quelque chose de joli, qui amuse, on doit être payé pour voir quelque chose de laid qui ennuie. Eh bien ! trois, quatre, cinq et six cents francs par an ne seraient pas assez pour voir tous les jours votre affreuse comtesse.
— Il ne s’agit pas d’elle ; mais de sa cousine.
— Je n’en veux pas, elle doit être laide.
— Pas du tout.
— Horrible !
— Encore moins elle est jeune et jolie, c’est une orpheline confiée depuis dix ans aux soins du comte et de la comtesse.
— Pauvre enfant ! elle a dû bien souffrir.
— Vous vous trompez, ils ne s’en sont pas occupés du tout.
— Tant mieux !
— On la retire aujourd’hui du couvent pour la marier.
— Tant pis ! Avec qui ?
— Monsieur cherche. Avec une belle dot les maris ne sont pas difficiles à trouver, et dans trois semaines je parie que la noce sera faite.
— C’est superbe ! Quand les poulets sont gras, on les porte au marché.
— Qu’est-ce que vous dites ?
— Rien… Avec cette différence que les poulets on