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Les apiaires se divisent en apiaires solitaires et apiaires sociales. Celles-ci, comme leur nom l’indique, vivent en sociétés composées de mâles, de femelles et d’un nombre considérable de neutres ou d’ouvrières ; elles renferment les genres englosse, bourdon, abeille, mélipone, etc.. Les apiaires solitaires n’offrent jamais que deux sortes d’individus, des mâles et des femelles, et chacune de ces dernières pourvoit isolément à la conservation de sa postérité. A leurs pieds postérieurs, on n’observe ni brosse (duvet soyeux du premier article des tarses), ni corbeille (enfoncement particulier que présentent les jambes) ; mais le côté externe des jambes et du premier article des tarses est garni de poils nombreux et serrés, qui servent à recueillir le pollen.

Latreille a divisé les apiaires solitaires en quatre groupes : les andrénoïdes, les dasygastres, les cuculines, et les scopulipèdes.

Les andrénoïdes ont les palpes labiaux composés de six articles grêles, linéaires, placés bout à bout. Les principaux genres de ce groupe sont les panurges, qui font leur nid dans la terre, et les xylocopes (xulon, bois ; koptà, je coupe), appelées vulgairemeut abeilles perce-bois et menuisières, qui creusent dans les vieux morceaux de bois sec des canaux où ils déposent leurs œufs, avec de la pâtée pour la nourriture des larves qui doivent éclore.

Les dasygastres doivent leur nom (dasus, velu, et gaster, ventre) aux poils nombreux, serrés, courts, qui garnissent le ventre des femelles. Elles ont le labre plus long que large et carré, les mandibules triangulaires et dentées. Parmi les dasygastres se rangent les cératines, qui creusent des trous à la place de la moelle dans les branches d’églantier rompues j les chélostomes et les hériades, qui font leur nid dans les trous des vieux arbres ; les mégachiles, dont une espèce, la mégachile maçonne, construit son nid avec de la terre détrempée, à l’angle d’un mur exposé au soleil, ou bien a l’abri des moulures qu’offre la corniche de quelque bâtiment ; les osmies, qui, en général, cachent leurs nids dans la terre, dans les fentes des murs, dans les trous des portes, quelquefois même dans des coquilles vides de colimaçons, et dont les mœurs, très-bien décrites par Réaumur, varient selon les espèces ; les antkidies, appelées vulgairement abeilles cardeuses, dont le nid creusé dans la terre est tapisse de duvet qu’elles arrachent à diverses plantes.

Elles ne se donnent pas la peine de faire

nid, ’ et trouvent plus commode de déposer leurs œufs dans les nids des autres apiaires, et de confier ainsi à des étrangères le soin de lfur postérité. Les principaux genres de cuculines sont les ammobates, les philérèmes, les nnmàdes, les oxées, les épéoles, les mélectes et les crocises.

Le caractère distinctif des scopulipèdes consiste, comme leur nom l’indique (scopula, balai ; pes} pied) dans la houppe, le balai de poils épais et serrés que présentent le côté externe d- ; premier article des tarses postérieurs et le■"té externe des jambes. Les principaux genres de scopulipèdes sont : les eucères, remarquables par la longueur de leurs antennes, et les anthophores, qui font, en général, leur

ilesn

APIANUS (Pierre), astronome et mathématicien allemand, né à Leysnick (Misnie) en U95, mort en 1551. Son nom allemand était Bienewitz (Mené, abeille, en latin apis, d’où Apianus). Il professa longtemps à Ingolstadt, et fut nommé chevalier de l’Empire par Charles-Quint. Il fut un des premiers à proposer l’observation des mouvements de la lune pour découvrir les longitudes. On lui doit aussi des observations assez curieuses sur les comètes. Il avait écrit des éphémérides de 1534 à 1570, des traités d’arithmétique, d’algèbre, des almanachs ; mais peu de ces ouvrages ont été imprimés. On connaît surtout son Astronomicum Cœsareum, dédié à l’empereur. C’est un ouvrage d’ailleurs peu estimé.

Philippe, son fils, lui succéda dans sa chaire de mathématiques, et mourut en 1589 à Tubingue, où il s était réfugié après avoir embrassé les doctrines de Luther. Il a écrit divers ouvrages sur les sciences mathématiques et l’astronomie.

