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escalier bâti m dehors et couvert d’un appentis. (Balz..)

— Par ext. Polit bâtiment adossé contre un autre plus grand : // est dit que les prêtres logeaient dans des appentis de bois adosses à la muraille. (Volt.) Au fond de la cour et adossé au mur mitoyen, s’élevait un appentis en ruine où se trempait et se façonnait le papier. (Balz.) Je venais vous demander de construire un logement au-dessus de /’appentis. (Balz.)

— Se disait autrefois de petites baraques qui embarrassaient les rues : // fit abattre tous les appentis de Paris pour chevaucher plus aisément. (Froissart.) :.

APPENZELL (a-pain-zèl), un des ’ vingt-deux cantons de la confédération suisse, entouré de tous côtés par celui de Saint-Gall ; superficie 440kilom.carrés ; longueur-lokik>m., sur 25 kilom. de large ; 54,893 hab. Ce cunton parle la langue allemande, est te troisième par ordre d’admission dans la confédération, et le dix-neuvième par son étendue. Pays élevé et montagneux, climat rigoureux, sol fertile en pâturages ; vastes forêts de sapins. Les seuls produits minéraux, exploités sont les pierres à aiguiser et la tourbe. L’industrie presque exclusive du canton est son importante fabrication de mousselines brodées, gazes, tulles, percales ; quelques blanchisseries et des papeteries. Le commerce consiste dans l’exportation des mousselines et autres tissus de coton, les produits de l’élève des bestiaux, peaux, fromage et beurre. Ce pays a appartenu successivement aux Helvétiens, aux Alemanni, aux Ostrogoths, aux Francs, puis de nouveau aux Alemanni qui le colonisèrent au vie siècle. Son indépendance ne date que du xive siècle, et son admission à la confédération suisse du xve (1408), admission qui fut définitive en 1513. Mais, par suite des discussions religieuses qui naquirent k l’époque de la réforme, le canton fut partagé (1597) en deux républiques indépendantes : lihodes intérieures, cap. Appenzell, superf. 165 kilom. carrés, pop. 11,572 hab. ; lihodes extérieures, cap. Trogen, superf. 275 kilom. carrés, pop. 43,621 hab. Ces divers États n’ont conservé que des traits généraux d’organisation commune, et n’ont ensemble qu’une voix à la diète fédérale.

APPENZELL, ville de Suisse, dans le canton d’Appenzell, auquel elle donne son nom, capiienzell Rhod— ’- , . -E. de Bern la rive gauche de la Sitter, au milieu d’une riche et populeuse vallée. Pop. 2,910 hab. logés dans 200 maisons, la plupart en bois. — Élève de bétail, principale richesse du pays ; blanchisseries de toiles ; commerce de salpêtre, bois, pierres à aiguiser, toile, coton. On y remarque l’église paroissiale de Saint-Maurice fondée en 1061 ; la chapelle des morts’, et aux environs les ruines de l’ancien château fort de Clanx et les sources minérales de Weissbad avec établissements de bains.

APPENZELLOIS, OISE s. et.adi. <a-painzo-loi, oi-ze).-Géogr. Habitant du canton ou de la ville d’Appenzell ; qui appartient à ce canton, à cette ville ou à leurs habitants : Elle épouse un Appenzellois. Les mœurs, les coutumes

appert (il). V. Apparoir.

APPERT (Benjamin-Nicolâs-Marie), Philanthrope, né à Paris en 1797. Il a organisé les écoles tégimentaires par la méthode d’enseignement mutuel, et s’est occupé avec autant de dévouement que d’activité de l’amélioration du sort des prisonniers. Il a publié sur ce sujet de nombreux écrits : Traité d’éducation élémentaire pour les prisonniers ; tes Prisons, écoles, hôpituux en Autricke, en Bavière, etc. Après 1830, il avilit été nommé secrétaire des commandements de la reine.

