le rayon réfracté avec la normale, lorsque la lumière passe d’un milieu dans un autre plus réfringent, par exemple, de l’air dans l’eau ; cet angle est aussi le plus grand angle d’incidence sous lequel un rayon de lumière doive rencontrer un milieu transparent pour le traverser et passer dans un autre moins réfringent, par exemple, de l’eau dans l’air. La lumière incidente ne peut passer d’un milieu dans un autre moins réfringent, lorsque l’angle d’incidence est plus grand que l’angle limite, parce qu’alors, aulieu de donner naissance à un rayon réfracté, elle revient en quelque sorte sur ses pas, en se réfléchissant. Cette réflexion inténouro est désignée sous le nom de réflexion totale. V. Réfraction. Il Angle de polarisation maxima, Angle d’incidence correspondant au maximum de polarisation de

la lumière par réflexion. V. Polarisation, il Angle optique, Angle formé par les axes des deux yeux, lorsqu’ils sont dirigés simultanément vers un même point ; ce point est le sommet de l’angle optique. Pour que la vision simple s’accomplisse, il faut que le sommet de langle optique soit sur le corps observé.

Il Angle visuel, Angle sous lequel on voit un objet, c’est-à-dire angle formé au centre optique de l’œil par les rayons partis des extrémités de l’objet. A distance égale, la grandeur de l’angle visuel dépend de la grandeur de l’objet. A grandeur égale, l’angle visuel est d’autant plus petit que la distance de l’objet est plus grande. C’est pour cela que la grandeur apparente d’un même objet, placéàdiflcrentesaistances.diminueàmosure que cet objet s’éloigne, et qu’il est impossible

ANG

de juger, par la comparaison des diamètres apparents, les rapports des grandeurs de plusieurs corps situes à des distances différentes.

— Astron. Angle de position, Angle formé au centre d’un arc par son cercle de longitude et son cercle de déclinaison. Il Angle horaire, Angle au pôle, formé par un cercle horaire quelconque et le plan du méridien du lieu, il Angle parallactique, Angle formé au centre d’un astre par l’intersection de son cercle de déclinaison et du plan vertical.

— Géol. Angle d’inclinaison, Le plus petit des angles que fait l’aiguille d’inclinaison avec l’horizon.

— Physiol. Angle facial, Angle formé par deux lignes fictives, l’une horizontale, qui serait menée du conduit auditif externe à l’épine nasale inférieure ; l’autre verticale, appelée faciale, qui passerait par l’épine nasale inférieure et par la partie la plus saillante du front.

—Anat. Se dit de diverses parties qui présentent la forme d’angles plus ou moins réguliers : Angles des lèvres, Angles que les lèvres forment de chaque côté de la bouche, à leur point de réunion, il Angles de l’œil, Angles formés par la jonction des paupières. On les distingue en interne et externe. L’angle interne, c’est-à-dire celui qui se trouve du côté du nez, est aussi nommé le grand angle de l’œil, h Angles de lamâchoire, Angles formés par les branches dîi maxillaire inférieur avec le corps de cet os. n Angle du pubis, Angle que forment entre elles l’es deux branches horizontale et descendante du pubis. Il Angle sacro-vertébral, Angle résultant de la jonction de la surface concave du sacrum avec la surface convexe des lombes. l’angle sacro-vertébral joue un rôle important dans le mécanisme de la station et dans celui de l’accouchement, il Angles tubaires de l’utérus. Ce sont les deux angles latéraux supérieurs de cet organe.

— Bot. Angle de divergence ; Angle dièdre intercepté’par deux plans partant de l’axe d’une branche et aboutissant sur sa surfaco auxdeux lignes qui passent par les points d’attache de deux feuilles consécutives. V. Peiyl-

— Artill. Angle de mire, Angle formé par la rencontre de la ligne de tir d’une bouche à feu, avec la ligne de mire. Il Angle de projection, Angle formé par l’axe d’une bouche à feu et l’horizon, ou, en d’autres termes, angle forme avec l’horizon par la ligne droite décrite par un boulot ou une bombe au commencement de sa course.

— Tecbn. Angle de pavé, Le point où le pavé d’une rue, cessant d’être en chaussée, se continue en double revers.

— Métrol. V. Angula.

— Encycl. En géométrie, on distingue principalement quatre sortes d’angles :

]o L’angle rectiligne} formé par l’intersection de deux lignes droites ;

2" L’angle curviligne, formé par l’intersection de deux lignes courbes ;

l’angle dièdre, formé par la rencontre de deux plans ;

40 L’angle solide, formé par la rencontre de deux ou plusieurs plans.

Angle rectiligne. On appelle angle rectiligne, ou simplement angle, l’écartement formé par deux lignes qui se coupent.

Quand deux lignes droites, indéfinies, se coupent sur une ; surface, elles déterminent sur cette surface quatre segments disposés autour de leur point d’intersection, et opposés deux à deux. Mais l’écartement des lignes, et, par suite, l’angle est différent selon le segment que l’on considère. La rencontre de deux lignes droites produit donc nécessairement quatre angles. Or, ces quatre angles sont tellement liés entre eux qu’il suffit d’en connaître un pour connaître du même coup les trois autres. C’est pour cela qu’on dit toujours l’angle de deux droites, et non les angles ; et que des quatre quelles forment on se borne à ne considérer

u prennent l’angle en sont

les cotés’. L’intersection des côtés est le sommet de l’angle. On désigne un angle au moyen de trois lettres, deux pour les côtés et une pour le sommet, cette dernière s’énonçant entre les deux autres.

