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de son âme était loin de se peindre sur sa figure ; il avait la vue basse et une tournure d’apparence très-commune. Il arrive un jour à Guingamp, chez son gendre, M. le baron de Monthoisier, colonel de dragons. Celui-ci, après l’avoir embrassé, s’étonne de le voir,

le soldat que vous avez a votre porte qui me l’a ôtée, répond M. de Malesherbes. — Pourquoi vous 1 êtes-vous laissé prendre ?— Il m’a dit que c’était sa consigne. — Comment, sa consigne ?— Oui, elle lui défend, m’a-t-il dit, de laisser entrer avec un bâton les gens de

se mine, et vous voyez bien que je n’ai

à lui répliquer, t

On sait que pareille mésaventure était arrivée à Philopœmen. Comme il passait dans une rue d’Argos. une vieille femme, trompée par son extérieur pius que modeste, le pria de l’aider h fendre du bois. Quelques-uns de ses officiers survenant s’étonnèrent de !e trouver dans cette occupation : « Vous voyez, leur dillehéros ; je paye poui " !

Le maréchal de Catinat s’était retiré dans sa terre de Saint-Gratien, où il vivait sous les apparences les plus modestes. Comme il se promenait un jour dans son parc, il fut abordé par un jeune fat, qui, lui frappant familièrement sur l’épaule, lui dit : «Bonhomme, j’ignore quel est le maître de céans. Si vous le rencontrez, dites-lui que. le comte de X... a pris la liberté de chasser sur ses terres, » Et comme des moissonneurs, qui travaillaient à quelques pas, éclataient de rire en l’entendant : » Qu’avez-vous donc, marauds, leur cria’-t-il, à rire de la sorte ? — Nous rions de vous voir parler ainsi à M. le maréchal de Catinat. ■ À ces mots, le fat, tout déconcerté, ’se découvre et balbutie en rougissant les plus humbles excuses. « Monsieur, lui répondit froidement Catinat, je ne savais pas qu’il fût besoin de connaître quelqu’un pour lui oter son chapeau. »

APPARENT, ENTE adj. (a-pa-ran, an-to — 5u lat. apparens ; tiré de apparere, apparaître). Qui est visible aux yeux, évident, manifeste : Un bourgeon apparent. Une. iumeur ^ôs-apparentb. Il avait sur le bout duriez une verrue des plus apparentes. Le nés est la partie la plus avancée et le trait le plus apparent duvisage. (BufT.) foute plaine apparente sur ta terre est une surface courbe. (M.-Brun.) Il Moralem., dans le mémo sens : Des défauts, des vices apparents. C’esi une entreprise téméraire de prétendre allier une justice apparente à une justice véritable. (D’Aguess.) Il est fort apparent que les extases des mystiques viennent moins d’un cœur plein que d’un cerveau vide.'(J.-J. Rouss.) Le succès est souvent la seule différence apparente entre le génie et la folie. (Boiste.) Grégoire est le fondateur apparent du pouvoir temporel. (L. Veuillot.)

— Remarquable, considérable entre les autres : La maison la plus apparents du village. La personne la plus apparente de là société. Ayant délibéré de m’accompagner, au voyage de Bayomie, des plus notables et apparents gentilshommes que je pourrais adoiser, ie vous ai voulu avertir. (Henri IV.) Une troupe de nymphes la vint recevoir jusque par delà le perron ; et après une inclination très-profonde, la plus apparente lui fit une espèce de compliment. (La Font.) Du parti des ministres et du duc de Bourgogne était le duc de Beauv’dliers, le plus apparent de tous. (Sl-Sim.) — Qui n’est qu’en apparence, qui n’est pas tel qu’il paraît être : Droit apparent. Vertu apparente. Sécurité apparente. Des torts apparents. Le mouvement du soleil autour de la terre n’est qu’apparent, car c’est la terre qtii tourne, et non le soleil. (Encyel.) Jlvaut mieux pardonner un tort apparent et même réel, que de s’exposer àétre ingrat. (St-Evrem.) 11.y a une infinité de défauts dans les vertus apparentes des hommes, (La Rochef,) Je découvris bientôt que je rr.’étais’trompé sur le calme apparent d’A tala. (Chatcaub.) //apparent .bonheur de celle pie n’est rien. (J.-J. Rouss.) Drutus cachait sa sagesse sous une apparente imbécillité. (Micheïet.) Hier, ton apparente tristesse a passé dans mon âme avec la rapidité d’une ombre qui se projette. (Balz.)

