Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 1, A-Am.djvu/270

Cette page n’a pas encore été corrigée

190 ALÉ

— Fig. : C’était un esprit que Von trouvait toujours dans (es alentours de la vérité, mait qui n’y pénétrait jamais. (Rivarol.) Une éruption volcanique finira par engloutir le trône, ses alentodhs et ses partisans. (Napol. 1er.) Au moment de poser la plume, Gibbon s’arrête à considérer les derniers alentours’ de son sujet. (Ste-Beuve.)

ALÉOCHARE s. m. (a-lè-o-ka-re — au gr, aléa, abri ; charassô, je creuse). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des brachelytres. Ce sont de petits insectes très-agiles, qui vivent dans les cham-Eignons pourris, les débris do végétaux, les ouses et.quelquefois sous les pierres. Leur couleur varie du brun au noir. La plupart des espèces appartiennent à l’Europe.

ALÉOCHARIDES s. m. pi. (a-lé-o-ka-ri-de — àealéockare, etdu gr. eiaos^forme). Entom. Tribu de coléoptères pentamères, de la famille des brachelytres, ayant pour type le genre aléochare : Le corps des aléocharides est en général assez allongé, dans la majorité des espèces. (Duponcbel.)

AI.ÉOUTES (Iles) ou ALÉOUTIENNES (a-léiu-te, a - lé-ou-siè-ne). Archipel J

Océan boréal, divisé en plusieurs groupes :

celui de Behring, des Aléoutes pr< 1

dites, des Krisii ou des Rats, des LU

;éoutes proprement

par Behring ; la Russie, dont elles dépendent, en tire beaucoup de pelleteries. Ces îles, couvertes de montagnes et de rochers, sont d’une navigation dangereuse. La population est d’environ 6,000 âmes.

ALÉOUTIENS s. m. pi. (a-lé-ou-si-ain). Géogr. Habitants du groupe des îles Aléoutiennes. Ce sont des hommes de taille moyenne, au teint brun, au nez aplati, peu barbus. Ils — s’occupent de chasso et de poche, se creusent des espèces de tanières souterraines pendant l’hiver, et se construisent des cabanes en été. Leurs vêtements consistent en peaux de phoque. Ils entendent presque tous le russe, sont polygames, et paraissent peu jaloux d’adopter le christianisme. Les femmes ont le teint blanc, les cheveux blonds, se tatouent le visage, et se percent les narines et les lèvres pour y passer des anneaux ou des osselets.

ALEP (a-lèp), ville de Syrie, à 201 kil. N.-N.-E. de Damas, déjà importante sous les Romains, plusieurs fois ravagée par la peste et presque détruite en 1822 par un tremblement de terre ; 80,000 hab. Elle a été possédée tour à tour par les peuples conquérants de l’antiquité, les Assyriens, les Grecs, les Romains et les Sarrasins ; les Turcs s’en emparèrent au xie siècle, et l’ont toujours conservée depuis. Elle est la capitale de la Syrie et la résidence du pacha. Sa population est un mélange d3 musulmans, de juifs et de chrétiens. Son commerce, déjà florissant au moyen âge, puisque les seuls Vénitiens y avaient 40 comptoirs de vente, se fait aujourd’hui principalement avec l’Angleterre, la France, l’Italie, les États-Unis et la Turquie. Ses échanges s’effectuent plus particulièrement par Alexandrette et Latakié, d’où les transports se font à dos de mules et de chameaux. Elle importe des tissus de coton, de laine et de soie, le coton filé, des grains et farines, de l’indigo, de la cochenille, de la droguerie, de la faïence, de la quincaillerie ; elle exporte de la noix de galle, des pistaches, de la laine, de la soie, du tabac, .rie la cire, des éponges, etc. Ses principales industries consistent dans la fabrication du (il d’or, des tissus en coton, en coton, soie et or, en coton et soie, des tissus imprimés et des mousselines. La France, l’Angleterre et l’Autriche y ont des consuls.

alepase s. m. (a-le-pa-ze). Mar. Pièce de bois liée aux vergues nommées antennes, pour les fortifier, il On dit aussi alepasse.

alèpe s. m. {a-lè-pe — du gr. a priv. ; lepis t coquille). Moll. Genre de cirrhipèdes, fondé sur une seule espèce, qui est dépourvue de coquille et paraît vivre en parasite sur les méduses.

