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UN DERNIER SOUPER DE GARÇON


Le comte se rendit au cercle, raconta tout à Dunel, lui rapporta les propres paroles de sa cousine et dit en terminant :

— C’est une affaire faite, car vous n’êtes pas assez maladroit pour perdre votre procès auprès d’une petite pensionnaire qui, en fait d’hommes, n’a vu que vous et moi. Je ne suis pas dangereux, ajouta-t-il d’un air de doute en caressant ses favoris.

Adolphe partit de bonne heure, après avoir reçu de M. de Cournon une invitation pour le lendemain. Il se promena longtemps sur le boulevard. L’image de Lydie ne le quittait pas. Il était tourmenté du désir de la revoir comme du désir de boire ou de manger quand il avait faim ou soif.