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cerne cette branche de la

ANGIOLEUCITE S. f. (an-ji-o-leu-si-todu gr. aggeion, ’vaisseau ; leukos, blanc). Pathol. Inflammation des vaisseaux lymphatiques, il On dit aussi angiolymphite.

— Encycl. Les symptômes de l’angioleucite

sont locaux et " ’ ' * "’ ' " ’

eaux diffèrent s<

lymphatiqi

c’est-à-dire quand l’angioleucite est SUu*-butatiée, on voit se dessiner sur la surface de la peau des stries, des bandes, dont la couleur varie du rose tendre au rouge vif. Ces stries, ces bandes sont irrégulières, sinueuses, et circonscrivent des espaces plus ou moins grands de peau saine. On la voit presque toujours partir d’une plaie, d’une ulcération de la peau, et se diriger du côté des ganglions. Ceux-ci ne tardent pas a se tuméfier et à devenir douloureux. Quant à la partie malade, elle est le siège d’une douleur brûlante qui s’exaspère h. la moindre pression. Quand l’angioleucite est profonde, la douleur est le premier symptôme qui fixe l’attention ; elle est vive, lancinante, fixe, mais disséminée comme par foyers. La rougeur de la peau se montre ensuite, mais toujours d’une manière tardive, ; elle est uniformément répandue, et, à "moins que l’inflammation ne gagne les lymphatiques superficiels, e dépasse pas la nuance du rose pâle.

un peu de fièvre, de la soif, de l’inappétence, et quelquefois des vomissements. Quand la mort doit s’en suivre, on observe les phénomènes de l’infection purulente.

Le pronostic de l’angioleucite n’est généralement pas grave -, elle se termine le plus souvent par résolution, quelquefois par suppuration. Dans quelques circonstances cependant, l’issue est fâcheuse : c’est ce qu’on observe spécialement quand il y a eu absorption d’un principe septique, par exemple, a. la suite d’une piqûre anatomique.

Les causes qui déterminent l’angioleucite superficielle peuvent être toutes rapportées à. une violence extérieure ; les blessures à la suite desquelles elle se développe le plus souvent sont les excoriations produites par le frottement brusque d’un corps rugueux, les piqûres faites par la pointe d un instrument, d’une épine, d’une esquille osseuse, etc. L’angioleucite profonde succède fréquemment aux plaies avec écrasement d’un os, aux fractures comminutives, etc.

Le- traitement que réclame l’angioleucite consiste en saignées locales, topiques émollients, simples ou laudanisés, frictions mercurielles, vésicatoire volant. Lorsque l’angioleucite est superficielle, la compression peut être employée avec avantage.

ANGIOLOGIE OU ANGÉIOLOGIE S. f. (anji-o-lo-jî — du gr. aggeion, vaisseau ; logos, discours). Anat. Partie de l’anatomie qui traite des organes de la circulation. Elle comprend l’étude, 1» du cœur, agent d’impulsion du sang ; 2» des artères, qui, du cœur, portent le sang dans toutes les parties du corps ; 30 des veines, (iui, de toutes les parties du corps, ramènent le sang dans le cœur ; 4« dos vaisseaux lymphatiques, que l’on peut considérer comme une dépendance du système veineux, auquel ils apportent incessamment un liquide réparateur. On’donne le nom d’ûTtériologie à la description des artères ; celui de phlébologie, à celle des veines ; celui ù’angio-hydrologie ou d’angioleucologie, à colle des vaisseaux lymphatiques.

— Se prend aussi pour le sujet sur lequel on étudie les rapports et la direction des vaisseaux : Préparer une angiologie. C’est par le moyen de l’injection que les anatomistes préparent une angiologie.

— Livre qui traite do l’angiologie : Une bonne angiologie.

ANGIOLOGIQUE OU ANGÉIOLOGIQUE adj. (an-ji-o-lo-ji-Ue— rad. angiologie). Anat. Qui a rapport à l’angiologie : Études angiologiques.

ANGIOLOGUE ou ANGÉtOLOGUE S. m", (an-ji-o-lo-ghe — de angiologie). Anat. Celui qui étudie particulièrement l’angiologie, qui s adonne à cette branche de la science.

