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APO

Bokvrert) ; par Ribera, têtes très-expressives, a’i museodelRey, à Madrid ; par Lanfrunc, entre les fenêtres du dôme de la chapelle de San Martino, àNap !es ; parCamilk>Procaccini, dans l’église Santa-ManadelCastello, à Gènes. Apâire» (les Quatre), tableaux d’Albert Durer, au musée de Munich. Ces quatre figures, yéintés de grandeur naturelle sur deux pr s 1640, le magistrat

de Nuremberg en fit don k l’électeur Maximilien de Bavière, et c’est ainsi qu’elles ont passé à la galerie de Munich, où elles figurent aujourd’hui. On les regarde comme le véritable chef-d’œuvre d’Albert Durer. Saint Jean et saint Pierre sont représentés sur l’un des panneaux : le premier, vu de profil, est profondément absorbé dans la lecture d’un livre qu’il- tient dans ses mains ; saint Pierre se Çéhche pour suivre la lecture. Saint Paul, la Iiguré principale de l’autre panneau, également vu de profil, porte un livre fermé et un glaive ; saint Marc, vu de face, semble lui adresser la parole. Le fond est noir. «Jean et Paul, dit M. Waagen, sont sans contredit les figures les plus grandioses que Diirer ait jamais peintes. Il y a dans leurs nobles tètes une certaine simplicité de formes et un caractère

Srofond : les poses sont dignes et vraies ; les raperies tombent en plis larges et simples du goût le plus pur. Saint Pierre est moins heureusement conçu ; saint Marc a quelque chose de violent et de rébarbatif. » Neudorffer a prétendu que Durer avait eu l’intention de personnifier les quatre tempéraments (sanguin, colérique, flegmatique et mélancolique) dans ces quatre apôtres ; mais comment admettre que le grand artiste eût choisi le prince dés apôtres pour’représenter le tempérament lymphatique ? L’exécution de ces quatre figures est admirable : les carnations sont d’un ton chaud ; les vêtements de couleurs très-harmo ■ Apfilro. au tombeau do la Vierge (les),

tableau de Louis Carrache, au musée de Parme, La vierge vient de monter au ciel, laissant derrière elle une nuée lumineuse au milieu de laquelle s’ébattent quelques chérubins. Les apôtres entourent le tombeau de Marie ; l’un d’eux tient le linceul ; l’autre prend des fleurs qui-ont remplacé le corps de la inère de Jésus ; tous témoignent par leurs gestes et par l’expression de leur physionomie T’étonnement et l’admiration. Cette belle composition, qui mesure plus de 20 pieds de haut et plus de 10 de large, décorait autrefois la cathédrale de Plaisance, où elle faisait pendant à un autre ouvrage du même maître (les Apôtres portant le corps de la Vierge au tombeau). Les deux tableaux furent apportés en France à l’époque de nos.conquêtes en Italie.. Exposés dans la

frande galerie du Louvre, dit Landon, ils tonnaient les spectateurs par la noblesse et la fierté de la conception, la grandeur et la simplicité des formes, la vigueur du coloris et la profondeur de l’expression. Mais, maigre 1 immensité de la’ salle d’exposition, les figures avaient conservé un aspect colossal qui mettait ces tableaux hors de toute proportion avec ceux dont, ils étaient environnés ; ils ne -pouvaient produire un effet aussi satisfaisant que dans le lieu pour lequel ils avaient été composés. » La même observation peut être faite a propos du local du nouveau musée où ces ouvrages ont été placés depuis quelques années. Ils avaient été rendus à la cathédrale de Plaisance à la paix de 1815.

Actes des

apotrope àdj. (a-po-tro-pe — du gr. npotrepô, je détourne). Même sens que npotropéen.

ApotropÉE s. f. (a-po-tro-pé — du gr. apo, de-, trepôj je tourne). Antiq. gr. Brebis qu’on immolait en, chantant des hymnes enhonneur.des divinités apotropeennes. il Hymnes, vers que l’on récitait pour apaiser les dieux apotropéens.

APOTROPÉEN, enne adj. (a-po-tro-pé-ain, è-ne — rad. apotrapée). Myth. gr. Surnom donné aux dieux qu’on invoquait lorsqu’on redoutait un malheur, un accident.

