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apennes se nommaient aussi chartes de relation, parce qu’on y relatait les. circonstances de l’événement qui avait fait disparaître la pièce perdue. Les souverains les confirmaient au moyen de diplômes que l’on appelait ordinairement pancartes ou pantocartes.

APENNINS (du celtiq. pen, sommet), chaîne de montagnes, ramification des Alpes, qui

. traverse l’Italie dans toute sa longueur. Les Apennins se divisent en trois parties : Apennin septentrional, jusqu’aux sources du Ronco, dans 1 ancien duché de Toscane ; Apennin centra/, jusqu’aux sources du Sangro, dans l’ancien royaume de Naples, province de l’Abruzze ultérieure ; Apennin méridional, jusqu’aux caps extrêmes de la péninsule. Ces branches se dirigent d’abord de l’O. a l’E., en longeant le golfe de Gênes, auxquels elles envoient des rameaux courts, épais, qui pendent sur la côte ; puis elles se recourbent au S.-E. en

. entrant dans la presqu’île italique., qu’elles traversent par le milieu dans toute sa longueur. Ce sont des montagnes secondaires, qui n’offrent ni les hautes cimes des Alpes, ni les pics sourcilleux des Pyrénées, et dont la hauteur moyenne ne dépasse pas 1,600 m. Au-dessus de i 000 m., les Apennins sont en général arides, les sommets nus et dépouillés ; au-dessous de cette élévation, ils sont couverts d’une végétation variée, dont les orangers, les citronniers, les oliviers, les caroubiers et les palmiers forment la zone inférieure. Parmi le nombre de passages ou cols qui communiquent d’un versant à l’autre, les plus importants sont : le col de la Bocchetta (777 m.), passage de la plus haute importance, qui est défendu par le fort de Gavi, et va de Gènes à Alexandrie ; le col de Giovi, traversé par un chemin de fer qui va de Gênes à Turin ; le col de Monte-Bruno, de Gênes à Florence ; le col de

, Pontremoli, qui fut suivi par Charles VIII en 1494’, et par Macdonald en 1799 ; le col de Fiumalbo, de Pistoja à Modène ; le col de Pietra-Mala (1,004 m.), qui va de Florence à Bologne. C’est la grande route de l’intérieur de la presqu’île. Le versant qui regarde la Méditerranée est beaucoup plus abrupt que le versant de l’Adriatique ; il s’appuie à un étage inférieur que l’on appelle le Sub-Apennin ; en Toscane, ces ramifications séparent le bassin du Tibre de celui de l’Arno ; dans les États romains, elles commencent au Monte"Velino, se divisent en plusieurs branches et forment le Sacco, le Teverone. Le contrefort napolitain comprend plusieurs terrasses qu’arrosent le Volturne, le Garigliano, etc., et qui.se terminent au cap Çampanella, région dont fait partie le mont Vésuve.

La constitution géologique des Apennins présente trois grands -dépôts : l’étage supérieur est un mélange de gneiss, d’ardoise micacée, de schiste argilacée, de talc et de pierre calcaire semi - granulée ; la couche intermédiaire sa compose d’ardoise argilacée, de marne siliceuse, d’ardoise, de pierre a chauxet de pierre a sablon ; l’étage inférieur est une succession de marnes siliceuses, de grès, appelé marcigno, avec empreintes de plantes marines. Ces couches sont plus ou moins inclinées, quelquefois verticales et fréquemment tordues sur elles-mêmes. Dans le centre, la chaîne ne se compose presque que de calcaire et fournit le marbre si renommé de Carrare et de Sienne. Les rameaux projetés par les Apennins se composent principalement de marnes recouvertes de sable jaune avec débris organiques, sailloux roulés, ossements fossiles. Le centre de la chaîne, souvent à fleur de terre, présente une quantité considérable

’ d’ossements de grands quadrupèdes appartenant à la zone torride, tels que mastodontes, éléphants, rhinocéros, etc., qui attestent de grandes révolutions dans la péninsule italique. APRNRADE, ville et port de mer dans le . duché de Schles-wig, située à l’entrée d’une anse sur le Petit-Belt, a 58 kilom. N. de Schleswig ; 4,000 hab. Situation très-belle et surtout importante au point de vue des opérations militaires. Protégée par un fort ; bains de mer, fabriques de tissus imprimés, distille— :-~ brasseries et tanneries ; exportation de

e transit, pèche.

