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présente souvent à la mémoire des écrivains, qui y font de fréquentes allusions :

« On n’a peut-être qu’un défaut à reprocher au cerf, la violence de ses passions. Le cerf n’a pas assez médité, j’en conviens, la leçon de discrétion infligée par la chaste Diane au chasseur Actéon ; mais je me demande qui est parfait en ce monde. Samson, Hercule et M. de Turenne étaient de nobles héros, et l’amour aussi les perdit. L’amour est la passion des grands cœurs. »           Toussenel.

« Au dernier coup de cloche, toutes ces femmes se déshabillent et entrent dans l’eau. Alors ce sont des cris, des rires, un tapage infernal. Du haut du quai, les hommes contemplent les baigneuses, écarquillent les yeux, et ne voient pas grand’chose. Cependant ces formes blanches et incertaines qui se dessinent sur le sombre azur du fleuve font travailler les esprits poétiques, et, avec un peu d’imagination, il n’est pas difficile de se représenter Diane et ses nymphes au bain, sans avoir à craindre le sort d’Actéon. »     Mérimée.

« Pauvre Byron ! de si pures jouissances te furent refusées ! Ton cœur était-il donc corrompu à ce point que tu n’as pu que voir la nature et seulement la peindre ? Ou bien Bishy Schelley a-t-il raison quand il dit que tu as surpris la nature dans sa chaste nudité, et que, pour ce crime, tu fus, comme Actéon, déchiré par tes chiens ? »      Henri Heine.

Actéon, opéra-comique en un acte, paroles de Scribe, musique d’Auber, représenté en 1836. Cette partition, quoique inférieure à d’autres plus populaires du même maître, renferme plusieurs morceaux fort élégants et remarquables à divers titres, entre autres l’air : Il est des époux complaisants ; la romance : Jeunes beautés, charmantes demoiselles, et le quatuor : Le destin comble mes vœux. Mme Damoreau excitait l’enthousiasme général lorsqu’elle chantait la Sicilienne, qui est un chef-d’œuvre de grâce et de finesse dans ce petit acte.

ACTÉPHILE s. f. (ak-té-fi-le — du gr. aktè, rivage ; philein, aimer). Bot. Genre d’euphorbiacées à fleurs monoïques.

— s. m. Entom. Genre de coléoptères carabiques.

ACTER v. n. ou intr. (ak-té — du lat. actus, action). Pratiq. Faire rédiger, signer des actes : C’eût été condamner les hommes qui se trouvent éloignés de leur patrie à ne pas acter, que de les soumettre à des formalités dont ils n’auraient rencontré ni les éléments ni les agents nécessaires sur la terre étrangère. (Encycl.)

ACTEUR, TRICE s. (ak-teur, tri-se — lat. actor, même sens). Celui, celle qui joue un rôle dans une pièce de théâtre : On applaudit l’acteur, mais on siffle la pièce. (Acad.) De tous les artistes, les acteurs sont les plus vains. (Mme Romieu.) Une belle et grande actrice est un être privilégié de la nature et relevé par le prestige de l’art. (G. Sand.) La figure seule d’un acteur comique fait rire dès qu’il entre en scène. (H. Beyle.) On joue en société une tragédie de Racine ; les acteurs et les actrices ne sont que princes, filles ou nièces de palatins. (Ste-Beuve.)

Thespis fut le premier qui, barbouillé de lie,
Promena par les bourgs cette heureuse folie,
Et d’acteurs mal ornés chargeant un tombereau,
Amusa les passants d’un spectacle nouveau.
Boileau.

— Poétiquem. et par compar. Dieu est le poëte, les hommes ne sont que les acteurs. (J.-L. Balz.)

— Par ext. Celui, celle qui prend une part à une affaire, qui joue un rôle dans un événement : Il fut un des acteurs de la scène qu’on joua pour tromper cette personne. Mirabeau a été un des principaux acteurs dans la Révolution de 89. Il fut un des principaux acteurs dans cette négociation. (Mme de Sév.) Cette femme a été la grande actrice de la ruine de votre frère. (Raym.) || Fig. et moral : La raison est historienne, mais les passions sont actrices. (Rivarol.)

