Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 2, An-Ar.djvu/170

Cette page n’a pas encore été corrigée
APH APH APH API475


de l’année chez les Cypriens et les Paphiens, dont le premier jour repondaitau 24 septembre des Romains, u C’était aussi le onaième mois de l’année des Bithyniens.

APHRODISIUM, anc. ville de la Carie, sur les confins de la Lydie, patrie du philosophe Alexandre, commentateur d’Aristote. il Autre ville dans la Phrygie. n Nom donné autrefois à la ville de Bône (Afrique). Séjour renommé pour la fertilité de son territoire et la douceur de son climat.

APHRODITE (a-fro-di-te — du gr. aphros, écume ; dûtes, qui plonge). Mythol. Surnom de Vénus, qui, selon les Grecs, était sortie de l’écume de la mer. Aristote donne à ce mot une autre origine : il croit que l’on appelait ainsi Vénus à cause de sa mollesse.

— s. f. Antiq. gr. Espèce de pantomime en usage chez les Grecs.

— Entom. Genre d’annélides de la famille des néréides, sous-ordre des dorsibranches ou annélides errantes, ordre des chétopodes : Z’aphrodite hérissée est le plus beau de tous les vers connus. (G. Cuv.)

— Miner. Variété’ de magnésite ou écume de mer, avec laquelle on fait des pipes très-estimées. Composition chimique de l’aphrodite :

Silice 51,55

Magnésie 33,72

Oxyde de manganèse 1,62

— de fer 0,59

Alumine 0,20

Eau 12,32,

100»»

plus court et plus large que celui des annélides, pourvu de deux rangées longitudinales de larges écailles membraneuses placées sur le dos, et improprement nommées élytres. Les branchies, en forme de petites crêtes charnues, sont placées sous ces écailles, qui laissent voir de chaque côté des groupes de fortes épines, et des soies flexueuses brillant des plus belles couleurs. Les aphrodites possèdent une tête à peine visible, trois antennes, de3 mâchoires très-petites et cartilagineuses, un canal intestinal droit qui a de nombreux cœcums, des vaisseaux sanguins remplis d’un fluide rougeâtre, enfin un système nerveux consistant en un cordon médullaire renflé en autant de ganglions qu’il y a d’an Llespèce la plus remarquable est Yaphrodite hérissée, qu’on trouve en abondance dans l’Océan et la Méditerranée, et que les pêcheurs nomment taupe de mer. C’est la plus grande du genre ; elle a de 15 à 20 centimètres de long. Par les couleurs dont brillent les soies qu’elle porte, elle ne le cède en beauté ni au plumage du colibri, ni à ce que les pierres précieuses ont de plus vif.

APhroditien, enne ad}, (a-fro-di-ti-ain, è-ne — rad. aphrodite), Annel. Qui ressemble à une aphrodite.

— s. m. pi. Groupe d’annélides, ayant pour type le genro aphrodite. Il On dit aussi

APHRODIT1NS.

APHRODITOGRAPHIE S. t. < a-fro-di-togra-fi — du gr. aphrodite, Vénus ; graphâ, îa décris). Description de la planète Vénus.

APHRODITOGRAPHIQUE adj. (a-fro-di-togra-fi-ke — rad. aphroditographie). Astron. Qui à rapport à l’aphroditographie.

ÀPIIRODITOPOL1S, ville de l’ancienne Égypte, au S. de Memphis, sur le Nil, dans l’Égypte moyenne, célèbre par un temple où l’on nourrissait un bœuf blanc regardé comme une divinité, sans doute le bœuf Apis. C’est aujourd’hui Atfyh ou A t/ieh. Il Ville de l’anc. Égypte, sur le Nil, dans la Thébaïde. il Nom de deux autres villes d’Égypte, l’une encore dans la Thébaïde, l’autre dans le Delta.

réduit on une mousse écumeuse.

APHRONATRON s. m. (a-fro-na-tron — du gr. aphros, écume, et de natron, nom du carbonate de soude naturel). Chim. -Efflorescence saline formée par le carbonate do soude. On la confond souvent avec le salpêtre ; car on les trouve tous les deux dans les caves, les souterrains, les lieux humides.

APhronitre s. m. (a-fro-ni-tre — du gr. aphros, écume ; nitron, nitre). Nitre dépuré.