APENS (guet) s. m., V. Guet-apens.

APENS s. m. (a-panss). Dans le vieux langage, Réflexion, examen, méditation.

APENSANT (a-pan-san) part. prés, du v. Apenser.

apensÉ, ÉE (a-pan-sé) part. pass. du v. Apenser.

APEnsement s. m. (a-pan-se-man-rad. apenser). Action de s’apenser ; réflexion.

APENSER v. a. ou tr. (a-pan-sé — rad. pensée). Faire une chose après y avoir bien pensé, bien réfléchi, après l’avoir préméditée : Apenser un for/ail.

S’apenser, v. pr. Réfléchir : Le roi s’apensa qu’il ne pourvoit venir à rompre son cousin le comte, nue par lui oster ses capitaines. (Chastellainj Vieux mot.

APÉNULE s. f. (a-pé-nu-lo-du gr. a priv., et du lat. penula, manteau). Bot. Plante campanulacee-campanulée, dont plusieurs espèces sont propres à l’ancien continent, ti On dit aussi apénulée.

...... s. f. (a-pô-psî — du gr. a priv. ;

pepM, je cuis, je digère). Môd. Défaut do digestion ; mauvaise digestion : Je veux qu’a-

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vant quatre jours vous deveniez dans un état incurable ; que vous tombiez dans la bradypepsie ; de la bra&ypepsie dans la dyspepsie ; de la dyspepsie dans l apepsie ; de i’apepsie dans la lienterie. (Mol.)

APER s, m. (a-pèr — mot lat.) Nom scientifique du sanglier.

APER (Marcus), orateur latin, Gaulois de naissance, se fixa à Rome dans le 1e siècle av. J.-C, et parvint aux plus grandes charges. Quelques-uns le croient auteur du dialogue De Oratoribus, attribué aussi à Tacite et à Quintilien. Aper mourut vers l’an 85 av. J.-C.

APER (Arrius), préfet du prétoire sous l’empereur Carus, qu’il fit périr, ainsi que son fils Numérien, pensant recueillir leur succession ; mais il fut lui-même mis à mort par ordre de Dioclétien, qui venait d’être élu.

APERA s. in. Bot. V. Apérêb.

APERCEPTIBILITé s. f. (a-pèr-sè-pti-bili-té — rad. perceptible). Qualité do ce qui est aperceptible. Inusité au sens physique.

APERCEPTIBLE adj. (a-pèr-sè-pti-blerad. perceptible). Qui peut être aperçu, qui peut êtro saisi directement par la conscience,

APERCEPTIP, IVE adj. (a-pèr-sè-ptif, ive — rad. aperception). Qui a la faculté d’aperception : Les monades apbrceptives de Leibnitz.

apërcëptiviTÉ s. f. (a-per-sè-pti-vUérad. aperception). Faculté d’aperception.

APERCEPTION s. f. (a-pèr-cè-psi-on — du lat. ad, à ; percipere, percevoir). Action d’apercevoir. Inusité au sens physique.

— Métaph. Intuition, faculté de saisir immédiatement par la conscience et sans intermédiaire logique, une idée, une vérité : J’ai beau regarder les monades, avec leur perception et leur aperception, comme «ne absurdité, je m’y accoutume. (Volt.) Les éléments

naturelle. (V. Cousin.) Boue par la nature de la faculté (^perception interne, il ne tient pas à lui qu’on ne croie que cette aptitude, qu’il a, est duéà une maladie ou à une manie. (Ste-Beuve.) il Acte de la faculté d’aperception : Le sceau de la divinité est dans les aperceptions d’un ciron, (Volt.) L’attention est la condition de toute aperception de conscience. (V. Cousin.) Cette distinction ne vient pas d’une fausse aperception de l’esprit, ni d’une terminologie vicieuse ; elle est intime à la nature des choses. (Proudh.) De cette aperception incomplète d un principe juste, il fit une application extrêmement remarquable. (Laboulaye.) Il faut ’le retrouver dégagé de ces intuitions naïves, s’associant ou plutôt s’assimilant progressivement aux aperceptions les plus éclectiques. (Ch. Nod.)

Aperception pure, Conscience primitive de nous-mêmes, qui précède toute pensée, se mélo à toute pensée, et se dégage entièrement de tout élément sensible

APERCEVABLE adj. (a-pèr-se-va-ble-rad. apercevoir). Qu’on peut apercevoir, distinguer  : Il y a des corps qui ne sont point apercevables sans microscope. (Acad.)

