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arena, sable). Géol. Se dit de matières sans cohérence, composées de petits grains siliceux se désagrégeant facilement.

— Encycl. Une roche arénacée est une roche formée d’éléments isolés ou faiblement agrégés, quelle que soit leur nature. Les sables, quand ils sont réunis en assez grande abondance pour que leur ensemble mérite le nom de roche arénacée, renferment surtout des grains de quartz ou d’autres variétés de silice au nombre de leurs éléments ; mais souvent des matières métalliques s’y associent. Un carbonate de chaux et de magnésie forme à peu près exclusivement une roche arénacée dans les Alpes du Saint-Gothard.


ARENÆ OLONENSES, nom latin des Sables-d’Olonne.


ARÉNAIRE adj. (a-ré-nè-re — du lat. arma, sable). Qui habite, qui vit dans le sable : La haute Égypte récolte tes cannes à sucre dans le mois de juin ; c’est l’époque où les plantes arénaires commencent à pousser. (M.-Brun.)

— s. f. Bot. Genre de plantes do la famillo des caryophyllées, tribu des alsinées, renfermant plusieurs espèces qui croissent dans les régions extratropicales de l’hémisphère septentrional : A’arénaire est appelée vulgairement sabline.

— Encycl. Les principaux caractères du genre arénaire ou sabline sont : calice à. cinq sépales cohérents par la base et à bords scarieux ; corolle à cinq pétales entiers ; dix étamines, quelquefois moins, par avortement ; trois styles ; fruit capsulaire à trois ou à six valves. Les arénaires sont des plantes annuelles -, elles doivent leur nom d arénaire et celui de sabline aux terrains sablonneux qu’elles affectionnent.

Les principales espèces sont : Yarénaire ou sabline à fleurs roupes, décrite aussi sous le nom d’alsine rouge, fleurissant d’avril à août, à feuilles linéaires très-étroites, stipulées, à fleurs d’un rouge violet, en cymes terminales sur des pédoncules capillaires ; Yarénaire ou . sabline à feuilles menues, fleurissant de mai à septembre, à feuilles allongées, pointues, sans stipules, a. sépales lancéolés dépassant les pétales, a petites fleurs blanches ; Yarénaire ou sabline à feuilles de serpolet, fleurissant de mai h août, à feuilles ovales sans pétiole, à. fleurs blanches éparses en panicule lâche, à. sépales velus, lancéolés, plus longs que les pétales et plus courts que l’ovaire ; Varénaire ou sabline à feuilles trinerviées, fleurissant d’avril k juillet, commune dans les lieux frais et ombragés, à feuilles d’un vert gai, glabres ou presque glabres, ovales, atténuées en pétiole, munies de trois nervures, à fleurs petites, blanches, en cyme terminale sur de longs pédoncules filiformes, apétales beaucoup plus courts que le calice.


ARÉNAIRE s. m. (a-ré-nè-re — du lat. arenarius ; formé de arena, arène). Ant. rom. Gladiateur qui combattait dans 1 arène.

— Nom donné aux cimetières par les an — Adj. Qui a rapport à l’arène du cirque où luttaient les gladiateurs, et à l’arène du champ de Mars où les Romains se réunissaient pour se livrer aux amusements et aux exercices du corps.

Gladiateur arénaire, Celui qui combattait, dans l’arène, il Balle arénaire, Balle que deux personnes se lançaient en la faisant tour à tour bondir sur le sable, sur Varène.


Arénaire, titre d’un opuscule d’Archimède, dans lequel le géomètre de Syracuse recherche et donne le moyen d’écrire un nombre capable d’exprimer la quantité des grains de sabfe qui seraient contenus dans le volume d’une sphère dont le rayon s’étendrait de la terre aux étoiles. Cette quantité, qu’il était fort difficile d’écrire dans la numération des Grecs, se composerait, dans la nôtre, du nombre 64 suivi de 6 f zéros. Ce nombre est encore beaucoup trop petit, parce qu’Archimède ne plaçait les étoiles qu’à — une distance bien inférieure k leur distance réelle.