APHROPHORE s. m. (a-fro-fo-re — du gr. aphros, écume ; phora, action de porter). Entom. Genre d insectes do la famille des cercopiens. de l’ordre des hémiptères, qui, surtout à 1 état de larve, sécrète par la bouche une sorte d’écume, de manière a. s’en recouvrir quelquefois complètement.

APHROSIDérite s. f. (a-fro-si-dé-ri-tedu gr. aphros, écume ; sidêros, fer). Miner. Silicate hydraté d’alumine et de fer, qui se trouve dans- les mines du duché de Nassau.

aphrosyne s. m. (a-fro-zi-ne — du gr. aphrosunéj démence). Pathol. Dérangement des facultés intellectuelles ; démence.

APHTHALOSE s. m. (af-ta-lô-ze — du gr. aphthitos, inaltérable ; als, sel). Miner. Nom donné par Haiiy au sulfate do potasse naturel,

APHTHARTODOCÈTES s. m. pi. (af-tar-todo-sè-ie — du gr. aphtkartos, incorruptible ; dokéô} je crois). Hist. ecclés. Nom donné a des hérétiques du vie siècle, qui prétendaient que le corps de Jésus-Christ était incorruptible, impassible et immortel. Ils étaient disciples de Julien d’Halicarnasse, qui vivait au rve siècle. Les aphthartodoeètes formaient une branche des eutychiens.

APHTHE s. m. (af-te — du gr. aphthai, dérivé de aptô, je brûle). Méd. Ulcération superficielle qui se développe surtout dans l’intérieur de la bouche : Z/aphthe est une affection de la bouche dont peu de personnes ont été exemptes. (Carrière.) Les aphthes paraissent spécialement à la face interne de la lèvre inférieure et des joues, sur la partie latérale et inférieure de la langue, sur les amygdales, sur le voile du palais. (C. Blanc.) — Encycl. Les aphthes sont de petites ulcérations blanchâtres qui se développent sur la muqueuse de la bouche, et qui doivent leur nom à la sensation de vive cuisson, de chaleur douloureuse qu’ils déterminent. Ils commencent par de petites vésicules transparentes ou d’un gris de perle, qu’on observe spécialement derrière les lèvres, sur le bord de la langue ou à la partie moyenne des joues. Ces vésicules, au bout de quelques heures, s’entourent d’un bourrelet grisâtre et dur qui leur donne l’aspect ■ pustuleux : dès le deuxième ou le troisième jour, l’épithélium se détache et laisse voir une ulcération lenticulaire qui peut avoir l’étendue d’une pièce de vingt centimes.

L’éruption des aphthes peut être discrète ou confluente. L’éruption discrète est une légère indisposition qui ne se manifeste que par ia douleur locale, la sécheresse de la bouche, la fétidité de l’haleine. L’éruption confluente, rare en France, mais commune en Hollande, est beaucoup plus grave. Elle ne se borne pas à la bouche ; elle envahit le pharynx et même paraît s’étendre 6 la muqueuse gastro-intestinale. Elle s’accompagne de diarrhée, de fièvre, quelquefois d’accidents typhoïdes menaçants, et peut amener la mort.

Les aphthes se montrent surtout dans l’enfance et la jeunesse ; les femmes y sont plus exposées que les hommes, et parmi ceux-ci les individus d’une constitution lymphatique. On les observe chez les personnes qui habitent des endroits malsains, privés d’air et de soleil ; une mauvaise alimentation y prédispose ; enfin ils constituent souvent un symptôme d’une autre affection, par exemple de l’embarras gastrique, des fièvres graves.

Au début, des lotions mucilagineuses, émoilien tes, rendues plus calmantes par l’addH ion de quelques gouttes de laudanum ; après ia période inflammatoire, des astringents, tels que acétate de plomb, sous-borate de soude, alun, acide chlorhydrique, azotate d’argent, un régime doux, 1 usage des boissons acidulées, des bains tièdes ; tel est le traitement qu’il convient d’opposer aux aphthes. Dans les aphthes confluents, indépendamment de la médication locale que nous venons d’indiquer, il peut être utile de tirer du sang par la veine ou par une application de sangsues sous les mâchoires. Lorsque les aphthes sont symptomatiques d’une autre affection, il est clair que c’est cette affection qui doit surtout attirer l’attention du médecin.