— Antonyme. Inapercevahle.

apercevance S. f. (a-pèr-se-van-se — „

rad. apercevoir). Faculté d’apercevoir ; pénétration, perspicacité : Notre apercevance est grossière, obscure et ’ obtuse. (Montaig.) Les œuvres de Crébillon fils sont pleines d’APERcevancbs fines sur le cœur des femmes, qu’il nous importe tant de connaître. (Mercier.) tlMot qui est tombé en désuétude, mais dont nous n’avons pas d’équivalent.

APERCEVANT (a-pèr-se-van) part. prés, du v. Apercevoir.

■ — Hippiat. Cheval apercevant, Cheval dont les yeux sont trop saillants.

APERCEVOIR v. a. ou tr. (a-pèr-se-voir — rad. percevoir. J’aperçois, tu aperçois, il aperçoit, nous apercevons, vous’apercevez, ils aperçoivent. J’apercevais, nous apercevions. J’aperçus, nous aperçûmes. J’apercevrai, nous apercevrons. J’apercevrais, nous apercevrions. Aperçois, apercevons, apercevez. Que j’aperçoive, que tu aperçoives, qu’il aperçoive, que nous apercevions, que vous aperceviez, quils aperçoivent. Que j’aperçusse, que nous aperçussions. Apercevant, aperçu, aperçue). Commencer à voir, découvrir à une certaine distance : Apercevoir un nuage. Apercevoir une montagne, une ville, une maison. Nous vous avons aperçu de loin. (Acad.) La première chose que j’aperçois, en ouvrant les yeux, c’est la lumière et les couleurs ; si je n’APERçoiS rien 1, je dis que je suis dans les ténèbres. (Boss.) J’aperçus ■comme une forêt de mâts et de vaisseaux. (Fén.) Quand je Vm aperçu, les jambes m’ont tremblé. {Mme de Sév.) J’aperçus de loin les montagnes de Leucate. (Fén.) Ce fut avec assez de peine que /aperçus, à travers l’obscurité, la maison de notre ami. (Dider.) À trois lieues de là, vous apercevez une jolie ville bâtie en amphithéâtre. (B. do St-F.) En plongeant au loin

les objets extérieurs, révèle les merveilles dont l’homme est environné, et lui apprend qu’il fait partie d’un grand tout. (Brill.-Sav.) La première personne que j’aperçus fut votre frère. (Rayni/) /’aperçus, à la limite de mon champ, un malheureux, expirant de fatigue et de faim. (Thiers.)

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— Remarquer, distinguer : J’ai passé si vite qu’il n’a pu m apercevoir. Là, il aperçoit tout à coup que le visage de son ami prend une nouvelle forme. (Fén.) Nous n*apercevons dans les choses que ce que nous désirons y trouver. (Fonten.) L’ail, en parcourant la prairie, tî’aperçoit ni ta plante dangereuse qui mêle son venin parmi les fleurs, ni la fleur modeste qui se cache sous l’herbe. (Barthel.) J’ai passé si vite qu’il n’a pu m’apercevoir. (Encycl.) Le seul être réellement malfaisant pour l’homme, que nous apercevions dans la nature, est l’homme même. (L. Pinel.) •

— Moralem. Pénétrer le sens, saisir, comprendre : Apercevoir les qualités, les défauts d’une personne, d’une chose. Je crois apercevoir l intention qui le dirige. (Acad.) L’arrogance humaine tâche de s’étourdir pour ne pas apercevoir son néant, (Boss.) Ils ne faisaient pas semblant ^’apercevoir les desseins du roi. (Fén.) On est mort avant que l’on ait aperçu que l’on doit mourir. (Fléch.) Ti nous est impossible (^’apercevoir notre âme autrement que par la pensée. (Buff.) Un esprit ordinaire ne saurait apercevoir toute la finesse de celte pensée. (Raymond.) Le bon sens consiste à n- percevoir les objets que dans la proportion exacte qu’ils ont avec notre nature ■ ou avec notre condition. (Vauven.) Regardes à travers le peuple, et vous apercevrez la vérité. (V. Hugo.) Rarement on aperçoit dans les autres les qualités dont on est dépourvu. (Laténa.) Les grands croient avoir payé le dévouement, quand ils ont daigné ^’apercevoir. (Laténa.) Pour servir la vérité, il ne suffit pas de J’apbrcevoir, il faut la manifester aux autres. (De Custine.)