— Astrou. et opt. Lieu apparent d.an objet, Lieu où nous paraît situé un objet vu à travers, un milieu qui fait dévier les rayons lumineux, u Se dit- par opposition à. lieu vrai.

L’auteur apparente d’un astre, Angle que fait avec l’horizon le rayon visuel partant de l’œil de l’observateur, et aboutissant à cet astre, n Se dit par opposition à hauteur vraie. On obtient celle-ci en tenant compte des effets de la réfraction atmosphérique qui relève l’astre.vers le zénith, et de ceux de la parallaxe qui l’abaisse vers l’horizon.

—■ Grandeur apparente, dimensions apparentes d’un objet, Grandeur, dimensions do cet objet, telles qu’elles résultent de l’anglo visuel sous lequel il nous apparaît. Les dimensions apparentes varient avec la distance des objets parce que l’angle visuel diminue à mesure que la distance augmente ; ainsi un petit objet, situé à une faible distance, peut avoir les mêmes dimensions apparentes qu’un objet plus grand situé à une distance plus

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considérable, il Se dit par opposition à grandeur réelle, dimensions réelles. . — Diamètre apparent d’un astre, Angle sous lequel nous voyons le diamètre de cet astre. Cet angle est formé par deux lignes droites tirées de notre œil à deux points opposés du disque de l’astre. II Se dit par opposition à diamètre vrai et à diamètre réel. Le diamètre réel est ’la véritable grandeur du diamètre d’un astre, telle qu’elle résulte du calcul. Le diamètre vrai est l’angle sous lequel le diamètre d’un astre serait vu par un observateur placé au centre de la terre.

Distance apparente de deux astres, Angle formé par les rayons visuels qui vont de notre œil à chacun de ces astres. Cet angle est mesuré par l’arc du grand cercle compris entre ces astres sur la sphère céleste.

Mouvement apparent, Mouvement dont nous paraît anime un corps en repos, mais que fait supposer un autre mouvement. Le soleil a un mouvement annuel apparent, la sphère céleste un mouvement diurne apparent, il Mouvement qui présente à l’œil des caractères qu’il n’a pas réellement. Ainsi les mouvements des corps situés à une grande distance, bien que s’elfcctuant d’une manière égare et uniforme, peuvent nous paraître inégaux et irréguliers, et réciproquement.

Forme apparente, Forme sous laquelle nous voyons un objet situé à une certaine distance. Tous les objets ont une tendance à s’arrondir par l’éloignement, parce que les aspérités.cessent d’être visibles dès qu’elles sous-tendent un angle de moins d’une minute. C’est ainsi qu’un triangle ou un carré paraît, à une grande distance, comme un point rond ; une longue-file de lampions, comme une seule ligne lumineuse non interrompue.

Horizon apparent, Grand cercle qui termine notre vue et qui est formé par l’intersection d’un plan tangent à la surface de la terre avec la voûte céleste. „ ce dit par opposition à horizon rationnel. Celui-ci est un plan

Sassant par le centre do la terre et perpeniculaire au rayon mené vers le spectateur.

— Jurispr. Servitude apparente, Celle qui s’annonce par des ouvrages extérieurs, comme une porte, une fenêtre, un puisard, il Servitude non apparente, Celle dont l’existence n’a pas de signe extérieur, comme la prohibition de bâtir au delà d’une certaine hauteur, etc.

— Substantiv. Ce qui est apparent : /.’apparent nous tient presque toujours lieu du vrai. (St-Evrem.) L’expérience n’atteint que ^’apparent. (C. Reuouvjer.) Il Peu usité.