On ne doit pas oublier que la grandeur d’un angle est indépendante de la longueur des côtés ; elle dépend seulement de la quantité dont ces côtés s’écartent l’un de l’autre de ’leur ouverture.

Deux angles sont égaux lorsqu’ils sont dans des conditions telles qu’on pourrait les faire coïncider exactement. Un angle double, triple... d’un autre est celui qui peut renfermer entre ses côtés deux, trois... angles égaux à

Angle droit. Si une droite en’rencontre une autre de manière que les quatre angles formés soient égaux, un quelconque d’entre eux est dit angle droit. Il résulte de cette définition que l’angle droit est une grandeur constante : caractère qui l’a fait choisir pour être la mesure des autres angles.

Angle obtus. Tout angle plus grand qu’un angle droit est un angle obtus.

Angle aigu. Tout angle plus petit qu’un angle droit est un angle aigu.

Angles complémentaires. Deux angles dont la somme vaut un droit.

Lorsque deux droites AB EF sont coupées par une transversale CD (fig. 1), il y a huit angles formés aux points d’intersection G et H.

Les quatre angles AGD, DGB, CHE, CHF, compris entre les deux droites AB, EF, sont appelés angles internes.

Les quatre autres angles sont appelés angles externes.

Deux angles, tels que BGD, CHE, situés de part et d’autre de la sécante, internes et non adjacents, sont appelés alternes-internes.

Deux angles, tels que CGB, CHF, non adjacents, situés d’un même côté de la sécante, l’un externe et l’autre interne, sont appelés angles correspondants.

Deux angles, tels que AGC, DHF, situés de part et d’autre de la sécante, externes et non adjacents, sont appelés alternes-externes.

— Dans un polygone on nomme angles intérieurs ceux qui sont formés par la rencontre de deux côtés adjacents, et angles extérieurs, ceux qui sont formés par un côté du polygone et par le prolongement du côté adjacent ; angles saillants, ceux dont l’ouverture est tournée à l’intérieur de la figure, et angles rentrants, ceux dont l’ouverture est tournée en dehors.

Nous allons énoncer, sans démonstrations, les principaux théorèmes relatifs aux angles. Toutes les fois que deux lignes droites se coupent, la somme des angles formés autour de leur point de concours vaut quatre droits ; les angles opposés sont égaux ; par suite, la somme de deux angles adjacents est égale à deux angles droits. Si un nombre quelconque de droites, toutes situées dans le même plan, se rencontrent en un même point, la somme de tous leurs angles sera égale à quatre angles droits. Deux angles qui ont leurs côtés parallèles ou perpendiculaires chacun à chacun, sont égaux ou supplémentaires. La somme des angles intérieurs d’un polygone convexe est égale à autant de fois deux angles droits qu’il y a de côtés moins deux. Si l’on représente par n le nombre des côtés d’un polygone quelconque, la somme des angles sera

2(n —2) = 2n —4.

Il en résulte que la somme des angles extérieurs d’un polygone est égale à quatre droits.

Mesure des angles. Dans le même cercle ou dans des cercles égaux, les angles égaux dont le sommet est au centre interceptent sur la circonférence des arcs égaux. Et réciproquement. D’où ce principe fondamental : dans un même cercle, ou dans des cercles égaux, les angles au. centre sont entre eux comme les arcs compris entre leurs côtés. Mesurer un anyle, c’est évaluer le rapport de cet angle à l’angle unité ou angle droit. Mais, puisqu’au rapport des angles on peut substituer celui des arcs compris entre leurs côtés, au lieu de comparer directement un angle à l’angle droit, on comparera l’arc compris entre ses côtés an quart de la circonférence, ou arc de 90°. Si lare intercepté par le"* côté

centre r"~’ '""

s côtés d’ui

angle a

î 15°, la mesure de cet angle

sera — ou - d’anale droit. Le plus souvent on

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désigne un angle par le nombre de degrés, minutes, etc., de l’arc intercepté. On dira, par exemple, angle de 48» 25’ 5G". C’est ce qu’on énonce d’une manière abrégée en disant : I’angle au centre apour mesure l’arc intercepté par ses côtés.

Si l’on considère dans leurs positions relatives un angle et une circonférence, il peut se présenter quatre cas : 10 l’angle qui a son sommet au centre de la circonférence, a pour mesure l’arc intercepté entre ses côtés : 2.0 l’angle qui a son sommet dans l’intérieur de la circonférence, mais non au centre, a pour mesure la demi-somme des deux arcs compris entre ses côtés ; 3° l’angle qui a son sommet sur la circonférence a pour mesure la moitié de l’arc intercepté ; 4° langle qui a son sommet hors du cercle, mais dont les côtés coupent néanmoins la circonférence, a pour mesure la demi-différence des arcs compris entre ses côtés.

Mesure des angles sur le papier. Soit AOB l’angle à mesurer. On porte le rapporteur (fig. 2) sur cet angle, de manière que son centre tombe au sommet O, et que le diamètre de l’instrument coïncide avec la direction de l’un des côtés, OB. Le côté OA coupe alors la circonférence extérieure du rapporteur en un certain point M, et l’on note le nombre de degrés compris de 0" à M. Ce nombre de degrés est la mesure de l’arc intercepté par les côtés OA, OB, et par conséquent celle de l’angle proposé. S’agit-il, au contraire, de faire en un point O d’une droite donnée 01> un angle égal à un angle donné ? Après avoir