ARENALES (Jozé), géographe hispano-américain, lieutenant-colonel d’artillerie, né à Buenos-Ayres vers 1790, fut chargé, en 1833, de l’étude topographique du département de Buenos-Ayres, et parcourut une grande partie de l’Amérique du Sud. Il fit paraître, en 1833, avec fig. et carte, un ouvrage digne d’être plus connu qu’il ne l’est en Europe : Renseignements historiques et descriptifs sur le grand pays du Chaco et de Rio-Bermejo, suivis d’observations concernant un plan de navigation et de colonisation.


ARÉNARION s. m, {a-ré-na-ri-on — rad. arénaire). Bot. Genre de plantes de la famille des caryophyllées, syn. du genre lépigone.


ARENAS (dom Pedro), prédicateur espagnol, né à Ciudad-Réal en 1811, mort à Chambéri (Espagne) en 18G4. Il était regardé comme le premier sermonnaire contemporain de l’Espagne, et sa perte a été un deuil public dans la capitale même, où sa parole était populaire. Il était devenu aumônier et prédicateur de la reine, secrétaire du chapitre métropolitain et ministre honoraire du tribunal suprême de l’Excusado. Plusieurs de ses sermons, dont l’impression est annoncée par le journal El

ARE

pendant ou après les événements de la guerre

ARÉNATION s. f. (a-ré-na-si-on — lat. arenatio ; formé de arena, sablo). Action de couvrir de sable un corps ou une surface.

— Méd. Opération qui consiste à couvrir de sable chaud une partie du corps ou tout le corps d’un malade.

— Encycl. Dioscoride et Galien ont autrefois préconisé Yarénation contre l’hydropisie ; d’autres l’ont opposée à l’asthme humide et à la goutte. Elle n est plus guère employée aujourd’hui que dans les cas.de ligature d’artère, pour entretenir la chaleur et la vie dans un membre. On en a fait usage aussi dans le choléra pour réchauffer les malades.


ARENBERG, illustre famille allemande qui tire son nom d’un domaine entre Cologne et Juliers, et qui fut érigé en principauté en 1576. Cette famille a fourni plusieurs personnages remarquables.


ARENBERG (Léopold-Philippe de Ligne, duc d’), né en 1690, mort en 1754. Général au service de l’Autriche, il fit avec distinction, sous le prince Eugène, les campagnes de Hongrie contre les Turcs et en Flandre. Ami des lettres, il protégea J.-B. Rousseau exilé,et fut longtemps en correspondance avec Voltaire. Il était en dernier lieu gouverneur du Hainaut. Son fils, Charles-Léopold, feld-maréchal au service de l’Autriche, joua un rôle assez brillant dans la guerre de Sept-Ans.


ARENBERG (Louis-Engilbert, duc et prince D’), né à Bruxelles en 1750, mort en 1820. Un accident de chasse le priva de la vue à l’âge de vingt-quatre ans. Il perdit ses possessions sur la rive gauche du Rhin, par suite du traité de Lunéville, mais fut dédommagé par des domaines en Westphalie. Napoléon le nomma en outre sénateur. Sa fille Pauline, épouse du prince de Schwarzenberg, périt en 1810 dans l’incendie qui éclata le 1er juillet 1810, au bal donné à l’ambassade d’Autriche à l’occasion du mariage de Napoléon et de Marie-Louise. Retiré en Belgique après les événements de 1815, il montra autant d’aversion pour les partisans de Napoléon exilé qu’il avait montré d’enthousiasme pour Napoléon conquérant et bienfaiteur.