— Antonymes. Caché, dérobé, inapercevable, inaperçu, invisible, latent, occulte, secret.

— Encyel. Théorie des mouvements apparents. Un homme qui serait seul dans l’espace et qu’une force inconnue y déplacerait sans cesse, ne pouvant rapprocher d’un autre point les diverses positions qu’il occuperait, n’aurait aucune idée de son propre mouvement. Le mouvement, en effet, ne nous est révélé que par la variation des angles sous lesquels nous apercevons un objet. Pour être défini, il exige deux termes, un mobile et un point fixe ou jugé tel, duquel le mobile est vu suivant des directions différentes qui frappent ainsi des points différents de la rétine. C’est donc d’après les impressions que lui a^*^-’" !~ ^.-icement de l’image d’un corps son œil qu’un observateur conclut au muuveulent de ce corps. Mais ce déplacement peut résulter aussi bien des mouvements’1 de l’œil qui observe que de ceux du corps, et le spectateur n’a aucun moyen de décider quel est le mobile, de lui-même ou du corps étranger, à moins d’y être aidé par la vue d’un ou plusieurs autres points auxquels il rapportera constamment ses propres positions. On point fixe peut donc être cru mobile par un spectateur qui est lui-même en mouvement. C’est ainsi qu’un voyageur, emporté par un chemin de fer, voit les’ arbres qui bordent la voie fuir à l’opposé du train avec une vitesse égale à la sienne. Seulement, dans ce cas, il sait par expérience que les arbres ne bougent pas, que leur mouvement n’est qu’apparent, et que c’est lui qui change de place.

Les mouvements apparents des corps" sont donc ceux que nous leur attribuons, par l’effet des déplacements réels que nous éprouvons

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jet fixe. Dans cette position, l’objet A se peint sur la rétine en un point M. L’œil marche en O’ ; l’objet se peint alors en N, point différent de M. Mais il est évident-que le point N de la

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peut se proposer, connaissant un mouvement apparent, de déterminer le mouvement réel qui lui correspond, ou, inversement, connaissant un mouvement réel, de déterminer.le mouvement apparent qui en résulte. Mais, outre que ces deux-problèmes rentrent l’un dans l’autre, nous traiterons de préférence le second à cause de son importance historique. C’est en effet celui qu’ont développé les partisans du mouvement de la terre, chargés de démontrer, non toutefois sans péril pour leur personne, comment les mouvements réels de notre globe ne contredisent pas et expliquent même très-bien les apparences des mouvements du soleil et des étoiles.

Principe général. À un -mouvement réel de figuré d’innée, correspond un mouvement ’apparent de.ncme figure, mais de sens opposé.

Trois cas peuvent généralement se pré rétine aurait été également impressionné, si, l’œil restant immobile, l’objet A s’était déplacé d’une quantité AA’ égale à 00’, de manière que le rayon visuel A’N’ fût égal et parallèle au rayon visuel AN. Si l’observateur n’est pas averti de son propre mouvement, il l’attribuera à l’objet observé, mais en sens opposé. La grandeur de l’arc MN’ dépend de la grandeur de l’angle MAN, sous lequel l’objet est vu de deux stations différentes. Plus l’objet est éloigné, plus cet angle est petit ; plus alors les deux points M et N* sont rapprochés. Si l’objet est situé à une distance relativement infinie, l’angle devient nul, les points impressionnés de la rétine se confondent, et l’objet est cru immobile : c’est le cas des étoiles dites fixes.