— S’appliquait aussi aux sacrifices et aux victimes qu’on offrait à ces dieux : Sacrifices apotropéens. tl On disait aussi apopompéen.

. APOTUREAUX s. m. pi. (a-po-tu-rô). Mar. Bouts d’allonges de l’avant qui dépassent’ le pla’Ubord, et servent à amarrer divers cordages..

APOCKS, nom d’un petit royaume nègre de la Guinée supérieure, sur la côte de Gabon, près du -olfe île Biaf >ra. La traite procurait de grandes richesses à ce pays.

APOTJS s. m. (a-pouss — du gr. a priv. ; pous, pied). Astron. Petite constellation inéridionale, que l’on nomma plus ordinairement l’Oiseau de paradis,

— Ornith. Nom donné autrefois aux oiseaux de paradis, parce qu’on croyait qu’ils étaient privés do pieds. Cette erreur tenait à la coutume qu’ont les Papous d’arracher les-pattes des apous avant do les livrer au commerce. On dit aussi apos et apode.

— Crpst. Syn. de ape.

Apoiyoniène (l’) (en grec Apoxyomenos, qui se frotte), nom donné à une statue antique du Vatican, représentant’un lutteur qui se frotte

droite est portée en avant. Le bras droit est tendu horizontalement, et le bras gauche, tenant la strigile, vient joindre l’autre vers le milieu. La tête est relevée et le torse est un peu cambré. La jeunesse, la vigueur et une sorte de beauté hère animent cette figure, dont les muscles sont accusés avec une exactitude remarquable. Le célèbre sculpteur Polyclète. de Sicyone fit un Apoxyomène, que les anciens ont mis au nombre de ses meilleurs ouvrages ; il se pourrait que celui du Vatican en fût une copie. Winckelmann pense que la statue de Polyclète représentait Tydée se purifiant du meurtre de son frère.

APOZÈME s. m. (a-po-zè-me —du gr. apozema, décoction ; formé de apozeô, je bous). Décoction de substances végétales : Apozbmb amer, purgatif. Les apozémks sont beaucoup moins employés aujourd’hui, à cause du dégoût qu’ils inspirent aux malades. (Béclard.)

— Encycl. Les apozèmes diffèrent des tisanes en ce qu’ils se prennent toujours à des heures fixées par le médecin, qu’ils sont chargés d’une plus grande quantité de principes médicamenteux, et qu’ils ne servent jamais de boisson ordinaire au malade. Ajoutons qu’ils sont toujours destinés à remplir une indication spéciale, d’après laquelle on les qualifie ;, ainsi l’on dit : apozème purgatif, apozème vermifuge, etc. On emploie aujourd’hui assez rarement ce genre de préparations, k cause de la répugnance qu’inspire leur sav.eur.

Le Codex met au rang des apozèmes la décoction blanche de Sydenham, la tisane sudorifique, la tisane de Feltz, la tisane royale, la potion purgative ordinaire ou médecine noire.

APFAILLARDIR (s’), v. pr. (sa-pa-llar-dir ; Il rail. — rad. paillard). Devenir paillard.

APPARAÎTRE v. n. ou mtr. (a-pa-rè-trerad. paraître. J’apparais, tu apparais, il apparaît ; tiovs apparaissons, vous apparaissez, ils apparaissent. J’apparaissais, nous apparais' sions. J’apparus, nous apparûmes. J’apparaîtrai, nous apparaîtrons. J’apparaîtrais, nous apparaîtrions. Apparais. Apparaissons. Que j’apparaisse, que nous apparaissions. Que j’apparusse, que nous apparussions. Apparaissant. Apparu, e). Se rendre, devenir visible : L’ange qui apparut à Joseph. (Acad.) Dieu apparut à Moïse d’une manière également magnifique et consolante. (Boss.) lin apparaît qu’à ses disciples, il ne se montre que dans les endroits solitaires et écartés. (Mass.) Monsieur le curé, lui dit-elle un soir, croyez-vous que les morts puissent apparaîtreî (Balz.) Un fantôme lui avpa- RVTpendant la nuit. (Balz.) n Se découvrir tout à coup, se montrer inopinément : Cet homme to’apparut au moment où je le croyais bien loin. (Acad.) Enfin, la veille de la fête, - apparaît dans le port un navire démâté. (Cssc Merlin.)

Un mulet gros et gras à leurs yeux apparut.

Reonard.