— Absol. Recevoir des perceptions : Le premier et le moindre degré de connaissance, c’est d’apercevoir. (Condillac.) C’est l’entendement qui aperçoit ou qui connaît. (Malebr.)

S’apercevoir, v. pr. Se voir : Il s’aperçut dans la glace, n Réciproq. dans le même sens : Nous mous aperçûmes tous deux presque en

— Remarquer : Adam et Eve s’aperçurent qu’il étaient nus. Les premiers pâtres s’aperçurent que les astres suivent unemaiche régulière. (G. Cuv.)

— Moralem. Découvrir par l’action de l’esprit : S’apercevoir d’un projet. S’apercevoir d’une fraude, d’une tromperie. Il y a longtemps que je me suis aperçu qu’il n’est pas de mes amis. (Acad.) Les puissances établies par le commerce s’élèvent peu à peu sans que personne s’en aperçoive, (Montaig.) Il s’aperçut du piège qu’on lui tendait. Et comment s’en fût’il aperçu par sa raison, puisque c’est une ehose au-dessus de sa raison ? (Pasc.) Il est aussi facile de se tromper soi-même sans s’en apercevoir qu’il est difficile de tromper les au très sans qu’ils s’en aperçoivent. (La Rochef.) Il parle peu.

’aperçoit qu’il pense. (Fléch.) // i

Quand les émigrés ont été rappelés par Bonaparte, il pouvait les contenir’, et l’on ne s’est point aperçu de leur influence. (Mme de Staël.) Trente-six ans est une époque de la oie où la plupart des femmes s’aperçoivent qu’elles sont dupes des lois sociales. (Balz.) Le cheval s’aperçut qu’il avait fait folie.

La Fontaine.

— Syn. Apercevoir, découvrir, perce-i-pir,

remarquer, ioir. Voir ne signifie que connaître par les yeux un objet sensible : Il faut tout voir pour bien juger. (Mme de Maintenon.) Apercevoir veut dire acquérir avec peine une connaissance imparfaite, malgré les obstacles, l’éloignement ou la petitesse : On apercevait de loin des collines et des montagnes qui se perdaient dans les nues. (Fén.) Découvrir marque que l’on connaît l’objet d’une manière facile et manifeste : Cest de là que nous pouvons découvrir des choses qu’il leur était impossible S’apercevoir. Percevoir fait connaître que l’on reçoit l’impression des objets et la sensation qu’ils causent  : Il y a des personnes qui ne perçoivent pas toutes les couleurs. (Arago.) Remarquer, c’est voir, avec attention, avec préférence.

Il existe, aussi une légère différence entre apercevoir et s’apercevoir  ; celui-ci ajoute au premier une idée de remarque, d’observation. Ainsi, il aperçut qu’on l’observait n’a pas tout à fait le même sens que il s’aperçut qu’on l’observait. Cette dernière forme est plus précise et ajoute évidemment à l’idée..

APERCHÉ, ÉE (a-pèr-ché) part. pass. du v. Apercher.

APERCHER v. a. ou tr. (a-pèr-ché — rad. percher). Chass. Apercher un oiseau, Remarquer l’endroit où il se perche, pour passer la

S’apercher,

aperçu s. m. (a-pèr-su — part. pass. de apercevoir, pris substantiv.). Première vue, coup d’œil jeté sur une chose- : ArEP.çu clair,

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brillant. Donner, publier f aperçu d’une cause. Je n’ai encore sur cette affaire qu’un aphuçu. Ce que je vous dis là n’est qu’un aperçu. (Acad.) La collection de toutes les pensées de l’homme est un aperçu de la Divinité. (Vanière.) n Appréciation, jugement : Il y a dans cet ouvrage des aperçus très-fins, mais rien n’est développé. (Acad.) // porte tour à tour à la tribune les raisons des hommes d’affaires et les aperçus d’un homme d’État. (Mignot.) Horace était une intelligence élevée, qui ne donnait que des aperçus vastes et lumineux, souples et ondoyants comme tes variations des choses hu~ maines. (Ph. Chaslos.) Il Estimation approximative : Demander (’aperçu d’une dépensa. IJaperçu de la recette la faisait monter à trente mille francs.