— Fig. Celui, celle qui, dans un intérêt quelconque, feint des sentiments qu’il n’a pas ; qui agit dans le but de tromper sur ses véritables intentions  : On ne connaît jamais les gens qui vous font la cour ; ce sont des acteurs qui jouent un rôle. (Balz.) Les grands sont des acteurs que le peuple a pris au sérieux. (Bougeart.) Pour lui, le monde était une pièce de théâtre qu’il avait lue, qu’il savait par cœur, et qu’il voyait jouer par d’assez médiocres acteurs. (E. Sue.)

Hélas ! par tout pays toujours la même vie :
Convoiter, regretter, prendre et tendre la main ;
Toujours mêmes acteurs et même comédie.
A. de Musset.


|| Dans ce sens, on dit aussi comédien, comédienne, et cette expression se prend alors en mauvaise part.

— Avec un sujet féminin, on emploie quelquefois le masculin, pour donner plus d’énergie à la pensée : Dans les scènes de la vie morale, l’âme est tout à la fois acteur et témoin. (De Gérando.) Ils ont imaginé qu’au fort du drame où elle devenait acteur, à son moment le plus viril, madame Roland avait le cœur d’écouter les galanteries. (Michelet.)

Encycl. Hist. Chez les anciens, tous les rôles étaient remplis par des hommes ; les femmes ne montaient pas sur la scène. Chez les Grecs, la profession d’acteur n’avait rien de déshonorant ; l’homme qui débitait un rôle sur la scène n’était point exclu des charges publiques. Il n’en était pas de même à Rome, ou les acteurs n’étaient point, comme en Grèce, des hommes libres, mais des esclaves. Les lois romaines défendaient à tout citoyen de monter sur le théâtre : c’était un acte répréhensible qui aurait fait dégrader de noblesse par le censeur un sénateur ou un chevalier, chasser de sa tribu et priver du droit de suffrage dans les assemblées publiques un simple citoyen. Les fêtes de Bacchus avaient donné naissance au théâtre, et ceux qui les célébraient avaient été les premiers acteurs. En France, ce fut également au sein même de la religion qu’on vit se produire, par les représentations des mystères, la renaissance de l’art dramatique. Cependant l’Église catholique n’épargna pas ses anathèmes aux comédiens. On sait qu’il était défendu de les enterrer en terre sainte. Longtemps même l’opinion publique se fit contre eux par ses rigueurs l’écho de l’autorité ecclésiastique. Ce préjugé tend, de jour en jour à s’effacer, et les acteurs sont estimés en proportion de leur conduite et de leur valeur personnelle. Toutefois un reste de cette défaveur empêche encore aujourd’hui de les admettre dans les ordres de chevalerie, bien qu’aucun règlement ne s’y oppose. Les plus grands acteurs de l’antiquité sont, chez les Grecs, Polus et Théodore ; chez les Romains, Esopus et Roscius. Dans les temps modernes, il faut citer, parmi les acteurs, les noms de Garrick, Lekain, Talma, Préville, Baron, etc. ; parmi les actrices, les noms de Champmêlé, Lecouvreur, Clairon, Mars, George, Rachel, etc.

Syn. Acteur, comédien. On est acteur de fait, du moment où l’on représente un personnage : Souvenez-vous que vous êtes ici comme acteur, et que vous jouez votre personnage dans une comédie. (Pasc.) On est comédien par profession : Ah ! les étranges animaux à conduire que les comédiens ! (Mol.) Dans la comédie bourgeoise, les acteurs ne sont pas des comédiens. Comédien est un terme moins noble que celui d’acteur. Au figuré, l’acteur est celui qui a part dans quelque affaire, et ne présente aucune idée défavorable, tandis que comédien exprime une idée de feinte, de dissimulation.

Épithètes. Bon, passable, médiocre, excellent, extraordinaire, inimitable, incomparable, savant, habile, exercé, estimé, recommandable, préféré, consciencieux, sublime, accompli, rare, précieux, grand, regretté, froid, guindé, languissant, timide, troublé, encouragé, applaudi, sifflé, hué, mauvais, consommé, irréprochable, parfait, admirable, fin, délicat, détestable, ridicule.

