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Coule à longs traits,
Dans mon épais
Volume,
Viens mon cher patron,
Sois mon Apollon ;
Viens mon cher ami, que je t'hume.


Grâce à la liqueur
Qui lave mon cœur
Nul souci ne me consume.
De ce vin gris
Que je chéris
L'écume !
Lorsque j'en boi,
Quel feu chez moi
S'allume !
Nectar enchanteur
Tu fais mon bonheur,
Viens mon cher ami, que je t'hume.


Champagne divin,
Du plus noir chagrin
Tu dissipes l'amertume,
Tu sais mûrir,
Tu sais guérir
Le rhume,
Quel goût flatteur !
Ta douce odeur
Parfume.
Pour tant de bienfaits
Et pour tant d'attraits,
Viens mon cher ami, que je t'hume.
Mars, un beau matin,
Croyant que Vulcain
Travaillait son enclume,
Chez la Donna
Vint selon sa
Coutume.
Vulcain les voit ;
Et vite il boit,