ARENBERG (Auguste-Marie-Raymond, prince D’), plus connu sous le nom de comte de la Marck, frère puîné de Louis-Engilbert, né à Bruxelles en 1753, mort dans la même ville en 1833. Propriétaire du régiment de la Marck, au service de la France, il combattit les Anglais en Amérique (1780-82), s’unit un moment aux insurgés des Pays-Bas (1789) et se fit nommer peu après député de la noblesse aux états généraux de la France, comme possesseur de biens considérables dans la Flandre française. Il se déclara d’abord en faveur du tiers état, mais se rapprocha bientôt de la cour, se lia étroitement avec Mirabeau et devint l’intermédiaire de ses relations avec la famille royale. Ce fut lui qui parvint à vaincre les répugnances de la reine, qui indiqua au roi les sommes à faire passer au tribun pour prix de ses complaisances, et qui recevait les notes que ce dernier rédigeait pour le roi. Mirabeau mourut entre ses bras et le nomma son exécuteur testamentaire. Leur correspondance, et d’autres pièces importantes qu’il gardait en dépôt, n’ont été publiées qu’en 1851. Le comte de la Marck quitta la France en 1793, renonça à sa qualité de Français et entra au service de l’Autriche avec le grade de général. Après la chute de Napoléon, il revint en Belgique et fut nommé lieutenant général par le nouveau roi des Pays-Bas. Comme le duc, son frère, il supportait avec peine dans les autres les opinions qu’il n’avait plus, et quand parut ce vers fameux, qui formulait la devise du caméléon politique :

L’homme absurde est celui qui ne change jamais,

il eut tous les droits à se décerner le brevet de logique le mieux mérité.


ARENBERG (Louis-Prosper, duc D’), fils aîné du précédent, né à Bruxelles en 1785, mort dans la même ville en 1861. En 1803, il succéda à son père comme chef de la maison d’Arenberg, qui fut dépouillée de sa souveraineté au milieu des guerres de la Révolution et de l’Empire, mais qui reçut de larges compensations en Hanovre et en Prusse. En 1806, le duc d’Arenberg mit au service de Napoléon un régiment de chevau-légers belges, qui fut le vingt-septième régiment de chasseurs à cheval. Il fit les campagnes de Prusse et d’Espagne, reçut une blessure au combat d’Arrazo-Molinos et tomba au pouvoir de l’ennemi. La paix de 1814 le rendit à la liberté. En 1824, il devint membre héréditaire du collège des princes à la diète principale de la Westphalie prussienne ; en 1840, membre de la première chambre du royaume de Hanovre ; et en 1847, membre héréditaire de l’ordre des seigneurs de la diète réunie de Prusse. Son frère, le prince Pierre, ancien officier d’ordonnance de Napoléon Ier, se fit naturaliser Français sous la Restauration et fut créé duc et pair de France en 1828 par ordonnance de Charles X. Un oncle du duc d’Arenberg, mort en 1857, a publié deux ouvrages sur l’Art de la Fortification.


ARENBERG, bourg de Prusse, province Rhénane, régence de Coblentz, sur l’Arh, à 10 kilom. N.-E. d’Adenou ; château, résidence des princes d’Arenberg-Meppen.


ARENBERG-MEPPEN, duché de Hanovre, compris dans la principauté d’Osnabrüch, cercle de Meppen ; superficie, 300,000 hect. ; 90,000 hab.

arendal s. m. (a-rain-dal). Nom donné aux steppes de la Nouvelle-Castille, en Espagne.

ARENDAL, ville maritime de Norvège, préfecture de Nedenas, à 50 kilom. N.-E.-de Ctiristiansand, sur les rochers et les lagunes du Skager-Rack ; 3,600 hab. Manufactures de tabac, distilleries, chantiers de constructions navales ; dans les environs, mines de fer qui alimentent de nombreuses forges.

ARENDALITE s. m. (a-rain-da-li-to — do Arendal, pays de la Norvège). Variété d’épidote, souvent bacillaire, que l’on a distinguée d’abord des autres variétés de cette espèce, mais qui ne parait plus mériter un nom particulier.

arendateur s. m. (a-rain-da-teur). Fermier ou cultivateur dans les colonies.

ARENDATION s. f. (a-rain-da-si-on). Bail à ferme dans les colonies.

ARENDIOVANE s. m. (a-rain-di-o-va-no). Sorcier iroquois.

ARENDONCK, ville de Belgique, province et à 50 kilom- E. d’Anvers, ch.-lieu de canton ; 3,500 hab. Fabrication importante de bonneterie de laine.

ARENDOULO s. m. (a-rain-dou-lo). Ichth. Nom vulgaire sous lequel l’exocet sauveur est connu à Nice.