II. L’observateur tourne sur lui-même. L’œil est alors en quelque sorte placé sur une circonférence tournante qui le présente successivement à toutes les régions de l’espace. Tous les points de la rétine sont l’un après l’autre impressionnés par le même objet A ; mais les mêmes impressions seraient produites, si, l’œil étant immobile, l’objet se déplaçait en sens inverse. Les projections des images produites sur la rétine forment une circonférence qui paraît tourner à l’opposite de l’œil. C’est le cas du mouvement de rotation de la terre, qui s’exécute en vingt-quatre heures d’occident en orient, et qui nous fait croire que la voûte étoilée tourne autour de nous dans le même temps, mais d’orient en occident. Ici encore^ il se peut qu’un objet vu, un astre par exemple, nous semble immobile : c’est lorsqu’il est situé à une distance relativement infinie, et sur la direction dès rayons visuels parallèles à l’axe-de rotation ; telle est Vétoile polaire. Les lignes menées de cette étoile aux diverses stations de l’observateur ne forment pas d’angles appréciables.

III. L’observateur se meut suivant une circonférence. L’objet observé est situé à l’intérieur ou à l’extérieur de la circonférence décrite par l’observateur.

I.o S’il est situé à l’intérieur, il parait avoir un mouvement circulaire inverse de celui de l’œil. C’est ainsi que le soleil étant au centre du mouvement de translation de la terre, qui occupe les positions T, TT’... (flg. 2), paraîtra projeté sur une circonférence dont il occupera successivement tous les points S, S’, S"...dans un ordre opposé à celui de la marche de la terre.

2"-Si 1 objet fixe est en dehors du mouvement de translation circulaire du spectateur, son mouvement apparent présente encore les mêmes aspects que s’il était réel, mais alors le mouvement réel serait notablement déformé. Prenons pour exemple le mouvement réel d’un astre sur un orbite circulaire, et supposons le spectateur immobile en T (flg. 3). Le trajet de l’astre de A en A’ paraîtra rectiligne ; de A’ en A", l’astre paraîtra-arrêté ; de A" en A"’, il paraîtra rétrograder comme s’il revenait de A’ en A. Enfin, il semblera encore suspendu pendant le trajet de A"’ en A. Ainsi un mouvement de translation circulaire se traduira, dans les apparences, par des mouvements rectilignes, tantôt directs, tantôt rétrogra" des, alternativement coup.,

de repos. Si l’astre est situé a l’infini, il parait immobile, parce que les angles, tels que ATA’, sont nuls, et qu’ainsi tout l’orbite se réduit à un point. Les étoiles fixes sont encore dans ce cas. Elles peuvent décrire des orbites immenses ; les dimensions et la forme de ces orbites nous échappent complètement, à cause de l’énorme distance des régions où elles s’effectuent.

Ce dernier exemple prouve que la forme d’un mouvement réel n est pas toujours telle que nous la jugeons. C’est cette illusion qui a

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s par des intervalles

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si longtemps trompé les anciens sur la configuration de l’orbite des planètes extérieures. La théorie des mouvements apparents a fourni à l’astronomie sa langue usuelle ; les phénomènes du ciel s’expriment non tels qu’ils, s’accomplissent, mais tels qu’ils nous semblent s’accomplir. Quand on dit, par exemple, que le soleil fait le tour de la terre en un an ; que les étoiles se lèvent tous les soirs, et se couchent tous les matins, etc., il doit être sous-entendu qu’on énonce ce que l’on voit, et non ce qui est.

APPARENTAGE s. m. (a-pa-ran-ta-jerad. apparenter). Action d’apparenter, de faire entrer quelqu’un dans une famille.i

apparentant (a-pa-ran-tan) part. prés. du v. Apparenter.

apparenté, ÉE (a-ça-ran-té) part. pass. du v. Apparenter. Qui a une parenté, des liens de parente plus ou moins honorables : L’abbé de Citeaux se trouvait alors une fort bonne tête, et fort apparenté dans la.robe. (St-Sim.) C’est une femme fort à son aise, qui a de bonnes rentes sur la ville, des maisons à Paris, et qui est fort bien apparenté^, au moins. (Regnard.) Tout ce que je crains, c’est que le chevalier ne se dégoûte en me voyant si mal apparentée. (Danc.) A moins qu’il n’ait découvert, dans la poussière des bibliothèques, quelque document qui lui procure l’honneur de se croire apparenté avec quelque illustre famille. (G. Sand.) La comtesse est riche, elle est même apparentée à cette cour. (R. de Beauv.)