— Méd. vét. Cette maladie éruptive, euzootique ou épizootique, se caractérise par de petites ampoules ou phlyctènes qui se développent dans la bouche, dans l’espace interdigité, sur les lèvres et sur les mamelles.

Cette affection, commune au bœuf, au mouton et au porc, a reçu différents noms. C’est ainsi qu’on l’a appelée : fièvre aphtheuse, épizootie aphtheuse, maladies aphtheuses, stomatite aphtheuse, cocotte, phlyctène, glyssopède, mal de bouche, exanthème interpnalangé.

Les maladies aphtheuses ont été connues de toute antiquité, car depuis les Grecs on trouve qu’il en est fait mention dans tous les ouvrages des savants qui se sont occupés de médecine comparée. Les intempéries-lés fourrages avariés, les mauvaises conditions hygiéniques, ont été signalées tour à tour comme causes de la fièvre aphtheuse. Mais si, dans l’histoire de cette maladie, on étudie les conditions au mi Ldépendante de toutes ces influences. Au début de cette maladie, les animaux perdent l’appétit, deviennent tristes, éprouvent des frissons, et la sécrétion du lait diminue d’une manière notable. Au bout de vingt-

?iiatre à quarante-huit heures, les phénomènes

ébriles cessent, et une éruption vésiculeuso survient dans la bouche, sur les mamelles, et dans l’espace interdigité, ce qui fait que ces animaux boitent quelquefois considérablement. Au bout d’un temps variable, suivant les régions du corps, ces vésicules s’ouvrent et se recouvrent bientôt de matière purulosanguinolente qui forme une croûte roussâtre au contact de l’air. Enfin, après huit a dix jours, ces croûtes tombent et laissent a nu la cicatrice de la vésicule. En général, cette maladie ne compromet pas la vie des animaux, parce qu’elle laisse toujours intacts les principaux appareils organiques.

Les uns nient, les autres admettent la contagion de la fièvre aphtheuse. Si les anciens ont tous cru à la contagion, c’est qu’ils rangeaient sous la même dénomination des maladies très-différentes entre elles. Leurs travaux sont donc sans valeur pour établir la contagion de cette maladie. Parmi les vétérinaires contemporains, les uns ont rapporté des faits qui semblent ne plus laisser de doutes sur la transmission de la fièvre aphtheuse par virus fixe et par virus volatil, transmission qui même <

aces diffé , . autres, au contraire, se fondant

des faits aussi judicieusement observés, tendent a démontrer que cette maladie n’est point contagieuse. Les auteurs sont donc loin d’être d’accord à ce sujet. Mais si les nombreux faits connus ne suffisent pas pour résoudre cette question de la contagion, il est bon de savoir que tous admettent que 1 influence épizootique est un des plus puissants moyens d extension de cette maladie. On a démontré par l’expérience, contrairement à l’opinion de quelques vétérinaires qui avaient cru remarquer une certaine parenté entre la fièvre aphtheuse et le cowpox, qu’il n’existe aucun rapport d’analogie entre les vésicules aphtheuses et celles du cowpox. On ne sait pas davantage si les bêtes guéries de la fièvre aphtheuse ne sont plus susceptibles de la contracter une seconde fois, ou bien si elles en sont préservées pendant un certain temps. On ignore aussi si les animaux guéris de la fièvre aphtheuse sont préservés de la péripneumonie, car les faits ne sont point venus confirmer les idées de ceux qui avaient conçu l’espérance qu’il pouvait en être ainsi.

Lesj^écherches qui ont été faites sur le lait des vaches atteintes de la fièvre aphtheuse prouvent de la manière la plus certaine que l’usage de ce lait est sans danger pour l’homme et pour les animaux, et qu’on ne serait nullement fondé à en proscrire l’usage et à en interdire la vente. La chair de ces animaux abattus pendant le cours de la maladie n’est

Eas douée de propriétés plus malfaisantes que* > lait. On cite deux escadrons d’un régiment qui en ont fait usage pendant plusieurs mois sans en éprouver le moindre inconvénient.

