Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 2, An-Ar.djvu/201

Cette page n’a pas encore été corrigée

506

APP

Sand.) La maison la plus pauvre, en Turquie, est divisée en deux appartements séparés : celui du mari, qui s’appelle sélanlik.ef celui de la femme, appelé harem. (L.-J. Larch.) re appartement allez vous reposer, ■n appartement cette porte est prochaine,

ibile, saisi d’un long étonnement, laissé passer dans son appartement.

Ce n’est qu’a pris d’argent qu’on dort dans cette ville. 11 faudrait, dans l’enclos d’un vaste logement, Avoir loin de la rue un autre appartement.

Boileau. — Dans le fameux sonnet à la princesse Uranie, sur sa fièvre, sonnet que Molière a si impitoyablement reproduit dans les Femmes savantes, par la bouche de Trissotin, l’abbé Cotin a donné au mot appartement un sens

Votre prudence est endormie De traiter magnifiquement

Votre plus cruelle ennemie.

Oùc<

•e belle vi

Attaque

— Autrefois, Grande réunion, souvent accompagnée de musique, de danses, etc., qui se tenait à la cour ; ce qu’on nomme aujourd’hui cercle : Il y aura demain soir appartement aux Tuileries. La cour tint appartement. Le roi et toute la cour fut à Trianon, où il y eut appartement et un grand souper. (St-Sim.) Madame la Dauphine tint les appartements à l’ordinaire. (L’abbé de Choisy.)

Dans un salon du firmament,

  • ; s dieux assemblés tenaient appartement.

On vi Qui d’un

u Mercure,

Lemoii

Petits appartements, Nom donné dans les -’- -" ! t de

les petits appartements des Tuileries... Grands appartements, Parties du palais destinées aux réceptions solennelles : Aux Tuileries les grands appartements sont la salle des Maréchaux, la salle des Gardes, la salle du Trône, la salle du Conseil, la salle de Concert, ta salle de Diane, etc. il On dit plus ordinairement APPARTEMENTS PB PARADE.

— Eplthètes. Commodé, aéré, spacieux, vaste, immense, agréable, élégant, riant, riche, bel, somptueux, luxueux, magnifique, splendide, champêtre, simple, modeste, étroit, resserré, solitaire, secret, retiré, sombre, obscur, ténébreux, triste, malsain.

— Encyd. Chez les Grecs, l’habitation comprenait ileux appartements, celui des hommes, Vandronitide, sur le devant, et celui des femmes, le gynécée, dans la partie la plus retirée. Au rez-de-chaussée, sur la rue, ou au premier étage, se trouvait la partie de la maison destinée aux étrangers. Cette distinction de l’andronitide et du gynécée n’existait point chez les Romains. En général, les appartements des anciens, si nous en jugeons par les ruines découvertes k Pompéi, se composaient de pièces petites, mais bien distribuées et parfaitement orientées, suivant l’usage plus ou moins fréquent qu’on en faisait. L’exiguïté de ces pièces s’explique par la vie publique et tout extérieure que la cité antique imposait. À l’époque de la Renaissance, l’Italie donna a tout I’ iccident l’exemple de cette grande et belle disposition d’appartements, qui, en Allemagne, en France, en Angleterre, et jusqu’en Russie, est devenue le type des palais des souverains et des maisonsles grands. Les palais Pitti, à Florence, et Farnèse, à Rome, le Vatican, etc., servirent lie modèles au Louvre, aux Tuileries, au Luxembourg, à tous les ’ grands hôtels des siècles derniers. Ces appartements, vastes et élevés, propres aux réunions d’apparat, convenaient dans un milieu monarchique et aristocratique. L’accroissement de la population dans les vil1 s, la cherté des terrains, la rigueur du climat, les exigences de la vie de famille, les firent abandonner. On dut restreindre l’emplacement des maisons, qui se divisèrent en autant d’appartements distincts qu’il y avait d’étages. On s’attacha alors à trouver des dispositions commodes, qui permissent de rendre les pièces indépendantes les unes des autres. Cet art de distribuer les chambres des appartements date surtout du xvme siècle.