ALEPH ou alef s. m. (a-lèff). Philol. Première lettre de l’alphabet hébreu, qui a donné naissance à Yalpha des Syriens et des Grecs. Il Comme signe numérique, l’aleph équivaut à l’unité.

ALÉPHANGINE s.f. (a-Ié-fan-ji-ne).Pharm. Pilule stomacale.

mille des ombellifères et de la tribu des saniculées. La seule espèce qu’il renferme est une plante herbacée, qui vit au cap de BonneEsperance.

ALÉPIDOTE adj. (a-lé-pi-do-te — du gr. a priv. ; lepis, lepidos, écaille). Ichthyol. Se dit des poissons qui n’ont pas d’écaillés.

ALÉPIN, ine s. et adj. (a-lé-pain, i-nerad. Alep). Géogr. Habitant d’Alep ; qui appartient à Alep ou à ses habitants, il Galles alépines, Noix de galle qui viennent d’Alep.

— s. m. pi. Nom d’un ordre de religieux maronites établi à Alep par Abdallah. Ce sont des espèces de chartreux. ’ ALÉPINB s. f. (a-lé-pi-ne — rad. Alep), Comm. Etoffe dont la chaîne est de soie et la trame de laine. Dans l’origine, on la fabriquait exclusivement à Alep : Elle portait une robe en alépine verte. (B.ilz.) La robe de

ALE

chambre, en alépinb noire, devenue luisante, portait la date de l’émigration polonaise. (Balz.) Sa robe «ï’alépine brune, beaucoup trop large, laissait deviner une taille souple et ronde comme un jonc. (E. Sue.)

Elles

pour vous mystifier, m jupon noir i’alépine, ins quatre paquets d’osier.

fabrication française vers la fin du siècle dernier, est un tissu mélangé de laine et de soie. La trame est en laine peignée, fine, mérinos. La chaîne est en soie, laquelle a pour but de donner à l’étoffe de la légèreté et de la fermeté dans les plis. Elle a ordinairement de 1 mètre à l mètre 10 cent, de largeur, et se teint le plus généralement en noir. La qualité la plus belle s’appelle barpour.Les qualités inférieures se doublent de caoutchouc, pour faire des étoffes imperméables. ALÉPISAURE s. m. (a-lé-pi-sc-re — du gr. priv. ; lepis, écaille, et sauros, lézard).

Ichthyol. Genre de poissons sans écailles, appartenant à la famille des salmoïdes. La seule espèce connue a été trouvée ’

alépocÉphale adj. (a-lé-po-sé-fa-le — du &r. a priv. ; lepis, écaille, et kephalè. tête). Ichthyol. Se ait des poissons dont la tête n’est pas couverte d’écaillés.

— s. m. Genre de poissons du groupe des ésoces, renfermant une seule espèce, qui vit dans les plus grandes profondeurs de la Méditerranée.

ALÉPYRE s. m. (a-lé-pi-re-du gr. a priv., et lepuron, cosse). Bot. Genre de la famille des restiacées, renfermant trois espèces, qui habitent l’Australie. Ce sont de petites plantes grêles et touffues.

ALER (Paul), savant jésuite allemand, né à Saint-Gui (Luxembourg), en 1656, mort en 1727. Outré des traités de théologie et de philosophie, il a donné des livres d’enseignement, parmi lesquels on connaît surtout le Gradus ad Parnassum, livre classique des écoliers, dont on ne compte plus les éditions, mais qui était d’ailleurs calqué sur YEpithetorum et synonymorum Thésaurus, publié à Paris en 1662, et attribué au P. Ûhâtillon.

ALERIA, village de la Corse, sur la côte E. de i’île ; 75 hab. Nombreuses ru" ALÉRION s. m. (a-lé-ri-on — du lat. ale&, oiseau). Blas. Aiglette qui n’a ni bec ni

Sattes, et dont les ailes sont toujours étenues ou abaissées. Famille de Montmorency : d’or, à ta croix de gueules cantonnée de seize alérions d’azur.