APIARIDES s. f. pi. (a-pi-a-ri-de — du lat. apis, abeille). Entom. Famille d’insectes, comprenant seulement les deux groupes des apites et des méliponites.

APIARITES s. m. pi. Syn. ù’apites.

APIASTRE s. m. (a-pi-a-stre — du lat. apis, abeille). Bot. Genre de plantes de la famille des ombellifères, dont on ne connaît que deux espèces, u C’est aussi le nom que 1 on donne au guêpier.

APIATES s. m. pi. (a-pi-a-te). Géogr. anc. Peuple de la Gaule. Selon Dion, il habitait dans l’Aquitaine, et fut dompté par Crassus.

À PIC loc, adv. V. pic.

APICAL s. m. (a-pi-kal — du lat., apex, sommet). Entom. Nom donné aux aréoles qui se terminent à la pointe de l’aile des insectes, ou auprès de cette pointe.

chose : Ce polypier a des calices apicaux grands

et saillants. (M.-Edw.)

apicales s. f. pi. (a-pi-ka-le — du lat. apis, abeille). Entom. Petite division d’insectes établie dans le genre encyrte.

AP1CATA, femme de Séjan, qu’il avait répudiée dans l’espoir d’épouser Livie. Elle n’eut aucune part aux crimes de son infâme époux. Après le supplice de celui-ci, elle se donna la

■ mort, en voyant les corps de ses fils égorgés par ordre de Tibère.

apicé, ÉE adj. (a-pi-sé — du lat. apex, apicis, sommet). Qui se termine par un sommet très-apparent.

APICES s. m. pi. {a-pi-se — du lat. apex, sommet). Philol. Petits signes, tels que les accents, qui se mettaient dans l’écriture du grec.

APICIA s. m, pi. (a-pi-si-a — de Apicius, n. pr.). Antiq. rom. Nom donné à certains mets délicats et recherchés dont on attribuait l’invention au célèbre gastronome Apicius.

apicicourbe adj. (a-pi-si-kour-be — du lat. apex, icis, sommet, et du fr. courbe). Dont l’extrémité est recourbée.

APICIEN, ENNE s. et adj. (a-pi-si-ain, è-ne — rad. Apicius, a. pr.). Disciple, partisan d’Apicius ; qui se rapporte à Apicius.

s querelles

slles.

— s. m. Sorte de gâteau qui avait été inventé par un des Apicius, probablement par celui dont il nous reste un traité sur la cuisine.

APICIFLORE adj. (a-pi-si-flo-re — du lat. apex, icis, sommet ; (los, floris, fleur). Bot. Qui a des fleurs terminales.

Miner..Se dit de cristaux qui’ressemblent des aiguilles réunies en houppe.

APIGlLAlREadj. (a-pi-si-lè-re — du lat. apex, sommet). Bot. Se dit de tout organe inséré au sommet d’un autre, dans les végétaux. On dit aussi apécilaire.

APICIUS, fameux gastronome romain, contemporain d’Auguste et de Tibère, inventa de nouveaux mets et engloutit une fortune immense dans ses dépenses de table, pour laquelle il mettait à contribution l’univers entier, se faisant apporter de chaque province ce qu’elle offrait de remarquable en produits culinaires. Il s’empoisonna, dit-on, parce qu’il ne lui restait plus pour vivre qu’une somme d’environ un million de notre monnaie. Il On connaît encore deux autres gastronomes dû même nom, l’un qui vivait au temps de Sylla, l’autre sous Trajan. Ce dernier était inventeur d’un procédé pour conserver les huîtres, et il en fit parvenir de très-tralches à l’empereur, alors occupé à combattre les Parthes.

Aucun des trois ne parait être l’auteur du traité de l’art culinaire (De Re culinaria) qu’on a sous le nom de Ccelius Apicius. Chez les anciens, le nom d’Apicius était donné à des ragoûts, à des gâteaux, à plusieurs espèces de sauces ; il rappelle aujourd’hui le type du parfait gastronome. On dit aussi l’aW des Apicius pour désigner la science culinaire.