apparenter v. a. ou tr. (a-pa-ran-tôrad. parent). Donner à quelqu’un une parenté, des parents par alliance : Bien apparenter, mal apparenter son fils, sa fille. Apparenter ses enfants à d’honorables familles, avec des familles peu estimées. Voilà ce qui commença à apparenter et à mettre dans le monde le grand-. père du cardinal d’Estrées. (St-Sim.) Mon père aurait voulu jïî’apparenter convenablement. (Volt.) // voulut apparenter so)i fils à la haute noblesse. (Balz.)

S’apparenter, v. pr. Entrer dans une famille, s’allier à quelqu’un : S’apparenter à la noblesse, à la bourgeoisie, il Absol. Elle s’est bien apparentée. (Acad.) Il est familier.

APPARESSÉ, ÉE (a-pa-rë-sé) part. pass. du v. Apparesser.

APPARESSER v. a. ou tr. (a-pa-rè-sérad. paresse). Rendre paresseux, indolent : L’oisiveté, les plaisirs apparkssent l’homme. Je ne voulais pas montrer au duc et à la duchesse d’Orléans tous mes ressorts, pour ne les pas ralentir et apparesser par compter trop sur mon industrie. (St-Sim.) Il H est vieux.

S’apparesser, v. pr. Devenir paresseux, s’appesantir : L’esprit s’apparesse encore plus vite que le corps. Le corps et l’esprit s’apparessent en moi par la réplétion. (Montaig.)

APPARIABLE adj. (a-pa-ri-a-ble — rad. apparier). Qui peut, qui doit être apparié.,

APPARIADE s. f. (a-pa-ri-a-de — rad. ap-

— Chass. Formation des couples de perdrix pour la reproduction, il On dit aussi appariage.

APPARIANT (a-pa-ri-an) part. prés, du v. Apparier.

APPARIATION s. f. (a-pa-ri-a-si-on — rad. apparier). Action d’apparier, de mettre en comparaison : Notre arrogance nous remet toujours en avant cette blasphémeuse apparition de Dieu avec l’homme. (Montaig.) n Vieux.

APPARIÉ, ÉE (a-pa-ri-é) part. pass. du v. Apparier. Mis par paire, assorti : Chevaux, bœuf appariés. Gants appariés.

APPARIEMENT OU APPARÎMENT S. m. (apa-rî-man — rad. apparier). Action d’apparier, d’unir par couples ou par paires.

— Encyel. Méd. vèt. Vappartement est l’ensemble des règles relatives à toute alliance des sexes, règles dont on ne saurait se départir sous peine de n’obtenir quéde mauvais résultats. M. Gayot, vétérinaire, ex-inspecteur général du service des haras, propose cette expression pour désigner le mariage de deux individus formant une paire, quelque chose d’égal et qui se ressemble. Vappariement est donc un accouplement rationnel, une alliance heureuse et judicieuse sous les rapports d’analogie de formes, d’égalité de taille, de corpulence, etc.

h’appariement n’est pas un mode de reproduction spécial, mais une condition dé bonne alliance. Les règles qui assurent l’action de l’appareillement, du croisement ou du métissage, sont rendues plus certaines par Vappariement.

APPARIER v. a. ou tr. (a-pa-ri-é — rad. pair. Prend deux i de suite à la 1" et a la 2« pevs. du pi. de l’impart, de l’ind. et du prés, du subjonct. : Nous appariions ; que vous appariiez). Joindre ensemble, unir par paires, par couples, des choses de même nature : Apparier des chevaux de carrosse, des bœufs de labour. Apparier des gants, des bas, etc.

— Par anal. Apparier des combattants, Mettre en présence des combattants de même force, d’égal courage, pareillement armés.

— En parlant des oiseaux, Mettre ensemblo le mâle et la femelle : Apparier des pigeons, des tourterelles, des serins.