ANGIOLYMPHITE s. f. (an-ji-o-lain-fl-to —du gr. aggeion, Vaisseau, et du lat. lympha, eau, lymphe). Pathol. Syn. de angioleucite.

ANGIONOSE s. f. (an-ji-o-no-ze — du gr. aggeion, vaisseau ; nosos, maladie)..Pathol. Maladie qui a son siège dans le système vasculaire sanguin, il On dit aussi angiose.

ANGIOPATHIQUE adj. (an-ji-o-pa-ti-ke rad. angiopathie). Pathol. n~’ * -

l’angiopathi

rad. angiopathie). Pathol. Qui a rapport à

ANGIOPLAN1E s. f. (an-ji-o-pla-nî— du gr. aggeion, vaisseau ^ plané, erreur). Pathol. Structure irrégulière et distribution anormale des vaisseaux.

ANGIOPLANIQUE adj. (an-ji-o-pla-ni-kerad. angioplanie). Pathol. Qui a rapport à l’angioplanic.

ANGIOPLÉROSE s. t. (an-ji-o-plé-rô-ze dn gr. aggeion, vaisseauplirôsis, rôplétion). Pathol. Rôplétion des vaisseaux, congestion sanguine.

ANGIOPLOCE s. f. (an-ji-o-plo-se —du gr. aggeion, vaisseau ; plokè, plissement). Pathol. Nodosités morbides des vaisseaux, ’ causées par des caillots.

ANGIOPTÈRE s. f. (an-ji-o-ptè-re— du gr. aggeion. vaisseau ; pteron, aile). Bot. Genre de fougères arborescentes, dont le port rappelle celui des palmiers. L’espèce la plus intéressante croit à Madagascar, et se cultive dans nos serres.

ANGIOPYRIQUE adi. {an-ji-o-pi-ri-kerad. angiopyrie). Pathol. Qui a rapport à l’an giopyrie.

ragio

Flux do sang par excès de force

ANGIORRHÉE s. f. (an-ji-or-ré — du gr. aggeion} vaisseau ; rheô, je coule). Pathol. Hémorragie, flux de sang par défaut de force.

ANGI&RRHÉIQOE adj. (an-ji-o-ré-i-kerad. angiorrhée). Pathol. Qui concerne l’angiorrhée.

ANGIOSCOPE s. m. (an-ji-o-sko-pe —du gr. aggeion, vaisseau ; skopeà, j’examine). Anat. Instrument à l’aide duquel on peut examiner de près les vaisseaux capillaires.

ANGIOSCOPIE s. {.’{an-ji-o-sko-pi — rad. angioscope). Anat. Étude des vaisseaux capillaires, au moyen de l’angioscopo.

ANGIOSCOPIQUE adj. (an-ji-o-sko-pi-kerad. angioscope). Anat. Qui a rapport à l’angioscopie.

ANGIOSES. f. (ah-ji-o-ze). Pathol. V. An-

ANGIOSPERME adj. (an-ji-o-spèr-ino-du gr. aggeion, petit vase, réceptacle ; sperma, semence). Bot. Nom donné par Linné aux plantes de sa quatorzième classe, dont les graines sont revêtues d’un péricarpe distinct : c’est l’opposé do gymnosperme. Il On dit

ANGIOSPERMIE s. f. (an-ji-o-sper-mi — rad. angiosperme). Bot. Nom donné au deuxième ordre de la quatorzième classe dans le système de Linné. Il comprend les plantes à étamines didynames et à fruits capsulaires et correspond aux personnées de Tournefort et aux scrofulariées de Jussieu. Ce nom d’angiospermie, qui signifie graines revêtues d’un péricarpe distinct, était opposé par Linné à celui de gymnospermie (graines nues), qu’il donnait au premier ordre de la même classe, considérant, à tort, comme des graines nues, les petits akènes que présentent les plantes comprises dans cet ordre, it On dit aussi

ANGIOSPORE adj. (an-ji-o-spo-re-du gr. aggeion, petit vase ; spora, semence). Bot. Se dit des champignons dont les sporules sont enveloppées dans un péridium.