— Ornith. Nom vulgaire du martinet noir. ALÉRON s.m. (a-lc-ron).Techn. V. Aleiron. alerte adv. (a-lôr-te — de l’ital. ail’, sur

la ; erta, côte, c’est-à-dire sur un lieu élevé, d’où l’on peut observer ; il s’écrivait autref. en trois mots : à Verte). Sur ses gardes : ....... Notre chat vit de loin

— S’empl. plus ordinairem. comme interject., et signif. Debout, soyez sur vos gardes : Alerte ! alerte 1 soldats. (Acad.) Alerte ! alerteI on vient d’enlever ma pupille. (F. d’Eglant.) Alerte ! mes enfants, il s’agit du sort de la journée. (E. Sue.) Alerte ! alerte ! c’est monsieur votre onde. (Scribe.)

Sois mon trompette, et sonne les alarmes ; Point de quartier, marchons, (fierté ! aux armes !

ALERTE adj. Vif, agile : D’alertes servantes distribuent les plats de table en table, pendant que les garçons font le service plus fatigant de la bière ’et du vin. (Gér. de Nerv.) Puis, alertes comme des hirondelles, nous marchâmes en troupe vers le célèbre castel. (Balz.)

C’est une forte femme, aux puissantes mamelles, À la voix rauque, aux durs appas.

Alerte et marchant a grands pas...

A. Barbier.

— Dans un sens défavorable, Adroit à voir, à saisir ce qui peut être avantageux : Il est alerte à saisir les occasions de gagner de l’argent. (Acad.) Gens éveillés et alertes sur tout ce qu’ils croient leur convenir. (La Bruy.) C’est un banquier fort alerte pour les emprunts. (H. Beyle.) Le plus alerte i' place de ses rivaux. (Csse Merlin.)

— Se dit aussi des choses : Enfin, une petite oreille alerte attirait le regard. (Balz.) Moins grande et moins puissante mie l’Allemagne, l’Italie, grâce à son soleil, était plus alerte, plus remuante, et en apparence plus vivaee. (V. Hugo.)

Bienheureuse la cloche, au gosiei Qui, malgré sa vieillesse, .aier[e el Jette fidèlement son cri religieux

n portante, Baudelaire. — Antonymes. Endormi, engourdi, inactif, indolent, inerte, langoureux, mou, pa.esseux. ALERTE s., f. Emotion subite produite dans un camp, dans une garnison, dans un poste, par le signal d’un danger ; ou simplem., Mouvement provoqué par l’ordre de prendre les armes : Cas ^’alerte. Cri d'alerte. Fausse

ALE

alerte. Vive alerte. Nous avons eu cette nuit trois ou quatre alertes. (Acad.) Monseigneur veut que l’on soit prêt à la moindre alerte. (Alex. Dum.)

— Par anal. Tout ce qui provoque un mouvement de frayeur : La souris rentre dans son trou à la moindre alerte. (Buff.)

ALÈS (Pierre-Alexandre), vicomte de Corbet, économiste et littérateur, né dans la Touraine, en 1715, mort vers 1770. Il servit dans les armées de terre et de mer, et publia un assez grand nombre d’ouvrages anonymes, dont ks plus estimé est un bon résumé philosophique sur l’Origine du mal, ou Examen des principales difficultés de Bayle sur cette matière.

ALÉSAGE s. m. (a-lé-za-je). Techn. Action d’aléser ; résultat de cette action : .L’alésage du fer, de l’acier, du cuivre rouge, etc. Il On écrit aussi alaisage.

ALÈSE s. f. (a-lè-ze). Méd. V. Alèze.

alésé, ÉE part. pass. du v. Aléser. Techn. Se dit d’un tube, d’un trou quelconque rendu poli à l’intérieur : Tubes alésés. Âu-milieu de la voie ordinaire se trouve un tuyau en fonte alésé à l’intérieur. (Bouillet.)

— Blas. Se dit des pièces honorables dont les extrémités ne touchent pas le bord de l’écu. Famille de Saint-Gelais : d’azur, à la croix alésée d’argent. Famille de Broglie : d’or, au sautoir alésé et ancré de gueules.

aléser v. a. ou tr. (a-lé-zé — rad. té.-Change l’é fermé en è ouvert devant une syllabe muette : J’alèse ; qu’il alèse ; excepté au futur et au condit. prés., où l’on maintient 'é fermé : J’aléserai. Nous aléserions). Techn. Polir un tube, un trou quelconque : Aléser la surface intérieure, d’une machine à vapeur, d’un corps de pompe, d’une bouche à feu, de pièces de bois, n En parlant de monnaies, En aplanir les les, en redresser les bords ; en rehausser les cornes.