Aujourd’hui, un appartement est ordinairement composé d’une antichambre, d’une salle a manger, d’un salon ou salle de réception, d’une ou de plusieurs chambres à coucher, d’un cabinet Je travail, d’offices, de cuisines et de chambres pour les gens de service, puant aux palais des princes, le détail des pièces est infini ; elles ont ordinairement des dénominations particulières. Souvent il s’y trouve des appartements plus petits, plus commodes, et plus éloignés des grandeurs et du bruit ; on les appelle petits appartements, par opposition aux appartements de parade, avec lesquels ils communiquent.

APP

APPARTENANCE s. f. ^a-par-tc-aan-serad. appartenir). Dépendance, accessoire d’une chose : Vendre un château avec ses dépendances et appartenances. Cette métairie est une des appartenances de ma terre. (Acad.) À Marly, il fallait aux princesses des cuisines et autres appartenances. (St-Sim.) Il lui propose de la faire rentrer dans les appartenances de l’abbaye. (Balz.)

— S’employait autrefois dans un sens politique et même moral : Faire les lois, donner les dispenses, sont des appartenances également nobles de l’autorité souveraine. (Boss.)

— Techn. Les appartenances de ta selle, Les parties qui neconstituent pas essentiellement fa selle ; telles que les sangles, la croupière, les ètriers, etc.

APPARTENANT (a-par-te-nan) part. prés, du v. Appartenir. Qui appartient : lliga était pleine de marchandises appartenant aux Hollandais. (Volt.) Dans ce moment, les gardes françaises appartenant à Lafayette, et postées près du château, entendant le tumulte^ accourent et dispersent les brigands. (Thiers.) Quand le vicaire eut achevé d’apposer sa signature, l’avocat lui demanda dans quel endroit sa cliente devait faire remettre les choses à lui appartenant. (Balz.) Il était entré dans le plan du peintre de n’accepter pour écolières que des demoiselles appartenant à des familles riches et considérées. (Balz.)

APPARTENANT, ANTE adj, (a-par-te-nan, an-te — rad. appartenir). Qui appartient de droit : Le bien à lui appartenant. Une maison à lui appartenant ! !. Hz l’envoyèrent sommer de leur rendre la ville de Fidènes, comme à eulx appartenante. (Amyot.) Le peuple pilla plusieurs maisons appartenantes aux sénateurs soupçonnés de favoriser les Autrichiens. (Volt.)

— Rem. Aujourd’hui, le mot appartenant est toujours participe présent et jamais adjuctif verbal ; il ne doit donc varier sous aucune de ses formes. Toutefois, la langue du droit, dans laquelle se sont conservées les tournures archaïques, écrit encore ce mot comme on l’écrivait il y a deux siècles, c’est-à-dire à l’époque où le participe présent prenait tous les accidents ou genre et du nombre. L’exemple de Balzac, cité plus haut, montre que les écrivains se sont complètement affranchis de cette distinction surannée.

APPARTENIR v. n. ou intr. (a-par-te-nir — du lat. ad, à ; pertinere, se rapporter ■ J’appartiens’, tu appartiens, il appartient, nous appartenons, vous appartenez, ils appartiennent. J’appartenais, nous appartenions. J’appartins, nous appartînmes. J’appartiendrai, nous appartiendrons. J’appartiendrais, nous appartiendrions. Appartiens, appartenons, appartenez. Que j’appartienne, que nous appartenions. Que j’appartinsse, que nous appartinssions. Appartenir. Appartenant. Appartenu). Être la propriété, soit de fait, soit de droit : Cela («’appartiendra un jour. Ces biens ne devraient pas lui appartenir. Il retient injustement un objet qui m’appartient. (Acad.) Tous les biens appartenaient originairement à tous les hommes en commun. (Mass.) Il confisqua tous les biens qui appartenaient aux partisans de son ennemi. (Vertot.) L’être crée le plus malheureux qui se puisse imaginer est celui à qui tout appartiendrait. (Mme de Puisieux.) En Espagne, tout ce qui «’appartenait pas au roi appartenait à l’Église ou à l’aristocratie. (V. Hugo.) Toutes les propriétés du gouvernement.vaincu appartiennent au gouuerne.menl vainqueur. (Thiers.) L’équité nous oblige à restituer ce gui ne nous appartient pas. (Vital.)