ANGIOSTÉNOSE s. f. (an-ji-o-sté-nô-zedu gr. aggeion, vaisseau ; stendsis, rétrécissement). Pathol. Resserrement des vaisseaux.

angiostéose s. f. (an ji-o-sté-ô-zc —du gr. aggeion, vaisseau ; esteon, os). Pathol. Incrustation calcaire des vf :

ANGIOSTOME s. m. (an-ji-o-sto-medu gr. ageliô, je serre ; stoma, bouche). Zool. Genre de vers de la famille des anguillulidés, classe des nématoïdes. Les angiostomes sont do très-petits vers, à œsophage musculeux, à tête tronquée, soutenue à l’intérieur par une capsule cornée, et qui se développent soit dans la terre humide, soit dans dans le corps d’animaux terrestres, comme les lombrics et les limaces. L’angiostorne de la limace vit enkysté et agame dans le corps de co mollusque ; il s’y complète, et, à la mort de son hôte, devient libre et apte à se reproduire.

ANGIOSTROPHE s. m. (an-ji-o-stro-fodu gr. aggeion, vaisseau ; strephè, action de tordre). Méd. Torsion des artères pour arrêter les hémorragies.

ANGIOTÉniqoe adj. (an-ji-o-té-ni-kedu gr. aggeion, vaisseau ; teinein, tendre). Pathol. Nom donné par Pinel à la fièvre inflammatoire ou synoque, qu’il attribuait à une irritation du système vasculaire.

ANGIOTOM1E s. f. (an-ji-o-to-mî — du gr. aggeion, vaisseau ; tome, action de couper). Anatomie du système vasculaire, chez l’homme ou chez les — :-

angiotomIQUE adj. (an-ji-o-to-mi-kerad. angiotomie). Anat. Qui concerne l’angio ANGIOVE S. f. (an-ji-O-ve— du gr. aggeion, vaisseau, et du lat. ovum, œuf). Anat. Appareil génital de la femme.

ANGIRELLE OU ANGIROLLE S. f. (an-jirè-le, ou ro-ie). Mar. Palan frappé sur une pantoire capelee à un mât de treon, pour en porter la vergue.

ANGITE s. f. Pathol. V. Angnite.

    1. ANGIVILLER (le comte Charles-Claude Labillarderie

D’), directeur général des bâtiments et jardins de Louis XVI ## ANGIVILLER (le comte Charles-Claude Labillarderie D’), directeur général des bâtiments et jardins de Louis XVI, membre des académies de peinture et de sculpture, mort en 1810. Il doit être compté au nombre des protecteurs les plus éclairés des artistes, des savants et des gens de lettres. Son influence sur Louis XVI était fort grande. En 1791, ses biens furent confisqués ; il émigra, passa quelques temps en Russie, et mourut en Allemagne.

ANOLADE (Clément), homme politique, né a Urs (Ariége), en 1805. Député de l’opposition sous le gouvernement de Louis-Philippe, représentant du peuple après la révolution de Février, il vota constamment avec l’extrême gauche, combattit avec ardeur la politique de 1 Élysée et la réaction royaliste, et rentra dans la vie privée après le coup d’État du 2 décembre. Ce fut lui qui présenta l’amendement en vertu duquel fut réduit l’impôt du sel, à dater du 1er janvier 1349.

ANGLAIS, AISE adj. (an-glè, è-ze-du lat. Anglus, même sens). Qui a rapporta l’Angleterre ou à ses habitants : Gouvernement anglais. Commerce anglais. Modes anglaises. L’esprit anglais est extrême en tout : quand il ne descend pas à la cave, il monte au grenier. (Swift.) Le peuple anglais vaut moins de près que de loin. (De Fontanes.) Il me semble que l’orgueil d’un mari anglais exalte très-adroitement la vanité de sa femme. (H. Beyle.) Cette femme était vêtue d’une amazone à la mode anglaise. (E. Sue.) Il répondit avec la raideur et la politesse anglaises. (Alex. Dum.) Elle ouvre et ferme son emur avec la facilité d’une mécanique anglaise. (Balz.)

