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Rachel ne voulant pas être consolée.

Racine passera comme le café.

Refuser les présents d’Artaxerce.

Retraite du peuple sur le mont Aventin.

Réveil d’Epiménide.

Rien n’est changé en France ; il n’y a qu’un Français de plus.

Robe (la) de César.

Robe rouge de Richelieu.

Romulus enlevé dans un orage.

Ruisseau (le petit) de la rue du Bac.

Sabines se jetant entre les combattants.

Sandales d’Empédocle.

Saül cherchant les ânesses de son père.

Saut de Leucade.

Scamandre (le fleuve).

Sem et Japhet couvrant leur père d’un manteau.

Serment d’Annibal.

Si c’est possible, c’est fait ; si c’est impossible, cela se fera.

Si je n’étais Alexandre, je voudrais être Diogène.

Si le roi le savait !

Sinon, non !

Soldat, frappe au visage !

Sommeil d’Epiménide.

Sonate, que me veux-tu ?

Souvent femme varie. V. Varium et mutabile semper.

Statue de Memnon.

Statue de Nabuchodonosor.

Suivez mon panache blanc...

Suspendre sa harpe aux saules de la rive.

Sylla abdiquant. V. Abdication.

Tarquin abattant des têtes de pavot.

Taureau (le) de Phalaris.

Temple de Janus.

Temple d’Ephèse brûlé par Erostrate.

Tirez le rideau, la farce est jouée !

Tonneau de Diogène.

Tortue d’Eschyle.

Tour de la Faim. V. Ugolin.

Tout est perdu, fors l’honneur !

Trompettes (les) de Jéricho.

Tu as vaincu, Galiléen !

Tu dors, Brutus !

Tu es cet homme. V. Tu es ille vir.

Tuez tout ; Dieu saura reconnaître les siens !

Tunique de Jésus-Christ.

Tu n’iras pas plus loin !

Tu portes César et sa fortune !

Turbot (le) de Domitien.

Tu sais vaincre, Annibal, mais tu ne sais pas profiter de ta victoire !

Tu vaincras par ce signe ! V. In hoc signo vinces.

Un cheval ! un cheval ! mon royaume pour un cheval  !

Un empereur doit mourir debout !

Vallée de Josaphat.

Varus, rends-moi mes légions !

Veau d’or.

Verge de Moïse.

Vertu, tu n’es qu’un nom !

Viens les prendre !

Vigne (la) de Naboth.

Visages pâles qui déplaisaient à César.

Voilà bien du bruit pour une omelette !

Voilà mes bijoux !

Vol favorisé à Sparte.

Xerxès faisant fouetter la mer.

Anthologie mythologique. Recueil de noms ou de faits mythologiques, auxquels le théâtre, le roman, le journal, etc., font de fréquentes allusions, et que l’on trouvera soit aux noms propres, soit aux mots qui expriment l’idée principale :

Amants, prétendants de Pénélope.

Amour(l’) et Psyché.

Apollon et Daphné.

Apollon chez Admète.

Apollon et Marsyas.

Arc d’Ulysse.

Argus.

Armes (les) d’Achille.

Bellérophon et la Chimère.

Boîte de Pandore.

Briarée aux cent bras.

Briséis.

Calchas.

Calypso.

Camille marchant sur les blés.

Cassandre (fille de Priam).

Ceinture de Vénus.

Charybde.

Chênes de Dodone.

Cheval de Troie.

Chevelure de Bérénice.

Circé.

Colonnes d’Hercule.

Compagnons d’Ulysse.

Cygne de Léda.

Cythère.

Dédale.

Deucalion et Pyrrha.

Didon écoutant Enée.

Diomède blessant une divinité.

Diomède blessé par ses chevaux.

Double visage de Janus.

Dragon du jardin des Hespérides.

Ecuries d’Augias.

Education d’Achille.

Egisthe.

Encelade sous l’Etna.

Endymion.

Enée portant son père Anchise.

Esculape.

Etéocle et Polynice.

Etre trempé dans les eaux du Styx.

Eumée (le fidèle).

Euménides (les).

Festin des Lapithes.

Fil d’Ariane.

Filets de Vulcain.

Filles de Pélias.

Fleurs du lotus.

Fontaine de Castalie.

Fontaine de l’Hippocrène.

Fontaine de Jouvence.

Furies (les).

Gâteau de Cerbère.

Géryon au triple corps.

Gorgones (les).

Grand Pan (le) est mort.

Harpes éoliennes.

Harpies (les).

Hébé.

Hercule au berceau étouffant des serpents.

Hercule et Eurysthée.

Hercule (les travaux d’).

Hercule (les flèches d’).

Hercule et l’hydre de Lerne.

Hercule (massue d’).

Hercule filant aux pieds d’Omphale.

Hippolyte et Aricie.

Icare précipité dans la mer.

Image d’Ithaque fuyant devant Ulysse.

Iris.