— Mar. Pavillon d’aperçu, Pavillon qui indique qu’on a vu et compris un signal.

APERÇU, UE (a-pèr-su) part. pass. du v. Apercevoir. Qui est aperçu, découvert : Un clocher aperçu de loin. Sa maison n’était aperçue que lorsqu’on avait franchi une double rangée de peupliers.

— Moralem. Compris, saisi, connu : Il n’y a nuls vices extérieurs qui ne soient aperçus par les enfants. (La Bruy.) Quand l’exagération est aperçue, on ne tient pas même compte du vrai. (Mm« de Staël.) La vertu, n’est que la vérité morale, le bien aperçu et discerné par une raison saine, au milieu des prestiges de l’erreur, et réalisé dans la vie par une volonté forte, en dépit des séductions ei de l’entraînement de la passion. (V. Cousin.)

— Antonyme. Inaperçu.

, APÉRÉE s. f. (a-pé-ré-du lat. aperea ; formé du gr. a. priv. : péra, sac). Bot. Genre de plantes de la famille des graminées ; syn. d’apera.

— Zool. Nom donné à un mammifère rongeur, plus généralement connu sous lo nom de cochon d’Inde : £’apérée n’a point, de ■queue ; sa tête est un peu plus allongée que celle du lièoret et sd chair est comme celle du''lapin, auquel tl rassemble beaucoup. (BtifT.)

APÉrianthacÉ, ÉE adj. (a-pé-ri-an-tasé — du gr. a priv. ; péri, autour, et anthos, fleur). Bot. Se dit des fleurs qui sont privées de perianthe.

—s. L.pl. Famille des cycadées ; formée des cycas et des zamies, parce que les fleurs des plantes qui la composent sont dépourvues do perianthe.

APER1ETCR VOB19 (on vous ouvrira). Mots latins tirés de ce passage de l’Évangile : Petite et accipietis, qûœrite et inveni’eïis, pulsate et aperietur vobis. * Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. > Ces mots sont d’une application fréquente :

« Le moment présent ne me paraît pas favorable pour écrire à l’homme en piace dont vous me parlez. On m’a fait auprès de lui une petite tracasserie, car ij y a toujours des gens officieux qui me servent de loin. En attendant, agissez toujours : Pulsate, et aperietur vobis. « Voltaire.

«J’ai passé chez vous hier et j’ai été bien aise de trouver la porte hermétiquement fermée. J’ai suivi le précepte de Celui dont la morale était pure et qui dit : Pulsate, et je me suis réjoui de ce que Vaperietur vobis ne se vérifiât point. Je me suis flatté que vous étiez en regard avec la postérité, qui vous appelle, et que vous travailliez pour elle et pour vous. » M. deTillv.

« Pour arriver à. la vérité sur Dieu, nous devons interroger notre propre raison ; c’est à elle seule do nous conduire vers Celui dont on a dit : Quécrite et invenietis. »

Gatien Arsoult.

APÉRISPERMÉ, ÉE adj. (a-pé-ri-spèr-mé — du gr. a priv. ; péri, autour (et sperma, graine). Bot. Se dit d’une graine c- " apÉRISTOMÉ, ÉE adj. (a-pé-ri-sto-médu gr. a priv. ; péri, autour, et stoma, bouche). Bot. Qui n’a pas de péristome. il On dit quelquefois apéristûmatb.

— s. f. pi. Division établie dans la classe des mousses.

APÉRrriF, ive adj. (a-pé-ri-tif, i-vodu lat. aperire, ouvrir). Se dit des remèdes propres à rétablir la liberté dans les voies digestives et urinaires : Remède apéritif. Tisane apéritive. Les feuilles de la bacik passent pour diurétiques et apéritives. (De

— Par ext. Se dit vulgairom. de choses qui sont considérées comme excitant l’appétit, telles que la promenade, le grand air, etc. : L’air de cette caverne était on ne peut plus apéritif. (Alex. Dum.) Rien au monde n’a de vertu plus apéritivb que cet air matinal qui

' court sur les bois. (L. Rcybaud.)

— s. m. Médicament, remède apéritif : Les amers passent pour être, en général, d’excellents

— Encycl. Les apéritifs sont des médicaments qu’on supposait doués de la propriété d’ouvrir les voies, de dilater les canaux engorgés, — et, par conséquent, d’y faciliter le