Rien ne m’appartient sur la terre,

Je n’eus pas même de berceau.

— Être*la propriété morale, la prérogative, le caractère, le propre de : Le bonheur m’ap- PARTtBNT qu’à ceux qui le cherchent dans la vertu. Le droit de faire grâce appartient au roi. (Acad.) C’est un droit qui ^appartient qu’à Dieu seul. (Pasc.) Celui qui règne au plus

« ■ qui seul ’(qui se glorifie de fa.........

et de leur donner quand il lui plait de grande

et terribles leçons. (Boss.) La ■’ '

sance appartient à sa mai. gloire et la grandeur Dieu. (Mass.) Ce qui appartient au bon sens appartient également à tous les hommes. (Volt.) Le droit de faire grâce appartient au peuple ; la férocité appartient à l’ignorance, qui ne connaît de droit que ta force. (Bacon.) La vérité ^appartient à personne ; elle est universelle, absolue. (Guizot.) Itestituons-nousles uns aux autres la liberté et le respect qui nous appartiennent. (Lamart.) La patience appartient plus au caractère qu’à la reflexion. (Beatichène.) L’avenir appartient désormais à ceux qui savent comprendre les besoins du siècle. (A. Guépin.) L’orgueil «’appartient qu’aux sots et aux faibles. (Bonnin.) La force ne doit appartenir qu’à lavertu. (Toulangeot.)

îoss.) L

Le bonheur appartient à qui fait des heu

APP

l’ouie les sons, à l’odorat les bonnes et les mauvaises senteurs, au goàt l’amer et le doux, au toucher le chaud et le froid, le dur et le mou, le sec et l’humide. (Boss.) Il Dépondre de : L’œil appartient à l’âme plus qu aucun autre Organe. (Buff.)

— Être attaché, dévoué a : Cet homme vous appartient corps et âme. Vous seul, à mon Dieu, connaisses ceux qui vous appartiennent. (Mass.)

— Être sous l’autorité, la dépendance, la protection de : Mentor disait que les enfants appartiennent moins à leurs parents qu’à la république. (Fén.) Les femmes appartiennent à la famille et non à la société politique. (De Bonald.) Des prisonniers m’appartiennent pas à la puissance pour laquelle ils ont combattu ; ils sont sous la sauvegarde de l’honneur et de ta générosité de la nation qui tes a désarmés. (Napol. 1er.) La femme appartient à celui qui a reçu ses engagements beaucoup plus qu’il ne peut lui appartenir. (M«>« Guizot.) La femme a cela de commun avec l’ange, que les êtres souffrants lui appartiennent. (Balz.)

— Être né, issu de ;’être parent, allié : Il appartient aux premières familles de l’État. (Boss.) Elle appartient par sa mère à l’Allemagne. (Grimm.) Nul individu, à quelque classe d’êtres qu’il appartienne, ne peut subsister isolément. (Lanienn.) Presque toutes les actrices appartiennent aux classes inférieures. (M<ne Romieu.) Il suffit qu’il vous apfahtienne pour qu’il m’inspire teplus vif intérêt. (Étienne.) Carnot appartenait à une famille de petite bourgeoisie. (Oh. Habeneck.)

Tout comme il voua plaira, mais je vois avec peine Que vous ne voulez pas que je vous appartienne.