APICOLE adj. (a-pi-ko-le — du lat. apis, abeille ; colo, je cultive, j’élève). Qui appartient, qui a rapport à l’élève des abeilles :

Art APICOLE.

— s. m. Syn. d’apiculteur.

APICRINITE s. f. (a-çi-kri-ni-te). Paléont. Senre de polypiers fossiles appartenant à la waie et aux formations antérieures.

apicule s. m. (a-pi-ku-le — du lat. apicu-

apiculteur s. m. (a-pi-kul-teur — du

des abeilles. On dit aussi apicole.

apicultural, aie adj. (a-pi-kul-tu-rai — rad. apiculture). Syn. de apicole : Méthode

APICULTURALE.

apiculture s. f. (a-pi-kul-tu-re — du lat. apis, abeille, et cultura, culture). Art d’élever les abeilles : Cours ^’apiculture. Parmi les personnes disposées à s’occuper d- piculture, 17 s’en trouve plusieurs que la crainte des piqûres retient et qui n’osent se livrer à leur goût. (Encycl.) Vers la fin du siècle dernier, /’apiculture était devenue une passion sur les bords du Rhin. (l’arrière.)

— Encycl. Le mot apiculture est une expression nouvelle qui remplace les locutions vicieuses et inexactes de élève des abeilles et éducation des abeilles. Élève des abeilles ne présente pas à l’esprit une idée parfaitement claire et exempte d’équivoque, et le possesseur d’abeilles ne les éduque pas : il les cultive : l’apiculture est donc l’art de

physiolog

API

cultiver les abeilles ou mouches à miel. C’est aussi une science qui exige la connaissance des abeilles (leur histoire naturelle) et leur culture proprement dite. La connaissance ou histoire naturelle des abeilles comprend leur "logie, leurs mœurs, leur architecture, puvain, leurs maladies, leurs ennemis, etc. Le gouvernement des colonies, ou la culture proprement dite des abeilles comprend les soins pratiques de toute sorte, ainsi que la récolte et la préparation des produits. Sous le rapport de l’exploitation des abeilles ou du mode de les cultiver et d’en obtenir des produits, on peut diviser l’apiculture en grande et en petite ; en apiculture sédentaire et en apiculture pustorale ; et aussi en apiculture de producteur et en apiculture d’amateur. Chacune de ces divisions a des pratiques particulières, qui se modifient selon le climat, la flore locale, le système de ruche adopté et le débouché des produits. Mais les principes généraux sont les mêmes : le point fondamental consiste

artificielles, des bois et des plantes qui donnent des fleurs nombreuses, l’apiculture peut se développer. Les frais d’établissement se bornent en achat de colonies ou ruchées. Une fois établies, les abeilles vont butiner sur la irt des fleurs simples (fleurs à pollen) un rayon de plusieurs kilomètres. Elles

plupart c

épanouissement est belle ; elles prospèrent aussi en raison des soins qu’elles reçoivent de leur possesseur. Ces soins consistent en alimentation, lorsque la récolte du miel a été insuffisante ; en réunion ou mariage des colonies faibles ; en agrandissement de leur loge, lorsque la production du miel est abondante et que la population devient très-nombreuse, etc. Ils sont donnés avec entendement lorsquon a étudié le climat et les ressources locales, les mœurs des abeilles, lorsqu’on s’est familiarisé avec ces insectes et qu’on les affectionne. La crainte qu’inspire l’aiguillon de ces précieux insectes empêche un grand nombre de personnes de les cultiver. Cette arme leur a été donnée pour leur défense et pour celle de leurs provisions, — pour la provocation et l’offensive ; il faut îonter tout» puérilité. Que ceux qui

crainte se couvrent bien le visage as la première fois qu’ils apprc-u—'