Anecdotes. Un jeune fou écrivit dans la même journée deux lettres fort ridicules à l’une de nos plus spirituelles actrices ; le lendemain, une troisième arriva.

— Ah ! s’écria l’artiste, il tient donc bien à prouver qu’il est un sot en trois lettres.

Un soir, au Théâtre-Français, on se moquait d’un acteur fort laid. « Ah ! ce nez ! ah ! cette bouche ! … » entendait-on de tous côtés. Et le public de rire. L’acteur, sans perdre contenance, s’avance et dit au parterre : « Messieurs, riez tant qu’il vous plaira. Il vous est plus aisé de vous accoutumer à ma figure, qu’à moi d’en changer. »

La figure, dans un acteur ou une actrice, fait presque la moitié de son jeu. Un acteur qui n’était pas dépourvu de talent, mais dont l’extérieur n’était rien moins qu’héroïque, débutait au Théâtre-Français par le rôle de Mithridate. Dans la scène ou Monime dit à ce prince :

… Seigneur, vous changez de visage,

un plaisant du parterre s’écria : « Laissez-le faire. »

On jouait Britannicus sur un théâtre de province ; l’actrice chargée du rôle d’Agrippine, manquant de mémoire ou de bon sens, au lieu de dire :

Mit Claude dans mon lit et Rome à mes genoux.

dit :

Mit Rome dans mon lit et Claude à mes genoux.

Une actrice, jouant le rôle de Camille dans les Horaces, au lieu de dire :

Que l’un de vous me tue, et que l’autre me venge,

dit :

Que l’un de vous me tue, et que l’autre me mange.

Une jeune personne voulant débuter au théâtre, alla trouver le directeur des Variétés, Potier, pour lui réciter quelques vers. Elle commença ainsi :

« En vain vous l’exigez, je ne sais pas z’haïr. »

Potier lui répondit : « C’est un petit malheur, ma chère amie ; si vous ne savez pas Zaïre, allez apprendre un autre rôle. »

Quand mademoiselle Raucourt, à laquelle on reprochait de manquer de chaleur et de passion, eut rempli le rôle de la statue, dans Pygmalion, elle reçut ce compliment épigrammatique :

Au comble de ton art te voici parvenue,
Raucourt ; à Pygmalion fais-en remerciment ;
      Car ton triomphe, assurément,
      Est le rôle de la statue.

La Gaussin, à sa première grossesse, était furieuse : « Ah ! dit-elle, si je connaissais le coquin qui a fait le coup ! … »

La malignité spirituelle était le caractère de Sophie Arnould. Un jour qu’une actrice grande, mince et fort maigre, à qui elle en voulait, était en scène, elle s’écria : « Il n’est pas nécessaire d’aller à Saint-Cloud pour voir jouer les eaux (os).

On louait devant Sophie Arnould une dame qui se faisait un peu trop connaître par ses galanteries : « C’est vrai, dit-elle, c’est une excellente personne : elle a des préférences pour tout le monde. »

Une actrice ayant paru sur la scène, en plein hiver, avec une robe garnie de fleurs naturelles : « Ah ! mon Dieu, lui dit Sophie Arnould, vous avez l’air d’une serre chaude. »

À la vente de mademoiselle Laguerre, actrice de l’Opéra, des femmes de condition se plaignaient beaucoup de ce qu’on ne pouvait rien avoir ; que tout se vendait à des prix exorbitants. Sophie Arnould dit : « Ces dames voudraient peut-être les choses au prix coûtant. »

En rentrant de jouer le rôle de Valère,
Une actrice, au foyer, disait avec humeur :
   « C’est étonnant ! la moitié du parterre
   Me croit un homme… — Et cela vous fait peur ?
   Rassurez-vous, lui dit un amateur,
     L’autre moitié sait le contraire.
— Quoi ! nul amant ne vous trouve rebelle,
Tendre Gaussin, vous si jeune, si belle !
Et votre cœur cède au premier aveu !
— Que voulez-vous ; cela leur fait, dit-elle,
Tant de plaisir et me coûte si peu !
Bordes, imit. d’un épig. de Martial.