— Ilippiatr. Cheval anglais. V. Cheval.

— Substantiv. : Et pourtant ce coureur, ce n’est pas un arabe, un anglais de pur sang. (Th. Gaut.) Je vous demande pardon de n-’avoir pas un anglais, mais vous pouvez aller de confiance, il fait régulièrement sa poste à l’heure. (H. de Lacret.)

— Écriture anglaise. V. Anglaise. Il Maladie anglaise. Nom donné au spleen. V. co

— Suhst. Habitant de l’Angleterre ; celui, celle qui est originaire de co pays : Les Anglais sont gens de bien pour leur propre compte, et gens sans foi pour le compte de leur pays. (Joubert.) Une Anglaise se croit insultée si l on prononce devant elle le nom de certains vêtements. (H. Beylc.) Les Anglaises mettent tout dans la forme. (Balz.) L’Anglaise reconnut sa rivale et fut glorieusement Anglaise. (Balz.) La Française plie le monde à son amour ; /’Anglaise, au contraire, plie son amour au monde. (Balz.) ^.’Anglais veut avant tout être bien nourri. (Bastiat.) IJAnglaise, chaste, solitaire, rêveuse, immuable au foyer, si loyale, si ferme et si tendre, est un idéal d’épouse. (Michelet.) Une assemblée d'Anglaises réalise le paradis de Mahomet. (F. Wey.) L’Anglais est devenu, de tous les hommes, le plus capable d’agir utilement et puissamment dans toutes les voies, le travailleur le plus productif et le plus efficace, comme son bœuf est devenu la meilleure bête à viande, son mouton la meilleure bête à laine, et son cheval le meilleur coureur. (H. Taine.)

— Fam. Créancior dur, impitoyable : Baptiste, s’il vient des anglais pour moi, vous direz que je suis dans les Basses-Pyrénées. (H. Murger.) Assure-toi que ce n’est point un anglais. (Montépin.) Les anglais sont les créanciers dans le patois d’un certain monde, (About.) li On le dit aussi quelquefois dos huissiers, recors, gardes du commerce, qui agissent au nom’du créancier : Je suis venu te voir ce matin à dix heures ; là, j’ai su que les anglais t’avaient emmené dans une de leurs petites îles, dont la capitale s’appelle Clichy’s Castle. (Balz.) J’irai prendre mon violon, pourvu que les anglais ne m’aient pas dévalisé ce matin.Les ANGLAIS ! — Oh ! c’est un petit nom d’amitié qu’on donne aux huissiers, recors, etc. (Biéville.)

— Le mot anglais, dans le sens de créancier, est très-anoion dans notre langue ; Ménage cito ces vers d’un vieux poète. Et aujourd’hui ie faicts soliciter

Tousr

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Clément Marot a dit a’

Mais quelle est l’origine do cette signification ? Suivant Morel, le mot anglais pris dans ce sens fut introduit à l’époque de l’occupation de la France par les Anglais. Ceux-ci, s’étant emparés de tout l’argent du pays, prêtaient aux habitants aux conditions les plus rigoureuses. D’autres ôtymologistes pensent que ce mot fut employé à l’occasion des impôts extraordinaires établis pour la rançon du roi Jean. Suivant Étienne Pasquier. cette rançon, fixée par le traité do Brétigny a trois millionsd’écusd’or, futlesujet de nombreuses et vives réclamations de la part des Anglais, qui prétendirent qu’elle n’avait jamais été entièrement payée. Quant à nous, nous croyons que c’est une allusion à cette prétention singulière de nos voisins, qui, de tout temps, so sont considérés comme nos créanciers, réclamant tantôt la Guyenne, tan tôt la Normandie, tantôt le Poitou, jusqu’à ce que vînt Jeanne Darc, qui leur a prouvé que nous no leur devions rien du tout.

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forme militaire des Anglais. Il Pour rendre la même idée, quelques poètes ont employé dos périphrases qui ne manquent ni do graco, ni surtout d’adresse :

Ton seizième printemps et ton cœur vient d’éûlore.