— Absql. : Aussi n’y avait-il pas de succès à attendre, à l’exposition, de l’immobilité ; en revanche, tout ce gui agissait') broches, bobines, rabots, tarières, ciseaux à aléser, etc., avait la faveur el la vogue, (L. Reybaud.) n Quelques lexicographes écrivent alaiser, contrairement a l’etymologie.

ALÉS1A. V. Alise.

phe, fresque à dimensions gigantesques, dans laquelle on reconnaît la manière de son illustre maître. On lui doit également un certain nombres d’eaux-fortes de quelque valeur.

alÉsoir s. m. (a-lé-zou-ar —rad. aléser). Techn. Instrument ou machine servant à ale.ser. tl Quelques-uns écrivent alaisoir ; mais cette orthographe est contraire à l’etymologie.

— Encycl. On fait usage de l’alésoir pour polir les corps de pompe, les cylindres des presses hydrauliques ou des machines à vapeur, les coussinets des arbres tournants, les canons de fusil, l’âme des bouches à feu, etc. Il ne faut pas confondre les alésoirs avec les outils qui servent à forer. L’alésage vient après le forage, pour oter aux parois des tubes les aspérités qu’elles présentent toujours après cette dernière opération. De l’alésage dépendent la précision et la facilité du jeu des pistons dans les machines à vapeur, la justesse du tir dans les fusils et dans les bouches à feu. On distingue deux espèces d’alésoirs, l’alésoir horizontal et l’alésoir vertical.

ALESSANDRI (Innocent), habile graveur vénitien, né vers 1742. Ses ouvrages sont nombreux et estimés. On cite surtout les figures représentant les quatre arts libéraux (Astronomie, Musique, Géométrie et Peinture), d’après Dominique Majotti.

ALESSANDRI (Félix), compositeur, né à Rome en 1742, mort vers 1810. Il passa quelques années à Saint-Pétersbourg, et fut depuis maître de chapelle, du roi de Prusse. On lui doit une vingtaine d’opéras médiocres, dont le plus marquant est le Retour d’Ulysse, assez bien accueilli à Berlin, en 1790.

ALESSANDRIN1 (Jules), médecin deCharles-Quint, de Maximilien II et de Ferdinand I<=> né à Trente, en 1506, mort en 1590. Il a écrit de nombreux ouvrages, oubliés aujourd’hui, et dont la plupart ne sont que des commentaires de Galien.

ALESSANDRO (Bartolo d’), architecte vénitien, inventa, dit-on, le procédé de reprendre les édifices en sous-œuvre, et répara ainsi le palais ducal de Venise, en 1602.

ALESSANDRO, jurisconsulte napolitain, né en 1461, mort vers 1523, connu surtout par son Genialium Dierum lib. VI, ouvrage d érudition philologique et archéologique prolixe et indigeste, mais qui contient cependant d’intéressantes recherches.

Aleteaudro nell’ Indie, Opéra de Pacini, un des compositeurs les plus féconds et les plus populaires de l’Italie. Cet ouvrage fut représenté à Naples, en 1824. La eavatine Se d’amor a traversé les monts, avec la prière de la Niobe, du même maître.

ALESSI (Galéas), architecte, né à Pérouse, en 1500, mort en 1572 ; construisit à Milan le palais Marini, l’église de Saint-Victor al Corpo, ainsi que d’autres monuments en divers33

u fait cette

ALESSIO, ville de l’Albanie, port près de l’embouchure du Drin, à 35 kil. S. de Scutari, possédait autrefois le tombeau du fameux Scanderbeg, qui y mourut en 1467.

ALESSIO PIEMONTESE, pharmacopole italien du xvie aiècte, parcourut l’Europe pendant plus de cinquante ans, pour recueillir des recettes précieuses, et publia un livre Des Secrets (Venise, 1555), qui traite des drogues, des cosmétiques, des savons, etc. Parmi les cures étonnantes’ qu’il s’attribue, il cite de vieilles femmes rajeunies au moyen d’une drogue préparée avec de la rosée du romarin et divers autres ingrédients.

ALESTER OU ALESTIR v. a. ou tr. (a-lèsté, stir-rad. lest). Mar. Alléger, dégager, c’est-à-dire rendre un bâtiment plus leste : On alestit un vaisseau en le débarrassant de tout ce qu’il peut contenir de gênant ou d’encombrant. (Bonnefoux.) U Alester le gréement, Le dégager, le rendre moins confus à l’œil.