Le front joyeux de l’aube a}>paraît dans la nue.

— En parlant des personnes, Survenir, se révéler : Les grands poètes, les grands capitaines «’apparaissentqu’àde longs intervalles. Homère apparut après la chute de J’roie et les catastrophes de l’Argolide ; Virgile, après le triumvirat. (V. Hugo.) Jacques d’Edesse nous apparaît comme le premier régulateur de la langue syriaque. (Renan.) Il Ne se montrer, ne rester que pendant un temps fort court : Il est venu chez moi, mais il n’a fait qu'apparaître.

Au banquet de la vie, infortuné convive, J’apparus un jour, et je meurs.

— Fig. Se manifester, devenir clair, évident : L’unité humaine apparaît au terme du progrès, comme le but dernier posé à l’humanité. ("’) Avec la religion chrétienne^ la vérité apparut dans tout son jour. (Portahs.) Ainsi ramenée à ses vrais éléments, la religion apparaît comme un puissant et fécond principe d’association. (Guiz.) Pour la première fois, l’idée du malheur lui apparut. (A. Martin.) La raison, jusque dans ses révélations individuelles, nous apparaît comme une chose impersonnelle. (C. Dollfus.)

Quand du sein de la nuit, qui les recèle encore. Apparaîtront un jour ces funestes secrets...

M.-J. Cnénrzn.

— S’empl. impersoimcllem. : Il lui apparut un spectre. Il apparaît de temps en temps des hommes rares, qui brillent par leurs vertus. (La Bruy.) n Sembler : Il lui apparut que vous vous trompiez. Il to’apparaît que vous êtes là et que je vous parle. (Mol.)

— Prat.’Être évident, être prouvéj Vous n’avez point de quittance par où il apparaisse que vous ayez payé. (Merlin.) Il ne nous apparaît point au procès qu’il ait donné pouvoir et consentement de vendre sa maison. (Merlin.)

— Dans l’ancienne chancellerie, Donner communication, notifier : L’ambassadeur a fait appakaïtrs de ses pouvoirs.

— Granun. Le verbe paraître prend dans tous ses temps composés l’auxil. avoir et non l’auxil. être ; mais la syntaxe est beaucoup moins claire quand il s’agit du composé apparaître. Voici deux exemples, lé-premier de

APP

Bossuet, !e second de Massillon, qui, dans deux circonstances identiques, présentent l’un et l’autre auxiliaire : Les patriarches avaient sacrifié à Dieu sur tes montagnes où il leur était apparu.Les patriarches lui dressèrent des autets dans certains endroits où il leur avait apparu. Cependant, on peut dire que apparaître prend l’auxil. ouoir quand il n’exprime que l’action, et l’auxil, être quand on veut faire entendre que l’objet apparu est resté en vue plus ou moins longtemps.

— Syn. Apparnttre, puraîlrc. Paraître se dit des choses ordinaires : Dès que l’aurore paraissait. (Fén.) Apparaître s’entend de choses qui, par leur nature ou leur rareté, tiennent du prodige r Un fantôme apparut à Brutus la veille de la bataille de Philippes.

— Antonymes. Disparaître, se cacher, s’éclipser, s’évanouir.

APPARAT s. m. (a-pa-ra — du lat. apparatus, apprêt, préparation ; formé de ad, à ; parare, préparer). Pompe, éclat qui accompagne certains discours, certaines actions, destinés à produire de l’effet : Harangue, discours ^’apparat. Diner, repas « ’apparat. Réception « ’apparat. Tout l’extérieur et tout (’apparat de la gloire qui environne les conquérants ne valent pas les douceurs de l’amour. (Scudéry.) Le second fils de M. de Souillon était élevé pour l’Église, et soutint sa thèse en SorbonneavecgrandAPPARAT. (St-Sim.) Trajan se prêta avec trop de complaisance à s’entendre louer dans un discours «(’apparat pendant près de deux heures. (La Harpe.)- Dans toutes les causes vulgaires, (’apparat serait ridicule. (Marmontel.) Autrefois un diner de quelque apparat commençait par des huîtres. (Brill.-Sav.) Il y avait diner ^’apparat à la préfecture, la plupart des autorités du département devaient s’y trouver. (Alex. Dum.) Elle res-

dégoût de cette vie «^’apparat. (G. Sand.) Nulle femme n’était moins faite pour la vie « ’apparat, pour les triomphes de la vanité. (G. Sand.) || Luxe, somptuosité, magnificence : Mais quand il y aurait un peu (2’appaRaT, où serait le mat, le jour où l’on reçoit son gendre ? (Scribe.)