s ; en y mettant de la douceui

calme, ils se convaincront bientôt qu’ peu de circonstances où l’accoutrement soit nécessaire ; plus ils approcheront de ces travailleuses vigilantes, plus ils s’y attacheront, et l’admiration dans laquelle ils seront souvent leur procurera un plaisir qui assurément est un de« plus agréables de la vie champêtre. Les mouvements brusques et le bruit irritent les abeilles. Il ne faut pas gesticuler près des ruches ni souffler à leur entrée. Si une mouche se pose sur nous, même sur notre figure, il faut la laisser tranquille ou la pousser doucement pour qu’elle s envole. On peut les déplacer d’un groupe avec la main, en agissant avec précaution, en n’en pressant aucune. Les couleurs sombres leur plaisent moins que les couleurs pâles ; aussi lorsqu’elles sont irritées, elles s attachent principalement aux chapeaux noirs, s’enfoncent dans les cheveux, se jettent aux sourcils et sur tout ce qui est noir, comme sur tout ce qui remue. L’état de l’atmosphère et les émanations qui s’exhalent du corps de ceux qui les approchent concourent aussi à les exciter. Elles sont très-irritables lorsque l’air est chargé d’électricité et que le temps est chaud et h l’orage, et il est des personnes dont l’odeur leur déplaît singulièrement. Mais dans les circonstances où le ménagement et le calme ne suffisent pas pour opérer sans crainte, on parvient à maîtriser les abeilles au moyen de la fumée. En leur projetant une certaine quantité de fumée de chiffon, de bouse de vache sèche, ou de foin, on les met en état de bruissement, état ainsi appelé, parce qu’alors les abeilles battent fortement des ailes et font entendre un grand bruit. Durant cet intervalle de gêne et de crainte, on peut opérer dans leur ruche sans encourir la moindre piqûre. Il est donc prudent, avant de toucher à une ruche pour la visiter ou pour une opération quelconque, de lancer à l’intérieur de la fumée qui éloigne les abeilles, les maîtrise et évite qu’on ne soit

Îuqué. Les localités où l’apiculture est déveoppée avec le plus de soin, en France, sont : le Gâtinais (partie du Loiret, d’Eure-et-Loir et de Seine-et-Oise), les environs de Caen, de Reims, la Bretagne, les landes de Gascogne, le Narbonnais, etc. Les produits de l’apiculture sont, par an, de quinze à vingt millions de francs. Us sont susceptibles d’être doublés. V. Cire, Essaim, Miel, Ruche, etc.

Les ouvrages les plus concis sur la matière sont : le Cours pratique d’apiculture, par M. H. Hamet ; le Guide au propriétaire d’abeilles, par S.-A. Collin ; le Manuel pour gouverner les abeilles, par J. Radouan, et enfin l’Apiculteur, journal rédigé par le premier de ces écrivains.

APIDIDÉ, ÉE adj. et s. (a-pi-di-dé —du lat. apis, abeille). Syn. de apiaire.

APIE s. m. (a-pi — du gr. apion, poire). Entom. Syn. d apion.

r s. m. (a-pi-è-se-man — rad. principales pièces qui entrent

An

dans la confection d’une chemise : Z’apièoemekt se trouve à la partie supérieure du dot.

APIÉCEUR, EUSE s. (a-pi-é-seur — rad. pièce). Techn. Ouvrier, ouvrière qui travaille a la pièce. Il se dit surtout, chez les tailleurs, des ouvriers qui font le montage du vêtement.

À PIED loc. adv. V. Pied.

APIEN, ENNE adj. (a-pi-ain, è-ne — rad. ape). Crust. Qui ressemble à un ape.

— s. m. pi. Famille de crustacés qui tient des apes.

AFIER s. m. (a-pi-é — du lat. apis, abeille). Dans les Landes, Amas de ruches disposées en pyramide, et placées dans les clairières au milieu d’enceintes de fascines.

— Dans les départements du nord de la France, Celui qui élève des abeilles. Syn. Ù’apiculteur.

apiétri, ie (a-pi-é-tri) part. pass. du v. Apiétrir.

AFIÉTRIR v. a. ou tr. (a-pi-é-trir — rad. piètre). Rendre piètre, chétif, affaiblir : Le manque d’exercice apietrit promptement les enfants, il Ce mot a vieilli.

S’apiétrir, v. pr. S’affaiblir, dépérir.

APIFÈRE adj. (a-pi-fè-re — du lat. apis, abeille ; fera, je porte). Qui porte des abeilles.