— Être au service de

0 de quelqu’u ;

NT-«7 ?/f avaii
Ce domestique VOUS APPARTIENT- !/ ?//AVAIT APPARTENU

au prince de Coudé, et avait quitté son service pour passer à celui durai. (St-Sim.) Henri I V, rencontrant un jour dans les appartements du Louvre un homme q-t’il était étonné de trouver en ce lieu, lui demanda à qui il appartenait : « A moi-même, répondit le rustre. — Eh bien, mon ami, repartit le roi, vous appartenez à un sot maître. »

— Faire partie de être compris dans : Ce soldat appartient à tel corps, à tel régiment.. L’île de Madagascar parait avoir appartenu autrefois au continent..(Buff.) Le mastodonte

est détruite. (Geoil’r. St-llil.) La France appartient à l’école qui considère le pouvoir comme un mal nécessaire. (Carné.) La peur du peuple est te mal de tous ceux qui appartiennent à l’autorité. (Proudh.) Les quatre sergents impliqués dans la conspiration de la Rochelle, appartenaient au 45= de ligne. (L.-J. Larch.)

— Avoir une relation, concerner : Cette question appartient à la politique, au droit public, à la philosophie. Il n’auruit pas dû parler de telle chose, cela n'appartient pas à son sujet. (La Rochef.)

— v. impers. Être de devoir, de droit, de convenance : Il appartient aux pères, dechâtier leurs enfants. (Acad.) Il appartient à l’homme d’être faible, et à Dieu d’être indulgent. (Fléch.) Il n’y aurait pus beaucoup d’heureux, s’il appartenait à autrui de décider de nos occupa/ions et de nosplaisirs. (Vauven.) A chaque peuple il appartient de régler luimême ses destinées. (Guizot.)

It ne m’appartient pas de vous ol&ir l’appui

De quelques malheureux qui n’espèrent qu’en lui.

11 On sous-ontend quelquefois le pronom il. A monseigneur seul appartient de sauver le royaume et le roi malgré lui. (Ponsard.) il Par antiphrase et par reproche : FI vous appartient bien de, 11 vous sied bien : Il vous appartient bien de vous plaindre après ce que vous avez fait ! (Acad.) // vous appartient bien, après cela, de venir accuser les justes ! (Mass.) Il II n’appartient qu’à, Il n’est donné, il n’est possible qu’à : Il m’appartient qu’aux héros et aux génies sublimes de savoir être simples et humains. (Mass.) Il m’appartenait qu’à l’Égypte de dresser des monuments pour la postérité. (Boss.) Il est des devoirs simples et sublimes qu’il «’appartient qu’à peu de gens de remplir. (J.-J. Rouss.) Noble affabilité, charme toujours vainqueur,

qui sera convenable. Il On dit dans le même sens : Ce qu’il appartiendra, Ce qui conviendra. Il À tous ceux qu’il appartiendra, À tous ceux qui auront droit ou intérêt à en prendre connaissance. Il Aux dépens de qui il appartiendra, Aux dépens de qui en supportera les conséquences. Il S’emploie fam. dans le langage ordinaire : Je me suis résolu d’être médecin aux dépens de qui il appartiendra. (Mol.) Je me créerai une place au soleil, aux dépens de qui il appartiendra. (A. Karr.)

S’appartenir, v. pr. Être son maître, être libre de ses actions : Monsieur, je ne ji’appartiens pas aujourd’hui. (J. Janin.) Ce n’est pas pécher contre le droit des gens que de s’appartenir à soi-même. (Ed. About.)

APPARU, E (a-pa-rn) part. pass. du ^ ippar.iltre. Qui s’est rendu visible : Un esprit n’est apparu dans mes songes. (Chateaub.)

Vous m’êtes, en dormant, un peu triste apparu :

J’ai craint qu’il ne fut vrai ; je suis vite accouru.

Ce maudit songe en est la cause.

La Fontaine. Il Qui est survenu, qui s’est montré inopinément : Une femme d’une beauté excellente m’est apparue. (B. de St-P.) Celte ruine, qui lui était apparue si formidable, à la lueur des éclairs, avait maintenant un aspect d’élégance et de splendeur. (G. Sand.)