APPIÎRT (François), industriel français, frère du précédent ; mort en 1S40, fut quelque temps coniiseur à Paris. Il est inventeur d’iin procédé pour la conservation des substances alimentaires, -qui consiste à les dégager de l’oxygène qu’elles contiennent en les taisant bouillir au point juste de leur cuisson, et aies enfermer ensuite dans des boites de fer-blanc, chauffées au buin-marié, puis fermées hermétiquement. C’était un grand service rendu à la soriété ; aussi ce procédé fut-il bientôt répandu dans le monde entier. Appert a luissé un ouvrage intitulé : Art de. conserver les substances animale* et végétales (Paris, 1831).

APPERT (Ku-ène), peintre français, né à Angers, le i" janvier 1815, élève de M. Ingres, a débuté au salon de 1837 par un tableau représentant des bergers jouant avec une tortue. Il a pris part à toutes les expositions qui ont eu lieu depuis cette époque, excepté à celles de 1840 et de 1859, et il a traité les sujets les plus divers : l’histoire profane, l’histoire sacrée, le genre, le portrait, les fleurs, les animaux, la nature morte. Ceux, de ses ouvrages qui ont été le plus remarqués, sont : la Vision de saint Ooens (tableau acquis par l’État, %m) ; l’Assomption (1845) ; te. Christ descendu de la croix (1846) ; une Armure (commande du min. de Vint.) et un Loup-pris au piège (1S50) ; Y Adoration des mages (commande du min. d’État) et Instruments de musique (1853) j les Sœurs de charité en Crimée (1855) ; Sedmite tailleur de pierres (1861) ; le PapéAlexandre III proscrit et des Pivoines (). M. Appert a obtenu une médaille de 3« classe en 1844 et a été décoré en

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1859. Il a exécuté de 1861 à 1863 diverses peintures décoratives dans les appartements de l’impératrice, aux Tuileries, un plafond de salle à manger au ministère d’État, et trois

fraudes compositions pour l’hospice généralAngers : l’Assistance à l’enfance, l’Assistance à la vieillesse et la Vierge consolatrice.-Cet artiste a une manière de peindre large et vigoureuse, mais il tombe parfois dans des effets de couleur et de lumière exagérés, en cherchant à atteindre a la puissance des maîtres vénitiens, qu’il semble s être proposés pour modèles. appesanti, IE (a-pe-zan-ti) part. pass.

leurs étaient ai t. J..

pénétres. (Fén.)

ext. Qui est près de se fermer, <

APP.

répandre ses doux charmes s

ts paupière

peignes des choses agréables d’une main légèi et moi des sottises graves d’une main appesantie. (Volt.) Ne mangez pas jusqu’à être appesanti. (Francklin.)

Il soulevait encor sa main appesantie.

— Fig. Qui a perdu son activité, son ressort, en parlant de l’âme, de l’esprit, de la pensée : Esprit appesanti par l’âge. Imagination appesantie par l’abus des plaisirs. Ces hommes, si appesantis tiers la terre, nous écouteront-ils quand nous ne parlerons que de croix et de mort ? (Fén.)

Au corps notre âme assujettie,

Vers les terrestres bien

langv.

appesantir v. a. ou tr. (a-pe-zan-tirrad. pesant). Rendre plus pesant, alourdir : L’eau appesantit lés vêtements. En chargeant ainsi votre voiture, vous /’appesantirez tellelement que votre cheval ne pourra la traîner. (Acad.) ■ ■

— Par ext., Se dit en parlant des yeux, des paupières que le sommeil fait involontairement fermer : Le doux sommeil «’avait pas appesanti ses paupières. (Fén.)

Pour la seconde fois, un sommeil gracieux Avait sous les pavots appesanti mes yeux. Boileau.

il Rendre moins ’dispos, moins agile : L’âge, la paresse appesantissent le corps. Une langueur agréable, s’emparant peu à peu de mes sens, appesantit mes membres et suspendit l’activité de mon âme. (Buff.)

— Fig., en parlant de l’âme, de l’esprit et de ses facultés, Les priver de leur activité, de leur ressort : L’âme s’élève au-dessus d’ellemême, et malgré te corps qui /’Appesantit, remonte à son origine. (Fléch.) Les besoins de la vie présente appesantissent, j’esprit’quelque vif et pénétrant qu’il puisse être. (Nicole.) Les affections terrestres nous appesantissent. (Mass.)