ACTIAQUE adj. (ak-si-a-ke — rad. Actium). Géog. anc. Qui appartient à Actium, qu’y s’y rapporte : Années actiaques. Ère actiaque. Ils comprenaient à merveille, les novateurs de l’ère actiaque, tout ce qu’il y avait de monstrueux pour l’époque dans les cultes établis. (Proudh.) On dit aussi actien.

— Ant. gr. Jeux actiaques, Fêtes qui se célébraient tous les trois ans sur le promontoire d’Actium, en l’honneur d’Apollon. Auguste, en mémoire de la victoire qu’il avait remportée en ce lieu sur Antoine, les renouvela avec plus d’éclat. Plus tard on les célébra à Rome.

ACTIDION s. m. (ak-ti-di-on — du gr. aklis, rayon ; eidos, forme). Bot. Genre de champignons.

ACTIE s. f. (ak-tî — du gr. aklis, rayon). Entom. Genre d’insectes de l’ordre des diptères.

ACTIEN, ENNE adj. (ak-si-ain, è-ne — rad. Actium). Qui tire son nom, qui date de la bataille d’Actium : L’ère actienne, employée par Ptolémée, Josèphe, Eusèbe et Censorinus, prend pour point de départ la bataille d’Actium. (Encycl.) V. Actiaque.

ACTIF, IVE adj. (ak-tif, i-ve — du lat. activus, qui agit). Agissant, vit, laborieux : Homme actif, Employé, ouvrier actif. Vous avez vu en moi un homme actif quand il est aiguillonné ; paresseux et stagnant après l’orage. (Beaum.) Quand il s’agit de faire ce qu’on aime, on est toujours actif. (E. Thoré.)

— Se dit aussi des choses qui ont, qui exigent de l’activité. Vieillesse active. Il a pris une part active aux derniers événements. Une mémoire active et fidèle double la vie. (Mirab.) Une foule active circulait dans ces routes aujourd’hui solitaires. (Volney.) Alors il abandonna les rêves de l’amour et se jeta dans la vie active. (G. Sand.)


Mais refroidis, ami, ton âme trop active.
M.-J. Chénier.

— Par ext. Qui opère avec énergie, violence : Une médication active. Le tabac est un poison des plus actifs. (Rion.)

Quelques sucs bienfaisants dont la puissance active
Rappelle en notre esprit sa vertu fugitive.
Ducis.

— Ascét. Vie active, Celle qui consiste dans l’accomplissement des actes extérieurs de piété, par opposition à vie contemplative.

— Philos. Qui agit, qui a la facilité d’agir, par opposition à passif : L’âme est active de sa nature. Je ne suis pas seulement un être sensitif et passif, mais un être actif et intelligent. (J.-J. Rouss.) Les mœurs d’un peuple sont le principe actif de sa conduite. (Duclos.) Il y a deux morales, l’une passive, qui défend de faire le mal, l’autre active, qui commande de faire le bien. (Boiste.) L’esprit est actif toutes les fois qu’il pense. (V. Cousin.) Ce qui est spontané et actif ne peut être confondu avec ce qui est passif et dépendant. (Mignet.) L’homme est un être éminemment actif. (Bautain.)

— Physiol. Organes actifs de la locomotion. Se dit des muscles qui déterminent les mouvements, par opposition aux os, qui sont les organes passifs de la locomotion. || Sensations actives, Celles qui sont perçues lorsque l’attention dirige l’organe d’un sens vers l’objet dont on veut recevoir l’impression.

— Pathol. Actif se dit de certaines maladies déterminées par un accroissement anormal de l’activité dans les organes qu’elle affecte. || Anévrisme actif, Nom donné par Corvisart à la dilatation du cœur accompagnée d’hypertrophie, par opposition à l’anévrisme passif, ou dilatation du cœur avec amincissement des parois. || Hémorrhagie active, Celle qui survient chez un sujet fort et pléthorique, et qui est accompagnée d’un état de réaction presque fébrile. || Hydropisie active, Celle qui s’accompagne de quelques symptômes de réaction, et qui paraît due à un accroissement de l’action sécrétoire.

— Polit. Citoyen actif, Citoyen qui jouit des droits politiques.

— Adm. milit. Service actif, Temps pendant lequel un militaire est sous les drapeaux.