Traînant, avec des airs d’infante, Un flot de velours nacarat,

Th. Gautier.

II Affectation : Napoléon supporta sa disgrâce avec plus <f apparat que de-véritable grandeur. (Lamart.)

Jour d’apparat, Jour de fête, de solennité :

La source de tendresse est-elle en nos entrailles, Comme les grandes eaux des jardins de Versailles, Pour jouer seulement dans les jours d’apparat 7

parât. (Bnll.-Sav.)

— Calligr. Lettres d’apparat. Lettres coloriées, dorées, chargées d’arabesques, que l’on mettait au commencement des chapitres, dans les manuscrits. Après l’invention de l’imprimerie, on les remplaça par les lettres gr-ses ou ornées, qui, à leur tour, ont disparu de la plupart de nos livres.

— Syn. Appnrni, appareil. Ces deux mots signifient pompe et étalage, mais apparat emporte une idée d’emphase et de pédanterie qui est étrangère à appareil.* Dans toutes les causes vulgaires, ("apparat serait ridicule. (Marmontel.)- Quel contre-sens de donner un prix public, un prix cî’appareil, à la vertu des femmes, à la pudeur.’ (La Harpe.)

APPARAT s. m. (a-pa-ra-du lat. apparatus, instrument d’étude). Philol. Nom donné à une classification de livres, d’auteurs, d’idées, sous la forme de table, de catalogue, de dictionnaire : Les apparats peuvent indiquer ce qui arête dit sur chaque chose, mais ils ne sauraient donner l’ensemble d’une science : ils manquent essentiellement de synthèse. (Proudh.)

— Encycl. Le mot apparat, dans son sens 1 ’ le a à peu près disparu de notre

les recueils auxquels ce mot servait de titré prennent actuellement d’autres dénominations. Cependant on connaît encore aujourd’hui : 1° l’Apparat de Cicéron (Apparatus ad Ciceronem), recueil de locutions et de phrases tirées des divers ouvrages de cet auteur, réunies sous un même titre et formant comme l’alphabet de la langue cicéronienne, dont chaque mot et chaque tour sont maintes fois répétés ;’2° l’Apparat sacré, de Possevin, jésuite de Mantoue, qui renferme par ordre alphabétique les noms de toutes sortes d’auteurs ecclésiastiques, avec les titres dé leurs ouvrages. Cet Apparat fut imprimé en loil, en 3 vol. : 3» l’Apparat poétique du P. Vanière, recueil alphabétique des mots latins marqués de-leur quantité, avec des exemples tirés des poètes latins ; 4° l’Apparu* royal, dictionnaire français-latin, en usage dans les écoles avant la Révolution ; 5° l’Apparat d’Accurse, gloses et commentaires rédigés par cet auteur sur le Digeste et le Code. On donne encore le-nom d’apparats aux recueils de morceaux choisisde poésie en usage aujourd’hui dans nos écoles, et qui portent une foule de titres variés, enfin a tout l’attirail d’érudition dont les philologues allemands enrichissent les éditions d’auteurs de l’antiquité.

APPARAUX s. m. pi, (a-pa-rô — du lat.

ÀPP

apparatus, apprêt, machine). Mar. Mot qui comprend cotlectivem. tout ce qui est indispensable à la marche du navire, ancres, gouvernail, voiles, poulies, cabestans, câbles, etc., et même l’artillerie : L’équipage et les vivres ne sont jamais compris sous la dénomination tf apparaux. La signification du mot apparaux est plus étendue que celle du mot agrès, puisque ce dernier ne comprend que les objets destinés à la mâture. (De Chosnel.)