Serait-il démontré que cette maladie est contagieuse, qu’en raison de son peu de gravité, 1 autorité n’aurait point à intervenir, au point de vue de la police sanitaire, si ce n’est par des instructions dans le but de prévenir les propriétaires de l’existence de la maladie, pour les engager à observer les simples règles hygiéniques nécessaires dans cette circonstance.

Le traitement de la fièvre aphtheuse consiste, lorsque dans la bouche les vésicules sont remplacées par des plaies, a employer les gargarismes émollients légèrement acidulés. La présence des vésicules sur les mamelles exige les bains de vapeur, les embrocations, les soins de propreté, et qu’on traie souvent l’animal. À l’aide de ces moyens, la fièvre aphtheuse peut guérir au bout de quinze jours.

aphtheux, eûse adj. (af-teu, eu-zerad. aphthe). Méd. Compliqué ou accompagné d’aphthes-, qui tient aux aphthes : Angine aphtheuse. Cullen et Sauvage ont donné le nom de fièvre aphtheuse à celle gui est accompagnée d’aphthes. (Chomel.)

APHTHOÏDE adj. (af-to-i-de — du gr. aphlhai, aphthes ; eidos, apparence). Méd. Qui ressemble à l’aphthe : Pustule aphtiioïdë.

APHTHONE s. f. (af-to-ne — du gr. aphthonos abondant). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, famille des chrysomélines, dont on connaît plusieurs espèces originaires de l’Afrique, de l’Amérique et de l’Europe.

aphthONITE s. f. (af-to-ni-te — du gr. aphthonètos, qui n’est pas envié ; ou de aphthonos, abondant). Minor. Substance minérale composée en grande partie de cuivre, de soufre, d’antimoine, de zinc, d’argent et de fer.

APHTHONIDS, rhéteur grec, né à Antioche, vivait dans le m" ou le ivc siècle de l’ère chrétienne. On a de lui des exercices de rhétorique, Progymnasmata, dont on s’est servi longtemps dans l’enseignement, et des Fables à la manière d’Ésope, qu’on place souvent à la suite des siennes.

APHUTÉENS s. m. pi. (a-fu-té-ain). Géogr. anc. Israélites qui revinrent de la captivité, et qui s’établirent dans leur ancien pays.

APHYE s. f. {a-fî — du gr. aphué, petit poisson, fretin). Poisson du genre gobie, famille des gobioïdes, ordre des acanthoptérygiens. Ce petit poisson, appelé aussi loche de mer, à cause do sa ressemblance avec le cobite ou loche de rivière, a 10 centimètres de long ; il se trouve dans la Méditerranée et dans le Nil. il Amas de petits poissons, de fretin, tels que goujons, sardines, anchois, etc.

APHYLAX s. m. (a-fi-laks — du gr. a priv. ; phulax, défenseur). Bot. Genre de plantes de la famille des commélinacées, ’dont l’inflorescence est en panicule lâche.

APHYIXANTHE s. f. (a-fil-lan-te — du gr. a priv. ; phullon, feuille ; anthos, fleur). Bot. Genre de plantes dont la classification n’est pas encore suffisamment déterminée, et qui croît dans les lieux arides du midi de l’Europe.

APHYLLANTHÉ, ÉE adj. (a-fil-lan-térad. aphyllanthe). Bot. Qui ressemble à l’aphyllanUic.

— s. f. pi. Tribu de ia famille des liliacces, formant une famille distincte pour quelques auteurs, et ayant pour type le genro aphyllanthe.


la tige est dépourvue de feuilles, véronique aphylle, la cuscute, et quelquefois même de celles où les feuilles sont remplacées par des écailles, comme les orobanchées et les monotropacées.

APHYLLOCALPE s. m. fa-fil-lo-kal-pedu gr. aphullon, sans feuille ; kalpè, urne). Bot. Genre de fougères qui n’est qu un double emploi do l’osmonde.

APHYLLOCAULON S. m. (a-fil-lo-ko-lou — du gr. a priv. ; phullon, fouille •. kaulos, tige). Bot. Genre de plantes aphylles, plus communément appelé gerbère. H On dit aussi

APHYLLOCAULE.

APHYOSTOMES s. m. pi. (a-fl-o-sto-modu gr. aphuâ, je suce ; stoma, bouche). Ichth. Famille de poissons cartilagineux, gui comprend les poissons à museau allonge, offrant une petite bouche à son extrémité.