A ppesantirson bras, samain. Se dit en parlant des châtiments que Dieu nous envoie, nous inflige : Dieu a appesanti son bras sur

., . : J’ai forcé la justice éternelle..

Il Appesantir son autorité, son pouvoir, appesantir un joua, etc., Rendre son autorité, sa domination plus oppressive, plus tyrannique : César a-’t-il jamais "

De son pouvoir sur vous appesanti le faix ?

Voltaire. S’appesantir, v. pr. Devenir plus pesant, plus lourd : Le linge s’appesantit lorsqu’il est imbibé d’eau. Les nageoires des poissons ont des pointes dures et sèches qui fendent l’eau et ne s’appesantissent point quand on les mouille. (Fén.) Un fardeau s’appesantit 'en raison directe de sa masse, puisque tout corps perd de son poids la quantité de milieu déplacé par son volume. (Haiiy.)

— Par ext., Devenir moins actif, moins prompt, moins agile : Le corps s’appesantit par rage. (Domat.) Le bon duc de Chaulnes s’appesantit fort, il y a raison pour cela. (C’oulangos.) 11 Eprouver une sorte d’engourdissement : M. Bricolin s’appesantissait sur sa chaise, grâce à une large réfection et à des rasades abondantes. (G. Sand.) Il Se dit des yeux, des paupières que le sommeil contraint a se fermer :

Chargés d’un feu secret, vos yeux’s’appesantissent. ' Racine.

La main de ce peintre, de ce chirurgien s’appesantit, Elle perd de sa légèreté, de son adresse.

— Fig., en parlant de l’âme, de l’esprit : L’esprit est comme le corps, il s’appesantit par l’oisiveté. (Volt.)

— Peser sur, frapper, accabler : La main de Dieu «’appesantit sur ce peuple. (Acad.) // s’humilia sous la nain qui s appese.ntissait

lui. (Mass.) La tyr, ’ '

fatalité qui fille. (E. Sue.)

Son bras de jour en jou

— Insister sur n

s’appesantit sur toi. L. Racine. . «hose, en parler trop

les détails. (La Bruy.) lecteur sentira tout cela, sans que je M appesantisse à le lui dire. (J.-J. Rouss.) Le grand et perpétuel défaut dé Marivaux est de s’appesantir à satiété sur la même pensée. (SteBeuve.)

!- : Fam. Je vepxbien ne pas m’appesantir làdessus, Ne pas examiner cela do trop près.

I] Ne nous appesantissons pas là-dessus, Passons outre.

— Antonymes. Alléger, allégir.. Appesantissement- s. m. (a-pe-zanti-se-man — rad. appesanti). État d’une personne appesantie soit de corps, soit d’esprit : i’APPESANTissEMKNT du corps et de l’esprit se fait sentir dans l’homme depuis l’âge de soixante ans. (Acad.) Qu’un homme endormi se réveille et veuille se lever, l’état d’APPESANtissement où il se trouve le replonge aussitôt dans un profond sommeil. (Bourd.) Tombé dans la langueur et /’appesantissement d’esprit, j’ai oublié jusqu’aux raisonnements sur lesquels je fondais ma croyance et mes maximes. (J.-J. Rouss.)

— En parlant des choses, Lourdeur : Le style gothique élude /’appesantissement en taillant ses pilastres en faisceaux élancés de légères colonnettes. (Th. Gaut.)

APPÉTÉ ÉE (a-pé-té) part. pass. du v. Appéter. Désire par instinct, par besoin : Le mâle est appéte par la femelle. Le fourrage obtenu par le mélange de diverses plantes est particulièrement appété des bestiaux. (Morogues.) Dans nos montagnes de la Loire, on plante des frênes dans le but d’en faire manger les feuilles si appbtées du bétail. (Magne.)

