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UNE FEMME PARFAITE


Le changement qui était survenu dans l’extérieur de la petite modiste, depuis qu’elle avait quitté mademoiselle de Cournon, était aussi grand que celui qu’elle avait opéré sur sa chère maîtresse lorsque celle-ci sortit du couvent.

— D’abord, dit-elle en se précipitant vers mademoiselle de Cournon, vous ne m’en voulez pas ?

— Non ; je vous vois et j’oublie le chagrin que vous m’avez causé.

— Merci ; ce mari, l’aimez-vous ? ajouta-t-elle en baissant la voix.

— Je crois que oui ; mais parlez-moi de vous ; je veux tout savoir.

Pour n’être entendue de personne, Violette ferma la