ALÉSURES OU ALLÉSURES S. f. pi. (a-Jczu-re— rad. aléser). Techn. Parties détachées d’une pièce qu’on alèse, par les burins de l’alésoir. Les alésures les plus fines forment une poudre qu’on mêle avec du soufre et du sel ammoniac, pour en composer un mastic avec lequel on fait les jointures des pièces de fer.

ALET ou ALETH, gros bourg du dép. do l’Aude, siège autrefois d’un évêche ; 1,200 hab. Pays très-agréablement situé au pied des Pyrénées et dans un vallon qui est regardé comme le jardin du dép. de l’Aude. Fruits excellents, très-recherchés ; eaux thermales employées contre un grand nombre de maladies. La petite ville d’Aleth a été illustrée, dans le xvne siècle, par les vertus de sr- "•*— "" colas Pavillon ; c’est à lui que Bc flatteuse allusion dans le Lutrin

Ses vertus dans Aleth peuvent être en usage.

ALÈTE s. m. (a-lè-te — du gr. alités, errant). Fauconn. Oiseau de proie de l’Inde, propre à la chasse aux perdrix.

ALÈTES s. m. pi. (a-lè-te). Miner. Nom donné à des agrégats composés principalement de débris de roches volcaniques.

ALÉTÈS, roi de Corinthe, descendant d’Hercule. L’oracle lui avait promis la conquête d’Athènes, à la condition que le roi’de cette ville ne fût pas blessé dans l’action. Codrus, roi des Athéniens, ayant eu connaissance de l’oracle, se dévoua volontairement à la mort.

ALÉTHOLOGIE s. f. (a-lé-to-lo-jî — du gr. alètheia, vérité ; logos, discours). Didact. Traité, discours sur la vérité.

ALÉTHOLOGIQUE adj. (a-lé-to-lo-ji-kerad. aléthologie). Didact. Qui concerne l’aléthologie.

ALÉTIDES, fêtes athéniennes en l’honneur d’Erigone (nommée aussi Alétis), fille d’Icare, qui avait été tuée par les bergers de l’Attique, iî qui elle avait enseigné l’usage du vin, et qui avaient pris leur ivresse pour un empoisonnement.

— rad.

s. f. pi. Tribu de la famille des liliacées, ’ ayant pour type le genre alétris.

(ALÊtris s. m. (a-Ié-triss — du gr. aletris, qui prépare la farine). Bot. Genre de plantes de la famille des liliacées’, renfermant un petit nombre d’espèces, originaires de l’Amérique du Nord, et qui sont cultivées dans les jardins d’agrément.

ALETSCH, l’un des plus grands glaciers de la Suisse, qui s’étend sur une longueur de 32 kil., depuis la Jungfrau jusque dans le haut Valais.

ALETTB s. f. (a-îè-te — du lat. aletta ; dimin. de ala, aile). Arehit, Petite aile ou jambage sur le pied droit, il Champ lisse aux deux côtés des piiastres d’une arcade, n Bord d’un trumeau qui dépasso- une glace ou un pilastre.

— Mar. Prolongation des bordages de l’arrière qui, dans les bâtiments lovantins, forme cette sorte de poupe qu’on appelle cul de

— Cordonn. Cuir cousu à l’empeigne d’un soulier.

aleu s. m. (a-leu). Féod. V. Alleu. ALECADES, puissante famille de Thessalie, qui descendait d’Hercule par Aleuades le Rouge, et qui formait une faction aristocratique prépondérante. Elle a joué un rôle considérable au milieu des luttes politiques et des événements dont la Thessalie fut le théâtre jusqu’à la conquête romaine.

ALEURIE s. f. (a-leu-ri — du gr. aleuron, farine). Bot. Genre de champignons.

aleurisme s. m. (a-leu-ri-sme — du gr. aleuron, farine-, isma, construction, amoncellement). Bot. Genre de champignons qui ressemblent à de petits tas de farine.

ALEORITE s. f. (a-leu-ri-te — du gr. aleuritès, farineux). Bot. Genre de la famille des , euphorbiacées, dont les deux ou trois espèces sont des arbres qui habitent Ceylan et les ’ diverses îles de l’océan Pacifique. I aleuromaNCIE s. f. (a-leu-rcwnan-sî] du gr. aleuron, farine ; manieia, divination).