APPAREIL, s. m. (a-pa-rèll ; Il mil. — du lat. apparatus, apprêt). Disposition-de tout ce qui a de la pompe, de la solennité, de la grandeur : Appareil solennel, imposant, magnifique. Appareil triste, lugubre. Appareil d’une fête, d’une -cérémonie. Appareil de guerre. On fait de grands appareils pour son entrée. (Acad.) Il regarde sans s’étonner (’appareil de son sacrifice. (Fléch.) Les traités4e paix ne sont que comme (’appareil d’une nouvelle guerre. (Boss.) La vertu n’est pas une science qui s’apprenne aoec tant oÎ’appareil. (J.-J. Rouss.) Ma table n’est point couverte avec appareil de magnifiques ordures et de charognes lointaines. (J.-J. Rouss.) Le tyran règle tout ; il semble qu’il apprête l’appareil du carnage, et non pas d’une fête.

lf La chose ainsi disposée : /(s’est montré dans le plus pompeux appareil. (Acad.) Quand la bienséance exigeait de lui de la dépense et de (’appareil, il était magnifique sans aucun regret, et de très-bonne grâce- (Fonten.) L’appareil est au sentiment ce qu’est ta parure à la beauté. (Volt.) /(maintint chez lui, non l’incommode et vain appareil du luxe, mais l’abondance, les véritables commodités de ta vie. (J.-J. Rouss.) Si l’on ne réveillait pas ses frayeurs par ces tristes soins et cet appareil lugubre qui devancent la mort, il ne la verrait pas arriver. (Buff.) Ils arrivent au son des instruments, à la voix des plaisirs, avec tout (’appareil du goût et de la magnificence. (Barthél.) Les cultes sont à la religion ce que (’appareil est au pouvoir. (Napol. le.) La malade avait banni le repoussant appareil qui environne le (jr des mourants. (Balz.) D’un semblable appareil je n’ai point vu d’exemple.

Dans ce riche.

cours le pompeux appareil.

BÉRAXC

tppareil leur orgueil insensé Batte et se repose. V. Ht

nités l’appareil nous surprend,

Tkéville.

— Extérieur, apparence, abstraction faite de toute idée de pompe : lisse font remarquer par tout (’appareil de la modestie. (Barthél.) Ils ne se montrent jamais qu’avec (’appareil de la tristesse et du deuil. (Barthél.) Dans le simple Appareil

D’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil.

Il Attirail : La chasse du renard demande moins que celle du loup. (Buff.)

aux peuples du Mexique

.. r- - les mortels nouveaux

châteaux ailes qui volaient sur les eaux.

L’opjwretf inouï

— Dans les sciences et les arts, Assemblage de machines, de pièces disposées pour faire quelque opération : Appareil simple. Appareil compliqué.

— Physiq. Collection d’ustensiles et d’instruments nécessaires pour faire une expérience et se rendre compte d’un phénomène.

— Chim. Assemblage de vaisseaux et d’ustensiles pour une expérience, une opération chimique.

— Chir. Ensemble des compresses, des bandes, bandelettes agglutimitives, etc., qu’on applique sur une plaie, sur une blessure, une fracture : Mettre, leoer le premier appareil, le second appareil, n Fig. : J’espère que vous m’aiderez à mettre un appareil sur les blessures de ce cœur malade. (J.-J. Rouss.)

Il Plateau à compartiments sur lequel sont placées les diverses pièces d’appareil nécessaires pour un pansement. Il Mode de pratiquer l’opération de la taille : Tailler au grand appareil, au petit appareil.

— Anat. Ensemble des organes qui concourent à une même fonction : Appareil respiratoire, circulatoire, digestif. Appareil des sens, de la locomotion, de la phonation, /^’appareil digesteur peut être considéré comme un moulin garni de ses blutoirs. (Brill.-Sav.)

— Archit. Art de tailler avec exactitude et de disposer les pierres ou les marbres, selon leur convenance et leur relation avec telle ou telle partie d’un édifice, d’un monument.

H Bâtiment, voûte d’un bel appareil, Dont toutes les pierres sont de même hauteur, de même proportion, disposées avec la même symétrie. Il Appareil alexandrin, Sorte de mosaïque ou plutôt de marqueterie précieuse, composée de porphyres rouges et verts, de marbres et d’émaux : Selon Lampride, Cappa- : rkil alexandrin tire son nom de l’empereur Alexandre Sévère, qui en fut l’inventeur. (Bachelet.)

— Constr. L’auteur d’une pierre ou son épaisseur entre deux lits. On taille dans les carrières des pierres de grand ou de petit appareil, c’est-à-dire d’une plus grande ou d’une moindre épaisseur. V. Encycl.

■>- Mécan. Combinaison de moyens néces-