ARENDS (Thomas), poète hollandais, né à. Amsterdam en 1652, mort en 1700 ; composa des tragédies et des comédies, dans lesquelles on lui reprocha d’avoir imité trop servilement le génie français. Un recueil de poésies mêlées, publié en 1724, sous le titre de Mengelpoezij, montre que cet auteur n’était pas dépourvu de verve poétique. On cite aussi du même nom (Rodolphe Arends) un autre poète hollandais qui mourut à Dordrecht, dans un état voisin de l’indigence.

ARENDSEE, ville de Prusse, régence et à 40 kilom. N.-O. de Magdebourg, sur le lac de ce nom ; 2,100 hab. Élève de bestiaux et pêche. Il Petit lac de Prusse au N. de la ville d’Arendsee, d’une étendue de 562 hect., très-pois ARENOT (Martin-Frédéric), savant antiquaire danois, célèbre par ses voyages scientifiques dans une grande partie de "Europe, né à Altona (Holstein) en 1769, mort en 1824 ; s’adonna avec passion à l’étude de la langue, de la mythologie et de l’histoire Scandinaves. Il possédait une immense érudition. Sans fortune, il trouva le secret de parcourir presque toute l’Europe, logeant chez les paysans ou chez les pasteurs. À Naples, ses allures originales et l’apparente conformité de son nom avec Arndt, auteur de l’Esprit du temps, le firent soupçonner de carbonarisme et jeter en prison. Ces persécutions abrégèrent son existence, et il mourut d’apoplexie quelque temps après aux environs de Venise. Une partie de ses manuscrits, qui se rapportent presque tous à l’archéologie du Nord, avaient été déposés par lui à la bibliothèque de Copenhague. Il a aussi donné, dans le Magasin encyclopédique de Millin pour 1S08, un "précis de ses voyages et de ses travaux.

ARÈNE s. f. (a-rè-ne — lat. arena, même sens). Sable fin et menu qui couvre les rivages do la mer, des fleuves, ou qui se trouve au sein de la terre : Arène maritime. Arène fluvialile. Arène fossile. Je vis un fleuve jaune que j’avais peine à distinguer de l’aRkais-de ses deux rives. (Chaleaub.) Le sol est une arène fine, blanche et rouge, et gui parait, quoique sabtonneuse, d’une extrême fertilité.(Ch&tooinh.) À un signe du maître, les tricliniarques répandirent.de nouveau et en grande abondance de cette arène colorée dont on avait couvert le pavé dès le commencement du festin. (Marzois.) Il Dans cette acception, est surtout usité en poésie ;

Les blés naîtront au sein des stériles arènes. J.-B. Rousseau.

On compterait plutôt

Que bai. e l’Océan

. ’ La mer vient déposer

Sur les fleurs du rivage un lumineu* bais

Et s’endort mollement sur cette blonde m

Alex. So

— Par ext. Désert de sable : Les ai

tite partie

— On dit vulgairement bâtir, écrire sur le sable, pour Former des projets chimériques, prendre des engagements qu’on ne vaut pas tenir, et ces proverbes sent excellents, car la simplicité de l’expression est en rapport avec le naturel de l’idée. Un lexicographe a cru devoir ennoblir ces adage*, en substituant au mot sable son synonyme poétique arène, et a dit : bâtir, écrire sur J’arène ; ce sont tout simplement des non-sens ; c’est affubler de dentelle d’Angleterre une bergère de M. de Florian. En suivant cette méthode,

’ ARE

que le lexicographe n’a pu appuyer d’aucun exemple, on en arriverait à ces formes ultraexcentriques :

Tirer le diable par l’appendice caudal ;

Saisir l’occasion par les tuyaux capillaires ;

Avoir la gibbosité de la malice ;

Atrophié comme un coucou ;

Arriver en trois nefs ;

A dextrier donné on ne regarde pas à la

Faire expectorer quelqu’un au bassinet ; Regarder quelqu’un dans la sclérotique, On s’oxyde à ne rien faire ; Payer en monnaie de quadrumane ; Ce n’est pas Amphitriie à boire, etc., etc. C’est bien le lexicographe en question, plutôt qu’Alceste, qui devrait s’écrier : Par la sambleu ! messieurs, je ne croyais pas être Si plaisant que je suis.