Des Grâces, doub dit-on, séparent les amours

Dbmoustieh.

— Linguist. L’anglais, La langue anglaise : Parler anglais. Pour savoir Sanglais, il faut l’apprendre deux fois, l’une à te lire, l’autre à le parler. (J.-J. Rouss.) Je parle assez facilement /’anglais pour soutenir la conversation dans cette langue. (Alex. Dum.)

— Homonyme. Anglet.

— PrOV. hlSt. Aprèa votia, menicurs 1c«

Anglais, phrase courtoise qui date de la bataille de l’ontenoy, gagnée le il mai 1745 par les Français sur les Anglais, alliés des Hollandais et des Autrichiens. L’armée anglaise avait déjà beaucoup souffert, lorsque le duc de Cuniberland eut Vidée de masser en une formidable colonne l’infanterie anglo-allemande, et de charger en lignes serrées le centro de l’armée française. Cette sorte de bataillon triangulaire, qui est resté célèbre, s’avançait lançant la mort de toutes ses faces. Quand lu tête de la colonne fut arrivée à cinquante pas des gardes françaises, les officiers se saluèrent réciproquement, et lordHay, sortant desran£s, dit en otant son chapeau : » Messieurs des gardes françaises, tirezI » Alors lo comto d’Auteroche, s’avançant à son tour, répondit à haute voix : « Après vous ; messieurs les Anglais ; nous ne tirons jamais les premiers. ■ Cette politesse intempestive coûta cher aux Français : une épouvantablo décharge emporta complètement la première ligne.

Les écrivains font souvent allusion, d’une manière plus ou moins directe, à cet épisode de la bataille de Fontenoy :

« Sir John, fit Roland avec une expression presque féroce, je ne comprends pas toutes ces délicatesses en matière do duel. Quand on se bat, c’est pour se tuer. Qu’on se fasse auparavant toutes sortes de politesses, comme vos ancêtres et les miens s’en sont fait à. Fontenoy, très-bien ; mais une fois que les époes sont hors du fourreau ou les pistolets chargés, il faut que la vie d’un homme paye la peine que l’on a prise et les battements de cœur que l’on a perdus. • Alexandre Dumas.

’ < Courage ! murmura tout bas lo commandeur en poussant le coude d’Enguerrand, qui venait de s’incliner respectueusement sous l’œil scrutateur et le salut froidement poli du prince ; l’ennemi paraît prêt à rendre les armes, h moins pourtant qu’il ne veuille nous donner d’abord un coup’do chapeau, comme à Fontenoy. » Alexandre de Lavergne. n Je me promenais triste et découragé, comme on l’est toujours après une grande espérance déçue, lorsque, levant les yeux, j’aperçus un vol de grues qui passaient sur ma tète. Je m’arrêtai pour les examiner. Elles s’avançaient en ordre triangulaire, comme la colonne anglaise à la bataille de Fontenoy. » Xavier de Maistre. « Il est aujourd’hui parfaitement constaté que l’armée manqua d’ordres. Lo peuple de Paris a vu, le 23 février, les barricades s’élever sous les yeux de la troupe. Il a entendu les dialogues plaisants de l’insurgé, derrière ses pavés, avec le soldat à son rang. Ce n’était pas tout à fait comme à Fontenoy entre les Français et les Anglais, à qui tirerait les derniers ; mais il s’établissait une sorte de convention qu’on ne tirerait pas sans prôve

Hir

tk Cas

— Anecdotes. On connaît la réputation d’excentricité, d’originalité et d’égoïsme national dont jouissent chez nous les Anglais. Ce sont ces divers côtés du caractère britannique que les petites anecdotes suivantes sont destinées à mettre en relief :

lagune dans l’eau de laquelle il trempa doigt. « Ah ! ah I dit-il, l’eau est salée, ceci

Un Anglais passant par Blois, descendit dans une auberge dont l’hôtesse était ronsso et très-revêche. En partant, il écrivit sur son album : « Toutes les femmes do Blois sont rousses et acariâtres. »

Un Anglais s’était fait expliquer qu’a tt )n disait indifféremment du bœuf ou du Itou