Ixion poursuivant Junon et n’embrassant que la nue.

Ixion (roue d’).

Jurer par le Styx.

Larmes des sœurs de Méléagre.

Léthé (le).

Lion (le) de Némée.

Lit de Procuste.

Lycas lancé par Hercule dans la mer.

Médée.

Midas changeant en or tout ce qu’il touche.

Midas (oreilles de).

Minerve sortant tout armée du cerveau de Jupiter.

Minotaure (le).

Monstre d’Hippolyte.

Mystères d’Eleusis.

Narcisse.

Nausicaa.

Némésis.

Neptune calmant les flots.

Niobé.

Noir Cocyte (le).

Nymphe(la) Eucharis.

Obole de Caron.

Œdipe et le sphinx.

Olivier de Minerve.

Oracle d’Epidaure.

Oreste et Pylade.

Oreste poursuivi par les Furies.

Orphée et Eurydice.

Orphée mis en pièces par les bacchantes.

Outres d’Eole.

Pactole (le).

Patrocle couvert des armes d’Achille.

Panthée.

Parques (les).

Pégase.

Pélion sur Ossa.

Phaéton précipité du ciel.

Phénix (le) renaissant de ses cendres.

Philémon et Baucis.

Philomèle et Progné.

Pomme de discorde.

Prométhée enchaîné sur le Caucase.

Proserpine six mois aux enfers et six mois sur la terre.

Protée.

Pygmalion.

Pygmées (les).

Rocher de Sisyphe.

Sanglier de Méléagre.

Saturne dévorant ses enfants.

Scylla.

Sémélé.

Serpents de Laocoon.

Serpent Python.

Sibylle jetant les feuillets au vent.

Sinon, le perfide Sinon.

Sirènes.

Soif, supplice de Tantale.

Soldats de Cadmus s’entr’égorgeant.

Sourcils de Jupiter.

Stentor.

Supplice de Thésée.

Talon d’Achille.

Tapisserie, toile de Pénélope.

Temple de Janus.

Tête de Cerbère.

Tête de Méduse.

Thersite. Le lâche Thersite.

Tirésias.

Tison de Méléagre.

Titans (les).

Tonneau des Danaïdes.

Tour, pluie d’or de Danaé.

Triptolème.

Tunique du centaure Nessus.

Typhon, le géant Typhon.

Ulysse dans l’antre de Polyphème.

Vautour de Prométhée.

Vénus sortant des ondes.

Anthologie littéraire. Choix de phrases ou de mots empruntés à la comédie, à la tragédie, à la poésie épique, à la littérature en général, que leur forme vive et piquante a rendus l’objet de nombreuses applications, et dont on trouvera l’explication tantôt aux mots en italiques, tantôt aux mots qui sont l’objet d’un renvoi :

— Il est avec le ciel des accommodements.

— Et l’avare Achéron ne lâche point sa proie.

— La discorde est au camp d’Agramant.

— Sésame, ouvre-toi. V. Ali-Baba.

— Le véritable Amphitryon

Est l’Amphitryon où l’on dine.

— Cet animal est très méchant,

Quand on l’attaque, il se défend.

— Les animaux malades de la peste.

— . . . Puisqu’il faut l’appeler par son nom.

V. Animaux malades de la peste.

— Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés.

V. Animaux malades de la peste.

— Les tourterelles se fuyaient.

Plus d’amour, partant plus de joie.

V. Animaux malades de la peste.

— Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense.

V. Animaux malades de la peste.

— Vous leur fites, seigneur,

En les croquant, beaucoup d’honneur.

V. Animaux malades de la peste.

— La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense,

Quelque diable aussi me poussant...

V. Animaux malades de la peste.

— . . . Haro sur le baudet.

V. Animaux malades de la peste.

— Un loup quelque peu clerc...

V. Animaux malades de la peste.

— Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout le mal.

V. Animaux malades de la peste.

— Manger l’herbe d’autrui, quel crime abominable !

V. Animaux malades de la peste.

— Rien que la mort n’était capable

D’expier son forfait...

V. Animaux malades de la peste.

Où sont les neiges d’antan ?

— Dans le simple appareil

D’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil.

— Glissez, mortels, n’appuyez pas.

— Au banquet de la vie, infortuné convive.

— Du côté de la barbe est la toute-puissance.

— Le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie. V. Barbe-bleue.

— De loin c’est quelque chose, et de près ce n’est rien.

V. Baton.

— Le chameau et les bâtons flottants.

— La femme de Sganarelle qui veut être battue.

— Tirer les marrons du feu. V. Bertrand et Raton.

— Dieu prodigue ses biens

À ceux qui font vœu d’être siens.

— Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille.

— Ah ! ne me brouillez pas avec la République.

— Il fallait un calculateur, ce fut un danseur qui l’obtint.

Calomniez, calomniez ; il en restera toujours quelque chose.

Carte, pays de Tendre.

— Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.

— Nous avons changé tout cela.

— Tout finit par des chansons.

— . . . Les chants avaient cessé.

— Il aurait volontiers écrit sur son chapeau :

C’est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau.

— Dans son chapitre des chapeaux.

— . . . Avocat, il s’agit d’un chapon.

— Un saint homme de chat...

— J’appelle un chat un chat, et Rollet un fripon.

— O le plaisant projet d’un poëte ignorant,

Qui, de tant de héros, va choisir Childebrand !

Rodrigue, as-tu du cœur ?

— Et le combat cessa faute de combattants.

— Il compilait, compilait, compilait.

— Et par droit de conquête et par droit de naissance.

— La plus noble conquête que l’homme ait jamais faite...

Conseil tenu par les rats.

— . . . Corsaires à corsaires,

L’un l’autre s’attaquant, ne font pas leurs affaires.

— Mes pareils à deux fois ne se font pas connaître

Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de

[maître

— Et dans de faibles corps s’allume un grand courage.

— Le vivre et le couvert ; que faut-il davantage ?

— La critique est aisée et l’art est difficile.

— On devient cuisinier, mais on naît rôtisseur.

— Sera-t-il dieu, table ou cuvette ?

— Eh ! mon ami, tire-moi du danger ;

Tu feras après ta harangue.

— Les dés du juge de Rabelais.

— Et ces deux grands débris se consolaient entre eux.

— Qui nous délivrera des Grecs et des Romains ?

— . . . Avocat, ah ! passons au déluge.

— Et ce même Sénèque et ce même Burrhus

Qui depuis......

— Et monté sur le faite il aspire à descendre.

— Chez elle un beau désordre est un effet de l’art.

Devine si tu peux, et choisis si tu l’oses.

— Des dieux que nous servons connais la différence.

— Le dindon de la fable.

— . . . Quoi qu’on die.

— Je ne dis pas cela.

— . . . Tout dort, et l’armée, et les vents, et Neptune.

— Sans dot !

— Le crime fait la honte, et non pas l’échafaud.

— J’embrasse mon rival, mais c’est pour l’étouffer.

— . . . . . . Un endroit écarté

 Où d’être homme d’honneur on ait la liberté.

— J’aurais mieux fait, je crois, d’épouser Célimène.

— Du droit qu’un esprit vaste et ferme en ses desseins

A sur l’esprit grossier des vulgaires humains.

— Rome n’est plus dans Rome, elle est toute où je suis.

— Ses rides sur son front ont gravé ses exploits.

— Il y a fagots et fagots.

— Ce ne sont que festons, ce ne sont qu’astragales !

— Les fossoyeurs d’Hamlet.

— Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.

— Se retirer dans un fromage de Hollande.

Fumier d’Ennius.

— Quand on prend du galon, on n’en saurait trop

[prendre.

— Et la garde qui veille aux barrières du Louvre

N’en défend pas nos rois.

— Tous les genres sont bons, hors le genre ennuyeux.

— . . . Que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ?

— Mieux vaut goujat debout qu’empereur enterré.

— Se plaint de sa grandeur qui l’attache au rivage.

Passer du grave au doux, du plaisant au sévère.

— . . . Pour l’amour du grec...

Attacher le grelot.

— Les grenouilles qui demandent un roi.

— Le lion qui se laisse couper les griffes.

Guenille si l’on veut, ma guenille m’est chère.

— . . . . . . Ces haines vigoureuses

Que doit donner le vice aux âmes vertueuses.

Après l’Agésilas,

Hélas !

Mais après l’Attila,

Holà !

— Et voilà justement comme on écrit l’histoire.

— Le pauvre homme !

— Ah ! pour être dévot, je n’en suis pas moins homme.

Et je sais sur ce fait

Bon nombre d’hommes qui sont femmes.

— Avoir toute honte bue.

— Pégase est un cheval qui porte

Les grands hommes à l’hôpital.

— L’huître et les plaideurs.

— Quand Auguste avait bu, la Pologne était ivre.

— . . . Ce sont là jeux de prince.

Lance d’Argail.

— Oublier d’éclairer sa lanterne.

— Le latin, dans les mots, brave l’honnêteté ;

Mais le lecteur français veut être respecté.

— La folle du logis.

— Le dieu, poursuivant sa carrière,

Versait des torrents de lumière

Sur ses obscurs blasphémateurs.

— Soyez plutôt maçon, si c’est votre talent.

— Notre ennemi, c’est notre maître.

Rimer malgré Minerve.

— Le Français, né malin...

Marche ! Marche !

— Le masque tombe, l’homme reste,

Et le héros s’évanouit.

— Tout est pour le mieux dans le meilleur

des mondes possibles.


— Qui méprise Cotin n’estime point son roi

Et n’a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi

— . . . . . . . Je n’ai mérité

Ni cet excès d’honneur, ni cette indignité

— Le meunier, son fils et l’âne.