APPÉTENCE s. f. (a-pé-tan-se — rad. appéter). Physiol. Désir instinctif qui porte vers tout objet propre à satisfaire un besoin naturel : L’appétence est le premier degré de l’appétit. U Convoitise, envie d’un objet quelconque : Tous les hommes, même ceux qu’on est convenu d’appeler sauvages, ont été tellement tourmentés par cette appétence des boissons fortes, qu’ils sont parvenus à s’en procurer. {Brill.-Sav.) Les espèces animales sont, comme l’homme, soumisesàdes appétences. (Proudh.) Les médecins exercés tirent souvent un grand parti des indications que leur présentent certaines appétences, sur la satisfaction desquelles les malades insistent. (L. Jourd.)

— Fig. : En réalité, une forte appétence pour cette science a, je le crains, imprégné mon esprit d’un des défauts les plus communs de ce siècle. (Baudelaire.) J’ai remarqué que les appétences de l’esprit ont leur manifestation dans quelque particularité physique de l’individu. (G. Sand.)

— Antonyme. Inappétence.

APPÉTER v. a. ou tr. (a-pé-té — lat. appetere ; formé do petere, demander- ; change é fermé du radical en è ouvert devant une syllabe muette : J’uppète, qu’ils appètent ; excepté au futur et an conditionnel, ou l’Académie maintient fermé : J’appéterai, nous appéterions). Désirer vivement, par instinct, par besoin physique : L’estomac appéte les aliments. La femelle appéte le mâle. Le perroquet appéte également toute espèce de nourriture, (Buff.) L’homme appéte ce qui répond aux besoins de sa vie physique. (Bautain.) Je dis ces interdictions inutiles, parce que les malades ti’appktknt presque jamais ce qui leur serait nuisible. (Brill.-Sav.)

La plus ?rand’ part aM)ète grand avoir, La moindre part souhaite grand savoir.

Cl. Marot.

— Fig., en parlant des choses abstraites : Tout en admirant la bravoure dans les autres, ce roi n’eut pas ce ferment de sang qui fait appéter la gloire. (Mirab.) L’âme appéte l’immortalité. (La Romig.)

— Antonymes. Rebuter, repousser. APPÉTIBILITÉ’ s. f. (a-çé-ti-bi-li-té — rad.

appétit). Qualité, propriété de ce qui estappétible, désirable ; faculté d’appétor.

APPÉtible adj. (a-pô-ti-ble-rad. appétit). Qui excite l’appétit : mets appÉtible.

APPÉTISSANT, ante adj. (a-pé-ti-san, an-te — rad. a/ipétit). Qui excite l’appétit, le désir de manger : Il les mangea toutes, tant il les trouva appétissantes. (RaVl.) Les ortolans sont de petits pelotons de graisse, et d’une graisse délicate, appétissante, exquise. (Buff.) On s’assied autour de la table qui supporte /’appétissante terrine. (Csse Merlin.) Il salait arrêté auprès de la boutique d’un pâtissier, et semblait en extase devant une brioche de la formera plus appétissante. (Alex. Dum.)

— Fig. Qui excite, qui réveille les désirs, surtout en parlant de la femme et des choses qui lui appartiennent : Femme, jeune fille appétissante. Gorge appétissante. Sa fille, âgée de dix-sept ans, était haute en couleur, fraiche, grasse, appétissante. Vous allez être à moi, et je serai maître de tout ; de vos petits yeux éveillés, de votre petit nez fripon, de vos lèvres appétissantes. (Mol.) Il n’est nullement jaloux, quoiqu’il ait pour femme mie Indienne des plus appétissantes. (Le (Sage.) Pour lui, le bonheur, c’était d’épouser /’appétissante portière, et de tripler ses capitaux. (Balz.) Vous êtes fraiche, assez appétissante pour nepas manquer d’amoureux. (Balz.) Les Amaryllis de la Bresse sont affreuses, mais

celles du Cardon ne sont pas plus tes. (A. Jal.) Elle avait un visagerose et plein, des lèvres appétissantes, un artl noir, vif, largement fendu. (Fréd. Soulié.)

nt, et fori appétissante.

REGN42.D,

n appétissante.

u déjà to

Trente-deux dents d’une égale

Sont l’ornement de sa bouche vermeille,

Appétissante et fraiche par merveille.

Voltaire.