— Espace circulaire, sablé, au centre des amphithéâtres des anciens, où stexécutaient les combats de gladiateurs et de bêtas féroces. Ce mot s’étendit ensuite aux centres sablés des cirques modernes, des champs clos, etc. : Descendre dans l'arène, sur /’arène. Je le poussai avec tant de violence que ses reins plièrent. Il tomba sur {’arène et m’entraina avec lui. (Fén.) Le jeune inconnu, touché du péril d’un si brave prince, se jette dans /’arène, ■pVus prompt que l’éclair. (Volt.) L’animal blessé bondit dans /’arène. (Flor.) Un chrétien déjà affaibli par la torture parait dans {’arène. (Lamenn.)

— Par allus. aux combats qui avaient liou dans les amphithéâtres, Champ de bataille :

Z’arènesanglante J- ’"— "-’-'- -’—'

ment sur f arène.

e de Mars. Périr glor

Il Descendre, venir ; entrer datis l’arène, Se présenter an combat, accepter un défi.

— Fig. Se dit en parlant d’une lutte intellectuelle, politique, etc., à laquelle prennent part les hommes, les partis d’opinions opposées : /, ’aiœne politique. Z’akene littéraire. Le journalisme est une arène. Les assemblées législatives ne sont plus qu’une arène les passions effrénées combattent à outrance. (Boiste.) Il n’est point (/’arène la vanité se ■ montre sous des formes plus variées que dans la conversation. (Mme do Staël.) Démosthène est l’athlète de la raison ; il la défend de toutes les forces de son âme et de son génie, et la tribune où il parle est une arène. (Maury.) Notre vie est une lutte constante, et le monde est une arène remplie de débris. (La Rochef.-, Doud.) Dans /’arène constitutionnelle, toutes les opinions, toutes les ambitions, toutes les passions sont appelées à se mesurer. (Ch. de Rémus.) C’est une arène froide et stérile, où j’ai combattu pour les autres toujours, pour moi, jamais. (Alex. Dum.) Il est difficile de parvenir à quoi que ce soit à Paris, celte arène où tant de champions se donnent rendez-vous. (Balz.) L’art était une arène l’on échangeait des défis avant d’en venir aux mains. (L. Rcyb.) // était descendu dans /’arène politique pour soutenir les premières luttes de la liberté. (Méry.) Chacune de nos branches d’industrie —■ — — : d’ardents conflits. (Toussenel.)

queurs immolèrent les vaincus. (Mignet.) De quel droit viens-tu dans Varène Juger sans avoir combattu ? V.Hugo.

— Au pi. Anciens amphithéâtres des Romains, dont les restes subsistent encore dans différents lieux : Les Arènes d’Arles, deNimes, de Périgueux. (V. aux noms de ces différentes villes.)

Je m’ennuie au forum, je m’ennuie aux Arènes.

— Techn. Dans les mines, Canal qui sert à l’écoulement des eaux.

— Constr. Nom donné à des sables formés sur place par la décomposition dos rochos anciennes, et qui, mélangés avec la chaux grasse, produisent des mortiers hydrauliques. Les arènes sont très-abondantes à la limite des terrains anciens et des terrains secondaires ; elles occupent ordinairement le sommet des collines arrondies et peu élevées. L’ingénieur de Caudenberga reconnu qu’elles doivent leurs propriétés à l’argile qu’elles contiennent en plus ou moins grande quantité.

ARÉNÉ, ÉE (a-ré-né) part. pass. du v. Aréner.

. ARE.NENBERG, petit village de Suisse, canton de Turgovie, à 15 kilom. N.-E. de Franenfeld sur le Rhin ; château royal devenu célèbre par la résidence et la mort de la comtesse de Saint-Leu, ex-reine de Hollande, et fiar le séjour de son fils, le prince Louis-Napoéon, aujourd’hui empereur des Français.

ARÉNER v. n. ou intr. (a-ré-né — rad. arène —.Change fermé en è ouvert devant une- syllabe muette, excepté au futur et au cond. prés., où l’accent aigu est maintenu). Constr. S’affaisser dans, le sable, en parlant d’un bâtiment construit sur un fond peu solide.

— Par ext. Baisser : Plancher, poutre qui