APPAS s. m, pi. (a-pâ — même étvm. que appât, dont il n’est qu’une forme plurielle). Attraits, charmes extérieurs qui, dans une femme, excitent les désirs : Être séduit par les appas d’une femme. Quelque mine qu’on fasse, on est toujours bien aise d’être aimée, et les hommages à nos appas ne sont pas pour nous déplaire. (Mol.)

Lorsqun l’on vient a voir vos célestes appas, Un cœur se laisse prendre et ne raisonne pas. Molière. Ses périls, ses respects, et surtout vos appas, Tout cela de son cœur ne vous répond-il pas ?

Je sais bien que ces fleurs nouvelles

Ne vous enorgueillissez pas : Le temps les flétrira comme elles.

Voltaire, À une jeune fille qui était fière de sa beaut

e modestes appas.

MlLLEVOTB.

— Familièrem. Le sein, la gorge d’une femme : De riches appas. De robustes appas. Elle a beaucoup ci’appas. Elle découvre trop ses appas. Une vieille coquette sur le retour rendait une visite à Voltaire dans une mise élégante, mais qui laissait un peu trop à nu ses appas. S’uperreuant que le patriarche les lorgnait furtivement : « Eh quoi ! s’écria-t-elle, monsieur de Voltaire ; penseriez-vous encore à ces petits fripons ?Dites plutôt, madame, ces grands pendards ? »

— Par anal. Tout ce qui engage, attire, en parlant des choses : Insensiblement, on se laisse aller aux appas trompeurs d’une passion. (Fén.)

Les dangers me sont des appas.

Mal

Tous

19 biens de ce monde 01

Mais l’argent, dont

— Syn. Appnc, n

utile <

C. Delavion

m avenir en démarches futiles.

Mourir pour sa patrie est un sort plein d appas. Pour quiconque à des fers préfère le trépas.

Th. Corneille.

., .... de gens faire cas,

philosophe a d’indignes appas.

», charnci. Les appas es attraits doivent a l’esprit la plupart de leurs agréments ; il n’existe point de charmes qui ne prennent leur source dans l’amabilité du caractère : On est ému des appas d’une femme, épris de ses attraits, touché de ses charmes. (Guizot.) Au fig., ces mots présentent des différences analogues : la gloire a des attraits irrésistibles pour un esprit ambitieux ; la fortune a de puissants appas pour tous les hommes, et la vertu a des charmes invincibles pour les âmes élevées.

— Homonyme. Appât.

— Epithètes. Séduisants, charmants, puissants, célestes, divins, décevants, trompeurs, mensongers, faux, menteurs, perfides, naturels, empruntés, brillants, éclatants, nobles, riches, innocents, ingénus, modestes, jeunes,- tendres, naissants, frêles, grossiers, robustes, rustiques, flétris, surannés, difformes, ensevelis, ignorés, cachés, vulgaires.

APPÂT s. m. (a-pà — du lat. a pour ad vers ; pastus, nourriture. On a dit d’abord past, puis appast, et enfin appât). Pâture, amorce, dont on se sert pour attirer et prendre le gibier, le poisson : Mettre de /’appât à un piège, à une ligne. Malgré les chats, le poison, les pièges, les appâts, les rats pullulent si fort qu’ils causent souvent de grands ravages. (Buff.) La beauté sans grâce est un hameçon sans appât. (Nin. de Lencl.)

Quelquefois aux appâts d’un hameçon perfide J’amorce en badinant le poisson trop avide.

Les menteurs et traîtres appâts.

La Fontaibe. Un vivier vous attend, plus clair que fin cristal ; Et quand à quelques-uns l’appât serait fatal,

Mourii

La Fontaine.

— Fig. Tout ce qui attire, engage, excite à faire quelque chose : Quand une fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par jappât de la liberté, elle suit en aveugle. (Boss.) Il n’est rien au on n’obtienne des français par jappât du danger. (Nopol. Ier.) Bien