— Antonymes. Dégoûtant, fade, insipide, nauséabond, rebutant. — Déplaisant, disgracieux, repoussant.

appétit s. m. (a-pé-ti — du lat. appelitus forméde.fl/)/îetere, désirer). Physiol. et Philos. Inclination, goût, besoin, par lesquels on est porté à désirer une chose pour la satisfaction des sens, et, dans ce cas, s’emploie presque toujours au pluriel : Appétits sensuels, charnels, déréglés, desordonnés, dépravés. Satisfaire, contenter ses appétits brutaux. Se laisser entraîner, gouverner par ses appétits. J’ai tâchédemortifiermes /.ppÉinSsensuels. (Boss.) Tous les appétits de la nature se développent sans contrôle dans l’état sauvage. (Chateaub.) L’homme peut être heureux sans rien accorder aux appétits du corps, il ne peut l’être en leur cédant tout. (De Custine.) Un homme vicieux est gouverné par ses appétits, un homme faible par ses affections, mais le sage est gouverné par ses principes. (AI»e de Blessinglon.) L’homme n’a pas seulement des besoins sensuels, des appétits grossiers, il a aussi des besoins intellectuels et moraux. (Corm.)

Cet appétit grossier aux bêtes nous ravale.

Molière.

— Particul. Désir, besoin de manger : Bon, grand appétit. Appétit voracet glouton. Avoir de /’appétit, un violent appétit. Être

s appétit. Manger avec apappétit ouvert. Cela met ai Il faut toujours sortir de table avec un reste c/’appétit. (Galien.) Vous devez avoir bon appétit après deux jours de diète. (Le Sage.) Le travail augmente /’appétit. (J.-J. Rouss.) i’APPÉTiT s’entretient par. la sobriété. (Ginguené.) On entend par appétit la première impression du besoin démanger. (Brill.£av.) Z’appétit s’annonce par un peu de langueur dans l’estomac, et une légère sensation de fatigue. (Brill.-Sav.) C’est lord Byron qui a mis à la mode le memque d'appétit chez le beau sexe. (G. Sand.) En vain aurait-on bon estomac et brillant appétit, si l’on manque d’un écu pour diner. (Fourier.) Lorsque le devin a assouvi son violent appétit, il perd pour un temps son agilité et sa force. (Lacép.) Un bon appétit console de tous les.maux. (H. Taine.)

Jupiter, s’il était malade.

La Font

Vappél

Boileau. il s’en va lorsque je vois siéger ni des grands airs dans la salle à m

Et l’on ne put sans crime être a table chez soi.

BEKCHOOX

— Se dit de même des animaux, en parlant de leurs inclinations : Les chevaux vivent en paix, parce que leurs appétits sont simples et modérés. (Buff.) Le loup du Mexique a la même figure, les mêmes appétits et les mêmes habitudes que le loup d’Europe. (BufT.) Les crocodiles se réunissent, parce que des appétits semblables les attirent dans les mêmes endroits. (Lacép.) Une se conduit nulle part

à ses appétits. ’ (Stc-Benve.) Il Besoin de manger, voracité : Le loup a un appétit insatiable. n appétit si

; s appétits gloutoi

— Désir amoureux : Figurez-vous la plus jolie petite mignonne, douce, tendre, accorte et fraiche. agaçant /’appétit ; et des mains, des joues, des dèuts, des yeux ! (Beaumarch.)

Fille pleine de suc et donnant appétit.

La Fontaine.

— Fig. Goûtprononcé, passion : L’ambition est un appétit désordonné des charges et des grandeurs. (Pasc.) Tout cet argent ne peut rassasier son appétit pour les richesses. (Le Sage.) // faut savoir imposer des lois aux appétits de notre cœur. (J.^I. Rouss.) Le sauvage a /’appétit du crime, il n’en a point te remords. (J. de Maistve.)

~" " La Fonta.ne.

— S’emploie dans un grand nombre de locutions-familières on proverbialos- : Bon appétit, Souhait qu’on adresse aux personnes qui se disposent à manger, ou que l’on trouvo à table, il Unappétitde /oup, Un violent appétit : Au diable la. science et les savants ! j ai ce matin un appétit de loup. (J. Sandeau.) Elle joint à une santé de fer UN appétit de loup.