— Comm. Dettes actives, Sommes dont on est créancier, par opposition à dettes passives, sommes dont on est débiteur.

— s. m. Tout ce que l’on possède, en argent et en biens, par opposition à passif, ce que l’on doit : La fortune d’un commerçant se compose de l’excédant de l’actif sur le passif.

— Par ext. Ce que l’on a : J’ai dans ma bourse vingt sous pour tout actif. || Fig. :

Moi, Davy le chimiste, ami d’un grand seigneur,
J’ai pour tout mon actif la science et l’honneur.
Ostrowski.

— Gramm. Se dit des verbes exprimant une action qui est faite par le sujet et qui passe sur un complément direct sans le secours d’une préposition, comme dans ces phrases  : L’enfance aime le jeu. L’instruction nourrit l’esprit, etc. || Se dit également de ce qui a rapport à ces verbes : La voix active ; le sens actif. || Quelques grammairiens entendent par verbes actifs ceux qui expriment une action, qu’ils aient ou qu’ils n’aient pas de complément direct, et ils divisent ces verbes en transitifs actifs, tels que finir, bâtir, apercevoir, qui ont un complément direct, et en intransitifs actifs, comme danser, nager, rire, qui ne se construisent qu’avec un complément indirect. La plupart des grammairiens modernes rejettent la dénomination de verbe actif, et appellent transitifs les verbes qui ont un complément direct.

— s. m. L’actif, La voix active, le sens actif : Ce verbe s’emploie rarement à l’actif.

Syn. Actif, agissant. L’être actif est propre à agir, quoique n’agissant pas encore : Le feu actif, ou plutôt actuellement en exercice sur les matières combustibles est le seul agent qui puisse attirer la nature de l’air. (Buff.) L’être agissant agit effectivement : La cause universelle est nécessairement agissante, puisqu’elle agit, puisque l’action est son attribut. (Volt.)

Antonymes. Neutre, passif, inactif, inerte.

ACTIGÉE s. f. (ak-ti-jé — du gr. aktis, rayon ; , terre). Bot. Genre de champignons lycoperdacés.

ACTINANTHE s. f. (ak-ti-nan-te — du gr. aktis, rayon ; anthè, fleur). Bot. Genre de plantes ombellifères.

ACTINE s. f. (ak-ti-ne — du gr. aktis, rayon). Entom. Genre de diptères.

ACTINECTE s. m. (ak-ti-nèk-te — du gr. aktis, rayon, nèktos, nageur). Zool. Genre de polypes très-voisin des actinies.

ACTINÉE ou ACTINELLE s. f. (ak-ti-né — du gr. aktis, rayon). Bot. Plante de la famille des synanthérées.

ACTINENCHYME s. m. (ak-ti-nan-chi-me — du gr. aktis, rayon ; egchuma, suc). Bot. Nom donné au tissu cellulaire des végétaux, lorsqu’il est disposé en forme de rayon.

ACTINÉRIE s. f. (ak-ti-né-rî — du gr. aktis, rayon). Zool. Genre de polypes de la famille des actiniens.

ACTINIAIRES s. m. pl. (ak-ti-ni-è-re — rad. actinie). Zool. Ordre de polypes appartenant à la classe des zoanthaires et comprenant un certain nombre de genres dont le principal est le genre actinie. On dit aussi actiniens, actinidiens, actinines.

ACTINIE s. f. (ak-ti-nî — du gr. aktis, rayon). Zool. Genre de polypes de l’ordre des actiniaires, de la classe des zoanthaires ; on les a appelées aussi orties de mer, anémones de mer : Un contact brûlant, faisant éprouver la même sensation douloureuse que la piqûre de l’ortie, avertit de la présence d’une actinie. (Duponch.)

Encycl. Un corps charnu, très-contractile, couronné à son extrémité supérieure de plusieurs rangées de tentacules, au centre desquelles est une ouverture ordinairement simple, quelquefois double, par anomalie, et que l’on appelle bouche ; un tube digestif à parois distinctes, mais incomplet et communiquant en arrière avec la cavité générale du corps dite périgastrique ; autour du tube digestif, des cloisons verticales portant les organes sexuels :