APHYTEIE s. f. (a-fl-té-î — du gr. a priv. ; phutéia, végétation). Bot. Genre de plantes parasites, famille des cytinées, qui croit au Cap de Bonne-Espérance.

API s. m. (a-pi — du lat. Appius, nom du Romain qui, par la greffe, obtint cette-variété de pomme ; de la dénomination latine, appianum malum, pomme d’Appius, nous avons fait pomme d’api). Espèce de pomme très-petite, rouge d un côte, blanche de l’autre, à chair ferme et sucrée : Un api, des apis, et plus ordinairem., une pomme d’ api, des pommes a’APi. Son teint devait perdre sa fleur ; ce n’é~ tait plus le duvet de la pèche, mais c’était te poli et même un peu du vermillon d’une belle pomme d’APi conservée pendant l’hiver. (Marmontel.) On lui servit des pommes d'api gâtées, il en fit ses reproches à la dame du comptoir, qui se fâcha à son tour et lui dit ; Mais, monsieur, je ne suis pas dans mes apis. (Carpent.) Un homme aussi distingué que tu l’es ne doit pas prendre une reinette de février pour une petite pomme d’Avi. (Balz.) Vous vuiià rose et frais comme une pomme cTapi. (Fr. Souliè.) Il y a surtout des pommes (Tapi qui sont si yentilles, au’elles ont l’air de pentes tètes de ché- ■ rubin dans un nid de mousse verte. (E. Sue.)

Me rappelle Phyllis, bi

l l’api se

Ses joues sont deux pommes d’api. Se dit fig. d’un enfant, d’une jeune fille, dont le teint a le coloris et la fraîcheur de la jeunesse.

— Encycl. La culture de l’api remonte, comme l’indique l’étymologie, jusqu’aux temps de l’uncienne Rome. C’est une petite pomme jaune pâle, d’un beau rouge vif du côté du soleil, a chair ferme et croquante ; elle peut se conserver jusqu’en avril. L’arbre qui la produit est de moyenne taille, à rameaux longs et redressés. Les principales variétés sont : Vapi ordinaire, qui est la meilleure ; l’api noir, à peau d’un rouge très-brun ; Vapi gras ou pomme rose, dont le fruit est plus gros et qui sent la rose.

API s. m. (a-pi). Nom d’un des nachatras ou mansions lunaires, dans la mythologie indienne.

APUCAS, nom d’une tribu d’Indiens du Brésil, dans la province de Matto-Grosso, entre les rivières Juruena et Arinos, deux affluents de la rive droite du Madeira.

apiacées s. f. pi. (a-pi-a-sé — du gr, apion, persil). Nom donné par Lindley à la famille des ombellifères.

A PIACERE loc. adv. V. Piacere.

APIAIRE, adj. (a-pi-è-re — du lat. apis, abeille). Entom. Qui ressemblo à une abeille. Il On dit aussi apidb et apididé.

— s. f. pi. Tribu d’insectes hyménoptères mellifères, renfermant les abeilles et les genres voisins.

fères ; il en constitue le genre le plus important pour nous. Mais les autres ne sont pas moins intéressants par leurs mœurs. Les apiaires, en général, sont caractérisés par des mâchoires, une lèvre et des palpes très-allongés, formant une trompe qui, dans le repos, est appliquée le long de la poitrine. La tête est triangulaire et verticale. Les mandibules yarientbeaucoup de forme, et avec elles aussi les mœurs des espèces. L’abdomen est ovoïde et attaché au corselet par un pédicule très-court. Les pieds sont très-dilatés et munis de poils roides et nombreux. Les larves sont venniformes, blanchâtres, un peu recourbées, amincies aux deux bouts, munies d’une bouche écailleuse armée d’une filière. Au moment de leur première métamorphose, elles filent une coque où elles se changent en nymphes. Au printemps suivant, quand les fleurs qui doivent nourrir chaque espèce sont écloses, l’insecte parfait sort de sa coque. On le voit alors voltiger rapidement de fleur en fleur pour recueillir le miel qui doit le nourrir, ainsi que ses larves. Pour cela, il redresse sa trompe et la plonge jusqu’au fond du calice ou de la corolle. Un certain nombre é’apiaires vivent en parasites, et pondent leurs œufs dans le nid d’autres espèces.