— Bot. Qui porte des fleurs offrant quelque ressemblance avec l’abeille.

apiforme adj. (a-pi-for-me — du lat. apis, abeille ; forma, forme). Qui a la forme d une abeille.

APICÉ, ÉE adj. (a-pi-jé). Mar. Se dit, dans le Levant, d’un navire qui n’a pas tout son chargement, mais qui est assez calé pour tenir la mer.

APIINE s. f. (a-pi-i-ne — du lat. apium, persil). Chim. Substance gélatineuse que l’on obtient en faisant bouillir de l’eau avec une quantité suffisante de persil ; l’apiine pure so présente sous la forme d’une poudre incolore, sans odeur ni saveur. Elle fond à iso° en un liquide jaunâtre. Elle est insoluble dans l’éther, peu soluble dans l’eau, soluble dans l’eau bouillante et l’alcool bouillant.

APILÈME s. f. (a-pi-lè-me — du gr. a augment. ou explétif ; ptïeo", j’accable). Rhét. Figure de pensée, syn. de comminaiion.

APIMANE s. m. (a-pi-ma-ne — du lat. apis, abeille ; mania, manie). Apiculteur ignorant.

APINAOÉS s. m. pi. (a-pi-na-jé). Nom d’une ancienne tribu d’Indiens cruels du Brésil, province de Goyaz, entre les rivières Tocantins et Araguaya.

APINAIRE s. m. (a-pi-nè-re — lat. apinarius, même sens). Antiq. rom. Bouffon, saltimbanque, faiseur de tours, grimacier.

APINELLE s. f. (a-pi-nè-le — dimin. d’apium, ache). Bot. Syn. du genre trinie, famille des ombellifères.

AP1NU9 (Jean-Louis), médecin allemand, né en Franconie en 1668, mort en 1703. Il se fit une brillante renommée comme professeur et comme praticien, et préconisa 1 extrait de cascarille dans le traitement des fièvres épidémiques. U a écrit divers ouvrages sur ces affections, qu’il avait particulièrement étudiées, il Son fils, Sigismond-Jacques, fut un philologue distingué.

APIOCARPÊ s. f. (a-pi-o-kar-pe — du gr. apion, poire ; karpos, fruit). Bot. Genre de plantes de la famille des mousses acrocarpes aplopéristomées.

APIOCÈRE s. f. (a-pi-o-sè-re — du gr. apt’on, poire ; keras, corne). Entom. Genre d’insectes diptères, famille des tanystomes, renfermant deux espèces, de l’Australie.

APIOCBINE s. m. (a-pi-o-kri-ne — du gr. apios, poire, et du lat. crinis, cheveu). Paiéont. Genre de polypiers fossiles, que l’on rencontre dans les terrains oolitiques moyens et supérieurs. Leur charpente consistait en un corps central pyriforme, composé d’articulations, muni d’organes du mouvement en forme de rayons, il On dit aussi apiocrinitb.

APIOCRINIDÉES s. f. pi. (a-pi-o-kn-ni-dé — rad. apiocriné). Paléont. Famille de polypiers fossiles.

apiocrinitb s. m. (a-pi-o-kri-ni-te). Paléont. Syn. i’apiocrine.

apiol s. m. (a-pi-ol — du lat. apium, persil). Chim. Principe actif des grainesdu persil.

— Encycl. Vapiol s’extrait de la graine de persil pulvérisée. Il est à peu près incolore,

odeur tenace et spéciale,-

it piquante qui se développ^arrière-bouche. U est ins

dans l’eau à chaud ou a froid, fort s dans l’alcool de 50 à 90", soluble en toute proportion dans l’éther et le chloroforme. Sa solution alcoolique rougit légèrement la teinture de tournesol et le sirop de violette.

À la dose de 1 gramme, Vapiol détermine une excitation céréLrale légère rappelant celle que produit le café ; à celle de 2 à 4 grammes, il fait éprouver les mêmes symptômes qu’une forte dose de sulfate de quinine : étourdissements, titubation, vertiges, sifflement d’oreilles, céphalalgie frontale, gravative. MM. Joret et Homélie ont expérimenté l’apiol au point de vue thérapeutique, et reconnu que, dans nos climats, il peut être substitué comme fébrifuge au sulfate de quinine.