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L’OUVRAGE DE M. DE COURNON


Il s’était écoulé beaucoup de temps. Mme Dunel trouva sa parure sous ses doigts, sa robe devant ses yeux, et, se rappelant cette phrase de la lettre : « Venez, si vous me pardonnez, » elle sonna et dit à sa femme de chambre de prévenir monsieur qu’elle l’accompagnerait.

— Mais, madame, monsieur est parti depuis longtemps. Il doit être au bal, il est une heure du matin.

— Une heure ! répéta Lydie, qui comprenait à peine s’il faisait jour ou nuit. Allons, dit-elle en sortant brusquement de son lit, habillez-moi, je vais au bal, et, surtout, hâtez-vous. Dites qu’on attèle, et coiffez-moi.

La jeune femme se laissa parer, coiffer, tourner comme un enfant.